Dan Tepfer & Or Bareket reçoivent à Paris

Publié le par Guillaume Lagrée

Dan Tepfer & Or Bareket

reçoivent à Paris

Paris. Concert privé sur réservation.

Dimanche 29 octobre 2017. 20h

Dan Tepfer: piano

Or Bareket: contrebasse

Invités

Camille Bertault: chant

Sullivan Fortner: piano

Guilhem Flouzat: percussion

Hermon Mehari: trompette

 

Lectrices exquises, lecteurs savoureux, j'espère que vous me le pardonnerez mais la chronique de ce concert sera d'une brièveté indigne de sa grandeur. En effet, mes notes, prises dans l'obscurité de la salle, sont illisibles.

Le duo piano & contrebasse, en Jazz, fut inventé par Duke Ellington avec Jimmy Blanton en 1940. C'est dire si la barre fut, d'emblée, placée très haut. Si haut que, trente-deux ans plus tard, en duo avec Ray Brown, Duke Ellington enregistra un de ses derniers chefs d'œuvre " This one is for Blanton ". Plus récemment, ce blog a signalé l'album " Patience " du duo John Talor (piano) & Stépahne Kerecki (contrebasse).

Ces sessions ellingtoniennes n'inspirèrent pas ce concert puisque Dan Tepfer les découvrit, sur mon conseil, après cette soirée.

Après un échauffement en duo (ça jouait déjà à haut niveau), le duo s'est élargi à des invités présents dans la salle.

D'abord la chanteuse Camille Bertault qui est venu ajouter sa folie et sa fantaisie, en français dans le texte. 

Puis Sullivan Fortner, pianiste qui impressionne Dan Tepfer selon ses propres dires. Pour ne pas le perturber, Sullivan se contente de chanter en crooner une ballade. Avec une voix chaude et virile à souhait.

Guilhem Flouzat, lui, est venu sans batterie. Le volume sonore gênerait les voisins. La partie se joue à domicile et seuls les chanteurs ont un microphone. Par contre, il a une espèce de seau à charbon en métal qu'il frappe, gratte, frotte ce qui lui suffit à tenir le rythme.

Hermon Mehari apporte lui un son de trompette bluesy, assez classique où la maîtrise technique est au service de l'émotion dispensée.

Ils jouent aussi une bossa nova israélienne (si, si, ça existe), une composition de Or Bareket " Patience " (cf extrait audio sous cet article). 

Dans l'esprit démocratique du Jazz, chaque artiste a droit à son solo, son moment de gloire et tous se retrouvent sur scène pour le rappel devant un public enchanté par tant de jeunesse et de fougue. Sans maîtrise, la puissance n'est rien. 

Pour vous faire votre propre avis, lectrices exquises, lecteurs savoureux, vous trouverez la vidéo du concert dans son intégralité sous cet article.

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