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Jean-Marie Ecay 4tet de créateurs au Baiser Salé

Publié le par Guillaume Lagrée

Stéphane Kérecki par Juan Carlos HERNANDEZ

Stéphane Kérecki par Juan Carlos HERNANDEZ

Jean-Marie ECAY 4tet

Le Baiser Salé

Paris, Ile de France, France

Jeudi 14 décembre 2023, 19h

Jean-Marie Ecay: guitare électrique, compositions

Jean-Charles Richard: saxophones baryton & soprano

Stéphane Kerecki; contrebasse

Fabrice Moreau: batterie

Non seulement, il y a du sérieux sur scène mais il y en a aussi dans la salle. Daniel Humair parmi les spectateurs. Né en 1938 et toujours gourmand de musique fraîche en 2023. Respect.

Sax soprano. Guitare avec gros effet de pédale planant. En douceur. Les notes se détachent. Ca sonne plutôt folk. Batteur aux balais. La contrebasse pose la pulsation. Tout de suite, l'espace s'élargit. Le chant aigre doux du soprano s'ajoute. Une ballade légère. Guitare et contrebasse vibrent doucement dans mon ventre. Batteur aux baguettes. Ca claque de partout. Jean- Marie Ecay chantonne sa mélodie en même temps qu'il la joue. Au tour du soprano de virevolter poussé par la rythmique. Le 4tet repart avec énergie. Fabrice Moreau distribue les pains. Ca pousse ferme. Un air chantant pour le final. Mon voisin de gauche le chante. Un morceau d'inspiration basque " Soriko " en 5/4 car Basque je suis, Basque je reste, nous explique Jean-Marie Ecay.

" Gemini Mode " (Jean-Marie Ecay). Cf extrait audio au dessus de cet article. Sax baryton. Dialogue en douceur avec la guitare. Suave à souhait. Batteur avec balai main droite et maillet main gauche. Fabrice Moreau reprend les baguettes. Ca pulse tranquille en s'étirant mais ça pulse. Jean-Charles Richard monte dans les aigus de l'instrument car il y en a sur le saxophone baryton malgré son nom. Solo de guitare avec des effets de vibrato grâce au levier. Batteur aux balais. Le baryton ponctue. La musique avance lentement et sûrement. La contrebasse se fait mieux sentir au sein du quartette. Le batteur hache menu aux balais. Guitare et saxophone ponctuent. Solo de contrebasse qui vibre bien. Le quartette reprend sa marche tranquille jusqu'au final.

Un peu de picking à la guitare pour commencer. Le batteur lui répond hachant menu le temps aux baguettes. La contrebasse pulse bien. Bonne vague. Je bats la mesure du pied droit. Le son du baryton se fait léger, fluide, aérien. La rythmique le pousse énergiquement. Le sax se tait. Solo vif, aigu de la guitare mais sans trop monter le son. C'est du Jazz, sapristi! Le volume sonore diminue pour le solo de Stéphane Kerecki ponctué par le batteur aux baguettes et la guitare voire le sax baryton. Le quartet repart énergiquement. Splendide. Ils jouent une formule magique qui tourne en boucle et me captive à chaque passage. " Up above ". Jean-Marie Ecay explique sa composition pour les musiciens présents dans la salle. Je n'entre pas dans cette catégorie socio-professionnelle. Un chaabi qui boite. Presque dansant.

" Exit 11 ". Saxophone soprano. Intro par un solo de Fabrice Moreau aux baguettes. Il emplit l'espace sonore. Le quartette démarre. Avec la légèreté du soprano au dessus de la masse sonore en mouvement de la rythmique. Par ici la sortie. " Exit 11 " comme l'indique le titre. Le soprano attaque franchement bien poussé par la contrebasse & la batterie. La guitare ponctue avec un son Jazz cette fois. Solo de soprano dans la droite ligne de John Coltrane. Solo de guitare plus Jazz que les précédents mais pas moins énergique. Contrebassiste et batteur aux baguettes pulsent dur. Solo de contrebasse. Chabada chabada fait le batteur aux baguettes, vif et léger. Quelques envolées de guitare en sourdine pour ponctuer. Au batteur de se lancer aux baguettes. De prendre toute la place même si contrebasse et guitare relancent derrière. Ca roule, claque, cingle. Fabrice Moreau décortique le temps. Il est seul, se relance lui même. Daniel Humair applaudit à la fin du solo. Pour un batteur, cela vaut toutes les critiques.

" Almadia " (Jean-Marie Ecay). Almadia signifie Radeau en espagnol. Titre dédié à sa maman. Saxophone soprano. Un solo de guitare pour commencer avec des effets de pédale. Une ballade. Il passe à un air funky. La contrebasse pulse. Batteur régulier aux baguettes. La mélodie se déploie, charmante et énergique. Solo de contrebasse qui masse bien le cerveau. Batteur avec un balai main droite et une baguette main gauche. Toujours aussi régulier. Le sax enchaîne. Jolie chanson d'amour de Jean-Marie Ecay pour sa maman. Le quartette repart avec le batteur aux baguettes. Dialogue guitare & batterie. Ils se regardent, s'écoutent, s'interrogent, se piquent et se relâchent. La contrebasse reprend sa place. Le sax soprano ajoute ses éclairs. Petite citation de " Jean-Pierre " de Miles Davis au sax soprano. Thème lui-même dérivé de la berceuse française " Do do l'enfant do ". 

Le concert est terminé. La serveuse avait décidé que mon voisin de droite et moi formions un couple. Je lui ai offert son verre pour fêter cela. En fait, le monsieur est marié depuis 1980, père et grand-père et a profité d'un dîner de sa femme avec ses copines pour aller au concert. Quant à moi, mon récent divorce ne m'a pas fait changer d'avis sur les femmes. Jean-Marie Ecay conclut en disant qu'il avait la pression au vu des musiciens présents dans la salle. J'ai reconnu Daniel Humair mais il n'y avait pas que lui. A les entendre, la pression fut bénéfique à ce carré magique. La preuve, ils n'ont joué que des compositions de Jean-Marie Ecay, ne se reposant pas sur les repères des standards du Jazz.

 

La vidéo sous cet article est extraite d'un précédent concert de Jean-Marie Ecay au Baiser Salé , à Paris en France, le vendredi 12 août 2022.

La photographie de Stéphane Kérecki est l'oeuvre du Vivant Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

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Emmanuel Borghi 4tet à l'échauffement au Café Laurent

Publié le par Guillaume Lagrée

Frédéric Borey par Juan Carlos HERNANDEZ

Frédéric Borey par Juan Carlos HERNANDEZ

Emmanuel Borghi Quartet

Le Café Laurent

Paris, Ile de France, France

Samedi 9 décembre 2023, 19h45

 

Emmanuel Borghi: piano

Yoni Zelnik: contrebasse

Philippe Soirat: batterie

Frédéric Borey: saxophone ténor, compositions

 

Batteur aux baguettes. C'est bon d'entendre un vrai son de saxophone ténor sans microphone. Ca sonne plus chaud, plus vrai. Je bats la mesure du pied droit. Bon signe. Le pianiste prend la main. Ca sonne joyeux et clair. Chacun son tour. Solo de contrebasse. Ca vibre bien dans le ventre. Là encore, entendre une contrebasse pulser sans microphone est un délice. Pianiste et batteur font attention  à ne pas le couvrir. Petit break de batterie et le quartette repart. C'était " I'll be seeing You ".

 Une composition de Steve Swallow. " The Eiderdown ".  C'est plus moderne, plus étrange, plus complexe que le standard qui précédait.  Un autre genre de beauté. La rythmique pulse bien. Batteur aux baguettes. Bonne vague. Ca file vite et bien. Je bats toujours la mesure du pied droit. Solo de contrebasse bien grave, bien profond. Superbe vibration. Pianiste et batteur aux baguettes soutiennent finement.

" My home " (Frédéric Borey). Batteur aux balais. Une sorte de ballade. Ca balance tranquille. Son lyrique du saxophone. Ca danse, balance toujours. Avec grâce. Solo de contrebasse, le batteur malaxe aux balais. Le pianiste ponctue doucement. Un régal. Le public proche de la scène écoute attentivement la musique. Le public plus éloigné bavarde mais mezzo voce. C'est un bar avec club de Jazz. Pas une salle de concert. Elégant solo de piano finement soutenu par contrebasse et batterie.

" Theme for Ernie " (Frank Lacy). Une ballade. Tout en velours avec un beau son de saxophone ténor. Beau solo méditatif du piano avec la basse qui tient la ligne directrice et le batteur qui bouge autour souplement. Personne n'applaudit le solo. Le public est concentré. Le sax ténor reprend son vol, doucement poussé par la rythmique. Solo de contrebasse pulsé en douceur. Le batteur malaxe ses tambours. Le pianiste ponctue.

Une autre ballade. Une composition de Frédéric Borey. Batteur toujours aux balais. Le pianiste prend la main. Le batteur est passé aux baguettes. La musique ondule toujours mais devient plus lyrique, plus énergique. Solo de contrebasse, le batteur repasse aux balais.

Une composition de Thelonious Sphere Monk. Solo de piano scintillant. Batteur aux baguettes. La rythmique décolle. Le batteur hache menu aux baguettes. Solo énergique du saxophone. Ca remue, secoue de partout. Premier solo de Philippe Soirat aux baguettes.

 

PAUSE

 

Redémarrage énergique avec un standard. " But not for me ".Batteur aux baguettes. Les paroles sont tristes (" Ils écrivent des chansons d'amour mais pas pour moi ") mais l'air est gai. C'est le principe de ce standard de Jazz. Le pianiste brille. La rythmique pousse ferme. Solo de contrebasse véloce. Le batteur hache finement sur les cymbales. Le pianiste ponctue. Très belle écoute entre les 3 de la rythmique. Breaks de batterie qui relancent le saxophone.

" Simon's way " (Frédéric Borey). Batteur aux baguettes. Ca démarre tranquille par un jeu de questions réponses entre rythmique et saxophone. Le pianiste prend la main. Ca envoie bien entre les 3 de la rythmique. Simon a trouvé sa voie. Cela s'entend.

Une composition de Frédéric Borey dont je n'ai pas capté le titre. Batteur aux baguettes. Une sorte de ballade. Avec un fond oriental. Le batteur tapote decrescendo aux baguettes. Piano rêveur. Son langoureux du sax ténor. Bon massage cérébral. Ca berce doucement. Je ferme les yeux pour en profiter.

Un morceau plus énergique. Avec des questions réponses pour démarrer. Batteur aux baguettes. Madame S découvre le Café Laurent, la musique & les musiciens. Elle apprécie l'ensemble. Solo véloce de contrebasse. Le batteur soutient bien. Petits breaks de la rythmique qui lancent le saxophone. La musique rebondit sans cesse. C'était " How long is this so? "

Un standard du Jazz d'après-guerre. Je le reconnais mais le titre m'échappe. Batteur aux baguettes. Le saxophone se déploie, tournoie.  Tiens, je retrouve des accents à la Dave Brubeck dans le jeu du pianiste. 

Une ballade immarcescible pour conclure. " Body and Soul ". Batteur aux balais. Solo langoureux du sax ténor. Version courte mais bonne.

Le quartette d'Emmanuel Borghi existe depuis 2 ans et enregistrera prochainement un album. Mme S et moi sommes ravis d'avoir pu assister à cette séance d'échauffement au Café Laurent.

 

La photographie de Frédéric Borey est l'oeuvre du Vibrant Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

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Sélection de concerts de Jazz pour janvier 2024

Publié le par Guillaume Lagrée

Magic Malik par Juan Carlos HERNANDEZ

Magic Malik par Juan Carlos HERNANDEZ

Lectrices vénérées, lecteurs vénérables, fidèles abonnés au Jazz et à l'électricité, à tous présents et à venir, Salut! Tous mes meilleurs voeux de santé et de félicité pour l'an neuf 2024. Que les Dieux et les Muses vous protègent!

Armé de mauvaise foi et de partialité, je vous propose la sélection suivante de concerts de Jazz pour janvier 2024.

Pour une sélection plus complète sur Paris et l'Ile de France, voyez Paris Jazz Club. Pour la France et l'Europe, voyez l'agenda de Jazz Magazine

Si vous ne voulez ou ne pouvez pas sortir de chez vous, plusieurs solutions s'offrent à vous:

- Ecouter les concerts sur France Musique avec les émissions Jazz Club  et Jazz sur le Vif (pour le présent) et Les légendes du Jazz (pour le passé) et sur TSF Jazz avec Jazz Live.

- Pour l'actualité du Jazz 24h/24, écoutez sur la Toile Couleurs Jazz Radio.  Une fois sur le site Internet de la radio, cliquez au centre de l'écran sur Ecouter le live radio et le programme démarre. Il s'agit d'une radio associative, sans publicité. Si vous êtes imposables en France, vos dons sont déductibles fiscalement. 

Le  podcast de l' émission de juin 2022 en 2 parties sur France Culture,   " Une histoire particulière " consacrée à Dizzy Gillespie Président reste disponible.  Avec la participation de Guillaume Lagrée, l'Excellent auteur de ce blog

- Si vous voulez assister depuis la Toile aux concerts à New York, USA, dans Greenwich Village, pour,  les clubs Small's et Mezzrow, suivez ce lien. C'est payant certes mais toujours moins cher qu'un séjour dans la Grosse Pomme.  

Jérôme Sabbagh, saxophoniste ténor français maintes fois célébré sur ce blog, programme un concert chaque mercredi à 20h & 21h30 (heure de New York) au Bar Bayeux à New York.

Mercredi 3: Noah Gershwin Trio (Joe Martin, Billy Hart)
Mercredi 10: Brandon Lee Quintet (Willie Applewhite, Glenn Zaleski, David Wong, Aaron Kimmel)
Mercredi 17: Bill Goodwin Quartet (Jerome Sabbagh, Jon Ballantyne, Evan Gregor)
Mercredi 24: Patrick Cornelius Octet (Patrick Cornelius, Dave Smith, John Ellis, Nick Vayenas, Miles Okazaki, Manuel Valera, Peter Slavov, Jay Sawyer)
Mercredi 31: Brian Charette Trio (Gilad Hekselman, Jochen Rueckert)

 

 
Vous pouvez assister aux concerts sur Internet en direct puis en différé et verser une libre contribution au Bar Bayeux pour que la musique continue.
 

A Paris, au Duc des LombardsNouvelle scène, chaque lundi et chaque mardi à 19h30, 21h & 22h30. Entrée libre. La Jeune Garde du Jazz sur scène.

A Paris, le Baiser Salé fête ses 40 ans du lundi 22 janvier au jeudi 1er février 2024 inclus. 40 ans. 40 concerts. 10 jours. 4 concerts par jour. 45mn par concert.

A Paris, au Petit Palais, jusqu'au  dimanche 14 avril 2024, exposition sur " Le Paris de la modernité (1905-1925) ". Epoque du surgissement du Jazz. Son influence était visible aussi dans les arts plastiques. Notamment chez Sonia Delaunay, mère de Charles Delaunay, fondateur du magazine Jazz Hot, dont le style a inspiré le graphisme de l'entête de ce blog à sa créatrice, la citoyenne Elisabeth Führer. A vérifier sur pièces et sur place jusqu'au dimanche 14 avril 2024.

A la Nouvelle York, Etats Unis d'Amérique, French Quarter Jazz festival du  vendredi 12 au lundi 15 janvier 2024 pour faire découvrir la jeune garde française du Jazz au public américain.

En France, en Pays de la Loire, en Sarthe, au Mans, les Allumés du Jazz font Salon samedi 27 et dimanche 28 janvier. Concerts, débats, films, ateliers pour enfants. Entrée libre de 10 à 22h.

Jeudi 4 janvier, 19h30 & 21h30, Paris, le 38 Riv: carte blanche à Olga Amelchenko, saxophoniste alto maintes fois célébrée sur ce blog. Suivez cette Femme! Cf extrait audio au dessus de cet article.

Vendredi 5 janvier:

19h30 & 21h30, Paris, le 38 Rivun trio de créateurs Ludivine Issambourg, François Poitou, Manu Codjia.

- 19h45, Paris, le Café Laurent: trio Frédéric Loiseau, Ramona Horvath & Nicolas Rageau. Classieux. Entrée libre.

- 21h30, Paris, Le Sunside: le trio de Laurent Coulondre avec André Cecarelli. Classieux.

Samedi 6 janvier:

- 19h30 & 21h30, Paris, le Baiser Salé: le 4tet d'Annick Tangorra avec Mario Canonge. Tout confort.

- 19h45, Paris, le Café Laurent: 4tet paritaire mené par les Citoyennes Leila Olivesi & Olga Amelchenko accompagnées des Citoyens Yoni Zelnik & Donald Kontomanou. Attention Beauté! Entrée libre. Cf extrait audio au dessus de cet article.

- 21h30, Paris, Le Sunside: le trio de Laurent Coulondre avec André Cecarelli. Classieux.

Lundi 8 janvier, 19h45, Paris, le Café Laurent: duo Thierry Péala & Edouard Ferlet déjà célébré sur ce blog. Classieux. Entrée libre. Cf vidéo sous cet article.

Vendredi 12 janvier, 19h45, Paris, le Café Laurent: trio Manuel Rocheman, Gabriel Pierre & Olivier Robin. Classieux. Entrée libre.

Vendredi 12 & samedi 13 janvier, 21h30, Paris, Le Sunside: Thierry Péala & Norma  WINSTONE accompagnés par le trio de Pierre de Bethmann font revivre un de mes albums cultes " Inner traces. A Kenny Wheeler songbook " (2001) de Thierry Péala avec Kenny WheelerNorma  WINSTONE. Cf vidéo sous cet article.

Mercredi 17 janvier:

- 19h30 & 21h30, Paris, le 38 Riv Gianluca Figliola invite le trio d'Alain Jean-Marie. Hard Bop de qualité. Classieux.

- 21h, Paris, le Baiser Salé: le 4tet de Katia Schiavone. Bella chitarra.

Jeudi 18 janvier:

- 19h30, Paris, Le New Morning: Dele Sosimi Afrobeat Experience. Le claviériste de Fela sur scène à Paris. L'Afrique, c'est chic! 

 - 19h30 & 21h30, Paris, le 38 Rivcarte blanche à Olga Amelchenko, saxophoniste alto maintes fois célébrée sur ce blog. Suivez cette Femme! Cf extrait audio au dessus de cet article.

- 20h, Paris, le Bal Blomet: concert Jazz Magazine. Bojan Z en solo. Pianiste maintes fois acclamé sur ce blog.

Vendredi 19 janvier:

- 19h30 & 21h30, Paris, le Baiser Salé: Magic Malik association 5tet. Enregistrement d'album. Venez participer à la musique. Cf photographie au dessus de cet article.

-19h45, Paris, le Café Laurent: trio Christian Brenner, Bruno Schorp & Jean-Pascal Molina. Classieux. Entrée libre.

- 20h, Paris, Le Bal Blomet: le 5tet Out of the silence de Stéphane Kérecki avec Marc Copland, Fabrice Moreau, Airelle Besson & Sylvain Rifflet. Un rassemblement de créateurs.

Samedi  20 janvier:

- 19h, Paris, Maison de la Radio: Hélène Labarrière Puzzle + Tous Dehors " OK Boomer ". Concerts diffusés par France Musique en direct puis en différé.

- 19h30 & 21h30, Paris, le Baiser Salé: Magic Malik association 5tet. Enregistrement d'album. Venez participer à la musique. Cf photographie au dessus de cet article.

Dimanche 21 janvier, 20h, Paris, concert privé sur réservation préalable de Dan Tepfer, pianiste maintes fois célébré sur ce blog. Si vous êtes loin de Paris à ce moment là, pas de panique. Vous pourrez suivre le concert en direct sur Internet.

Mardi 23 janvier:

- 19h30, Paris, Le Sunside: concert à la bougie, Arnaud Dolmen.

- 19h30, Paris, Le New MorningJowee Omicil. Afro caribéen. 

Mercredi 24 janvier:

- 19h30, Paris, Le Sunside: Peter Bernstein & Jesse Van Ruller. Dialogue de 2 guitaristes. Il y aura des guitaristes dans la salle.

-19h45, Paris, le Café Laurent: le trio Deborah Tanguy, Christian Brenner & Jean-Claude Rebillard, déjà célébré sur ce blog. Entrée libre.

Jeudi 25 janvier, 19h30 & 21h30, Paris, le 38 Rivcarte blanche à Olga Amelchenko, saxophoniste alto maintes fois célébrée sur ce blog. Suivez cette Femme! Cf extrait audio au dessus de cet article.

Vendredi 26 janvier, 21h, Paris, La Petite Halle: Raynald Colom Steel. Caliente! Entrée libre.

Samedi 27 janvier:

-19h45, Paris, le Café Laurent: les frères Guillaume & Gilles Naturel en 4tet avec Christian Brenner & Pier Paolo Pozzi. Classieux. Entrée libre.

- 20h15, Paris, Le Baiser Salé: Lou Tavano & Alexei Atsancheef. Duo déjà célébré sur ce blog.

Lundi 29 janvier:

- 20h30, Paris, Le Pan Piper: Cépages. Franck Tortiller & le quatuor Debussy. Elégant. De la musique de chambre de notre temps.

- 21h30, Paris, Le 38 Riv: Enodia Trio. Un brelan de Dames déjà célébré sur ce blog.

Mercredi 31 janvier:

-19h45, Paris, le Café Laurent: dialogue de Dames entre Viktoria Gecyte & Leila Olivesi. Classieux. Entrée libre.

- 20h, Paris, le Son de la Terre: duo Affinities entre Olivier Ker Ourio & Manuel Rocheman. Elégant.

- 20h30, Paris, le New Morning: Wayne's Wonders, l'hommage de Julien Lourau à son Maître, Wayne Shorter. Sortie d'album.

- 21h30, Paris, le Baiser Salé: le 4tet d'Irving Acao. Chaud Acao!

La photographie de Magic Malik est l'oeuvre de l'Etonnant Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

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Pierre Durand Chapter III " The End & The Beginning "

Publié le par Guillaume Lagrée

Pierre DURAND

Chapter III

" The End & The Beginning "

Concert de sortie à Paris, Ile de France, au Studio de l'Ermitage,

mercredi 20 décembre 2023 à 20h.

 

Pierre Durand: guitare électrique

Fred Escoffier: Fender Rhodes, vocoder, synthétiseur

Jérome Regard: guitare basse électrique

Marc Michel: batterie

 

Lectrices électriques, lecteurs éclectiques, ce blog vous a déjà chanté les louanges de Pierre Durand pour son Chapter I NOLA Improvisations enregistré à La Nouvelle Orléans, Louisiane, Etats Unis d'Amérique. Je n'ai rien écrit du chapitre II car il ne m'a pas inspiré.

Voici le chapitre III qui est à la fois la fin et le commencement. " The end and the beginning " c'est le titre album et le 1er morceau, celui d'ouverture. cf extrait audio au dessus de cet album.

Puis vient " Fight or flight " (2). " Combattre ou voler ". cf vidéo sous cet article. Le vol de l'oiseau ou des notes, le combat des militants. Les images et les sons parlent d'eux-mêmes.

Il y a un 3e morceau.

Puis vient le 4e titre, " The K.I.S.S Rule ". S'agit il d'un hommage au groupe américain KISS, à une chanson culte de Prince ou autre chose? En tout cas, il y a là une tension permanente qui me capte dès le départ et ne me lâche pas avant la fin. 

Après cette tension, vient un moment de relâchement avec " Folk Song " (5). Entre Blues et Folk, un magnifique son de guitare, inspiré par John Scofield bien sûr. Inspiré mais pas copié.  Pierre Durand a trop bon goût pour copier. La rythmique, elle aussi, est aussi relâchée qu'elle était tendue sur le morceau précédent.

" Une vie " (6) est aussi mouvementé que peut l'être une vie. Joli dialogue entre guitare et claviers énergiquement propulsés par la basse et la batterie.

" La mare " (7) vient conclure l'album mais pas aussi doucement que son titre l'indique. Parce qu'une mare grouille de vie et de lutte pour la vie entre espèces. Cela s'entend ici. Une sorte de Blues funky. Erreur de ma part. Ce morceau est dédié à l'école primaire de la Mare à Paris où Pierre Durand fait jouer de la musique aux enfants. Ce sont les vies des enfants que joue le quartet.

A quatre, Pierre Durand et ses complices varient les sons, les émotions, les vibrations. Ils se lâcheront certainement encore plus sur scène  à Paris, Ile de France, au Studio de l'Ermitage, mercredi 20 décembre 2023 à partir de 20h.

 

 

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Macha Gharibian. 10 ans de vie sur Mars au 104.

Publié le par Guillaume Lagrée

Fabrice Moreau par Juan Carlos HERNANDEZ

Fabrice Moreau par Juan Carlos HERNANDEZ

Macha Gharibian

10 ans de vie sur Mars

Le 104

Paris, Ile de France, France

Mardi 28 novembre 2023. 20h30.

 

Concert de célébration des 10 ans de l’album « Mars » (2013) chanté sur ce blog lors de sa sortie.

 

Macha Gharibian : piano, Fender Rhodes, chant

Célia Kameni: chant

Lea Maria Fries: chant

Linda Olah: chant

Kenny Ruby: guitare basse électrique

Dré Pallemaerts : batterie

 

Invités :

Dan Gharibian : guitare, chant

Fabrice Moreau : batterie

Alexandra Grimal : saxophone alto

Artyom Minasyan : duduk

Lionel Suarez : accordéon

Sarah Lenka : chant

 

Excusé:

Thomas de Pourquery: saxophone alto, chant

 

Ca commence par un chœur de femmes. Dans je ne sais quelle langue. Arménienne je présume. C’est envoûtant.

Le batteur commence à jouer aux maillets. En douceur. Guitare basse électrique. Chant arménien. Me voici parti dans les montagnes. La chanteuse soliste était Macha Gharibian qui s’assied au piano.

D’abord « Sueni » (« Rêve ») puis « Nam » ( ?) une chanson populaire arménienne.

« Song for children » dédié aux enfants dans des situations difficiles (Arménie, Haut Karabagh, Palestine, Israël, Ukraine).  Batteur aux baguettes. Bonne pulsation Jazz. Chanson de cavalcade. A la fois de la peur et de l’espoir.

Enchainement sur un air plus swinguant, presque Latin Jazz.

« Celebrate » une chanson en anglais qui n’est pas de Madonna. Dré Pallemaerts aux baguettes fait merveille d’élégance et de précision. Jolie chanson joyeuse mais avec une pointe de nostalgie.

Enchaînement sur une chanson de l’album « Mars » que je reconnais 10 ans après. Orientale et envoûtante pour le final.

Arrivée sur scène d’Alexandra Grimal au saxophone alto. Le son du saxophone se mêle aux voix de femmes comme une voix de femme. Clairement, elle a beaucoup écouté Wayne Shorter même si elle ne joue pas du sax ténor ou soprano. Belle école de clarté et de fantaisie.

Thomas de Pourquery est absent pour cause de fièvre. Il ne pourra donc pas chanter « The woman I am longing to be » (La femme que je désire être) avec sa voix haut perchée et sa féminité d’homme à barbe. Ca groove doucement, tranquille porté par les voix de femmes. Thomas de Pourquery y aurait mis de la folie.

Reprise d’une chanson brésilienne. Je n’ai pas capté le titre et l’auteur. C’est la première fois sur scène que Macha Gharibian chante en portugais. Elle s’en sort très bien.

Changement de batteur. Fabrice Moreau remplace Dré Pallemaerts. Fabrice Moreau était le batteur de l’album « Mars » en 2013 et il y a mis ses couleurs. Il est aux baguettes. Macha Gharibian a décidé de faire chanter le public. En double croche. Plus compliqué qu’en croche simple. Pour nous faciliter la tâche, les paroles sont simples. « Mana Mana ». Même si la démonstration vocale est très claire, le public a du mal à suivre, moi compris.

Bassiste et batteur s’en vont. Lionel Suarez arrive avec son accordéon. Ils jouent en duo mon morceau préféré de l’album « Mars », « La douceur ». Une mélodie qui me plonge dans un bain de douceur. J’adore ce morceau. L’accordéon et le piano collent ensemble comme le lait avec le riz. L'accordéon remplace la guitare de la version studio. Du miel pour les oreilles. Cf extrait audio au dessus de cet article.

Macha Gharibian en arrive au moment le plus délicat de la soirée. Présenter son père Dan Gharibian, plus de 50 ans de carrière sur scène comme chanteur et guitariste. Elle qui a appris le piano au conservatoire. Lui qui ne sait pas lire une note de musique mais sait les jouer et les chanter à sa façon. Elle qui veut lui imposer le métronome. Lui qui les refuse toujours. Bref, les rôles traditionnels sont inversés puisque c’est le père qui incarne l’Anarchie et la fille la Règle.

Une chanson d’amour de Charles Aznavour bien entendu. « Parce que ». Reprise par Serge Gainsbourg. Chantée par Dan Gharibian. Macha, sa fille, vient ajouter quelques notes de piano. Duo piano accordéon. Dan vient ajouter sa guitare. C’est émouvant. Tout sonne juste.

Retour du bassiste et de Dre Pallemaerts. Ajout d’Artyom Mianysan au doudouk, le hautbois arménien.

Une chanson arménienne. Macha explique qu’elle a l’habitude de la piquer à son père mais que, ce soir, elle est obligée de lui rendre. Ca s’installe. Fin ciselis des baguettes sur les cymbales. La flute et la voix de Dan se répondent. Ca pulse et ça plane. Dans le chant, j’entends tout le respect de la fille pour son père. La rythmique ajoute un parfum de Jazz à l’ensemble.

Arrivée d’une autre chanteuse sur scène, Sara Lenka. Belle berçeuse avec chant et doudouk. Je m’endors en rêvant.

Pour me réveiller, tout le monde revient sur scène, sauf Fabrice Moreau, pour un morceau festif « Keftime ». Sûrement une allusion au Kefta, plat traditionnel du Proche Orient et du Maghreb. Un morceau qui donne faim.

Il y eut deux rappels. La fièvre eut le tort d’empêcher Thomas de Pourquery de participer à cette fête musicale et amicale. Nous nous sommes régalés.

La photographie de Fabrice Moreau est l'oeuvre du Pétrifiant Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

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