" Sol " Pascal Schumacher

Publié le par Guillaume Lagrée

Pascal Schumacher

" SOL "

Album Neue Meister

Sortie le vendredi 5 juin 2020

 

Pascal Schumacher: vibraphone, glockenspiele, organelle

 

En concert au MUDAM du Luxembourg vendredi 5 juin 2020 à 21h (heure de Luxembourg, Genève, Bruxelles, Berlin, Rome, Madrid & Paris) diffusé en direct sur Facebook et Art district radio. Accès libre. 

 

Lectrices Blues, lecteurs Swing, pour une fois je vous chanterai une musique qui ne contient ni Swing ni Blues. Une musique qui ne contient ni Blues ni Swing n'est pas du Jazz selon Sonny Rollins qui incarne cette musique depuis plus de 60 ans. Je me range à l'avis du Colosse du Saxophone. Lui fait autorité sur le sujet, pas moi.

La musique de Pascal Schumacher est classée dans le Jazz car il faut bien une étiquette pour la vendre. C'est simplement une musique contemporaine, vivante, magique et onirique.

Les compositions sont siennes sauf deux titres qui ne sont pas du Jazz non plus: "Tubular Bells " (8) du Britannique Mike Oldfield , un classique du Rock progressif et " Tearjerker " (9) du Japonais Ryuchi Sakamoto, aussi à l'aise avec l'électro expérimentale que la Bossa Nova. Cf extrait audio au dessus de cet article.

Seul avec un vibraphone, un glockenspiele et un organelle, Pascal Schumacher nous convie à un voyage imaginaire vers un pays où l'on n'arrive jamais. Il me captive de la première à la dernière note, chose rare pour un album.

Il ouvre avec " Amarcord " (1) et clôt avec " Amarcord fine " (14) mais il ne joue pas la musique de Nino Rota pour le film de Federico Fellini (Je me souviens en patois de Rimini). Il joue sa vision du film, ce qu'elle lui inspire.

Tout comme le titre album, " Sol " (4). Il ne s'agit pas de la note de musique mais du Soleil en latin, espagnol et portugais. Cela s'entend tout de suite tant le vibraphone brille de mille feux mais en douceur. 

Quand au morceau qui suit, " Falling, falling " (5), vous tombez certes mais en douceur comme la chute d'un ange qui n'est pas déchu.

Vous respirez à pleins poumons avec " Air " (7). Vous prenez l'ascenseur pour l'espace avec " Lift " (10) puis vous chuchotez des sous entendus avec les " Sous conversations " (11) et vous restez dans l'étrange avec " Strange " (13) avant de finir mystérieusement avec " Amarcord fine " (14) comme je l'ai déjà écrit.

Seul face à ses instruments, Pascal Schumacher est libre de ses désirs et plaisirs. Il a le souci du beau son, de la mélodie envoûtante, de l'ambiance chaleureuse ou mystérieuse. C'est une musique à écouter au calme, en silence, en solitaire de préférence. Même de nuit, " Sol " éclairera votre voie. 

 

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