RECLAME
Jazz Club Etoile
Hôtel Le Méridien Etoile
81, boulevard Gouvion Saint-Cyr – 75 017 Paris
France
3 SETS (21h30 / 22h30 – 22h45 / 23h45 – 00h00 / 01h00.)
Tarifs : Droit d’entrée avec première consommation incluse : à partir de 27 euros
Réservations Jazz Club Etoile : 33 (0)1 40 68 30 42
Standard Le Méridien Etoile : 33 (0)1 40 68 34 34
Accès : Métro ligne 1 et RER C Porte Maillot
Parking sous l’hôtel
Mercredi 22 et jeudi 23 mai
3 for Swing + 1
Hommage à Nat King Cole
Jacques Schneck (piano), Nicolas Montier (saxophone), Christophe Davot (chant, guitare), Enzo Mucci (contrebasse).
Jacques Schneck s’est particulièrement inspiré des pianistes à la main gauche affirmée, des plus traditionnels comme James P. Johnson, adepte du "stride", aux plus modernes comme Hank Jones, en s’arrêtant longuement sur ceux de la période swing comme Nat King Cole. C’est à ce dernier qu’il rendra un hommage appuyé avec la complicité de Christophe Davot, guitariste tout en finesse et chanteur suave que les fans de Pink Turtle connaissent bien, d’Enzo Mucci, contrebassiste aussi à l’aise dans le boogie-woogie, le jazz manouche ou, comme ce soir, dans le style "cocktail blues" cher à King Cole et de Nicolas Montier, dont le saxophone saura évoquer toute la soyeuse délicatesse de la West Coast. A consommer sans modération.
Vendredi 24 et samedi 25 mai
Pi-Honkers
Didier Marty (chant, saxophone ténor), Laurent Kremer (chant, saxophones ténor, basse et soprano), Rémi Amblard (claviers), René Louis Servais (guitare), Jean-Luc Servoni (basse), Stéphane Boutinaud (batterie).
Le saxophone ténor occupe une place centrale dans l’histoire du jazz et donc du rhythm and blues. Le "honking", c’est cette façon particulière de faire miauler, rugir, voire hurler le saxophone jusqu’à le faire mugir, dans le grave, comme la corne de brume d’un steamboat sur le Mississippi. Parmi les "honkers" les plus célèbres, on peut citer Big Jay McNeely, Arthur Prysock ou Sil Austin. Laurent Kremer et Didier Marty revendiquent cet héritage mais se réfèrent aussi à King Curtis, un saxophoniste charnu et velu à souhait, glorieux leader des Kingpins ou valeureux sideman de Sam Cooke et Aretha Franklin. C’est à ce géant du R&B, disparu en 1971, que les Pi-Honkers entendent rendre un hommage percutant.
Du 29 mai au 1er juin - Rhoda Scott dans tous ses états.
Recommandé par le Jars jase jazz. Un concert de Rhoda Scott est un anti dépresseur si puissant qu'il devrait être remboursé par la Sécurité Sociale. Une Grande Dame.
Arrivée en France en 1967 pour approfondir ses études musicales, Rhoda Scott n’est plus repartie. Très vite adoptée par le public, elle devint une des rares artistes de jazz populaires dans notre pays, comme Sidney Bechet avant elle. Il faut dire que Rhoda Scott possède un talent qui la rend unique à l’orgue Hammond – un instrument qu’elle a popularisé en France – et dans tous les contextes : le jazz et le blues bien sûr, mais aussi le gospel ou même le classique. Grâce à son naturel, sa voix prodigieuse (car elle chante aussi !), ses commentaires savoureux, elle n’a pas à se forcer pour emporter l’adhésion du public.
Mercredi 29 mai
Rhoda Scott Quartet
Rhoda Scott (orgue), Philippe Chagne (saxophone), Nicolas Peslier (guitare), Thomas Derouineau (batterie).
Profitant de la carte blanche que lui accordait le Jazz Club, Rhoda Scott a décidé de présenter plusieurs facettes de sa personnalité. Le 29 mai, place au jazz le plus "organique" avec trois musiciens dont l’expérience n’a jamais entamé l’enthousiasme. Le saxophone de Philippe Chagne est aussi à l’aise au sein d’un big band que d’un quartet. Partout sa créativité et son sens du swing font merveille. Des qualités que peut aussi revendiquer Nicolas Peslier sur sa guitare aux subtiles inflexions. A la batterie, Thomas Derouineau ne recule devant aucune audace, mais il sait aussi se fondre dans un groupe pour lui insuffler son énergie.
Jeudi 30 mai
Rhoda Scott - Djangolized
Rhoda Scott (orgue), Aurore Voilqué (violon, chant), Siegfried Mandacé (guitare), Julie Saury (batterie).
Profitant de la carte blanche que lui accordait le Jazz Club, Rhoda Scott a décidé de présenter plusieurs facettes de sa personnalité. Le 30 mai, elle rendra un hommage tout à fait original au génie du jazz hexagonal, Django Reinhardt, creusant le sillon de l’album "Djangolized" d’Aurore Voilqué qui vient de paraître. Rhoda y a prêté son talent et sa flamme et retrouvera avec plaisir les talentueux complices de cette aventure.
Vendredi 31 mai et Samedi 1er juin
Rhoda Scott Quintet
Rhoda Scott (orgue), Philippe Chagne (saxophone), Carl Schlosser (saxophone, flûte), Nicolas Peslier (guitare), Lucien Dobat (batterie).
Profitant de la carte blanche que lui accordait le Jazz Club, Rhoda Scott a décidé de présenter plusieurs facettes de sa personnalité. Le 31 mai et le 1er juin, elle retrouvera des musiciens dont l’expérience n’a jamais entamé l’enthousiasme. Au premier rang desquels, Lucien Dobat, son batteur et complice de toujours, celui dont le jeu souligne, ponctue, dynamise, relance celui de sa partenaire préférée. Le saxophone de Philippe Chagne est aussi à l’aise au sein d’un big band que d’un quintette. Partout sa créativité et son sens du swing font merveille. Des qualités que peut aussi revendiquer Nicolas Peslier sur sa guitare aux subtiles inflexions. Quant à Carl Schlosser, il évoque et prolonge les grands maîtres du saxophone. Il est en outre l'un des grands – et rares – spécialistes de la flûte.
Mercredi 5 juin
Take 3
Remi Toulon (piano), Robert Ménière (batterie), Philippe Chagne (saxophone).
Take 3 est né en 2003, mais les trois compères jouent ensemble depuis 1997. C’est dire si le groupe est soudé. Performance et virtuosité, swing et spectacle, le plaisir de jouer de ce trio est évident. Sous les apparences de la facilité et du divertissement, c'est du sérieux. Pour preuve le répertoire qui va de Dave Burrell à Frank Foster en passant pas Ray Charles, Pat Metheny, Dave Brubeck et même Georges Brassens.
Comme le dit Didier Lockwood : « Ce trio nous offre un jazz vivant, romantique à la fois "groovant" et pudique. Il n'y a pas de prise de tête conceptuelle, juste un plaisir simple et intelligent… ce que j'attends de la musique… » Pas vous ?
Jeudi 6 juin
La Petite Famille
Samy Daussat (leader, guitare), David Gastine (guitare, chant), Claudius Dupont (contrebasse).
Longtemps accompagnateur recherché des plus grands du jazz manouche, Samy Daussat présente aujourd’hui toutes les qualités et les talents d’un grand soliste. Ninine Garcia dit de lui : « Avec humilité, Samy a passé la dure épreuve de l'école de la rythmique en adoptant le bon principe, marcher avant de courir. » En 2008, il passe à l’étape supérieure en présentant sa "Petite Famille" à Jazz in Marciac. Entouré de David Gastine (guitare rythmique et chant) et de Claudius Dupont (contrebasse), Samy révèle ses talents de compositeur et d’arrangeur dans la finesse du phrasé et la subtilité harmonique. Il apporte une nouvelle couleur au style – moderne, tonique, surprenante –, tout en rendant hommage à la tradition du genre.
Vendredi 7 Juin
Julien Brunetaud & Friends
Julien Brunetaud (chant, piano), Jérôme Etchevery (trompette), Drew Davies (saxophone ténor), Raphaël Devers (contrebasse), Mourad Benhammou (batterie).
Influencé à l’origine par Otis Spann ou Amos Milburn, Julien Brunetaud a depuis considérablement étendu son horizon, d’Horace Silver à Thelonius Monk, sans rien renier de son passé. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs pianistes français, pour ne pas dire mondiaux, puisqu’il a été signé par Southland, le label de référence de La Nouvelle-Orléans. Son premier album américain, "Orleans Street Boogie", a été distingué par le Hot Club de France, il a été suivi depuis par "Driftin’ Blues" et "Look Like Twice". Son enthousiasme et son plaisir de jouer feront de cette soirée un moment de pur bonheur. Les "Friends" de Julien lui sont enviés par beaucoup : Jérôme Etchevery, à la trompette, qui a le swing pour credo, Drew Davies dont le saxophone s’embrase à chaque solo, Ralph Dever en bassiste tout terrain, et Mourah Benhammou, grand styliste de la batterie.
Samedi 8 juin
Marc Thomas Sessions
Marc Thomas (chant, saxophone), Fanny Werner (chant), Guillaume Naud (orgue), Nicolas Peslier (guitare), Vincent Frade (batterie).
Marc Thomas ne fait jamais les choses à moitié. Et l’excellence est toujours en ligne de mire. Il débute le saxophone au C.I.M. en 1976 et remporte trois ans plus tard le concours de jazz de La Défense. Un exploit qu’il réédite en 1981 avec le groupe Bakea. Du jamais vu. Lorsqu’il décide de chanter, il étudie auprès de l’élite et prend rapidement son envol. Il prouve que les meilleurs crooners ne sont pas forcément américains. On l’entend notamment au sein du big band de Claude Bolling, du groupe vocal 6 1/2 ou auprès de Claude Tissendier. Et l’on peut faire confiance à un chanteur aussi aguerri lorsqu’il choisit une consœur pour partager la scène. Il a trouvé en Fanny Werner une voix dont la fraîcheur et la spontanéité s’accordent merveilleusement à son tempérament.
Mercredi 12 juin
Marc Thomas Quartet
Marc Thomas (chant, saxophone), Guillaume Naud (orgue), Nicolas Peslier (guitare), Vincent Frade (batterie).
Marc Thomas ne fait jamais les choses à moitié. Et l’excellence est toujours en ligne de mire. Il débute le saxophone au C.I.M. en 1976 et remporte trois ans plus tard le concours de jazz de La Défense. Un exploit qu’il réédite en 1981 avec le groupe Bakea. Du jamais vu. Lorsqu’il décide de chanter, il étudie auprès de l’élite et prend rapidement son envol. Il prouve que les meilleurs crooners ne sont pas forcément américains, ce dont peuvent témoigner tous ceux avec qui il partagea la scène. Notamment Sonny Rollins, Urban Sax, Henry Guédon, Lee Konitz, Houston Person, Emmanuel Bex, Daniel Huck… On l’entend aussi souvent au sein du big band de Claude Bolling, du groupe vocal 6 1/2 ou auprès de Claude Tissendier. C’est donc un privilège que d’accueillir au Jazz Club le chanteur et le saxophoniste.
Jeudi 13 juin
Nicolle Rochelle Swing Band
Nicolle Rochelle (chant), Nicolas Dary (saxophone), Julien Brunetaud (claviers), Raphaël Dever (contrebasse), Julie Saury (batterie).
Recommandé par Le Jars jase Jazz. Nicole Rochelle est la réincarnation de Joséphine Baker: belle, généreuse, drôle, swinguante, vivante.
Lorsqu’il monta Looking for Josephine à l’Opéra Comique, Jérôme Savary trouva en Nicolle Rochelle la Josephine Baker de ses rêves. Après avoir arpenté les scènes du monde entier, de New York à Berlin, avec la célèbre comédie musicale, Rochelle a su retrouver sa personnalité, mélange savoureux de charme et de gouaille, d’entrain et de délicatesse. Comédienne, danseuse, c’est aussi une chanteuse remarquable qui n’ignore rien de ses racines afro-américaines ni de ses prolongements contemporains. Elle le prouvera au sein d’un groupe compact emmené par Julien Brunetaud, véritable pyromane du clavier, entouré de partenaires particulièrement efficaces, de ceux qui savent faire rimer swing et feeling, érudition et inspiration.
Vendredi 14 et samedi 15 juin
Les Rolling Dominos
Didier Marty (chant, saxophone ténor), Muriel Marty (chant, saxophone alto), Bruno Brochet (saxophone ténor et soprano), Benoît Ruault (saxophon baryton), Christophe Mazen (piano), Didier Quéron (sousaphone), Jeannot Cirillo (batterie).
Le nom de Fats Domino évoque à lui seul la musique de La Nouvelle-Orléans dans ce qu’elle a de plus festive, associant jazz et rock and roll, rhythm and blues et swing. C’est dans cet esprit de plaisir partagé et de convivialité musicale qu’un groupe a choisi de se consacrer "body and soul" à la musique du "Fat Man". A travers le Mardi Brass Band, on connaît l’attachement de Didier Marty à La Nouvelle-Orléans et à travers Pi-Honkers on connaît son amour du R&B. On n’est donc pas étonné de le retrouver à la tête de cet aréopage de musiciens hors pair qui a décidé de "laisser le bon temps rouler". Hey là bas !
Du mercredi 19 au samedi 22 juin
Shanna Waterston & The Drew Davies Rhythm Combo
Shanna Waterstown (chant), Drew Davies (chant & saxophone ténor), Jean-Marc Labbé (saxophone baryton), Fabien Saussaye (piano), Pascal Fouquet (guitare), Thibaut Chopin (contrebasse), Simon Boyer (batterie).
Née en Floride aux États-unis, Shanna Waterstown a grandi bercée par le gospel et les disques Motown. Après avoir chanté à Broadway, elle voyage en Europe et tombe amoureuse de Paris, elle décide d’y rester et d’y tenter sa chance. La réaction enthousiaste qu’elle reçoit du public partout où elle se produit la conforte dans sa décision. Elle séduit et enflamme les salles par ses interprétations chaleureuses et émouvantes des standards de Billie Holiday, son idole. Elle s’inscrit aussi dans son époque en bâtissant un répertoire où la soul a sa place. Elle trouve aussi son inspiration dans le blues, ainsi qu’en témoigne son album emblématique "Inside The Blues". Shanna Waterstown, c’est aussi un visage, un sourire, une présence qui s’affirment pleinement sur scène. Venez la découvrir pour ses débuts au Jazz Club, soutenue par le Drew Davies Rhythm Combo, la formation de rhythm and blues la plus "incendiaire" de la capitale !
Mercredi 26 et jeudi 27 juin
Acid Jazz Constitution
Philippe Petit (orgue), Carl Schlosser (saxophone et flûte), Nicolas Peslier (guitare), Christophe Bras (batterie).
Né dans le Swingin’ London des années 1980-90, l’acid-jazz plonge ses racines dans le jazz funky du label Blue Note, pimenté par une bonne dose de soul. C’est à cette musique dansante et sensuelle que se réfère cette brochette de musiciens, tous excellents solistes, qui ont décidé de rendre un hommage particulièrement groovy à Wes Montgomery, Kenny Burrell et Stanley Turrentine.
Vendredi 28 et samedi 29 juin
Sweet System
Amanda Fahey, Martine Kooistra, Fanny Werner (vocal), Patrick Cabon (piano), Jean Luc Arramy (contrebasse), Robert Ménière (batterie).
Sweet System, c'est un formidable trio féminin, "three swinging ladies" à la présence explosive, associant dans une osmose parfaite une qualité vocale évidente, un instinct harmonique sûr, un charme irrésistible, une élégance naturelle et un humour rare...
Leurs voix de velours sont suaves, leurs harmonies étonnantes et leurs voix indissociables. Entourées d’un trio de jazzmen, elles basculent tantôt vers un jeu glamour décalé, tantôt vers des rivages plus abrupts d’où l’émotion n’est pas exclue. D'une rive à l'autre, on passe de Cole Porter à Charlie Mingus, de Ray Charles aux Beatles.
Avec Sweet System, les doigts claquent, les cils battent, les voix se mêlent, et le jazz s'en mêle.
Voici Rhoda Scott (orgue Hammond, chant) en duo avec La Velle (piano, chant) au festival Jazz à Vienne, édition 2011. Elles interprètent un classique du Gospel " Amazing Grace ". Entre ces dames, il y a un batteur. Rien à ajouter.