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La caisse des congés spectacle: un régime dérogatoire défaillant

Publié le par Guillaume Lagrée

 

 

Lectrices contribuables, lecteurs cotisants, le rapport annuel 2013 de la Cour des comptes vient de sortir. A nouveau le régime dérogatoire des intermittents du spectacle fait l'objet d'un chapitre du rapport.

Que les musiciens et les acteurs soient rémunérés pendant les périodes de réflexion, de création, de répétition me semble tout à fait légitime au regard des particularités de ces professions. Que des contrats à durée indéterminée de secrétaires ou de techniciens de chaînes de télévision brassant des milliards d'euros soient au final en large partie financés par les contribuables est un véritable scandale contre lequel la Cour des comptes s'élève chaque année depuis 2008. Je vous en parlais déjà lors de la publication du rapport annuel 2012. En vain manifestement puisque le spectacle continue.

Décidément, lectrices contribuables, lecteurs cotisants, comme vous l'avez déjà remarqué, la chanson fétiche de ce blog demeure There is no business like show business d'Irving Berlin.

Même les Muppets l'ont chanté. La preuve ci-dessous. Qui animait les marionnettes, les faisait bouger, chanter? Des intermittents du spectacle, je le parie.

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RECLAME: DDessin, Première édition à l'Atelier Richelieu (Paris) du 12 au 14 avril 2013

Publié le par Guillaume Lagrée

 

      RECLAME

 
DDessin (13)
1ère édition de DDessin
ATELIER RICHELIEU
DU 12 AU 14 AVRIL 2013
 
 

Du vendredi 12 au dimanche 14 avril 2013, la première édition de DDessin, DDessin (13), investit les 700 m2 sous verrières de l'Atelier Richelieu. Une vingtaine de galeries françaises et étrangères mettent à l'honneur le dessin et l'œuvre sur papier, un coin Illustrateurs révèle les travaux de sept illustrateurs français et belges de mode et de presse, une boite noire dédiée au dessin en mouvement accueille cinq vidéos d'artistes contemporains, tandis qu'une carte blanche à la librairie-galerie de Ménilmontant Le Monte-en-l'air permet de découvrir un vaste choix de dessins et d'éditions. Un prix sera par ailleurs décerné lors de l'événement.





 


DDessin (13)
Atelier Richelieu
60, rue de Richelieu - 75002 Paris
Métros : Bourse, Richelieu-Drouot, Palais Royal-Musée du Louvre
Entrée : 7 euros / Tarif réduit : 5 euros

 
Du 12 au 14 avril 2013
Vendredi 12 avril de 11h à 19h
Samedi 13 avril de 11h à 20h
Dimanche 14 avril de 11h à 17h
 

Lectrices rêveuses, lecteurs poètes, si vous avez vu le film " Mary Poppins " de Walt Disney, vous connaissez les pouvoirs magiques du dessin. " Chim Chim Cheree " fut repris par les plus grands Jazzmen: John Coltrane, Duke Ellington, Charlie Byrd, Wes Montgomery... Bon festival DDessin.

 


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Retour du concert du trio de Kenny Werner au Duc des Lombards

Publié le par Guillaume Lagrée

 

 

Kenny Werner Trio 

Paris. Le Duc des Lombards.

Mercredi 6 février 2013. 22h.

 

 

Kenny Werner : piano

Johannes Weidenmueller : contrebasse

Hans Van Oosterhout: batterie

John Betsch: batterie (un morceau)

 

Ils commencent tout de suite à jouer, sans se présenter. Il est vrai que la speakerine invisible du Duc des Lombards l’a fait. La filiation avec Bill Evans est évidente. Kenny Werner a vieilli, maigri. Son toucher est toujours là, son imagination et sa sensibilité aussi. Ca balance, ondule, nous remue élégamment. Il y a des allusions à « My favorite things » dans le jeu du piano me semble t-il mais je ne reconnais pas le morceau. C’était « Free wheel » composé par Kenny Werner pour Kenny Wheeler. Un titre logique donc.

 

Kenny commence seul. Il ne nous parle pas. Il joue. Cette fois c’est un standard au thème reconnaissable mais dont le titre m’échappe. Le batteur est aux balais. Beau duo contrebasse/batterie ponctué par le piano. Ca tourne bien. Le batteur est passé aux baguettes et décompose le tempo. Ca joue. Je bats la mesure du pied droit. Même si Hans Van Oosterhout remplace Ari Hoenig, il y a tout de même des années de complicité entre ces trois musiciens. Cela s’entend positivement. Pas de routine mais c’est rodé. Premier solo de batterie, histoire de se défouler un peu mais avec mesure. C’était « If I should lose You », un standard en effet.

 

Balloons “, un vieux morceau dédié par Kenny Werner à sa fille. Quand elle était petite, son épouse remplissait le salon de 50 ballons de baudruche pour son anniversaire. Au début, c’était très joli et puis les ballons se dégonflaient, descendaient. Bref, c’était déprimant. Leur fille est morte à 17 ans, en 2006, dans un accident de voiture. Solo de piano en introduction qui évoque les ballons volant librement dans le salon, montant, descendant. Kenny Werner devient émouvant. Il joue une musique de souvenir qui rappelle et exorcise la perte de l’être aimé. Contrebasse et batterie arrivent tout en douceur. Le piano se fait conteur, chanteur comme s’il berçait un enfant. C’est terriblement émouvant. Il arrive à me mettre la larme à l’œil ce qui est rarissime dans un concert. Quelle force, quelle dignité dans cette musique ! La vie reprend le dessus. La musique devient plus vive, plus énergique. Retour au thème d’une infinie nostalgie. Enfin, c’est la lutte entre le souvenir et l’avenir.

 

John  Betsch remplace Hans Van Oosterhout à la batterie. Kenny Werner et lui jouaient ensemble avec Archie Shepp. John Betsch commence seul aux baguettes. C’est un Noir américain, pas un Blanc hollandais. Cela s’entend tout de suite en plus de se voir, évidemment. Ca tient chaud. Le trio part en ballade alors que John malaxe délicatement et vigoureusement aux balais. Il revient aux baguettes. C’est plus énergique mais toujours fin. Leur plaisir à rejouer ensemble nous fait plaisir. Duo pianiste/batteur aux maillets. Ils s’amusent comme des gamins et nous en font profiter. Après ce beau duo, ils finissent en trio. Ca roule sous les doigts au piano et sous les maillets à la batterie. Du grand Art.

 

Hans Van Oosterhout reprend sa place dans le trio. Pour jouer « Guru » de Kenny Werner (album «  Beat Degeneration »). Duo piano/contrebasse tout en douceur pour commencer. Le batteur arrive aux maillets. Ca gronde de son côté alors que tout est doux au piano. Nom de Zeus, c’est beau ! Hans Van Oosterhout montre qu’il tient la comparaison après John Betsch. Johannes Weidenmueller pose les fondations au milieu du duo piano/batterie. Kenny Werner chante en jouant. C’est un gentil gourou qui ne nous dépouille pas de notre avoir en échange d’une hypothétique amélioration de notre être.

 

« In Your own sweet way », un standard arrangé par Kenny Werner. Les mains bondissent sur le piano. Ca y est, il attaque franchement. Batteur aux baguettes. Ca tourne mais pas en rond. Petit jeu de questions réponses entre pianiste et batteur. Ils se regardent, s’écoutent, se parlent en musique. Le contrebassiste tient la baraque au milieu. Fin très ludique.

 

J’avais vu deux fois Kenny Werner sur scène en trio, en 2000. D’abord au club Chorus à Lausanne. C’était magnifique. Puis, quelques mois après, au Sunside à Paris. C’était bof. Le même groupe, la même musique mais la magie avait disparu. 13 ans après, il était grand temps que j’y revienne. Techniquement, émotionnellement, ce fut au-delà de mes espérances les plus folles. Merci à eux. Même si je dois encore attendre 13 ans pour un 4e concert de Kenny Werner, même si celui-ci s’avérait décevant, je lui pardonnerai en raison du 3e. C’est le risque avec une musique qui laisse autant de place à l’imagination, à l’improvisation. Celui de passer à côté du sujet. Mais quand ce trio joue dans sa zone, comme disent les sportifs, il est intouchable, imparable, impeccable.

SI vous allez écouter Kenny Werner en trio à New York, au Small's, vous aurez plutôt Ari Hoenig à la batterie comme ci-dessous. Ils jouent " Nardis " (Bill Evans). Rien à ajouter.    

 

 
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Festival Jazz à l'Etage en llle et Vilaine, Bretagne, France du 13 au 17 mars 2013

Publié le par Guillaume Lagrée

 

 

 

Lectrices aimées, lecteurs aimables, voici que le festival Jazz à l'Etage revient à Rennes Métropole et Saint Malo, bref en Ille et Vilaine, Bretagne, France du mercredi 13 au dimanche 17 mars 2013.

 

Au menu, des masterclasses pour musiciens, des initiations au Jazz pour petits et grands et des concerts.

 

pierrick-pédron.jpg

 

La photographie de Pierrick Pédron est l'oeuvre du Voluptueux  Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

 

Mercredi 13 mars à 20h à l'Etage, Rennes: le trio de Sylvain Luc (guitare). Une valeur sûre.

 

Jeudi 14 mars à 20h30 au 1988 Jazz Club, Rennes: soirée 2 concerts avec le trio de Mina Agossi (chant) puis le trio de Rémi Panossian (piano). Je ne supporte pas la première et j'ignore tout du deuxième.

 

Vendredi 15 mars à 20h30 au Carré Sévigné à Cesson-Sévigné: soirée 2 concerts avec le quartet de Malo Mazurié (trompette) suivi du quintet de Kellylee Evans (chant). J'ignore tout du premier et je n'ai pas d'opinion sur la deuxième sauf qu'elle est bien accompagnée.

 

Samedi 16 mars à 20h30:

Théâtre Chateaubriand, Saint Malo, le quartet de Malo Mazurié augmenté de Pierrick Pédron (sax alto). La génération montante invite celle en place. Intéressant.

Le Liberté, Rennes, le quartet de Bireli Lagrene (guitare). Une valeur sûre, assurément.

 

Samedi 16 mars à 23h:

1988 Jazz Club, Rennes, after avec les DJ RKK&Seb V. J'ignore tout de ces créateurs.

 

Dimanche 17 mars à 16h:

Théâtre Chateaubriand, Saint Malo, Ciné concert " Les vacances de M Hulot " (Jacques Tati) avec Jean-Pierre Como (piano) et Francesco Bearzatti (sax ténor, clarinette).Le concert à ne pas manquer à mon avis. Avec des musiciens aussi créatifs, ludiques, oniriques et féériques, petits et grands s'amuseront, s'émerveilleront, se secoueront, je le parie.

 

 

Quand Sylvain Luc et Bireli Lagrene s'amusent sur scène avec " Isn't she lovely " de Stevie Wonder, cela donne ceci. Rien à ajouter.

 

 


 
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RECLAME: PSYCHOPHARMAKA en concert à Paris en février 2013

Publié le par Guillaume Lagrée

 

 

RECLAME

Un voyage allemand de RODOLPHE BURGER & OLIVIER CADIOT

A l'occasion de la sortie du disque " PSYCHOPHARMAKA "

sur le label Dernière bande, triple évènement live à Paris.

Jeudi 14 FEVRIER @ GAITE LYRIQUE

La Gaité Lyrique présente le concert de sortie de l'album avec le groupe dans sa formation complète et des invités de marque :

Jennifer Cardini, figure de proue de l'électro minimale allemande et,

- la chanteuse Jeanne Added, splendide ovni musical.

Rodolphe Burger : voix, guitare, samples // Olivier Cadiot : voix, samples // Julien Perraudeau : clavier // Arnaud Dieterlen : batterie // Cédric Scandella : vidéo

www.gaite-lyrique.net

Vendredi 22 & Samedi 23 FEVRIER @ BNF, WEEK-END ALLEMAND

Le 22 à 18h30 : projection du film  Kaspar Hauser de Werner Herzog ; 

Le 23 de 14h30 à 18h : conférences, tables rondes avec Jean Christophe Bailly, Barbara Cassin, Heinz Wismann et (sous réserve) Anne Weber et Herta Müller.

Le 23 à 18h30 : Concert de Burger, Cadiot et quelques invités pour une version « de chambre », un Psychopharmaka « littéraire ». Ils alterneront musique et lectures de textes pour déplier leur lettre d’amour à l’Allemagne.

Evènement gratuit dans la limite des places disponibles. 

www.bnf.fr

Mardi 26 & Mercredi 27 FEVRIER @ CENTRE CULTUREL SUISSE

Le Centre Culturel Suisse accueille Burger, Cadiot et des invités helvètes de marque (Stephan Eicher le 26, Anna Aaron le 27) afin de rappeler qu’une des sources d’inspiration de Psychopharmaka est également la région de Bâle : hors des frontières allemandes, mais sur un territoire voisin, jumeau de par la culture, la langue et son pouvoir d’évocation romantique.

www.ccsparis.com

Le disque est en pré-commande sur le site du Label Dernière Bande.

 

Contact label // dernierebande@gmail.com

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La chronique de Monsieur P: Guillaume Séguron/Lionel Garcin/Patrice Soletti en concert à Nantes au Pannonica

Publié le par Guillaume Lagrée

 

 

Lectrices exigeantes, lecteurs sélectifs je vous ai déjà parlé des albums du contrebassiste Guillaume Séguron en solo et en trio. Je vous entends déjà vous plaindre que je n'en ai pas parlé en concert alors que c'est sur scène, face au public, que se mesure la vérité d'un musicien. Cette grave lacune va être réparée. Guillaume Séguron ne passe pas, pour l'instant, par Paris mais il s'est arrêté à Nantes au Pannonica à trois. Monsieur P, fidèle ami nantais, a pour habitude d'aller aux concerts de Jazz en ma compagnie, à Paris, lorsqu'il daigne se rendre de la capitale du Duc de Bretagne à celle du Roy de France. Cette fois-ci, Monsieur P joue à domicile. Je lui laisse donc la parole. Il s'agit ici, pour Monsieur P, à la fois de son premier concert de Jazz en solo et de sa première chronique de Jazz, la 651e de ce blog, alors qu'il est habitué à écrire sur la musique celtique. Merci pour votre indulgence, lectrices exigeantes, lecteurs sélectifs.

 

Le Pannonica
Nantes, Loire Atlantique, Pays de la Loire, France.

Mercredi 30 janvier 2013. 20h30.

1ère partie: Guillaume Viltard (contrebasse)

2e partie: Guillaume Séguron (contrebasse)/Lionel Garcin (saxophone alto)/Patrice Soletti (guitare, effets)

 

 

 

Ce soir je vais donc assister à un concert au Pannonica salle nantaise dédiée au Jazz . Cette salle est située au cœur de Nantes et peut  rassembler 140 personnes assises ou 200 debout. Ce sont du moins les chiffres annoncés par le  personnel mais vu la configuration  de la salle , quand il y a 200 amateurs de Jazz, il ne manquerait plus que l’huile et les aromates pour faire boîte de sardines. Ce soir ce ne sera pas le cas , il y a tout au plus une trentaine d’amateurs de Jazz présents.  Ce  concert allait être la soirée des surprises pour moi. 

La salle n’est pas accessible car il faut descendre un escalier assez raide , et attendre que les portes s’ouvrent. Le concert était prévu à 20 H 30  mais je vis sur la porte: ouverture des portes à 20h30, début du concert à 21h00. Cette modification d’horaire n’a pas l’air de surprendre les rares personnes qui sont là et qui me disent que 21h00 est l’heure habituelle d’ouverture des portes. Cette soirée allait donc être la soirée des surprises, disais-je.

 

La première surprise  c’est le prix très modéré des places:  11€ pour deux concerts voilà qui est très raisonnable. Deuxième surprise , les prix des boissons au bar.  Le bar est situé au fond de la salle , les prix sont très abordables, imaginez chers habitués des clubs de la rue des Lombards à Paris la bière à 2,40 € ,  ce n’est pas dans vos clubs favoris  qu’on verrait ça. (NDR: L'abus de bière est nuisible pour la santé. A consommer avec modération).  Aux murs de la salle et même dans le passage qui mène vers l’entrée sont accrochés plusieurs portraits de jazzmen célèbres. Si vous voulez savoir lesquels, venez à Nantes et vous verrez.  Ces quelques lignes  vous permettront de mieux situer le Pannonica , surtout si vous n'êtes habitués qu’aux seuls clubs parisiens .

 

 

Au menu de ce soir, nous attendent deux concerts. Le premier Guillaume VILTARD  à la contrebasse solo , le deuxième un trio  composé de Guillaume Séguron , à la contrebasse et à la composition, de Patrice Soletti  à la guitare électrique et aux effets ( j’en parlerai plus tard) et de Lionel Garcin  au saxophone alto.

 

 

Pour commencer, avec un peu de retard  nous avons droit  à la performance de Guillaume Viltard à la contrebasse solo.  Guillaume Lagrée ,  qui est  l’auteur de ce blog  sait qu’en matière de Jazz , je suis plutôt novice  même si je suis  toujours prêt à faire de nouvelles expériences. Cette expérience est un peu extrême pour moi . Pendant une  heure , ou un peu moins ,  le public  a dû écouter voire dirai-je supporter,  le numéro  d’un contrebassiste qui certes paraît habité , qui est totalement dans son monde . C’est bien là  le  problème , Guillaume VILTARD  est trop dans sa bulle. Pas un seul échange avec le public , pas un mot de présentation  et  à peine un  merci à la fin de sa performance. J’ai d’ailleurs  failli partir au milieu de ce premier concert, car  une heure  de contrebasse solo avec un contrebassiste qui ne communique pas , c’est beaucoup, c’est trop . Je ne suis pas  le seul à penser ainsi car les rares applaudissements polis que récolte Guillaume VILTARD prouvent  que nombre de spectateurs présents dans cette salle ne deviendront pas des fans  absolus de ce musicien , si talentueux soit-il .  A la fin de ce long ( trop long ?) monologue, il y a l’entracte .

Vingt minutes d’entracte, pour changer le plateau  notamment . Au  cours de cet entracte, j’ai l ‘occasion d’échanger avec quelques spectateurs présents, je leur explique que même si  ce n’est pas mon premier concert de Jazz , je fais encore  mes premiers  pas dans le monde  des jazzeux.   Ils me répondent en souriant  que  pour des premiers  pas , j’ai fait un  peu fort , et que ce que j’ai vu , n’était pas représentatif du monde  du Jazz , mais ils saluent la perfomance  de Guillaume VILTARD soulignant au passage, le caractére difficile et exigeant  d’un  passage en solo. 

 

Je bois une bière nantaise  ( NDR: l'abus de bière, fût-elle nantaise, est nuisible pour la santé. A consommer avec modération ).  Puis la deuxième partie de la soirée commence . Il s’agit du trio  Guillaume Séguron  , composé de Guillaume Séguron  à la contrebasse , de Patrice SOLETTI à  la guitare électrique  et aux effets et de  Lionel Garcin au saxphone alto.  

 

 

Tout de suite , je perçois aisément la différence,  la musique  ressemble   plus au Jazz que je découvre  peu à peu.   

 

Le concert commence doucement avec une phase  de Jazz  que j’aime dans laquelle il y a un a beau  passage de contrebasse solo   au cours duquel Guillaume SÉGURON nous montre à quel  point il est un contrebassiste d’exception  qui n’a rien à  voir avec l’autre Guillaume celui de la première Partie. L’apport de Lionel GARCIN est remarquable aussi , ce duo me fait passer un bon moment. Ensuite Patrice SOLETTI entre en piste avec ses effets électroniques et sa guitare électrique   et là je me surprends à penser que je suis sûrement plus « classique » que «  moderne » car  je dois admettre que  je ne suis pas  un grand fan   de ce mélange surtout quand  Patrice SOLETTI use et  abuse  ( à mon avis)   d’effets électroniques. Ce n’est plus  la musique que j’aime .  Il y a une alternance entre les morceaux  que qualifierai  de classiques ( Contrebasse solo ou Contrebasse + saxophone alto)  des phases  plus d’improvisation  où  je remarque le manque d’unité chacun semblant jouer dans son  coin, et ne se souciant pas  de l’autre et des périodes plus de jazz métalliques  à cause ou grâce ( c’est selon)  à l’intervention de Patrice SOLETTI. D’ailleurs je remarque que dans les parties où Patrice SOLETTI intervient, il y a comme un problème de balance car la guitare  ou les effets électroniques  écrasent tout sur leur passage et donnent l’impression d’être plus à un concert de Métal, même si ça reste du jazz, qu’à un concert de jazz comme on peut on peut en écouter dans les clubs que j’ai évoqués en commençant ce billet. Guillaume SÉGURON  intervient entre chaque morceau et communique avec  la salle . Ainsi va ce concert  un peu tourmenté comme  une rivière  avec ses phases douces où  Patrice  SÉGURON fait des solos de contrebasse d’une grande qualité ou joue avec Lionel GARCIN qui lui aussi très doué  et qui donne presque l’impression d’être à la Nouvelle Orléans   et ses phases plus dures . A la fin de ce passage, les applaudissement se font nombreux, et j’entends même quelques bravos . Je ne suis pas loin de partager  cet avis . 

Après  le concert , je vais voir Guillaume  SÉGURON qui me reconnaît grâce à la présentation qu’a fait de moi Guillaume LAGRÉE et nous parlons de ce concert . A cette occasion  il m’explique que même si je me n'en rends pas compte,  que   le concert forme un tout et que  passages improvisés sont une métaphore de la vie , avec ses  phases plus ou moins rudes , plus ou moins douces et que cette forme de Jazz est, comme la vie, loin d’être un long fleuve tranquille . 

 

Si je  fais  le bilan de cette soirée , je me dis  que  le coté très, trop, expérimental  de la musique de Guillaume VILTARD m’a formidablement  pesé,  que c’était le voyage au bout de l’ennui . J’ai aussi pensé que ce genre devrait être réservé aux fanatiques de la contrebasse solo et  surtout de la contrebasse solo expérimentale , ce qui ne doit pas concerner beaucoup de personnes.  La  prestation du trio  Guillaume  Séguron  était comme  un lac de montagne, à la fois rafraîchissante et bienfaisante car en dépit des passage où les effets électroniques  m’ont un peu ( beaucoup) gâché le plaisir, j’ai retrouvé une forme de Jazz que j’apprécie.

 

Comme je ne puis vous donner tout tout de suite, lectrices exigeantes, lecteurs sélectifs, voici le trio Guillaume Séguron/Patrice Soletti/Lionel Garcin non pas en concert à Nantes mais en résidence à La Tour d'Aigues. Allez les écouter sur scène lorsqu'ils passeront près de chez vous. Comme Monsieur P, à Nantes, au Pannonica, vous ne regretterez pas d'avoir voyagé en leur compagnie.


 

 

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Musique et cinéma: le mariage du siècle? Exposition à la Cité de la Musique, Paris, du 19 mars au 18 août 2013

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Lectrices cinéphiles, lecteurs mélomanes, alors que l'exposition " Django Reinhardt, le Swing de Paris " est terminée depuis le 23 janvier 2013, que l'exposition " Muzik: du son à l'émotion " se terminera à Montréal (Québec, Canada) le dimanche 10 mars 2013, vous pourrez vous retrouver à la Cité de la Musique ( Paris, Ile de France, France) pour l'exposition: " Musique et cinéma: le mariage du siècle? " du mardi 19 mars au dimanche 18 août 2013.

Espérons qu'il y ait du Jazz dedans, au moins pour la Nouvelle Vague (Miles Davis et Louis Malle, Martial Solal, Michel Legrand et Jean-Luc Godard, Charles Mingus et John  Cassavetes).

En tout cas, il y aura des concerts de Jazz autour de l'exposition: Fred Pallem et le Sacre du Tympan joueront les grandes musiques du cinéma français avec Jeanne Added et Thomas de Pourquery comme vocalistes, Stéphane Oliva (piano) improvisera sur des images de films, Giovanni Mirabassi (piano) jouera en trio les grands airs du cinéma italien de Nino Rota à Ennio Morricone. Programme complet sur le site de la Cité de la musique.

 

Voici les 5 premières minutes d' " A bout de souffle " de Jean-Luc Godard (1959). Musique de Martial Solal. Jean-Paul Belmondo dans le rôle principal. Si Martial Solal n'a plus jamais travaillé ensuite pour Jean-Luc Godard, sur ce film, comme il le dit lui-même " J'avais gagné au Loto!  ". Pour Jean-Paul Belmondo, à qui ses professeurs du Conservatoire ne cessaient de répéter qu'il ne serait jamais qu'un hallebardier sur une scène de province , le gain fut plus important encore. 

 

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Miles Davis Quintet. Live in Europe 1969. The Bootleg Series. Vol.2

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Miles Davis Quintet

Live in Europe. 1969.

The bootleg series. Vol 2.

Legacy Recordings. Columbia. Sony Music. INA. 2013.

 

Miles Davis: trompette

Wayne Shorter: saxophones ténor, soprano

Chick Corea: piano électrique, piano (CD3)

Dave Holland: contrebasse

Jack de Johnette: batterie

 

Dave Holland

 

La photographie de Dave Holland est l'oeuvre du Voyageur Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Concerts enregistrés au Festival Mondial du Jazz d'Antibes dans la Pinède Gould à Antibes-Juan-les-Pins, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France, le 25 juillet 1969 (CD1) et le 26 juillet 1969 (CD2), au Folket Hus de Stockholm, Suède, le 5 novembre 1969 (CD3), au festival Berlin Jazz Stage, au Berlin Philarmonie à Berlin Ouest, RFA, le 7 novembre 1969 (DVD).

Les concerts antibois sont présentés par le producteur français André Francis (1925-2019), qui oeuvra plus de  70 ans pour défendre la beauté du Jazz et de l'Electricité.

Chers compatriotes, heureux contribuables français, grâce à nos impôts, taxes et contributions, il existe en France un Institut National de l'Audiovisuel qui possède des sons et des images qui ont de quoi réjouir les mélomanes pour des siècles.

De temps en temps, après accord entre musiciens, avocats et producteurs, une merveille sort en toute légalité de ces archives. Pour l'illégal, je vous laisse trouver. Restons sur le légal. 

Miles Davis se plaignait dans son autobiographie " Miles " que son quintette de 1969 fut un lost band, Columbia ne s'y intéressant pas. En effet, les groupes avec qui Miles Davis enregistra " In a silent way " et " Bitches Brew " en 1969 n'étaient pas ceux qu'il emmenait sur scène à l'époque et la musique sur scène était passablement différente de celle en studio.

Après des années de félicité acoustique en compagnie de Wayne Shorter, Herbie Hancock, Ron Carter et Tony Williams (1964-1968) dont témoignent sur ce blog le 1er volume des Bootleg Series et une Leçon de Jazz d'Antoine Hervé, Miles Davis, influencé par sa compagne Betty Mabry (auprès de qui Madonna a l'air d'une poupée pour enfants mormons), se met à écouter Jimi Hendrix, Sly Stone, James Brown et succombe aux charmes de la Fée Electricité.

Wayne Shorter reste dans la groupe mais la rythmique a complètement changé. Miles Davis a pris Jack de Johnette à Charles Loyd, Chick Corea à Stan Getz, Dave Holland à Londres. Le pilote de l'astronef, c'est Chick Corea. Physiquement, il ressemble beaucoup à Prince. Musicalement, il est passé dans une autre dimension de l'espace temps. Quand la rythmique joue derrière Miles, elle est passablement agitée. Derrière Wayne Shorter, c'est plus fou encore. Livrée à elle-même, elle devient carrément stratosphérique. Dave Holland suit Chick Corea et Miles Davis, à la fois fasciné et perturbé, murmure à l'oreille de Jack de Johnette: " Can't You just make them play? ".

Françaises, Français, chers compatriotes, nous pouvons être fiers des enregistrements antibois pieusement conservés par l'INA et aujourd'hui révélés dans leur intégrale beauté (il existe des éditions pirates mais incomplètes et avec un son moins propre). Le concert à Stockholm est une bizarrerie car le piano électrique tombe en panne très vite, complètement largué par ce qu'exige de lui Chick Corea. Après une longue absence, Chick revient au piano acoustique mais cela ne colle pas bien avec ce genre de musique. Le DVD du concert en Allemagne est impressionnant car dans le cadre majestueux du Berliner Philarmoniker (Karajan était-il dans les spectateurs?), le public écoute dans un silence religieux cette musique.

De quelle musique s'agit-il? D'une musique de transition. Miles est une fois de plus tourné vers l'avant (" Miles ahead " est le titre d'un de ses albums) mais il est encore ancré dans la tradition. " Directions in music by Miles Davis " écrit-il sur la pochette de Bitches Brew enregistré quelques jours après les concerts d'Antibes mais qui ne sortira qu'en 1970, préparant le futur triomphe de l'été 1970: 600 000 spectateurs au concert de l'île de Wight! Directions, c'est un hommage à Duke Ellington comme l'indique le présentateur du concert berlinois. Cf extrait audio au dessus de cet article.

Miles joue donc encore " Round midnight ", " Milestones ", " I fall in love too easily " qu'il jouait depuis les années 50. Il joue aussi " Masqualero ", " Nefertiti ", " Footprints " du précédent quintet. Il joue enfin " Miles runs the voodoo down " qui illustre cet article, morceau qui ne sortira que l'année d'après, qu'il n'a pas encore enregistré en studio ( Bitches Brew a été enregistré en août 1969) et clin d'oeil au Voodoo Chile, Jimi Hendrix. Bref, nous avons le privilège avec ces concerts d'assister à la création d'une oeuvre, du passage chez Miles Davis du Jazz au Funk avec une liberté, une fantaisie qui disparaîtront ensuite. Dès 1970 avec l'arrivée de Michael Henderson à la basse électrique pour remplacer Dave Holland (contrebasse), le groupe commencera à se poser. Avec le départ des sorciers des claviers (Chick Corea en 1970, Keith Jarrett en 1971) puis le remplacement de Jack de Johnette par Al Foster en 1972, la musique de Miles Davis s'ancrera dans le groove, le funk. Elle creusera un sillon au lieu de décoller vers les étoiles. Autre histoire, autres plaisirs. Vous l'entendrez dans un 3e volume des Bootleg Series.

Revenons en à ce volume 2. Nous sommes dans la Pinède Gould à Antibes Juan les Pins, les étoiles au dessus de nos têtes, la Mer Méditerranée en arrière plan, des pins centenaires nous entourent et sur scène devant nous le quintet de Miles Davis. Miles Davis est le patron, il est en grande forme (il ne se drogue plus, boxe et mange macrobiotique), Chick Corea et Wayne Shorter emmènent la musique vers des horizons interstellaires insoupçonnables au commun des mortels, Dave Holland et Jack de Johnette fournissent le carburant de la fusée. Ils passent du Jazz au Funk par le Free. Bref, ils sont barrés, perchés, défoncés à la musique et à l'électricité. C'est bon pour la santé physique et mentale. Suivons les.

 

Ce coffret ne fait pas le tour de la question. La preuve avec le même groupe en concert à Paris, Salle Pleyel en novembre 1969. Ca se trouve en CD pirate et sur youtube très facilement.  C'est toujours André Francis qui présente. La preuve ci-dessous en vidéo.

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Macha Gharibian en concert au Studio de l'Ermitage: Mars attaque!

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Macha Gharibian 

Paris. Studio de l’Ermitage

Jeudi 31 janvier 2013. 21h.

 

Macha Gharibian : piano, chant

David Potaux-Razel : guitare électrique

Théo Girard : contrebasse

Aïdge Tafial : batterie

 

Démarrage à 21h20. Cela reste raisonnable. Elle commence par un poème de William Parker : «  I am not a dancer. I am a human being ». La guitare fait des petits sons pointus, étirés alors que la rythmique joue gravement, pesamment mais volontairement. Cette chanson a le potentiel pour devenir le slow de l’hiver 2013. Il me semble que TSF Jazz s’en charge. La guitare est devenue grave à son tour, vibrant avec la voix, qui monte, qui monte. L’émotion avec. Le batteur est aux balais avec une frappe lourde et sèche. Ca s’allège.

 

« Byzance ». Ses derniers grands-parents venaient d’une ville près de Byzance. Là, je reconnais le style arménien dans le jeu de piano, proche de Tigran Hamasyan. Le batteur tapote doucement, un balai dans la main gauche, une baguette dans la main droite.  Ca décolle et danse joyeusement. Bref, c’est Byzance !

 

« Passage des princes ». A Paris, il se trouve dans le IIe arrondissement entre le boulevard des Italiens et la rue de Richelieu. A Istanbul (ex Constantinople, ex Byzance), il faut prendre la mer pour arriver aux îles des Princes. De quel passage s’agit-il ? Là aussi, je reconnais un jeu de piano proche du style de Tigran, chantant, limpide, oriental mais pas si loin de l’Europe. Comme Byzance. Un peu de guitare saturée pour changer de style, que ce ne soit pas classique. Ca va car c’est fait avec goût. Le piano sonne comme des clochettes dans l’air pur du printemps.

 

Premier vrai solo avec l’intro de la contrebasse. Un air léger, subtil s’envole comme des bulles de savon qui n’éclatent pas. Un autre morceau instrumental. Un peu plus facile que les airs précédents. Des sons étranges de la guitare pour diversifier. De facile, la musique devient plus complexe, plus étrange, se tordant comme un serpent. Le guitariste s’énerve sur une guitare qui ne lui a rien fait. C’est fou comme un solo bruyant de guitare attire d’applaudissements alors qu’il suffirait de désapprouver en se taisant pour que le guitariste ne recommence plus. « Kings » ne figure pas sur l’album « Mars » de Macha Gharibian. J’approuve cette absence. 

 

Une ballade tranquille. Solo grave, bondissant de la contrebasse au milieu de la rythmique. Cela ressemble plus à du Jazz classique. 

 

Un morceau plus vif, plus entraînant démarre au piano. Macha chante en anglais comme une chanteuse de Folk tout en jouant du Jazz. C’est son charme. Le guitariste se lance dans un solo de Blues blanc pas mal du tout.

 

Macha s’installe sur un tabouret pour chanter sans jouer « l’histoire d’une mère qui dit au revoir à son fils ». Le guitariste commence tout en douceur avec des notes rares, distillées. Elle chante en anglais, une sorte de Folk Song. Belle voix grave, puissante qui vous attrape le cœur et l’âme. Ce duo guitare/voix ne figure pas dans l’album « Mars ». Belle découverte. 

 

Une composition arménienne de Khatchatour Avedissian. Ca balance tranquillement avec le guitariste qui fait durer ses notes. Contrebasse et batterie ronronnent doucement. Elle chante et nous emporte loin, loin vers l’Est. Ca marche. Je hoche la tête en mesure ou à peu près.

 

Démarrage du contrebassiste à l’archet. Nouveauté dans le jeu. « Kele Kele » une chanson arménienne qui déchire grave ! La rythmique ronronne, la guitare grince doucement. Nom de Zeus, c’est beau ! Ils montent en puissance par paliers, nous emmenant avec eux.

 

Un morceau azéri dont le titre m’a échappé. Belle ouverture d’esprit pour une Arménienne ! Cela veut dire « Attrape-moi ! Viens ! » Une chanson d’amour a priori. Ca devient de la pop orientale dansante de qualité. C’est de la musique azérie, pas des propos de marchand de tapis. Solo funky de guitare sur de la musique azérie et cela fonctionne.

 

« Il n’y pas la mer en Arménie mais un beau lac, le lac Sevan » (Macha Gharibian). « Le Lac Sevan est un morceau de ciel tombé sur terre au milieu des montagnes » (Maxime Gorki). Duo piano/contrebasse entrecoupé par une voix enregistrée parlant une langue étrangère. Je reconnais le morceau mystérieux qui clôt l’album. Il n’y pas la mer mais il y a les mouettes que la guitare imite très bien. La contrebasse ponctue doucement et solidement. La batterie est muette. Une grande vague de mystère nous emporte vers des terres lointaines. 

 

A moins que ce ne soit cette ballade chaloupée qui close l’album. Le piano nous refait les petites clochettes dans l’air pur de la montagne au printemps. Je n’y résiste pas. Cela masse le cerveau. Il en a besoin après une journée de labeur. Vibration de la guitare alors que la contrebasse grogne sous les doigts de Théo Girard.

 

Un morceau dédié au trompettiste, compositeur, improvisateur, éducateur Ralph Alessi auprès de qui Macha Gharibian a pris des cours à New York. Ca sonne plus occidental, plus Jazz mais ce n’est pas chanté en anglais. Ca réveille pour une fin de concert.

 

Je n’ai pas pris de notes pour le rappel. Le Studio de l’Ermitage était rempli et fournissait un bel écrin au diamant que constitue ce groupe. Macha Gharibian est la fille de Dan Gharibian, fondateur du groupe Bratsch en 1972. Théo Girard est un ami d’enfance de Macha Gharibian, contrebassiste du groupe Bratsch depuis 2011. Une histoire de famille donc mais une identité sonore évidente pour cette jeune femme qui paraît enfin au devant de la scène avec son groupe, sa musique après des années dans l’ombre. Il lui reste à acquérir un peu plus d’assurance en concert, à ajouter quelques morceaux plus enflammés pour chauffer la salle. Etant donné ce qu’elle produit déjà comme pianiste, comme chanteuse, comme meneuse de groupe, cette jeune femme n’a pas fini de nous surprendre et de nous émerveiller. Longue et belle vie à Macha Gharibian et ses amis.

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