Norma Winstone & Thierry Péala enchantent le Sunside
Norma Winstone
&
Thierry Péala
Le Sunside
Paris, Ile de France, France
Vendredi 12 janvier 2024, 21h30
Norma Winstone : chant
Thierry Péala : chant
Pierre de Bethmann : piano
Christophe Wallemme : contrebasse
Karl Jannuska : batterie
Début en douceur. Batteur aux balais. Solo de contrebasse en finesse délicatement ponctué par le pianiste et le batteur aux balais. Je retrouve avec grandes délices un de mes albums cultes « Inner traces. A Kenny Wheeler song book » de Thierry Péala & Norma Winstone avec Kenny Wheeler. La plus belle musique pour ce moment délicieux après l’amour et avant le sommeil, à mon goût. Cf vidéo sous cet article.
Solo de piano élégant et éthéré. Le pianiste lance l’air, une petite danse. La voix de Norma Winstone s’échauffe. Elle se lance dans un scat léger, subtil, aérien. Batteur aux balais. Ca sonne léger et clair. Swing délicat de la voix de Thierry Péala. L’échange entre les deux vois finement soutenu par la rythmique, c’est du miel pour les oreilles.
Norma Winstone chante seule. Une ballade. Batteur aux balais. Toujours avec grâce et légèreté.
Un standard du Jazz. Dialogue piano & voix. Une chanson d’amour. A la rythmique de rouler sa bosse tranquille. Solo de contrebasse finement soutenu par le piano et le batteur aux balais. Bon massage cérébral.
A Thierry Péala de chanter seul. Une composition de Kenny Wheeler jamais enregistrée. Claquements de langue, sifflements. Bien en rythme avec la rythmique. Batteur aux baguettes. Une chanson d’amour. 1er solo du batteur aux baguettes. Ca roule bien. Bonne vague bien chaude qui m’enveloppe.
Un, dos, tres. Thierry siffle en douceur. Batteur aux baguettes. « Dolphin dance » (Herbie Hancock). Avec un feeling caribéen dans le rythme. Je ne connaissais pas cette version avec des paroles. Savoureuse.
Retour sur scène de Norma Winstone. Intro en piano solo, nostalgique à souhait. Contrebasse et batteur aux balais enchaînent tout en douceur. Je m’endors, bercé par la douceur des voix et la finesse de la rythmique. Les voix montent doucement. La rythmique redémarre. Batteur aux baguettes. Les voix scattent joyeusement. Solo de Karl Jannuska aux baguettes, en finesse. Rapide, léger sur les tambours, avec de fines ponctuations aux cymbales et sur les bords de caisses.
PAUSE
Le concert est magnifique mais je m’endors bercé par la musique. Pour moi, le concert se termine donc ici. Comme dit Madame S qui découvre cette musique : « La vieille, là, elle chante ! ». Compliments mérités pour Norma Winstone (1941) et son disciple Thierry Péala finement soutenus par une rythmique idéale pour cette musique, Pierre de Bethmann, Christophe Wallemme & Karl Jannuska.