Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Ok Boomer . Tous Dehors à la Maison de la Radio

Publié le par Guillaume Lagrée

Soirée Jazz sur le Vif à Radio France

Paris, Ile de France, France

Maison de la Radio

Studio 104

Samedi 20 janvier 2024, 19h

Concerts enregistrés et diffusés par France Musique

samedi 27 avril 2024 à 19h (heure de Paris) dans le Jazz Club

 

Première partie :

Hélène Labarrière Puzzle

Catherine Delaunay : clarinette

Robin Fincker : saxophone, clarinette

Stéphane Bartelt : guitare électrique

Simon Goubert : batterie

Hélène Labarrière : contrebasse

Je ne suis ni mu ni ému par cette musique. Rien à en écrire.

 

Deuxième partie :

Tous dehors « Ok Boomer »

Tous Dehors est composé de

Laurent Dehors : composition, direction, saxophones, clarinettes, harmonica, cornemuse

Rose Dehors : flûte à bec, trombone, sacqueboute.

Céline Bonacina : saxophones

Christian Altehülshorst : trompette

Laurent Blondiau : trompette

Matthew Bourne : piano

Eliot Foltz : percussions, clavier électronique

Gabriel Gosse : guitare 7 cordes, banjo

Fanny Martin : flûte, flûte basse, piccolo

Christelle Raquillet : flûtes, piccolo

Michel Massot : tuba, trombone, euphonium

Juan Villaroel : contrebasse, guitare basse électrique

Franck Vaillant : batterie, batterie électronique

 

Concert basé sur l’album « Ok Boomer » salué sur ce blog. Mes notes prises dans l’obscurité du studio 104 sont à peu près illisibles, même pour moi. Voici ce qu’il en reste. Une telle expérience sonore vaut le déplacement.

Dès le début, c’est joyeux, dansant, festif. Dans l’esprit des fanfares New Orleans début XX° siècle revisité par des Français du début du XXIe siècle. C’est le « Charleston ».

Suivi par « Disc Jockey ». Pas de boules à facettes mais la musique brille de mille feux. L’euphonium fait la masse. Imposant à voir et à écouter. Le mélange de musique de bal et de Free Jazz est terriblement efficace et d’une grande précision. Cette musique est faite pour la scène et le partage avec le public. L’album « Ok Boomer » me laisse une impression mitigée. Le concert m’emballe. Joué en plein air cet été avec la place pour danser ce sera encore mieux. C’est un joyeux bazar organisé.

Ca balance comme un ours joyeux. A la fois imposant et gracieux. Laurent Dehors à l’harmonica. C’est court et efficace.

Mes morceaux préférés de l’album « Ok Boomer » et de loin. « Prélude soleil » puis « Soleil ».Cf extrait audio au dessus de cet article.

L’entrée de la flûte traversière écarte les nuages et ouvre l’espace. Aidée de la trompette bouchée. Contrairement à la pluie, au vent, au tonnerre, le soleil ne sollicite pas l’ouïe. Le pari est de suggérer la vision par le son. C’est réussi. C’est beau comme une aurore sur la Mer. En presqu’île de Quiberon. En Bretagne. Ou sur le massif du Mont Blanc quand le soleil surgit d’Italie.

« Les oiseaux ». Reprise d’un morceau enregistré en trio mais en style volière précise Laurent Dehors. Alors que basse et batterie tracent la ligne directrice, flûtes et saxophones volent comme des étourneaux.

« Heureux ». Un titre où les cuivres jouent la mélodie et où la rythmique improvise. Un truc inventé par Miles Davis et son second quintette, celui des années 60 avec Wayne Shorter, Herbie Hancock, Ron Carter & Tony Williams sur leur dernier album acoustique, Nefertiti. Ca envoie joyeusement. Energique et jouissif.

Laurent Dehors, le Sun Ra Normand, prend la cornemuse, instrument qui n’est pas réservé aux Bretons. « La cornemuse est le seul instrument capable de faire peur à la guitare électrique » (Van Morrison). Un air de musique classique à la cornemuse. Je connais mais le titre m’échappe. Le public en rit de plaisir. Les musiciens accompagnent en battant des mains. Ensuite l’orchestre entier se lance dans le morceau et ça sonne terrible.

En rappel, « Disco », morceau joyeux et festif lui aussi.

Le meilleur décor pour cette musique, c’est le plein air, aux beaux jours, avec de la place pour danser devant la scène et des spectateurs pas timides qui participent à la fête en dansant avec la musique. Au Soleil. Tous Dehors

Partager cet article
Repost0

Norma Winstone & Thierry Péala enchantent le Sunside

Publié le par Guillaume Lagrée

Norma Winstone

&

Thierry Péala

Le Sunside

Paris, Ile de France, France

Vendredi 12 janvier 2024, 21h30

 

Norma Winstone : chant

Thierry Péala : chant

Pierre de Bethmann : piano

Christophe Wallemme : contrebasse

Karl Jannuska : batterie

 

Début en douceur. Batteur aux balais. Solo de contrebasse en finesse délicatement ponctué par le pianiste et le batteur aux balais. Je retrouve avec grandes délices un de mes albums cultes « Inner traces. A Kenny Wheeler song book » de Thierry Péala & Norma Winstone avec Kenny Wheeler. La plus belle musique pour ce moment délicieux après l’amour et avant le sommeil, à mon goût. Cf vidéo sous cet article.

Solo de piano élégant et éthéré. Le pianiste lance l’air, une petite danse. La voix de Norma Winstone s’échauffe. Elle se lance dans un scat léger, subtil, aérien. Batteur aux balais. Ca sonne léger et clair. Swing délicat de la voix de Thierry Péala. L’échange entre les deux vois finement soutenu par la rythmique, c’est du miel pour les oreilles.

Norma Winstone chante seule. Une ballade. Batteur aux balais. Toujours avec grâce et légèreté.

Un standard du Jazz. Dialogue piano & voix. Une chanson d’amour. A la rythmique de rouler sa bosse tranquille. Solo de contrebasse finement soutenu par le piano et le batteur aux balais. Bon massage cérébral.

A Thierry Péala de chanter seul. Une composition de Kenny Wheeler jamais enregistrée. Claquements de langue, sifflements. Bien en rythme avec la rythmique. Batteur aux baguettes. Une chanson d’amour. 1er solo du batteur aux baguettes. Ca roule bien. Bonne vague bien chaude qui m’enveloppe.

Un, dos, tres. Thierry siffle en douceur. Batteur aux baguettes. « Dolphin dance » (Herbie Hancock). Avec un feeling caribéen dans le rythme. Je ne connaissais pas cette version avec des paroles. Savoureuse.

Retour sur scène de Norma Winstone. Intro en piano solo, nostalgique à souhait. Contrebasse et batteur aux balais enchaînent tout en douceur. Je m’endors, bercé par la douceur des voix et la finesse de la rythmique. Les voix montent doucement. La rythmique redémarre. Batteur aux baguettes. Les voix scattent joyeusement. Solo de Karl Jannuska aux baguettes, en finesse. Rapide, léger sur les tambours, avec de fines ponctuations aux cymbales et sur les bords de caisses.

 

 

PAUSE

Le concert est magnifique mais je m’endors bercé par la musique. Pour moi, le concert se termine donc ici. Comme dit Madame S qui découvre cette musique : « La vieille, là, elle chante ! ». Compliments mérités pour Norma Winstone (1941) et son disciple Thierry Péala finement soutenus par une rythmique idéale pour cette musique, Pierre de Bethmann, Christophe Wallemme & Karl Jannuska.

Partager cet article
Repost0

Print " Secrets for You "

Publié le par Guillaume Lagrée

PRINT

" Secrets for You "

Sortie d'album le vendredi 2 février 2024

PRINT

est composé de

Sylvain Cathala: saxophone ténor

Stéphane Payen: saxophone alto droit

Benjamin Moussay: piano modulaire

Jean-Philippe Morel: contrebasse

Franck Vaillant: batterie

PRINT est un groupe résident au Triton, Les Lilas, Seine Saint Denis, Ile de France, France.

Lectrices inventrices, lecteurs expérimentateurs, le groupe PRINT existe depuis 1996. L'album " Secrets for You " exprime le dernier état de ses créations.

Cet album regorge de surprises. D'abord par son instrumentation. Un quintette à deux saxophones différents, c'est rare. Deux saxs ténors ok. Sax ténor et trompette comme chez Miles Davis période acoustique. Sax ténor et trombone. Mais un sax ténor et un sax alto droit ça je ne connais pas et ne vois pas à quoi cela ressemble.

Quant au piano modulaire, c'est une sorte de clavier électrique modulable comme son nom l'indique. Un jouet parfait pour le sorcier des sons qu'est Benjamin Moussay. Ecoutez les étrangetés qu'il en sort à la fin de " Eleven dimensions " (3) et au milieu de " Study 1 " (4).

A l'étrangeté des instruments répond celle des titres. L'album s'ouvre avec " Fifteen minutes to change " (1) qui dure 10'04. Cf vidéo sous cet article.

" Eleven dimensions " (3) dure bien 11'01 mais le lien entre le titre et la durée du morceau est-il voulu? 

" Mirror of time " (2) se finit par un bris de miroir reconstitué par les instruments de musique.

Les morceaux 4, 5, 6, 7 sont autant d'études classées dans un ordre qui ne doit pas être aléatoire. " Study 1 " (4), " Study 4 " (5), " Study 2 " (6) & " Study 6 " (7).

Que racontent ces 5 musiciens avec leurs instruments et leurs titres bizarres? 

De belles histoires bizarres justement.

" Fifteen minutes to change " (1) est un vrai court métrage de science fiction avec ses 10 minutes de surprise sonores. Cf vidéo sous cet article.

" Mirror of time " (2) pourrait illustrer une nouvelle version filmée du " Portrait de Dorian Gray " tant ce miroir du temps est implacable. D'ailleurs, à la fin, il se brise.

Ah ce solo vertigineux de contrebasse  finement ponctué par un batteur percussionniste et les sons électriques du piano et les chants contre chants des saxophones dans " Study 4 " (5)! Cela pourrait faire une bonne musique de film d'action, sortant de l'ordinaire.

" Study 6 " (7) qui clôt l'album sonne mystérieux et grave à souhait avec le batteur aux maillets, les sons étranges du clavier, la pulsation de la contrebasse, les souffles mêlés des saxophones. Je me fais un nouveau film en l'écoutant avec le héros qui part seul à l'horizon au soleil couchant genre Clint Eastwood.

Le groupe sonne extrêmement soudé dans une grande liberté. Ce n'est pas de la musique pour séduire les masses. C'est clairement expérimental mais sans rien de rebutant. Ouvrez grand vos oreilles et vos cerveaux, lectrices inventrices, lecteurs expérimentateurs et savourez sans casque anti bruit la musique de PRINT.

Partager cet article
Repost0

Jazzoduc New York - Paris: " Live in Red Hook " Gui Duvignau

Publié le par Guillaume Lagrée

Gui Duvignau

" Live in Red Hook "

Album sorti le 26 janvier 2024

Concert de sortie au Bar Bayeux à NYC, USA,

vendredi 9 février 2024 à 20h & 21h30

 

Gui Duvignau: contrebasse

Jacob Sacks: piano

Nathan Ellman- Bell: batterie

 

Lectrices raffinées, lecteurs esthètes, ce blog vous a déjà chanté les louanges du contrebassiste franco-brésilien, domicilié à La Nouvelle York, Gui Duvignau pour son album " Baden " en hommage au guitariste brésilien Baden Powell

Le Jazzoduc New York - Paris nous amène un nouvel album de ce jeune talent. Cette fois dans le format classique piano, contrebasse, batterie, enregistré dans un quartier portuaire de New York, Red Hook.  De la première à la dernière note, cette musique me captive tant elle varie les sensations pour l'auditeur.

En commençant par une " Idée fixe " (1) creusée tout du long du morceau de ce titre sans pour autant devenir une ritournelle agaçante qui vous reste en tête. Cf extrait audio au dessus de cet article.

Avec une sorte de requiem de clôture placé en 4e titre de l'album. " Closing " (4) ne clôt pas l'aventure bien au contraire.

Elle se poursuit en finesse, avec un air délicat et puissant qui permet au batteur de faire merveille aux maillets, improvisant alors que piano et contrebasse restent stables. " Miniature for drums " (5).

Ces jeunes gens savent rendre hommage à leurs Maîtres avec élégance.

" Eighty one " (7) est une composition du contrebassiste Ron Carter extraite de l'album " ESP " (1965) du Miles Davis 5tet. Joué avec l'entêtement mystérieux qui convient.

 " Scriabingus " (11) qui clôt cet album est un délicieux mélange de compositions du pianiste russe Alexandre Scriabine et du contrebassiste américain Charles Mingus. Mingus dut renoncer à une carrière de violoncelliste classique car il n'était pas Blanc de peau. 

En plus, alors que certains amateurs de Jazz se plaignent de la disparition des ballades dans le répertoire actuel, ils en jouent une superbe " Deixa " (8) (laisse, rend en portugais). Le pianiste qui avance doucement, la contrebasse qui marque le pas, le batteur qui malaxe aux balais. Tout donne cette sensation d'abandon délicieux. Laisse, rend.

Pour vous faire monter et descendre tout le long des gammes, écoutez " Up and Down " (10), lectrices raffinées, lecteurs esthètes.

L'indice que cet enregistrement est réalisé live in concert ce sont les quelques applaudissements audibles après le 11e et dernier morceau.

En attendant que les vents dominants amènent ce trio en concert de ce côté ci de l'Océan Atlantique, vous pouvez savourer cet album dynamique et  nostalgique, lectrices raffinées, lecteurs esthètes. 

Concert de sortie au Bar Bayeux à NYC, USA, vendredi 9 février 2024 à 20h & 21h30.

Partager cet article
Repost0

Sélection de concerts de Jazz pour février 2024

Publié le par Guillaume Lagrée

Glenn Ferris par Juan Carlos HERNANDEZ

Glenn Ferris par Juan Carlos HERNANDEZ

Lectrices vénérées, lecteurs vénérables, fidèles abonnés au Jazz et à l'électricité, à tous présents et à venir, Salut!

Armé de mauvaise foi et de partialité, je vous propose la sélection suivante de concerts de Jazz pour février 2024.

Pour une sélection plus complète sur Paris et l'Ile de France, voyez Paris Jazz Club. Pour la France et l'Europe, voyez l'agenda de Jazz Magazine

Si vous ne voulez ou ne pouvez pas sortir de chez vous, plusieurs solutions s'offrent à vous:

- Ecouter les concerts sur France Musique avec les émissions Jazz Club  et Jazz sur le Vif (pour le présent) et Les légendes du Jazz (pour le passé) et sur TSF Jazz avec Jazz Live.

- Pour l'actualité du Jazz 24h/24, écoutez sur la Toile Couleurs Jazz Radio.  Une fois sur le site Internet de la radio, cliquez au centre de l'écran sur Ecouter le live radio et le programme démarre. Il s'agit d'une radio associative, sans publicité. Si vous êtes imposables en France, vos dons sont déductibles fiscalement. 

Le  podcast de l' émission de juin 2022 en 2 parties sur France Culture,   " Une histoire particulière " consacrée à Dizzy Gillespie Président reste disponible.  Avec la participation de Guillaume Lagrée, l'Excellent auteur de ce blog

Sur la radio TSFJAZZ, mercredi 14 février de 19h à 20h (heure de Paris), émission en direct consacrée au " Jazz et aux amours contrariées " pour la Saint Valentin. Avec la participation de Guillaume Lagrée, l'Excellent auteur de ce blog. Si vous ne pouvez écouter l'émission en direct, vous pourrez l'écouter en différé grâce au podcast.

Vous pouvez assister depuis la Toile aux concerts à New York, USA, dans Greenwich Village, des clubs Small's et Mezzrow. Accès gratuit hors frais de connexion. Sur Internet, si c'est gratuit, c'est toi le produit.

Aux Lilas (93), le Triton vous propose un service de vidéo à la demande qui vous permet de voir et d'écouter les concerts passés pour une somme modique.

A Paris, au Duc des LombardsNouvelle scène, chaque lundi et chaque mardi à 19h30, 21h & 22h30. Entrée libre. La Jeune Garde du Jazz sur scène.

A Paris, le Baiser Salé fête ses 40 ans du lundi 22 janvier au jeudi 1er février 2024 inclus. 40 ans. 40 concerts. 10 jours. 4 concerts par jour. 45mn par concert.

A Paris, au Petit Palais, jusqu'au  dimanche 14 avril 2024, exposition sur " Le Paris de la modernité (1905-1925) ". Epoque du surgissement du Jazz. Son influence était visible aussi dans les arts plastiques. Notamment chez Sonia Delaunay, mère de Charles Delaunay, fondateur du magazine Jazz Hot, dont le style a inspiré le graphisme de l'entête de ce blog à sa créatrice, la citoyenne Elisabeth Führer. A vérifier sur pièces et sur place jusqu'au dimanche 14 avril 2024.

A Paris, festival Au fil des voix jusqu'au mercredi 8 février avec Monica Kabasélé au 360 Music Factory vendredi 2 février à 20h.

En Occitanie, dans l'Hérault, au domaine de Bayssan, sur la scène de Bayssan, Bayssan Jazz Festival du vendredi 2 au dimanche 4 février avec les voix d'André Minvielle, Elina Duni et Marion Rampal, l'accordéon de Lionel Suarez.

 

Jeudi 1er février:

- 19h30 & 21h30, Paris, le 38 Riv: carte blanche à Thomas Delor. Avec le trio de son album " Sllence the 13th " célébré sur ce blog. Agréé par Lagrée. Cf extrait audio au dessus de cet article.

- 19h45, Paris, le Café Laurent: duo  Ramona Horvath & Nicolas Rageau. Classieux. Entrée libre.

- 20h, Paris, Le Son de la Terre: le trio de David Patrois invite Johan Renard (violon).

- 20h15, Paris, le Baiser Salé: Magic Malik Orchestra. Groovy. 

- 20h30, Paris, Le New MorningHenri TEXIER 7tet  vient jouer son nouvel album " An Indian's Life " que je n'ai pas reçu. Comme c'est du Henri Texier, par principe, c'est mieux que bien.

- 20h30, Les Lilas (93), Le Triton: Claudia Solal & Hasse Poulsen. Cérémonie de thé. Ouvrez grand vos oreilles et vos cerveaux.

- 20h45, Fontenay sous Bois (94), Le Comptoir: trio de voix et de musiques avec Joce Menniel, Macha Gharibian & Arnault Cuisinier. Festif et jouissif.

Vendredi 2 février:

- 20h, Paris, le Barbizon: dîner concert avec le NEWTET de Glenn Ferris Groove garanti. Cf photographie au dessus de cet article.

- 20h, Paris, Le Son de la Terre: diner concert avec le trio d'Alain Jean-Marie qui invite Gianluca Figliola. Classieux.

Samedi 3 février:

 - 19h45, Paris, le Café Laurent: 4tet Jérome Rateau, Manu Codjia, Bruno Schorp & Karl Jannuska. Entrée libre.

- 21h30, Paris, le Sunside: le trio de Mark Priore jouera le mythe d'Orphée et d'Eurydice façon Jazz.

Lundi 5 février, 19h30 & 21h30, Paris, le 38 Riv: le 4tet de Pierrick Menuau .

Mercredi 7 février, 19h30, Paris, le Sunside: le trio de la pianiste et compositrice Pieternel Van Oers déjà célébré sur ce blog. 

Jeudi 8 février, 19h30, Paris, Les 2 Magots: le trio de Sandro Zerafa, déjà célébré sur ce blog. Entrée libre.

Vendredi 9 février:

 - 20h & 21h30, USA, NYC, Bar Bayeux: le trio du contrebassiste franco-brésilien Gui Duvignau pour la sortie de l'album " Live in Red Hook " louangé sur ce blog.

- 20h30, Paris, Le Sunset: le Jus de Bocse de Médéric Collignon invite Christophe Monniot. Ennui interdit.

Samedi 10 février:

- 20h, Paris, le Barbizon: dîner concert avec le trio d'Hetty Kate, Romain Pilon & Luca Fattorini. Classieux.

- 20h30, Paris, Le Sunsetle NEWTET de Glenn Ferris Groove garanti. Cf photographie au dessus de cet article.

- 20h30, Pantin (93), La Dynamo de Banlieues Bleues: Arnaud Dolmen et le Vitygroove.

 

Mardi 13 février:

- 20h, Paris, Chez Georges: le trio d'Angelo Debarre.  Guitare manouche de haut vol.

-20 h, Paris, le Son de la Terre: Dîner concert " Fathers and Sons ". les frères Boulou & Elios Ferré avec Ludovic Beier (accordéon). Guitare manouche de très haut vol. Cf vidéo sous cet article. 

Mercredi 14 février:

- 19h & 21h30, Paris, le Sunside: Estelle Perrault " Love Songs " . Pour chanter " My funny Valentine " avec votre Valentin ou votre Valentine. Les clichés avec classe.

- 19h45, Paris, le Café Laurent: trio Deborah Tanguy, Christian Brenner & Jean-Pierre Rebillard déjà célébré sur ce blog. Logiquement, elle devrait chanter My funny Valentine

- 20h, Paris, Palais Brongniart, Mondial du Rhum: Pierre Bertrand & La Caja Negra Big Band avec Arnaud Dolmen. Jazz caraïbe et latin.

Jeudi 15 février, 19h30, le Sunside: le 4tet de Miguel Castro (guitare) avec Pieternel Van Oers. Du moment que la Dame Van Oers est au piano, la musique ne peut être que mieux que bien. 

Vendredi 16 février, 20h30, Les Lilas (93), Le Triton: le 4tet de Christophe Monniot avec Sophia Domancich. Inventif, forcément inventif.

Vendredi 16 & samedi 17 février, 21h30, Paris, le Sunside: hommage à Michel Legrand par un ancien trompettiste de son orchestre, Nicolas Folmer.

Samedi 17 février, 20h30, Suisse, Genève, Le Sud des Alpes: le trio d'Henri Texier avec Sébastien Texier & Gautier Garrigue. Essentiel.

Dimanche 18 février, 19h30 & 21h30, Paris, le 38 Riv: dialogue entre Katia Schiavone (guitares) & Robin Mansanti. Sottilissimo. 

Mardi 20 février, 21h30, Paris, le Sunside: le 4tet de Kirk Lightsey, légende du piano Jazz.

Mercredi 21 février, 19h30 & 22h, Paris, le Duc des Lombards: le 4tet d'Olga Amelchenko invite  Matthew Stevens. Mélange Russie, France, USA. Créatif, forcément créatif.

Jeudi 22 février:

19h30 & 22h, Paris, le Duc des Lombards: Hugo Lippi solo & 70's project (hommage au son CTI des années 1970).

 -20 h, Paris, le Son de la Terre: Dîner concert avec le 4tet de Sandro Zerafa guitariste maltais célébré sur ce blog.

- 21h30, Paris, le Sunside: hommage à Chet Baker avec le 4tet de Robin Mansanti. Classieux.

Vendredi 23 & samedi 24 février, 21h30, Paris, le Sunside: le 4tet de Pierrick Pédron. Valeur sûre.

Samedi 24 février, 20h30, Les Lilas (93), Le Triton: Magic Malik fanfare XP en modèle réduit. Le répertoire de sa fanfare joué en 4tet.

Jeudi 29 février:

- 20h30, Les Lilas (93), Le Triton: le trio Viret +. Le trio de Jean-Philippe Viret, maintes fois célébré sur ce blog, avec ses 2 batteurs réunis, Antoine Banville & Fabrice Moreau.

- 20h30, Paris, ECUJE: le trio de Mark Priore en premier suivi du duo Giovanni Mirabassi & Rosario Giulani.

 

La photographie de Glenn Ferris est l'oeuvre du Groovy Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Partager cet article
Repost0

Le meilleur du JAZZ en 2023

Publié le par Guillaume Lagrée

Elise Caron par Juan Carlos HERNANDEZ

Elise Caron par Juan Carlos HERNANDEZ

" Mes goûts sont très simples. Le meilleur me suffit ".

Oscar Wilde

 

Lectrices vénérées, lecteurs vénérables, il est temps de tirer le bilan de l'an 2023. Pour le Jazz.

Un Géant du Jazz  a quitté la ville en 2023." Wayne Shorter est le compositeur le plus important du Jazz depuis la mort de Duke Ellington " (Stan Getz). Ses empreintes demeurent. 

Voici mon  classement subjectif , partial et injuste des meilleurs albums de JAZZ pour 2023 en oubliant tous ceux que je n'ai pas écouté et tous ceux que je n'ai pas apprécié.

I. Jazz en petite formation

La pianiste et compositrice néerlandaise Pieternel Van Oers.

Par chance pour nous, Français, elle vit, joue et enseigne en France.

Elle apporte de la fraîcheur à une formule éculée, le trio piano, contrebasse & batterie avec son album " Dialogue ".

Elle crée une nouvelle forme de trio avec deux autres Citoyennes pour former " Enodia " apprécié sur scène en 2023 et dont j'espère un album pour 2024. Lectrices vénérées, lecteurs vénérables, suivez cette Femme!

Cf extrait audio au dessus de cet article.

II. Jazz en grande formation

L'Univers a commencé par un Big Band! 

Pour une oeuvre de recréation, saluons l'Umlaut Big Band qui a recréé la Zodiac Suite de Mary Lou Williams  . Concert du samedi 18 novembre 2023 à la Maison de la Radio à revivre sur France Musique dans l'émission Jazz sur le Vif. La chronique de l'album paraîtra sur ce blog en 2024.

Pour une oeuvre de création, acclamons " Ok Boomer " de Laurent Dehors et son orchestre Tous Dehors! Sa musique m'agace ou m'émerveille. Bref, elle ne me laisse pas indifférent. Cf vidéo sous cet article.

III. Jazz vocal

Un Français trompettiste et chanteur à la Chet Baker. Gueule d'ange, voix d'ange, son d'ange. Robin Mansanti et sa  " Nuit américaine " vous enchanteront lectrices vénérées, lecteurs vénérables.

Revisitons la chanson française avec Guillaume de Chassy & Elise Caron. " L'âme des poètes " me gratte l' âme. Cf photographie au dessus de cet article.

IV. Livre sur le Jazz

Blue Giant Explorer  le manga Jazz de Shinichi Ishizuka. Un jeune Japonais veut devenir le meilleur saxophoniste ténor de Jazz au monde. Après le Japon et l'Europe, il se lance à la conquête des Etats Unis d'Amérique. En commençant par la Côte Ouest. Je gage qu'il finira en triomphe romain sur la Côte Est. Parfait pour initier les enfants au Jazz. Que les parents et grands-parents ne le réservent pas pour leur usage exclusif!

Par ailleurs, toujours en 2023, j'ai créé un nouveau blog consacré à mes récits de marche à pied, plus particulièrement mais pas exclusivement, celle de Paris à Rome. Cumpedibus.  Avec textes, sons et images. Mais ceci est une autre histoire.

La photographie d'Elise Caron est l'oeuvre du Poétique Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Partager cet article
Repost0

Leila Olivesi & Olga Amelchenko. Premier dialogue de Dames au Café Laurent

Publié le par Guillaume Lagrée

Leila Olivesi 4tet

Le Café Laurent

Paris, Ile de France, France

Samedi 6 janvier 2024, 19h45

 

Leila Olivesi : piano

Yoni Zelnik : contrebasse

Donald Kontomanou : batterie

Olga Amelchenko : saxophone alto

 

Démarrage en trio sans saxo. Jeu hard bop très classique. Batteur aux baguettes. Ca swingue tranquille. Si c’est un standard, je ne le connais pas. 1er solo de contrebasse. Souple, léger. Pianiste et batteur ont baissé le son. Joli tapotis du batteur sur les bords de caisses. Légers breaks de batterie. C’était « Sugar Ray », composition du pianiste Phineas Newborn en hommage au boxeur Sugar Ray Robinson. Le boxeur du XXe siècle, fondateur et propriétaire du club de Jazz le Ringside à Paris en 1950.

Arrivée d’Olga Amelchenko sur scène. Une composition de Leila Olivesi en hommage à Wayne Shorter « Wayne left town ». Clin d’œil évident à la composition de Wayne Shorter en hommage à Lester Young « Lester left town ». Batteur aux balais. Le sax alto évoque le son de Wayne Shorter qui, lui, jouait du ténor et du soprano. Batteur aux baguettes. Son mystérieusement énergique du saxophone comme il se doit. Je bats la mesure du pied gauche. Ca envoie. Le sax se tait. La pianiste mène le bal. Bonne vague de la rythmique. L'héritage d’Herbie Hancock s’entend dans le jeu de Leila Olivesi. Logique pour une composition dédiée à Wayne Shorter. Inspiration pas copie. Le quartette repart énergiquement.

« Winter flower » composé par Leila Olivesi pour la naissance de sa fille, un hiver, il y a 14 ans. Je me souviens avoir vu Leila Olivesi jouer enceinte à l’époque. Avec une allure de Reine.  Solo de piano. Batteur aux maillets. Une charmante ballade. L’amour d’une mère pour sa fille. Solo de contrebasse. Batteur aux balais. Notes distillées goutte-à-goutte au piano. Yoni descend chercher les notes en bas de la contrebasse. C’est plein de tendresse.  Donald Kontomanou malaxe ses tambours aux balais. Leila reprend la main. Batteur aux baguettes. Retour du saxophone qui vient ajouter de l’acidité à la douceur du piano et de la contrebasse, aux roulements de tambours, au cliquetis de cymbales. Bref, ça décolle sur ce 3e morceau. Dialogue de dames piano-saxophone tout en douceur.

«  Scorpio » (Mary Lou Williams) extrait de la « Zodiac Suite ». Les spectateurs natifs du signe du Scorpion lèvent la main. Mon frère, Benoît Lagrée, était un Scorpion. La pianiste joue cet air entêtant qui avance pas à pas. Donald tapote joliment aux baguette sur une cloche et un tambour. Swing inquiétant, pas tranquille. Retour de la plainte du saxophone. Le quartette enchaîne. Retour à un swing redoutable qui avance comme un dangereux scorpion pour piquer.

Série de stop and go et ça démarre. Batteur aux baguettes. La musique avance doucement. Belle envolée du sax alto. Bonne vibration entre sax et rythmique. Ca avance sans cesse en souplesse.

Un standard. « Star Eyes ». Cher à Stan Getz notamment. Toujours une bonne énergie. Batteur aux baguettes. A la rythmique maintenant. Tempo implacable de la contrebasse et de la batterie alors que la pianiste improvise joyeusement et énergiquement. Main de fer dans un gant de satin puisque Leila Olivesi est une disciple du Maestro Duke Ellington. Le public reste concentré sans applaudir alors que la quartette est reparti. Donald hache vite et fin le tempo pour relancer le saxo.

« Danse pour Nefertiti » (Leila Olivesi).  Bonne vague de la rythmique. Le sax monte et descend dessus. Jolie mélodie. D’une Reine d’aujourd’hui pour une Reine d’hier. Je ferme les yeux et décolle emporté par la musique qui monte en volutes.  C’est dansant. Batteur aux baguettes. Je bats la mesure du pied droit.

PAUSE

 

«  Drummer Song » (Geri Allen). Le piano commence doucement. La rythmique enchaîne. Batteur aux baguettes. Le tempo se ralentit sur le même air. Batteur aux balais. Le trio décortique le morceau. Jeu de piano inspiré de Claude Debussy. Le petit air chantant revient alors que le batteur ponctue doucement aux baguettes. Ca repart.

Olga Amelchenko revient sur scène. Un air classique de bebop. En trio sans piano. Leila danse debout devant son piano. Elle se rassied et joue. A la rythmique de jouer. Le sax revient. Brièvement. Leila se relève et danse. Le sax s’envole, poussé par la contrebasse et le batteur aux baguettes. Puis Leila se remet au piano. Rythmique énergique. Du Monk je pense. Solo de contrebasse bondissant avec malaxage aux balais. Charmant dialogue contrebasse-batterie.  Retour au quartette avec batteur aux baguettes.

« Révolutions » (Leila Olivesi). Composition inspirée par les révolutions arabes de 2011.  Intro en piano solo. Mystérieuse à souhait. Le piano lance le signal et la rythmique démarre. Energique. Batteur aux baguettes. Le saxophone s’ajoute en douceur. Toujours un plaisir d’écouter un saxophone sans microphone au Café Laurent. Olga envoie. Le sax se projette, bien poussé par la rythmique. Solo de contrebasse véloce finement ponctué par les balas sur les cymbales et quelques notes de piano. Donald joue à mains nues sur les tambours. Solo du batteur aux baguettes, rapide et léger, sans monter le son. Grande maîtrise. Retour du sax avec un petit chant dans le grave de l’instrument.

Une composition d’Olga Amelchenko dont je n’ai pas compris le titre. Une ballade. Batteur aux balais. Ca démarre tranquille, élégant. Le public est concentré. Pas d’applaudissement alors que la saxophoniste s’efface et que la pianiste prend la main. Solo de contrebasse. Accompagnement du batteur aux balais en massage cérébral. Notes distillées au piano. Du miel pour les oreilles. Solo de saxophone sans accompagnement pour glisser jusqu’au final. A 4 dans la même vague bien sûr.

Un morceau qui swingue annonce Leila. Je reconnais un standard. Le titre m’échappe. Trio sans piano. La pianiste revient. Pulsation énergique. Batteur aux baguettes. Tout se calme pour le solo de contrebasse puis la rythmique repart. Avec le batteur aux balais. Ca file vite et droit. Solo de contrebasse puis relance du batteur aux balais. Ca swingue bien. Leila danse en claquant des doigts. Dialogue intense contrebasse – batterie. Cette fois les 2 hommes de côté (sidemen in english) ont la vedette et les Dames leurs laissent seuls la parole.

« Black widow » (Leila Olivesi). Intro en piano solo. Majestueuse. Dialogue avec le saxophone. Batteur aux baguettes et contrebasse marquent le pas. Celui de la Veuve Noire. Une ballade en forme de Blues. Joli vibrato final du saxophone. Cf vidéo sous cet article.

Presque un mois après le concert du 4tet d’Emmanuel Borghi, Madame S a retrouvé avec plaisir le Café Laurent et Yoni Zelnik et découvert avec délice la musique de ce quartette. C’était le premier concert de Leila Olivesi avec Olga Amelchenko. Il en appelle d’autres.

 

Partager cet article
Repost0