RECLAME: Grand Pianoramax en concert à Paris, au Centre culturel suisse le mercredi 29 mai à 20h
RECLAME
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La photographie d'Elise Caron est l'oeuvre du Limpide Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.
Elise CARON présentera "Chansons pour les petites oreilles"
avec
Christine Chazelle, piano
Michel Musseau, piano-jouet et scie musicale
Le mercredi 5 juin 2013 à 15h et le jeudi 6 juin 2013 à 10h et 14h30
à l'Amphithéâtre de la Cité de la Musique
221 avenue Jean Jaurès - 75019 PARIS
M° Porte de Pantin
Faites comme moi. Allez à ce concert, toutes générations confondues, des grands-parents aux petits-enfants, de 4 à 100 ans. Tous en seront ravis.
Voici, extrait de ses " Chansons pour les petites oreilles ", Elise Caron chantant " Jacques a cent ans " en concert au Studio de l'Ermitage, à Paris. J'adore cette chanson. Rien à ajouter.
Paris. Le Duc des Lombards.
Jeudi 23 mai 2013. 22h.
La photographie de Tom Harrell est l'oeuvre du Virtuose Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.
Tom Harrel : trompette, bugle
Wayne Escoffery : saxophone ténor
Danny Grissett: piano
Ugonna Okegwo contrebasse
Jonathan Blake: batterie
Ca commence par un hard bop très classique. Un sax ténor volubile, coltranien. Boum, boum, boum fait la contrebasse. Tom Harrell joue moins virtuose, plus doux, plus touchant mais rapide tout de même. Sa maladie se voit. La musique doit être son talisman. C’est le schéma classique thème/solo/thème. Tout est propre en ordre. A la rythmique de tourner. C’est rapide, puissant, précis mais ça manque d’âme, à part le leader.
Une ballade. Le saxophoniste a quitté la scène. Avec ce son voilé, feutré, murmuré, Tom Harrell rappelle Chet Baker mais il me griffe moins l’âme que Chet ou Eric Le Lann. Solo bluesy du pianiste. Là, c’est mieux, plus senti. Jolies vibrations des cymbales sous les balais comme des feuilles de tôle agitées. Tom Harrell revient ajoutant de l’émotion à la technique. Solo de contrebasse chaud, tranquille. Son vaporeux du piano et de la batterie pour l’accompagner.
Démarrage plus énergique. Le sax ténor est de retour. Batteur aux baguettes. Ca sonne classiquement hard bop. Joli break de batterie. Plaintes véhémentes du saxophoniste qui a décidément beaucoup écouté John Coltrane. Le tempo ralentit pour lancer Tom Harrell qui joue de manière moins véhémente mais plus émouvante que son saxophoniste. Ca redémarre avec des vagues, des fluctuations bien conduites à la tête de la rythmique. Fausse fin, la rythmique reprend la main. Danny Grissett maîtrise son sujet. En s’échauffant, il devient plus intéressant. C’est un classique contemporain. Final bien groupé, bien balancé.
Dialogue grave, profond entre la contrebasse et la batterie. Funky. Les souffleurs enchaînent, soudés. Le piano vient ajouter son grain de légèreté. Ca balance doucement et sûrement. Le saxophoniste nous sert un solo bluesy, en essayant d’atteindre le dark sound. Il n’est pas loin d’y parvenir. La rythmique prend la main. Danny Grisette livre un travail d’orfèvre. Tom Harrell en profite pour reprendre la main. Très bien soutenu, il développe son propos, tranquille et touchant. Retour au thème en quintette pour le final. Ca roule. Fin surprise, claire et nette.
Le groupe repart sur un tempo plus rapide. Il y a toujours une pause entre les morceaux. Ils n’enchaînent pas comme le faisait Miles Davis. La rythmique s’ébroue joyeusement, en liberté coordonnée. Du fond de la salle, je ne sais pas si Tom Harrell joue de la trompette ou du bugle. Il a un son si voilé, feutré que j’avoue ne pas distinguer. Il met les gaz bien poussé par sa rythmique. Le sax ténor lâche les vannes à son tour. Il commence à me faire mal au crâne. Mauvais signe. Heureusement, il s’arrête. Le contrebassiste prend la main, bien poussé par ses complices. Le batteur fait chauffer la marmite en solo. Ca sent le final pour faire se pâmer le public. Ca marche. Tout ressemble à des standards et je ne reconnais aucun thème. C’est le charme de Tom Harrell.
Derrière son évidente fragilité, Tom Harrell est un musicien très solide. Un exemple avec cet extrait d'un concert de son Quintet le le 3 décembre 2012. Rien à ajouter.
COMMUNIQUE
Vanves, Hauts de Seine, Ile de France, France
du jeudi 13 au dimanche 16 juin 2013
Lectrices intriguées, lecteurs perplexes, j'avoue ne connaître aucun des musiciens qui joueront au 3e festival Turbulences au théâtre de Vanves(92) du jeudi 13 au dimanche 16 juin 2013.
Aucun sauf les Bretons des Niou Bardophones. Sachant que " la cornemuse est le seul instrument capable de faire peur à la guitare électrique " (Van Morrison), ils y ont ajouté la bombarde, la batterie et le saxophone baryton. Si vous avez des amis amateurs de bruit, de volume sonore et capables de suivre un rythme plus complexe que la marche militaire (4/4) typique du Rock'n roll, emmenez les écouter les Niou Bardophones. Ils seront sonnés et vaincus. La descendance d'Albert Ayler est assurée. Si votre idéal musical se situe entre Claude Debussy et Bill Evans, honnêtement; mieux vaut vous abstenir de ce concert.
Voici ce que donnent les Niou Bardophones en concert, en Bretagne, en Ille et Vilaine, à Rennes. Etonnant, non?
Paris. Studio de l’Ermitage.
Mercredi 22 mai 2013. 21h.
Concert audible en ligne grâce à TSF Jazz.
David Patrois : vibraphone, marimbas, compositions, direction
Luc Isenmann : batterie
Pierre Durand : guitare électrique
Sébastien Llado : trombone
Jean-Charles Richard : saxophones baryton, soprano
« 4e top ». David Patrois présente les morceaux et les musiciens. Merci pour le chroniqueur. Sax baryton. Le batteur aux balais. Grondement de guitare électrique. Douceur des marimbas. Les cuivres s’ajoutent. Ca grogne tranquillement. Il n’y a de contrebasse pour assurer la pulsation mais le batteur est là pour tenir le rythme. Suivant la technique développée par Gary Burton, David Patrois joue avec quatre maillets, deux dans chaque main.
Le groupe repart sur un autre thème sans que personne n’applaudisse. C’est symphonique. Ils passent au deuxième mouvement. Le batteur est aux baguettes. L’aigu du soprano s’oppose au grave du trombone. La guitare vient ajouter son acidité. Ca sonne bien groupé. Pierre Durand joue son Blues blanc métallique, caractéristique. Bref, c’est du Jazz et ça fait du bien par où ça passe. Pourtant, c’était un reggae en 7/4 « 7 for reggae ».
« Hal 9000 ». Hommage à « 2001. Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick. Solo de vibraphone planant, spatial pour commencer. Sax baryton tranquille. La guitare électrique vient ajouter des vibrations métalliques supplémentaires. Ca évoque bien le vaisseau interplanétaire, voguant ans l’espace, triomphant comme un SNLE. Joli duo entre le trombone et le vibraphone. Doux mélange de sensations. Maintenant, le dialogue se passe entre la guitare et le vibraphone alors que le batteur tient un rythme ferme et régulier. Ils accélèrent et montent en puissance, tous ensemble. C’est bon comme ça.
Duo tout en douceur entre vibraphone et sax soprano. Le chant d’un oiseau au dessus d’une rivière. Bucolique et printanier. Nous revenons sur Terre tout en flottant toujours dans l’air. Duo vibraphone-batterie. Les tambours grondent sous les maillets. Sax soprano, méditatif et élégant.
Le batteur démarre énergiquement aux baguettes. Un bon mixeur. Sax baryton. Le quintet démarre bien soudé. Le solo de vibraphone glisse au dessus du quartet. La musique est dense et chaude. David Patrois prend des baguettes qu’il fait glisser sur les bords de son vibraphone, le faisant sonner comme une onde Martenot. C’était « Peaceful Jack » dédié à Jack de Johnette.
« Entropie ». Toutes les compositions sont de David Patrois manifestement. Elles tiennent la route. David passe aux marimbas. Ca sonne plus percutant, plus latin. Echange très rythmé entre batterie et marimbas. Quasi brésilien. Bonne pulsation. Le sax soprano vient calmer le jeu. Solo de batterie tranquille, pensé. Le batteur finit par frapper, s’énerver, vice auquel très peu de batteurs échappent en solo (Shelly Manne, Chico Hamilton pour qui un batteur ne doit pas jouer s’il est énervé). Le quintet repart. Ca père de partout puis se calme.
Ca repart sur un tempo bien swinguant, funky même avec le sax baryton et le trombone. Solo de guitare bien funky. Beau duo guitare/batterie. Le vibraphoniste ponctue. Les souffleurs entrent dans la danse. Le batteur ne lâche pas l’affaire. C’était « Message in a can » pas « in a bottle ».
PAUSE
La musique est excellente, il n’est que 22 h mais le marchand de sable est déjà passé et j’ai école le lendemain. Je vous reparlerai de David Patrois, lectrices délicieuses, lecteurs délicats. Ne m’attendez pas. Ecoutez le derechef, saperlipopette !
Voici le quintette de David Patrois jouant en direct pour l'émission " Jazz sur le vif " de France Musique le 22 septembre 2012. Bonne écoute, lectrices délicieuses, lecteurs délicats.
Lectrices fidèles, lecteurs attentifs, vous avez remarqué que je vous ai chanté les louanges du contrebassiste et compositeur français Guillaume Séguron pour ses albums en solo " Nouvelles réponses des archives " et en trio " Solo pour trois ". Mon ami nantais Monsieur P vous a narré les charmes de ce trio en concert à Nantes au Pannonica.
Où écouter un musicien aussi créatif et intéressant à la radio? Pas en France car nul n'est prophète en son pays. Heureusement, Guillaume Séguron s'exporte et vous pouvez désormais l'écouter en Suisse italienne et en Allemagne grâce à la magie de la Toile. Cela vous permettra, lectrices fidèles, lecteurs attentifs, d'écouter de la musique français tout en pratiquant votre italien et votre allemand. N'est-ce pas merveilleux?
" Le Jazz, c'est comme les bananes, ça se consomme sur place " (Jean-Paul Sartre). Voici les dates des prochains concerts de Guillaume Séguron. Cette fois, c'est en France que cela se passe.
L'Estran : Samedi 13 juillet 2013 à Guidel, Morbihan, Bretagne, France
Jazz Campus en Clunisois: Mercredi 21 août 2013 à Cluny, Saône et Loire, Bourgogne, France
D'Jazz Nevers: Lundi 11 novembre 2013 à Nevers, Nièvre, Bourgogne, France
Jazz Au Bistrot: automne 2013 à Saint Claude, Jura, Franche Comté, France
Le Petit Faucheux: automne 2013 à Tours, Indre et Loire, Centre, France
Voici le trio de Guillaume Séguron en résidence à la Tour d'Aigues à l'été 2011. Bon voyage immobile, lectrices fidèles, lecteurs attentifs.
RECLAME
Hôtel Le Méridien Etoile
81, boulevard Gouvion Saint-Cyr – 75 017 Paris
France
3 SETS (21h30 / 22h30 – 22h45 / 23h45 – 00h00 / 01h00.)
Tarifs : Droit d’entrée avec première consommation incluse : à partir de 27 euros
Réservations Jazz Club Etoile : 33 (0)1 40 68 30 42
Standard Le Méridien Etoile : 33 (0)1 40 68 34 34
Accès : Métro ligne 1 et RER C Porte Maillot
Parking sous l’hôtel
Mercredi 22 et jeudi 23 mai
3 for Swing + 1
Hommage à Nat King Cole
Jacques Schneck (piano), Nicolas Montier (saxophone), Christophe Davot (chant, guitare), Enzo Mucci (contrebasse).
Jacques Schneck s’est particulièrement inspiré des pianistes à la main gauche affirmée, des plus traditionnels comme James P. Johnson, adepte du "stride", aux plus modernes comme Hank Jones, en s’arrêtant longuement sur ceux de la période swing comme Nat King Cole. C’est à ce dernier qu’il rendra un hommage appuyé avec la complicité de Christophe Davot, guitariste tout en finesse et chanteur suave que les fans de Pink Turtle connaissent bien, d’Enzo Mucci, contrebassiste aussi à l’aise dans le boogie-woogie, le jazz manouche ou, comme ce soir, dans le style "cocktail blues" cher à King Cole et de Nicolas Montier, dont le saxophone saura évoquer toute la soyeuse délicatesse de la West Coast. A consommer sans modération.
Vendredi 24 et samedi 25 mai
Pi-Honkers
Didier Marty (chant, saxophone ténor), Laurent Kremer (chant, saxophones ténor, basse et soprano), Rémi Amblard (claviers), René Louis Servais (guitare), Jean-Luc Servoni (basse), Stéphane Boutinaud (batterie).
Le saxophone ténor occupe une place centrale dans l’histoire du jazz et donc du rhythm and blues. Le "honking", c’est cette façon particulière de faire miauler, rugir, voire hurler le saxophone jusqu’à le faire mugir, dans le grave, comme la corne de brume d’un steamboat sur le Mississippi. Parmi les "honkers" les plus célèbres, on peut citer Big Jay McNeely, Arthur Prysock ou Sil Austin. Laurent Kremer et Didier Marty revendiquent cet héritage mais se réfèrent aussi à King Curtis, un saxophoniste charnu et velu à souhait, glorieux leader des Kingpins ou valeureux sideman de Sam Cooke et Aretha Franklin. C’est à ce géant du R&B, disparu en 1971, que les Pi-Honkers entendent rendre un hommage percutant.
Du 29 mai au 1er juin - Rhoda Scott dans tous ses états.
Recommandé par le Jars jase jazz. Un concert de Rhoda Scott est un anti dépresseur si puissant qu'il devrait être remboursé par la Sécurité Sociale. Une Grande Dame.
Arrivée en France en 1967 pour approfondir ses études musicales, Rhoda Scott n’est plus repartie. Très vite adoptée par le public, elle devint une des rares artistes de jazz populaires dans notre pays, comme Sidney Bechet avant elle. Il faut dire que Rhoda Scott possède un talent qui la rend unique à l’orgue Hammond – un instrument qu’elle a popularisé en France – et dans tous les contextes : le jazz et le blues bien sûr, mais aussi le gospel ou même le classique. Grâce à son naturel, sa voix prodigieuse (car elle chante aussi !), ses commentaires savoureux, elle n’a pas à se forcer pour emporter l’adhésion du public.
Mercredi 29 mai
Rhoda Scott Quartet
Rhoda Scott (orgue), Philippe Chagne (saxophone), Nicolas Peslier (guitare), Thomas Derouineau (batterie).
Profitant de la carte blanche que lui accordait le Jazz Club, Rhoda Scott a décidé de présenter plusieurs facettes de sa personnalité. Le 29 mai, place au jazz le plus "organique" avec trois musiciens dont l’expérience n’a jamais entamé l’enthousiasme. Le saxophone de Philippe Chagne est aussi à l’aise au sein d’un big band que d’un quartet. Partout sa créativité et son sens du swing font merveille. Des qualités que peut aussi revendiquer Nicolas Peslier sur sa guitare aux subtiles inflexions. A la batterie, Thomas Derouineau ne recule devant aucune audace, mais il sait aussi se fondre dans un groupe pour lui insuffler son énergie.
Jeudi 30 mai
Rhoda Scott - Djangolized
Rhoda Scott (orgue), Aurore Voilqué (violon, chant), Siegfried Mandacé (guitare), Julie Saury (batterie).
Profitant de la carte blanche que lui accordait le Jazz Club, Rhoda Scott a décidé de présenter plusieurs facettes de sa personnalité. Le 30 mai, elle rendra un hommage tout à fait original au génie du jazz hexagonal, Django Reinhardt, creusant le sillon de l’album "Djangolized" d’Aurore Voilqué qui vient de paraître. Rhoda y a prêté son talent et sa flamme et retrouvera avec plaisir les talentueux complices de cette aventure.
Vendredi 31 mai et Samedi 1er juin
Rhoda Scott Quintet
Rhoda Scott (orgue), Philippe Chagne (saxophone), Carl Schlosser (saxophone, flûte), Nicolas Peslier (guitare), Lucien Dobat (batterie).
Profitant de la carte blanche que lui accordait le Jazz Club, Rhoda Scott a décidé de présenter plusieurs facettes de sa personnalité. Le 31 mai et le 1er juin, elle retrouvera des musiciens dont l’expérience n’a jamais entamé l’enthousiasme. Au premier rang desquels, Lucien Dobat, son batteur et complice de toujours, celui dont le jeu souligne, ponctue, dynamise, relance celui de sa partenaire préférée. Le saxophone de Philippe Chagne est aussi à l’aise au sein d’un big band que d’un quintette. Partout sa créativité et son sens du swing font merveille. Des qualités que peut aussi revendiquer Nicolas Peslier sur sa guitare aux subtiles inflexions. Quant à Carl Schlosser, il évoque et prolonge les grands maîtres du saxophone. Il est en outre l'un des grands – et rares – spécialistes de la flûte.
Mercredi 5 juin
Take 3
Remi Toulon (piano), Robert Ménière (batterie), Philippe Chagne (saxophone).
Take 3 est né en 2003, mais les trois compères jouent ensemble depuis 1997. C’est dire si le groupe est soudé. Performance et virtuosité, swing et spectacle, le plaisir de jouer de ce trio est évident. Sous les apparences de la facilité et du divertissement, c'est du sérieux. Pour preuve le répertoire qui va de Dave Burrell à Frank Foster en passant pas Ray Charles, Pat Metheny, Dave Brubeck et même Georges Brassens.
Comme le dit Didier Lockwood : « Ce trio nous offre un jazz vivant, romantique à la fois "groovant" et pudique. Il n'y a pas de prise de tête conceptuelle, juste un plaisir simple et intelligent… ce que j'attends de la musique… » Pas vous ?
Jeudi 6 juin
La Petite Famille
Samy Daussat (leader, guitare), David Gastine (guitare, chant), Claudius Dupont (contrebasse).
Longtemps accompagnateur recherché des plus grands du jazz manouche, Samy Daussat présente aujourd’hui toutes les qualités et les talents d’un grand soliste. Ninine Garcia dit de lui : « Avec humilité, Samy a passé la dure épreuve de l'école de la rythmique en adoptant le bon principe, marcher avant de courir. » En 2008, il passe à l’étape supérieure en présentant sa "Petite Famille" à Jazz in Marciac. Entouré de David Gastine (guitare rythmique et chant) et de Claudius Dupont (contrebasse), Samy révèle ses talents de compositeur et d’arrangeur dans la finesse du phrasé et la subtilité harmonique. Il apporte une nouvelle couleur au style – moderne, tonique, surprenante –, tout en rendant hommage à la tradition du genre.
Vendredi 7 Juin
Julien Brunetaud & Friends
Julien Brunetaud (chant, piano), Jérôme Etchevery (trompette), Drew Davies (saxophone ténor), Raphaël Devers (contrebasse), Mourad Benhammou (batterie).
Influencé à l’origine par Otis Spann ou Amos Milburn, Julien Brunetaud a depuis considérablement étendu son horizon, d’Horace Silver à Thelonius Monk, sans rien renier de son passé. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs pianistes français, pour ne pas dire mondiaux, puisqu’il a été signé par Southland, le label de référence de La Nouvelle-Orléans. Son premier album américain, "Orleans Street Boogie", a été distingué par le Hot Club de France, il a été suivi depuis par "Driftin’ Blues" et "Look Like Twice". Son enthousiasme et son plaisir de jouer feront de cette soirée un moment de pur bonheur. Les "Friends" de Julien lui sont enviés par beaucoup : Jérôme Etchevery, à la trompette, qui a le swing pour credo, Drew Davies dont le saxophone s’embrase à chaque solo, Ralph Dever en bassiste tout terrain, et Mourah Benhammou, grand styliste de la batterie.
Samedi 8 juin
Marc Thomas Sessions
Marc Thomas (chant, saxophone), Fanny Werner (chant), Guillaume Naud (orgue), Nicolas Peslier (guitare), Vincent Frade (batterie).
Marc Thomas ne fait jamais les choses à moitié. Et l’excellence est toujours en ligne de mire. Il débute le saxophone au C.I.M. en 1976 et remporte trois ans plus tard le concours de jazz de La Défense. Un exploit qu’il réédite en 1981 avec le groupe Bakea. Du jamais vu. Lorsqu’il décide de chanter, il étudie auprès de l’élite et prend rapidement son envol. Il prouve que les meilleurs crooners ne sont pas forcément américains. On l’entend notamment au sein du big band de Claude Bolling, du groupe vocal 6 1/2 ou auprès de Claude Tissendier. Et l’on peut faire confiance à un chanteur aussi aguerri lorsqu’il choisit une consœur pour partager la scène. Il a trouvé en Fanny Werner une voix dont la fraîcheur et la spontanéité s’accordent merveilleusement à son tempérament.
Mercredi 12 juin
Marc Thomas Quartet
Marc Thomas (chant, saxophone), Guillaume Naud (orgue), Nicolas Peslier (guitare), Vincent Frade (batterie).
Marc Thomas ne fait jamais les choses à moitié. Et l’excellence est toujours en ligne de mire. Il débute le saxophone au C.I.M. en 1976 et remporte trois ans plus tard le concours de jazz de La Défense. Un exploit qu’il réédite en 1981 avec le groupe Bakea. Du jamais vu. Lorsqu’il décide de chanter, il étudie auprès de l’élite et prend rapidement son envol. Il prouve que les meilleurs crooners ne sont pas forcément américains, ce dont peuvent témoigner tous ceux avec qui il partagea la scène. Notamment Sonny Rollins, Urban Sax, Henry Guédon, Lee Konitz, Houston Person, Emmanuel Bex, Daniel Huck… On l’entend aussi souvent au sein du big band de Claude Bolling, du groupe vocal 6 1/2 ou auprès de Claude Tissendier. C’est donc un privilège que d’accueillir au Jazz Club le chanteur et le saxophoniste.
Jeudi 13 juin
Nicolle Rochelle Swing Band
Nicolle Rochelle (chant), Nicolas Dary (saxophone), Julien Brunetaud (claviers), Raphaël Dever (contrebasse), Julie Saury (batterie).
Recommandé par Le Jars jase Jazz. Nicole Rochelle est la réincarnation de Joséphine Baker: belle, généreuse, drôle, swinguante, vivante.
Lorsqu’il monta Looking for Josephine à l’Opéra Comique, Jérôme Savary trouva en Nicolle Rochelle la Josephine Baker de ses rêves. Après avoir arpenté les scènes du monde entier, de New York à Berlin, avec la célèbre comédie musicale, Rochelle a su retrouver sa personnalité, mélange savoureux de charme et de gouaille, d’entrain et de délicatesse. Comédienne, danseuse, c’est aussi une chanteuse remarquable qui n’ignore rien de ses racines afro-américaines ni de ses prolongements contemporains. Elle le prouvera au sein d’un groupe compact emmené par Julien Brunetaud, véritable pyromane du clavier, entouré de partenaires particulièrement efficaces, de ceux qui savent faire rimer swing et feeling, érudition et inspiration.
Vendredi 14 et samedi 15 juin
Les Rolling Dominos
Didier Marty (chant, saxophone ténor), Muriel Marty (chant, saxophone alto), Bruno Brochet (saxophone ténor et soprano), Benoît Ruault (saxophon baryton), Christophe Mazen (piano), Didier Quéron (sousaphone), Jeannot Cirillo (batterie).
Le nom de Fats Domino évoque à lui seul la musique de La Nouvelle-Orléans dans ce qu’elle a de plus festive, associant jazz et rock and roll, rhythm and blues et swing. C’est dans cet esprit de plaisir partagé et de convivialité musicale qu’un groupe a choisi de se consacrer "body and soul" à la musique du "Fat Man". A travers le Mardi Brass Band, on connaît l’attachement de Didier Marty à La Nouvelle-Orléans et à travers Pi-Honkers on connaît son amour du R&B. On n’est donc pas étonné de le retrouver à la tête de cet aréopage de musiciens hors pair qui a décidé de "laisser le bon temps rouler". Hey là bas !
Du mercredi 19 au samedi 22 juin
Shanna Waterston & The Drew Davies Rhythm Combo
Shanna Waterstown (chant), Drew Davies (chant & saxophone ténor), Jean-Marc Labbé (saxophone baryton), Fabien Saussaye (piano), Pascal Fouquet (guitare), Thibaut Chopin (contrebasse), Simon Boyer (batterie).
Née en Floride aux États-unis, Shanna Waterstown a grandi bercée par le gospel et les disques Motown. Après avoir chanté à Broadway, elle voyage en Europe et tombe amoureuse de Paris, elle décide d’y rester et d’y tenter sa chance. La réaction enthousiaste qu’elle reçoit du public partout où elle se produit la conforte dans sa décision. Elle séduit et enflamme les salles par ses interprétations chaleureuses et émouvantes des standards de Billie Holiday, son idole. Elle s’inscrit aussi dans son époque en bâtissant un répertoire où la soul a sa place. Elle trouve aussi son inspiration dans le blues, ainsi qu’en témoigne son album emblématique "Inside The Blues". Shanna Waterstown, c’est aussi un visage, un sourire, une présence qui s’affirment pleinement sur scène. Venez la découvrir pour ses débuts au Jazz Club, soutenue par le Drew Davies Rhythm Combo, la formation de rhythm and blues la plus "incendiaire" de la capitale !
Mercredi 26 et jeudi 27 juin
Acid Jazz Constitution
Philippe Petit (orgue), Carl Schlosser (saxophone et flûte), Nicolas Peslier (guitare), Christophe Bras (batterie).
Né dans le Swingin’ London des années 1980-90, l’acid-jazz plonge ses racines dans le jazz funky du label Blue Note, pimenté par une bonne dose de soul. C’est à cette musique dansante et sensuelle que se réfère cette brochette de musiciens, tous excellents solistes, qui ont décidé de rendre un hommage particulièrement groovy à Wes Montgomery, Kenny Burrell et Stanley Turrentine.
Vendredi 28 et samedi 29 juin
Sweet System
Amanda Fahey, Martine Kooistra, Fanny Werner (vocal), Patrick Cabon (piano), Jean Luc Arramy (contrebasse), Robert Ménière (batterie).
Sweet System, c'est un formidable trio féminin, "three swinging ladies" à la présence explosive, associant dans une osmose parfaite une qualité vocale évidente, un instinct harmonique sûr, un charme irrésistible, une élégance naturelle et un humour rare...
Leurs voix de velours sont suaves, leurs harmonies étonnantes et leurs voix indissociables. Entourées d’un trio de jazzmen, elles basculent tantôt vers un jeu glamour décalé, tantôt vers des rivages plus abrupts d’où l’émotion n’est pas exclue. D'une rive à l'autre, on passe de Cole Porter à Charlie Mingus, de Ray Charles aux Beatles.
Avec Sweet System, les doigts claquent, les cils battent, les voix se mêlent, et le jazz s'en mêle.
Voici Rhoda Scott (orgue Hammond, chant) en duo avec La Velle (piano, chant) au festival Jazz à Vienne, édition 2011. Elles interprètent un classique du Gospel " Amazing Grace ". Entre ces dames, il y a un batteur. Rien à ajouter.