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Mario Canonge Zouk Out Trio au Sunside

Publié le par Guillaume Lagrée

Mario Canonge Zouk Out Trio

Festival Pianissimo

Le Sunside

Paris, Ile de France, France

Vendredi 30 août 2019, 21h

 

Mario Canonge: piano, chant

Michel Alibo: guitare basse électrique, chant

Arnaud Dolmen: batterie, percussions, chant

Le trio joue l'album  " Zouk Out " (2018) de Mario Canonge. Le Zouk antillais revisité par le Jazz.  Parce que Mario Canonge est Martiniquais et pianiste de Jazz tout simplement. 

N'étant pas créolophone, je prie mes lecteurs qui le sont de bien vouloir m'excuser de mes erreurs de transcription.  

Le pianiste se balance devant son clavier. Groove de la basse Le batteur tapote finement. Pas de doute. C'est une musique caribéenne. A côté de moi, une famille suisse. Père, mère, fils et fille, tous musiciens manifestement. Après un long interlude pas à mon goût, le trio repart en balançant énergiquement. Mario danse avec son instrument. Ca percute entre basse et batterie. Le pianiste mouline dans les graves. Mario dit " Yekri ". La salle  répond " Yekra ". C'est ainsi que les conteurs créoles vérifient que leur public est attentif. 

" Mennen Vini " , un parfum mis pour attirer l'autre. Celui mis par Mario Canonge ce soir est efficace car la salle est pleine. Ca balance très bien. C'est souple et chaud. Le bassiste slappe fort. Le batteur hache finement. Le pianiste envoie sec et tape du pied. Il y a des Antillais dans la salle. Ils répondent aux mots créoles de Mario Canonge. Il décolle en creusant dans le medium. Solo de basse. Batteur et pianiste jouent un peu moins fort. 

Mario nous explique sa démarche de déconstruction des rythmes du zouk en y ajoutant le jazz. C'est plus souple, plus subtil que le zouk habituel. Pas de boite à rythmes, pas de rythmes en boite. Le tempo se calme mais ça balance toujours. Rondeur de la basse. Tiens, un air que je connais surgit de la musique mais son titre m'échappe et son passage est bref. Gros solo slappé de basse soutenu par le piano et la batterie. Ca repart en flèche ascendante. " C'est tellement facile que vous pouvez chanter avec nous " dit Mario. Et nous chantons: " Oooh, ooh, ooh ". 

Mario calme le jeu en lançant une ballade. Batteur aux balais. Le trio file en zigzag comme un serpent dans l'herbe. La musique devient plus cristalline, plus rêveuse. " Sweet kon lakay ". Traduction: c'est bon comme chez nous. 

" Karnaval Blues ". Cf extrait audio au dessus de cet article Le morceau commence par un solo de batterie et de percussions tout à fait festif et dansant. Piano et bassiste entrent dans la danse. C'est un Blues ultra rapide, dansant, carnavalesque à souhait. Mario chante en créole. C'est festif. Solo de basse. Maille à l'endroit, maille à l'envers. Le papa suisse musicien bat la mesure des mains et chante. Pas de place pour danser dans la salle et c'est dommage. 

PAUSE

Le pianiste introduit une ballade. Le trio s'anime. Batteur aux baguettes. Que cela chaloupe bien, par Poseidon! Par rapport au Biguine Reflections Trio du Guadeloupéen Alain Jean-Marie (piano), avec la même instrumentation (piano, basse, batterie), la musique est plus efficace et plus extravertie mais moins raffinée et élégante. A chacun ses qualités. La jeune fille suisse s'est approchée du pianiste pour ne rien manquer de ses gestes.  Belle montée en spirale au son des roulements de tambours.

Intro en piano solo. Ca sonne plus Jazz. Une ballade trop sentimentale à mon goût. La rondeur de la basse et les cliquetis des baguettes sur les bords de caisses et les cymbales s'ajoutent. Là, le trio démarre. Ca balance de nouveau. Solo de basse. Bonne onde. Le trio monte en puissance et nous emmène au loin, en mer des Caraïbes. Et bien non, c'était plus au Sud encore puisqu'il s'agissait d'un hommage à la Guyane avec " Les trois fleuves ". 

" Shaft Zouk ". Un zouk où figure un rythme extrait du " Shaft " (1971) du Black Moses, Isaac Hayes (1942-2008). Effectivement, je reconnais une ligne de basse de Shaft. Ca sonne plus funky mais redevient zouk l'instant suivant. Ils déconstruisent le Zouk pour mieux le rebâtir. " Zouk Out " comme le dit bien le titre de l'album. A nous de chanter maintenant. Mario nous encourage: " Pas mal ". La chorale du public manque de répétitions et d'automatismes, évidemment. Le trio repart sur un autre air endiablé. Je ne suis pas le seul à hocher de la tête, balancer des épaules et battre du pied. La jeune et jolie Suissesse aussi. Sous surveillance parentale bien sûr. Le trio accélère brutalement. Vraoum! Un air répétititf et entraînant: " Owé! Owé! O ". Il faut être en forme pour assister à un concert du Zouk Out Trio de Mario Canonge. C'est de l'observation participante comme disent les sociologues. 

PAUSE

Nous sommes en plein tournoi du Grand Chelem (US Open) et les musiciens sont prêts pour jouer un 3e set gagnant. Pour ma part, j'ai eu ma dose de beauté. L'abus du " Zouk Out " Trio de Mario Canonge est recommandé pour la santé. A consommer sans modération. 

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Pierrick Pédron Quartet un R d'inconnu au Duc des Lombards

Publié le par Guillaume Lagrée

Pierrick Pédron par Juan Carlos HERNANDEZ

Pierrick Pédron par Juan Carlos HERNANDEZ

Pierrick Pédron Quartet

Le Duc des Lombards

Paris, Ile de France, France

Mercredi 28 août 2019. 21h30.

Pierrick Pédron: saxophone alto

Carl-Henri Morisset: piano

Thomas Bramerie: contrebasse

Elie Martin-Charrière: batterie

Invitée:

Estelle Perrault: chant

Le quartet joue le répertoire de l'album " Unknown " (2017) applaudi sur ce blog. 

Le quartet attaque d'emblée. Ca sonne très hard bop. Le tempo se calme, s'étire. Batteur aux baguettes. Tout brille. Des notes cristallines du piano au souffle de l'alto en passant par la pulsation de la contrebasse et le fin hachis du batteur. Nom de Zeus, ça joue! Le sax s'efface. Dialogue tout en douceur entre les trois membres virils et actifs de la rythmique. Trois solos se répondent. Très belle interaction. Ca monte doucement en puissance. Ca swingue, sapristi!. Retour du sax pour lancer le thème vers le final. C'était le titre album " Unknown ". Cf vidéo sous cet article. 

Solo de sax pour commencer. Une ballade semble t-il. Le piano vient en soutien, fluide, aérien. Contrebassiste et batteur aux balais rendent le tapis sonore plus moelleux encore. Duo chantant entre piano et alto. Le temps suspend son vol. C'était " Mum's Eyes " écrit par Pierrick pour sa maman.

Après la mère, la mer. " Val André " version acoustique d'un morceau qui figure en version électrique sur l'album " Omry " (2009) lui aussi célébré sur ce blog. Inspiré par la station balnéaire de Pléneuf Val André (Côtes d'Armor, Bretagne, France) sur les côtes de la Manche. Cf extrait audio au dessus de cet article. Un morceau dynamique, vivifiant comme la Manche, ses vagues, ses vents, ses oiseaux, ses marins pêcheurs. Ca nous secoue en tout sens,comme la mer. Belle vague de la rythmique qui nous emporte. Solo méditatif de la contrebasse prolongé par quelques notes de piano et quelques vibrations de cymbales. Ca repart et accélère. La préfecture maritime de Cherbourg (Manche et Mer du Nord) nous recommande de ne pas sortir en mer mais, à Paris, au Duc des Lombards, nous sommes à couvert. 

Le quartet repart à fond les manettes; Esprit Hard Bop. Le batteur décortique le temps aux baguettes. Jeu en montagnes russes. Ca accélère, ralentit, monte, descend. Course éperdue du sax alto poussé par la rythmique. Solo du batteur aux baguettes axé sur les tambours. Ca roule bien. La rythmique repart propulsée par le pianiste aux doigts enflammés. Elle joue vite sans jouer fort, signe de grande maîtrise. " Mr Miller " hommage de Pierrick Pédron à Mulgrew Miller (1955-2013), pianiste US avec qui il eut l'honneur de jouer et d'enregistrer. 

" Un morceau de Pop anglaise des années 80 " annonce Pierrick. Solo de piano mélancolique à souhait d'où se dégage immédiatement le thème de Dépêche Mode, " Enjoy the Silence ".  Cf extrait audio sous cet article. Contrebasse et batterie ajoutent leur pulsation, le sax sa variatio. Les cymbales chantent sous les balais. C'est le fameux chant des cymbales qui dérange les touristes en Provence l'été. Le pianiste emmène la rythmique dans une autre dimension, plus lyrique, plus vibrante. Ca suit derrière. De la British Pop nous passons sans coup férir au Soul Jazz. Le sax revient au thème alors que la rythmique continue de pousser. Batteur aux baguettes. Retour au calme et au thème en quartet. Profitons du silence en musique.

Solo de sax pour commencer. Ca chante et chuinte. La contrebasse vient dialoguer. Léger tapotis des baguettes sur les tambours. Le pianiste entre dans la danse. Le sax descend de la scène. Le pianiste prend les commandes. Jeu volontairement heurté entre les 3 hommes. Une beauté plus âpre, plus difficile que le morceau précédent. Ils varient les plaisirs. Pierrick remonte sur scène en soufflant une mélopée constante malgré le chahut de la rythmique derrière. C'était " Trolls ". 

" A broken reed ". Une invitée surprise monte sur scène. Estelle Perraud, chanteuse, inconnue de nos services. Une ballade. Estelle a écrit une chanson en anglais sur cette composition de Pierrick Pédron. Batteur aux balais. Le sax enchaîne alors que la chanteuse s'est tue. L'anche n'est brisée que dans le titre du morceau. Cela s'entend. Le public n'a pas applaudi le passage de la chanteuse au saxophoniste. Il reste concentré. Maintenant, voix et saxophone se répondent élégamment. La rythmique les porte en souplesse. 

Le pianiste attaque. Le batteur hache vite et sec. La contrebasse impulse. Jolie plainte de la chanteuse. Le sax s'y met aussi. La musique monte en spirale. La voix se fait instrument. Estelle chante en résonance avec le saxophone. C'est planant. La rythmique propulse comme un moteur de fusée Ariane au décollage. 

Mon précédent concert de ce quartet remontait à février 2018 à Paris au Bal Blomet. " Les bons mûrissent. Les mauvais pourrissent. " (Victor Hugo). Assurément, Pierrick Pédron fait partie des bons. 

 

La photographie de Pierrick Pédron est l'oeuvre de l'Inénarrable Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales

 

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Manuel Rocheman Trio rend hommage à Michel Petrucciani au Sunside

Publié le par Guillaume Lagrée

Manuel Rocheman Trio

Hommage à Michel Petrucciani

Festival Pianissimo

Paris. Le Sunside.

Vendredi 23 août 2019. 21h

Manuel Rocheman: piano

Matthias Alamane: contrebasse

Matthieu Chazarenc: batterie

Ce soir, le trio de Manuel Rocheman joue exclusivement des compositions du pianiste français Michel Petrucciani (1962-1999). 

Démarrage en trio. Un air vif et léger. Un soupçon de mélancolie s'envole des doigts du pianiste. 

" September Second ". Je reconnais l'air immédiatement même si je ne connaissais pas le titre. La musique est entraînant, tournée vers le haut. Michel Petrucciani à cause de sa maladie, dite des os de verre, était petit, lent dans ses mouvements sauf au piano où sa musique nous élève. Tournée vers le ciel mais sans mystique ni théologie. Ca swingue terrible. Stimulé par sa rythmique, le pianiste nous fait décoller. 

La batteur est aux balais mais ce n'est pas une ballade. Un petit air nostalgique mais vif. Montée en puissance du trio avec le batteur aux baguettes . Le trio brode sur le thème en tissant une toile qui nous enveloppe délicatement. Beau solo de contrebasse qui nous porte à des rêves ailés. Le batteur masse aux balais, le pianiste pique de ci de là. Breaks de batterie aux baguettes. Dialogue percutant entre pianiste et batteur. La contrebasse assure le liant de la crème qui monte, bien fouettée. " Thinking of Wayne ", un hommage à Wayne Shorter avec qui Michel Petrucciani a joué et enregistré en trio avec Jim Hall (guitare électrique).

" Bite ". A prononcer avec l'accent anglais même si Michel Petrucciani était certainement capable de le prononcer en français. Intro en piano solo. Manuel Rocheman nous régale avec son toucher. Belle vibration de la contrebasse en résonance avec le piano. Quelques coups de baguettes pour ponctuer. Le trio démarre. Le batteur fait scintiller ses cymbales aux baguettes. Cela mord joyeusement. Ca pulse sapristi. Les tambours roulent. Le trio avance comme un tapis roulant, rapide et massant. 

Un air qui swingue. C'est bien ponctué par la contrebasse et le batteur aux balais. Je tape du pied. Un petit interlude romantique. Ca repart et ça balance pas mal à Paris! Le trio monte doucement en puissance. Je ne suis pas le seul spectateur à hocher de la tête et battre du pied. C'est bon signe. Joyeux solo de contrebasse. C'était " Cantabile ". Cf extrait audio au dessus de cet article par Michel Petrucciani en trio. Effectivement, c'est chantant. 

" Little Piece in C " . Une composition de Michel Petrucciani basée sur le " I've got rhythm " de Georges Gershwin. Ce que les Jazzmen français appellent un Anatole. Effectivement, ça swingue. Joli break de batterie avec les tambours qui roulent sous les baguettes. Je retrouve la bonne influence de Daniel Humair dans le jeu de Matthieu Chazarenc. Le piano fait repartir le trio.

PAUSE

Les compositions de Michel Petrucciani sont superbes. Le trio de Manuel Rocheman leur fait honneur en les interprétant superbement. Bref, je me régale, en accord avec un public nombreux. Sauf que la semaine de labeur est passée et le marchand de sable aussi. Ma chronique finit donc ici. 

Dans la vidéo ci-dessous, Manuel Rocheman joue avec un autre trio " Looking Up " de Michel Petrucciani.  Tiré de l'album " I am old fashioned " (2000). Rien à ajouter. 

 

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Sélection de concerts de Jazz pour septembre 2019

Publié le par Guillaume Lagrée

Bojan Z par Juan Carlos HERNANDEZ

Bojan Z par Juan Carlos HERNANDEZ

Lectrices estivales, lecteurs estivants, fidèles abonnés au Jazz et à l'électricité, c'est armé de partialité et d'ignorance que je vous propose la sélection suivante de concerts de Jazz pour le mois de septembre 2019.

Pour une sélection exhaustive sur l'Ile de France, voyez Paris Jazz Club. Pour la France et l'Europe, voyez Citizen Jazz et Jazz Magazine

Si vous ne pouvez assister aux concerts, écoutez les sur France Musique avec les émissions Jazz Club (pour le présent) et Les légendes du Jazz (pour le passé) et sur TSF Jazz avec Jazz Live

Pour l'actualité du Jazz, écoutez sur la Toile Couleurs Jazz Radio où l'auteur de ce blog sévit dans une émission mensuelle intitulée, notez l'originalité, " Le Jars jase Jazz ". Diffusion le vendredi et le dimanche à 1h du matin et 18h (heure de Paris). Pas de podcast. Audible dans le monde entier avec une connexion à l'Internet. Après Le Jazz, flèche de l'arc caraïbe en juin, juillet et août, les émissions de septembre, octobre et novembre 2019 seront consacrées à L'Afrique, c'est chic! L'Afrique rêvée et vécue par les Jazzmen. Première partie en septembre 2019.

Si vous voulez assister depuis la Toile aux concerts à New York, dans Greenwich Village, pour les clubs Small's et Mezzrow, suivez ce lien. C'est payant certes mais toujours moins cher qu'un séjour dans la Grosse Pomme.

L'exposition " Music Migrations. Paris-Londres. 1962-1989 " est visible et audible au Palais de la Porte Dorée, à Paris, jusqu'au dimanche 5 janvier 2020. Visite vivement recommandée. 

Le festival Jazz à la Villette fera swinguer Paris pour la rentrée du jeudi 29 août au mardi 10 septembre 2019 avec des concerts pour adultes et enfants, du cinéma, des ateliers musicaux, des expositions. 

A Paris, dans l'église Saint Merry, le Crak Festival fera exploser les murs du son du jeudi 26 au samedi 28 septembre. Par l'innovation, pas par le volume sonore. Je ne connais aucun des artistes invités. C'est dire si ce festival est intéressant!

Au Sud-Ouest de Paris, à Cerny, Essonne, Ile de France, France, festival Au Sud du Nord, du dimanche 22 au dimanche 29 septembre avec Louis Sclavis, Henri Texier, Christophe Marguet, Bernard Lubat. 

Au Sud-Ouest de Cerny , le festival Jazz à Trois-Palis fera bouger la commune de Trois-Palis (16), en Nouvelle-Aquitaine du vendredi 20 au dimanche 22 septembre avec Gilles Coronado (guitare électrique)

Au Sud-Est de Trois-Palis, en Provence, à Meyreuil (13), Blues and Roots Festival du vendredi 13 au dimanche 15 septembre 2019. Unique concert en France du Grand Taj Mahal

Du mardi 3 au jeudi 5 septembre, à partir de 19h30, Paris, Le Sunside: Trophées du Sunside. 4 concerts de 4 groupes par soirée pour découvrir les jeunes talents du Jazz français. Entrée libre. Je fus juré en 2012. 

Mercredi 4 septembre, 18h, Paris, Péniche Le Marcounet: William Chabbey Trio. Un trio guitare orgue batterie. Classique mais pas ennuyeux. Entrée libre. 

Vendredi 6 septembre, 21h, Paris, Le Sunside: Neil Saidi & Noé Codjia invitent le trio d'Alain Jean-Marie. Dialogue fructueux entre 2 générations du Jazz. 

Lundi 16 septembre, 19h30 & 21h30, Paris, Le Duc des Lombards. Hugo Lippi Quartet. Concert de sortie de l'album " Comfort Zone " apprécié sur ce blog. Cf extrait audio au dessus de cet article. 

Mardi 17 septembre, 19h30, Paris, Le Sunside: Gabriel Bismut & Maurizio Minardi. Un mélange violon et accordéon entre Jazz, tango et baroque. A découvrir. 

Mercredi 18 septembre, 20h30, Paris, Studio de l'Ermitage: Tous dehors! Une petite histoire de l'opéra. Laurent Dehors décoiffe les grands airs du Bel Canto en y ajoutant son sens de la démesure. Avec la splendide soprano belge Tineke Van Ingelgem.  Cf vidéo sous cet article. 

Vendredi 20 septembre:

- 19h30 & 21h30, Paris, Le Duc des Lombards: le trio de stars Ethan Iverson (piano, The Bad Plus), Joe Sanders (contrebasse), Jorge Rossy (batterie, ex complice de Brad Meldhau)

- 20h45, Fontenay sous Bois (94), Le Comptoir: Teofilo Chantre (guitare, chant). Même si vous ne connaissez pas l'homme, vous connaissez ses chansons dans les versions données par sa compatriote Cap Verdienne, Cesaria Evora. 

Samedi 21 septembre:

- 19h30 & 21h30, Paris, Le Duc des Lombards: le trio de stars Ethan Iverson (piano, The Bad Plus), Joe Sanders (contrebasse), Jorge Rossy (batterie, ex complice de Brad Meldhau)

- 20h30, Paris, Maison de la Radio: le trio Das Kapital suivi du quartet de Bojan Z.  Cf photographie au dessus de cet article. Deux concerts pour le prix d'un. Diffusé en différé sur France Musique

Mardi 24 septembre, 20h, Paris, Studio de l'Ermitage: deux concerts pour le prix d'un avec le trio de Paul Lay suivi de Rouilhac. 

Mercredi 25 septembre, 20h30, Paris, Le 38 Riv: le nouveau quartet sans piano de François Bernat (contrebasse). 

Jeudi 26 septembre, 20h, Paris, Studio de l'Ermitage: deux concerts pour le prix d'un avec Leila Martal suivie d'Itamar Borochov.

Vendredi 27 septembre:

- 19h, Paris, Conservatoire du 12e arrondissement, Auditorium Henri Dutilleux: le sextet " Double Celli " du pianiste Olivier Calmel déjà célébré sur ce blog. 

- 21h30, Paris, Le Baiser Salé: Mario Canonge & Michel Zenino Quint'Up. Pour prolonger mon émission Le Jars jase Jazz sur le Jazz, flèche de l'arc caraïbe de juin à août 2019 sur Couleurs Jazz Radio.

Samedi 28 septembre, 21h30, Paris, Le Sunside: Sonny Troupé " Reflets denses ". Un mélange Jazz et Gwo Ka pour prolonger mon émission de juillet 2019 consacrée au Jazz Caraïbe francophone sur Couleurs Jazz Radio.

Dimanche 29 septembre:

- 18h, Paris, péniche Le Marcounet: François Bernat Quartet joue Miles Davis acoustique (1945-1967). Entrée libre. 

- 19h, Paris, Le Sunset: Soirée Edyvoice avec Thierry Péala (chant). Entrée libre. Concert puis Boeuf pour chanteurs et chanteuses. 

- 19h, Paris, Péniche Anako: Homeland le nouveau trio de Matthieu Marthouret (orgue Hammond) avec Antonin Fresson (guitare) et Mosin Kawa (tabla). Entrée libre. 

La photographie de Bojan Z est l'oeuvre du Pétrifiant Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales

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L'Afrique, c'est chic! Mon émission d'automne sur Couleurs Jazz Radio

Publié le par Guillaume Lagrée

Lectrices de l'hémisphère Nord, lecteurs de l'hémisphère Sud, retrouvez vous à l'écoute de mon émission L'Afrique, c'est chic! sur Couleurs Jazz Radio en septembre, octobre et novembre 2019.

Emission diffusée le vendredi et le dimanche à 1h du matin et 18h (heure de Paris, France). No podcast.

L'Afrique rêvée et vécue par les Jazzmen, tel est le sous-titre de cette émission spéciale du Jars jase Jazz en 3 parties. 

Après le Jazz, flèche de l'arc caraïbe, émission de juin (Caraïbe anglophone), juillet (Caraïbe francophone) et août (Caraïbe hispanophone), traversons l'Atlantique pour aborder l'Afrique, Terre Mère des esclaves d'Amérique dont les descendants créèrent le Jazz.

 Au hasard des pérégrinations musicales, vous entendrez les hommages à la Terre Mère Afrique de Duke Ellington (cf extrait audio au dessus de cet article), John Coltrane, Archie Shepp, Pharoah Sanders, Miles Davis, Dizzy Gillespie; le voyage en Afrique de Tanger à Dakar de Barney Wilen (cf vidéo sous cet article), la rencontre d'un Suisse au cor des alpes  (Pascal Schaer) et d'un Burkinabé aux percussions (Baba Konaté), une orgie rythmique entre percussionnistes américains (USA et Jamaïque) et africains (Nigéria et Sénégal) orchestrée par Art Blakey, un percussionniste sénégalais (Ghana M'Bow) jouant du Django Reinhardt avec Barney Wilen, une improvisation de l'Algérois Martial Solal pour sa ville natale, une Nuit en Tunisie sublimée par Art Blakey et Kenny Clarke et mille autres merveilles. 

Bon voyage en Afrique sur Couleurs Jazz Radio, lectrices de l'hémisphère Nord, lecteurs de l'hémisphère Sud.

 

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Dexter Goldberg Trio Pianissimo au Sunside

Publié le par Guillaume Lagrée

Dexter Goldberg Trio

Festival Pianissimo

Paris. Le Sunside.

Jeudi 15 août 2019. 21h

Dexter Goldberg: piano, compositions

Bertrand Beruard: contrebasse

Kevin Lucchetti: batterie

Lectrices piano, lecteurs forte, je vous ai déjà chanté les louanges du jeune pianiste et compositeur français Dexter Goldberg en duo avec le trompettiste Robin Mansanti ou avec le saxophoniste Michel Goldberg (le père de Dexter). Me voici maintenant à l'écouter en trio dans le cadre du festival Pianissimo, voué au piano Jazz, tout le mois d'août à Paris au Sunside.

Un air léger, rapide pour commencer. Très fluide. Le pianiste commande et ça répond du tac au tac. Le batteur fait vibrer finement les baguettes aux cymbales. De ma place, je ne le vois pas mais l'entends bien. Passage plus doux, en délicatesse. C'est souple, chaud. Ca swingue. Des passages agités et d'autres plus calmes comme un voyage sur le " RER B ". Cf vidéo sous l'article. 

" Time remembered " (Bill Evans). Introduction en piano solo. Le thème apparaît mais de manière plus énergique et virile que chez Bill Evans. Le batteur reste aux baguettes. Solo du contrebassiste bien soutenu par le pianiste et le batteur aux baguettes. 

Le contrebassiste garde la main pour introduire le morceau en solo. Ca commence en douceur. Le pianiste s'ajoute délivrant quelques notes choisies avec soin.. Le trio démarre sur un ton bien plus énergique. Presque rock'n roll. Kevin Lucchetti martèle sèchement. L'instant suivant, c'est devenu poétique, rêveur, évanescent. Ces jeunes gens aiment varier les plaisirs dans un même morceau. Tant mieux pour leurs auditeurs. " Nirvana " (?).

Solo de Kevin Lucchetti. En faisant rouler les tambours sous les maillets d'après ce que j'ouïs. Le pianiste fait décoller la musique. Dialogue percutant et subtil entre piano et batterie. La contrebasse vient ajouter son impulsion. Musique hachée puis fluide l'instant suivant. Toujours la joie du changement. 

" I'll be OK " (cf extrait audio au dessus de cet article). Une ballade . Le public est OK lui aussi. Solo de piano en intro. Romantique à souhait. Le batteur aux balais fait ronronner l'instrument comme il faut. Petites trilles bien placées du piano. La musique bondit comme une balle du pianiste au batteur en passant par le contrebassiste. Le tempo s'accélère, se forcit mais toujours en souplesse. La vibration reste bonne. 

Une nouvelle composition. " 25.8 ". Je suppose qu'il s'agit d'une date plutôt que d'un tempo oud'une organisation du temps de travail. Démarrage en trio. Belle vague commune. Toujours en douceur, en souplesse.

PAUSE

La musique est fort agréable. Nous sommes un jour férié, il n'est pas tard et il reste deux sets gagnants pour jouer la partie au complet. Sauf que j'ai fait une bonne séance de sport le matin et je m'endors déjà, bercé par la musique du trio de Dexter Golberg. Pour moi, le concert finit donc ici. 

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" The Reason Why. Volume 3 "? Goran Kafjes Subtropic Arkestra

Publié le par Guillaume Lagrée

The Reason Why Volume 3

Goran Kafjes Subtropic Arkestra

Cristal Records

Sortie le vendredi 30 août 2019

 

Le Goran Kafjes Subtropic Arkestra est composé de:

Goran Kafjes: trompette, Crumar EVI, Guitare électrique, percussions 

Jonas Kulhammar: saxophone ténor, flûte, saxophone alto en plastique

Per " Rustrask " Johansson: saxophones baryton et sopranino, clarinette basse, flûte et flûte alto

Per " Texas ' Johansson: saxophone ténor, clarinette basse et contrebasse, clarinette, hautbois d'amour

Reine Fiske: guitare électrique, mellotron

Robert Ostlund: guitare électrique

Jesper Nordenstrom: Orgue Crumar, Fender Rhodes, synthétiseur Moog, Piano préparé, Celesta

Johan Bertling: guitare basse électrique

Johan Holmegard: batterie et percussions

Juan Romero: berimbau (5)

 

Eblouissantes lectrices, resplendissants lecteurs, je vous ai déjà chanté les louanges du projet Jazzoo du groupe suédois Oddjob. Du Jazz pour les enfants qui fait du bien à tout âge. 

Dans Oddjob figurent deux musiciens que nous retrouvons dans le Subtropic Arkestra: Goran Kafjes, le chef, à la trompette et Per " Rustrak " Johansson aux saxophones, clarinettes et flûtes.

Les noms parlent. Subtropic parce que l'orchestre est européen, suédois (pays subarctique) et s'inspire notamment des musiques africaines. Arkestra pour rendre hommage à l'Arkestra de Sun Ra (1914-1993), pianiste, compositeur, claviériste, chef d'orchestre cosmicomique, membre éminent de la BOSSA (Black Outer Space Secret Agency). 

Par ailleurs, Goran Kafjes est né en Suède d'un père Croate (d'où son prénom Goran et son nom Kafjes) et pianiste de Jazz, Davor Kafjes du Zagrebacki Jazz Kvartet. Groupe qui devint le Zagreb Jazz Quintet en 1968 lorsqu'Art Farmer (1928-1999), trompettiste américain, le rejoignit. D'où le Jazz en héritage paternel. J'avoue ignorer tout de son héritage maternel.

Ce groupe de Vikings s'intéresse aux musiques africaines. Deux exemples dans cet album. " Ibakish Tareligne " (1) de Hailu Mergia and the Wailas (subtile allusion à Bob Marley and the Wailers, vous l'aurez noté, éblouissantes lectrices, resplendissants lecteurs) aux rythmes typiques de la musique éthiopienne. Puis " Ne rien voir, entendre, dire " (7) du Tout Puissant Orchestre Polyrythmo de Cotonou (Bénin, Afrique) déjà chanté sur ce blog. En deux morceaux, voici l'Afrique traversée d'Est en Ouest.

Comme cela ne suffit pas à leur insatiable curiosité, ces jeunes éléphants suédois barrissent aussi joyeusement aux sons de la musique électronique. Que ce soit le Français Bernard Fèvre, précurseur des années 70  avec " Le monde avait 5 ans " (3) [cf extrait audio au dessus de cet article ] ou l'Américain, Portugais d'adoption, Panda Bear et son " You can count on me " (6).

Ils aiment aussi le rock psychédélique des 60's. Comme " I am on my way/Patch of Blues "  (4) du groupe US69, chanson sortie en 69, année érotique.

Bref, pour un Jazzoo comme moi, cet album est doublement intéressant. Je ne connais aucun des thèmes jouées, aucun de leurs compositeurs. Après l'avoir écouté plusieurs fois, hoché la tête, battu des mains et des pieds, à me dire sans cesse: " Nom de Zeus, que c'est bon! ", j'ai été chercher grâce à la magie de la Toile, les oeuvres originales pour comparer à ces interprétations. Cela tient l'épreuve de la comparaison. C'est donc doublement bon et, de plus, instructif pour qui, comme moi, ne connaît pas ces chansons.

Les arrangements sont foisonnants. L'orchestre est petit, seulement 9 musiciens mais 6/9 jouent de plusieurs instruments ce qui permet de varier encore plus les plaisirs. C'est complexe, savant et pourtant dansant. 

Bref, vous ne vous ennuierez pas avec le Subtropic Arkestra de Goran Kafjes, éblouissantes lectrices, resplendissants lecteurs. Vous pouvez aussi bien écouter sagement cette musique que danser follement dessus, selon votre bon plaisir. 

 A ce jour, aucun concert du Subtropic Arkestra de Goran Kafjes n'est annoncé en France, éblouissantes lectrices, resplendissants lecteurs. Plutôt qu'un groupe américain de second ordre comme la société du spectacle nous en fournit quotidiennement, le passage d'un groupe suédois de premier ordre serait le bienvenu. 

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Bloom " dièse 1 "

Publié le par Guillaume Lagrée

Bloom

" dièse 1 "

Toutes voix dehors

Sortie le vendredi 23 août 2019

Concert de sortie vendredi 4 octobre 2019 à 19h30 & 21h30

au Duc des Lombards à Paris en France.

Bloom est à retrouver en concert gratuit à Paris, au Baiser Salé, mardi 15 octobre 2019 à 22h, dans le cadre du festival Jazz sur Seine

Bloom est composé de

Mélina Tobiana: chant, compositions

Laurence Ilous: chant, compositions

Léa Castro: chant

Martin Guimbellot: contrebasse

Nils Wekstein: percussions

Invités

Octavio Angarita: violoncelle (2)

Antoine Delprat: violon (2), composition (7)

Stéphane Moutot: saxophone ténor (9)

Edouard Monnin: piano (12)

 

Bienvenue au 49e abonné de ce blog. Que les Dieux et les Muses le protègent!

S'il s'agit d'une femme, qu'ils la protègent aussi.

 

Lectrices féminines, lecteurs féministes, retrouvez vous au son de Bloom, un trio vocal d'en chanteuses stimulé par un double messieurs contrebasse & percussions. 

Je vous ai déjà chanté les louanges de Léa Castro. Voici qu'elle s'allie à deux complices dont j'ignorais l'existence Mélina Tobiana et Laurence Ilous. 

Ces Dames sont amies. Cela s'entend. Elles nous envoient des ondes positives sans modération. Leur joie d'être ensemble, de se stimuler est un vrai bonheur pour l'auditeur. 

Elles chantent dans la tradition du Jazz, en acoustique, soutenus par une section rythmique minimale, légère, qui ne pose ni ne pèse jamais. Elles ont choisi un répertoire actuel. Pas de standards du Jazz mais plutôt ceux de la Pop. Par exemple, cette splendide version de " Shape of my heart " (3) de Sting que vous pouvez apprécier en vidéo sous cet article. Où l'étonnante version du " Crazy " (8) d'une Ornette qui n'est pas Coleman

Même sur une chanson triste comme " Shadows and fog " (2) elles dégagent des bonnes vibrations sans perdre l'émotion. 

Elles sont en même temps féminines et féministes. Cela s'entend d'emblée avec " Don't cry for Louie  " (1).

Elles sont aussi citoyennes avec une chanson que pourrait utiliser la Sécurité routière " Drinkin or drivin " (7). 

Ces Françaises chantent en anglais et en portugais. Cf " Canto de ossanha " (10). Elles font comme bon leur semble et c'est très bien ainsi.

En plus d'accompagnateurs qui les portent vers les sommets, le contrebassiste Martin Guimbellot et le percussionniste Nils Wkstein, les Dames de Bloom font place à des invités choisis avec soin selon leurs envies pour finir avec un pianiste, Edouard Monnin dans " Ezuz " (12).

Bloom est à consommer sans modération en différé avec l'album " dièse 1 " à partir du vendredi 23 août 2019 et en direct sur scène, au Duc des Lombards, à Paris en France, le vendredi 4 octobre 2019 à 19h30 & 21h30.

 

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Joao Gilberto a quitté la plage (1931-2019)

Publié le par Guillaume Lagrée

Lectrices Bossa, lecteurs Nova, il n'a pu vous échapper qu'à la saison où les familles transhument vers les plages dans l'espoir secret, souvent déçu, d'y noyer les enfants les plus laids (pensée d'Alphonse Allais), le guitariste, chanteur et compositeur brésilien Joao Gilberto a définitivement plié son parasol le 6 juillet 2019.

La Bossa Nova, c'est un trio d'hommes qui aimaient les femmes: Vinicius de Moraes écrivait les textes, Antonio Carlos Jobim les orchestrait au piano, Joao Gilberto les interprétait au chant et à la guitare.

 

Joao Gilberto ne voulait pas enregistrer avec Stan Getz. Il fallut le supplier pour qu'il sorte de sa chambre d'hôtel pour se rendre au studio à New York. Il avait raison de se méfier car Getz lui chipa sa femme, la belle Astrud, chanteuse.

Dans un taxi à New York, en plein hiver, sous la neige, Jobim essayait de convaincre un producteur américain qu'une chanson consacrée à une jeune fille de Rio qui se rend à la plage d'Ipanema allait intéresser le public américain. Tout à coup, le chauffeur de taxi intervint pour dire que cela ne marcherait jamais. Heureusement, Jobim fut convaincant et l'alliance de la guitare et du chant de Joao avec le sax ténor de Stan Getz conquit le monde. Sur les synthétiseurs, il existe une touche Bossa Nova.

Joao Gilberto a reconnu que sa façon de jouer et de chanter avait été directement inspirée par Henri Salvador, Français natif de Guyane qui passa la Deuxième Guerre Mondiale au Brésil en tournée avec l'orchestre de Ray Ventura. 

 Jouer une samba sans tristesse, c'est comme aimer une femme qui ne serait que belle. Vinicius de Moraes, diplomate et poète brésilien. 

En extrait audio , " O Pato " ( " Le Canard ") , clin d'oeil subtil au titre de ce blog.

En vidéo, " Aguas de Marco " chanté par Joao Gilberto et Miucha, joué par Stan Getz au sax ténor. En version française, écoutez " Les eaux de Mars " par Georges Moustaki. Une autre merveille.

Pour en savoir plus, lectrices Bossa, lecteurs Nova, écoutez sans modération l'émission de France Musique " Retour de plage " du lundi 8 juillet 2019 consacrée à Joao Gilberto. 

 

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