Peter Bernstein 4tet enregistré au Sunside
Peter Bernstein Quartet
Le Sunside
Paris, Ile de France, France
Vendredi 20 septembre 2024, 21h30
Concert à écouter sur France Musique
dans le Jazz Club de Nathalie Piolé
Peter Bernstein : guitare électrique
Sullivan Fortner : piano
Doug Weiss : contrebasse
Joe Farnsworth : batterie
Ca commence à l’ancienne. A 22h. La partie se joue en un seul set.
Démarrage tranquille. Batteur aux baguettes. Ca sonne comme un standard. Relax. Je bats tout de suite la mesure du pied gauche. Tempo régulier, bien marqué. Quel bon massage cérébral ! Le pianiste prend la main. Ca swingue tranquille et efficace. Sullivan Fortner joue avec un bob sur la tête. Hommage à Thelonious Monk et ses chapeaux ? Massage ventral avec le solo de contrebasse finement ponctué par les trois autres. Break de batterie et la guitare repart. Energique.
Un morceau plus dynamique. Batteur aux baguettes. Bonne vague du quartet. Très bonne vibration du batteur qui répond à la pulsation de la contrebasse. Jolies nappes de notes de piano alors que la guitare plane au-dessus. A la rythmique de décoller. Ca monte haut entre piano et batterie liés par la contrebasse. Le quartet repart et sonne délicieusement funky. Fin tapotement des baguettes sur les bords de caisses pour le final decrescendo.
C’était « Simple as that » puis « Dragonfly » de Peter Bernstein. Cf extrait audio au dessus et vidéo en dessous de cet article.
Un standard de Cole Porter « I love You ». Un standard que je ne connais pas. Intro en guitare solo. Tout en douceur. Le quartet démarre et la musique me dit quelque chose même si le titre ne me disait rien. Batteur aux baguettes. Morceau vif, dynamique. Rien de la sucrerie langoureuse malgré le titre. Solo du batteur aux balais. Il brosse fermement ses tambours. Ca masse le sommet de mon crâne. Joe Farnsworth passe aux baguettes et mitraille sec. Les tambours vibrent dans mon ventre. Final groupé, énergique.
Un standard que je reconnais dès les premières notes. Un délicieux duo piano & guitare. Après le solo profond de contrebasse, la rythmique repart sur un tempo de Bossa Nova. Batteur aux baguettes. C’est une Bossa Nova en effet. « Luiza » (Antonio Carlos Jobim).
Rien compris au titre. Une composition de Wayne Shorter en hommage à Bud Powell ? Le quartet pulse bien. Batteur aux baguettes. Il envoie, scintille de partout. Délicieux dialogue contrebasse – batteur aux baguettes ponctué de temps en temps par le pianiste. Solo du batteur sur les cymbales en maintenant la pulsation des pieds.
Enchaînement direct sur un petit Blues tranquille. Batteur aux baguettes. Ca roule en quartet. Solo du pianiste gorgé de Blues comme une figue mûre et juteuse. Sullivan Fortner est né à La Nouvelle Orléans. Cela s'entend. Contrebasse et batterie maintiennent un tempo implacable. Ils retrouvent le son Blue Note des années 1950 sans copie. Respect. Solo de contrebasse ponctué par la guitare et finement appuyé par le batteur aux baguettes. Beau final groupé. So Bluesy.
RAPPEL
Peter Bernstein nous remercie en français « Très gentil, très gentil ». Une Calypso. Cela s’entend au rythme du batteur. Fin tonique et joyeuse.