Bex/Catherine/Romano le trident du Swing
Bex/Catherine/Romano
Paris. Le Sunset. Mercredi 30 décembre 2009. 22h
Emmanuel Bex : orgue Hammond
Philip Catherine : guitare électrique
Aldo Romano : batterie
La photographie d'Aldo Romano est l'oeuvre de Juan Carlos HERNANDEZ.
Ce groupe existe depuis 10 ans sur scène sans avoir enregistré d’album. Il faut aller les écouter pour prendre une leçon de vie, de musique et d’amitié.
Intro de Catherine tout en douceur. Les balais le rejoignent sur la batterie. L’orgue s’introduit subrepticement. « Alone together ». Morceau normal pour commencer un concert entre vieux amis comme Lee Konitz et Martial Solal par exemple. Pas de doute. Ces trois gars là sont rodés mais toujours créatifs. Philip Catherine brille de mille feux à la guitare. La batterie pousse. L’orgue fait la basse. C’est bien animé pour une ballade entre amis. Philip se rasseoit et ça ronronne chaudement. Bex creuse le tempo. Il fait monter la pression en douceur. Cela sonne carrément comme dans les albums Blue Note des années 60. C’est dire que ça chauffe et bien.
Bex commence une petite danse ondulante. Catherine utilise des effets électroniques pour faire vibrer ses notes. Le rythme s’installe, cool et chaud à la fois. C’est vraiment le trio trois en un. Chacun ajoute sa personnalité pour en créer une 4e, celle du trio. Bex en solo nous fait une sorte d’orgue de Barbarie sur les grave qu’il allège avec un petit chant sur les aigus à la fois plaintif et ludique, bref du Bex. Puis le trio repart comme un vieil homme solide. Coupure d’électricité. Aldo garde le tempo puis le groupe repart avec la fée Electricité. Le trio ronronne à ravir comme un gros chat. « Three cool cats » dit la chanson (chantée sous le titre « Nouvelle vague » par Richard Anthony).
Intro à la guitare sous effets électroniques, avec modération. Le titre de ce standard m’échappe. La salle est comble. Le patron a d’ailleurs remercié le public d’être venu si nombreux au Sunset/Sunside en 2009. Je ne suis pas nombreux mais je suis venu souvent au Sunset/Sunside en 2009.Comme quoi la musique vivante peut vivre encore. Bex a enlevé ses lunettes noires. C’est donc qu’il ne chantera pas. Par contre, il joue et ça pulse. Solo de guitare sur un tapis de velours rouge tissé par l’orgue et la batterie. Du psysché, du funk, du cool, du planant dans le même morceau. La classe, Messieurs !
Petite ballade innocente qui démarre à trois. Bex a remis ses lunettes noires. Va t-il chanter ? Ils se promènent sur un tempo dandinant. Tout à coup Bex accélère, monte à un palier sur lequel il se maintient soutenu par ses deux complices. La guitare reprend la main, cinglante et relax à la fois. Du grand Art. Et toujours ce délicieux dandinement qui invite à dodeliner du chef. D’un coup ils reviennent au tempo calme du début toujours sur le même air. Ca fusionne entre ces 3 gaillards. Ils se connaissent mais ne se répètent pas.
Un autre morceau relax qui balance doucement. Oui, c’est bon pour nous. Ca chauffe le cœur et l’âme. Puis ça s’énerve, vrombit, gronde tout en gardant le balancement de départ. La classe vous dis-je !
Bex attaque en profondeur. Romano suit aux balais. Un standard. Catherine est entré dans la danse. Dans le cadre de ce trio, Bex joue plus sagement que dans son propre groupe. Pas de chant, pas de Vocoder, pas de bruitage cosmicomique. Les poufs pour enfants du Sunset sont toujours aussi inconfortables pour des fessiers d’adultes. Quel fournisseur de matériel scolaire en difficulté financière a bien pu les brader au patron du Sunset/Sunside ? Solo de batterie. Le 1er de la soirée pour Aldo. Le matelot souque ferme. Encore un standard dont le titre m’échappe.
A la pause minuit approche. Quelle idée de commencer un concert en club en semaine à 22h30 ! Tout le monde n’est pas en vacances. Il me faut rentrer avant le 2e set à mon grand regret car la musique est superbe. Philip Catherine en est le leader mais un leader démocrate respectueux de la liberté de ses associés. A voir et écouter de nouveau.
Paris. Le Sunset. Mercredi 30 décembre 2009. 22h
Emmanuel Bex : orgue Hammond
Philip Catherine : guitare électrique
Aldo Romano : batterie
La photographie d'Aldo Romano est l'oeuvre de Juan Carlos HERNANDEZ.
Ce groupe existe depuis 10 ans sur scène sans avoir enregistré d’album. Il faut aller les écouter pour prendre une leçon de vie, de musique et d’amitié.
Intro de Catherine tout en douceur. Les balais le rejoignent sur la batterie. L’orgue s’introduit subrepticement. « Alone together ». Morceau normal pour commencer un concert entre vieux amis comme Lee Konitz et Martial Solal par exemple. Pas de doute. Ces trois gars là sont rodés mais toujours créatifs. Philip Catherine brille de mille feux à la guitare. La batterie pousse. L’orgue fait la basse. C’est bien animé pour une ballade entre amis. Philip se rasseoit et ça ronronne chaudement. Bex creuse le tempo. Il fait monter la pression en douceur. Cela sonne carrément comme dans les albums Blue Note des années 60. C’est dire que ça chauffe et bien.
Bex commence une petite danse ondulante. Catherine utilise des effets électroniques pour faire vibrer ses notes. Le rythme s’installe, cool et chaud à la fois. C’est vraiment le trio trois en un. Chacun ajoute sa personnalité pour en créer une 4e, celle du trio. Bex en solo nous fait une sorte d’orgue de Barbarie sur les grave qu’il allège avec un petit chant sur les aigus à la fois plaintif et ludique, bref du Bex. Puis le trio repart comme un vieil homme solide. Coupure d’électricité. Aldo garde le tempo puis le groupe repart avec la fée Electricité. Le trio ronronne à ravir comme un gros chat. « Three cool cats » dit la chanson (chantée sous le titre « Nouvelle vague » par Richard Anthony).
Intro à la guitare sous effets électroniques, avec modération. Le titre de ce standard m’échappe. La salle est comble. Le patron a d’ailleurs remercié le public d’être venu si nombreux au Sunset/Sunside en 2009. Je ne suis pas nombreux mais je suis venu souvent au Sunset/Sunside en 2009.Comme quoi la musique vivante peut vivre encore. Bex a enlevé ses lunettes noires. C’est donc qu’il ne chantera pas. Par contre, il joue et ça pulse. Solo de guitare sur un tapis de velours rouge tissé par l’orgue et la batterie. Du psysché, du funk, du cool, du planant dans le même morceau. La classe, Messieurs !
Petite ballade innocente qui démarre à trois. Bex a remis ses lunettes noires. Va t-il chanter ? Ils se promènent sur un tempo dandinant. Tout à coup Bex accélère, monte à un palier sur lequel il se maintient soutenu par ses deux complices. La guitare reprend la main, cinglante et relax à la fois. Du grand Art. Et toujours ce délicieux dandinement qui invite à dodeliner du chef. D’un coup ils reviennent au tempo calme du début toujours sur le même air. Ca fusionne entre ces 3 gaillards. Ils se connaissent mais ne se répètent pas.
Un autre morceau relax qui balance doucement. Oui, c’est bon pour nous. Ca chauffe le cœur et l’âme. Puis ça s’énerve, vrombit, gronde tout en gardant le balancement de départ. La classe vous dis-je !
Bex attaque en profondeur. Romano suit aux balais. Un standard. Catherine est entré dans la danse. Dans le cadre de ce trio, Bex joue plus sagement que dans son propre groupe. Pas de chant, pas de Vocoder, pas de bruitage cosmicomique. Les poufs pour enfants du Sunset sont toujours aussi inconfortables pour des fessiers d’adultes. Quel fournisseur de matériel scolaire en difficulté financière a bien pu les brader au patron du Sunset/Sunside ? Solo de batterie. Le 1er de la soirée pour Aldo. Le matelot souque ferme. Encore un standard dont le titre m’échappe.
A la pause minuit approche. Quelle idée de commencer un concert en club en semaine à 22h30 ! Tout le monde n’est pas en vacances. Il me faut rentrer avant le 2e set à mon grand regret car la musique est superbe. Philip Catherine en est le leader mais un leader démocrate respectueux de la liberté de ses associés. A voir et écouter de nouveau.