Romain Pilon trio & Airelle Besson 4tet ouvrent la saison du Jazz à Radio France

Publié le par Guillaume Lagrée

Fabrice Moreau par Juan Carlos HERNANDEZ

Fabrice Moreau par Juan Carlos HERNANDEZ

Soirée Jazz

à Radio France

Préparée et présentée par Arnaud Merlin

Maison de la Radio, Studio 104

Paris, Ile de France, France

Samedi 16 septembre 2023, 19h

Concerts enregistrés et diffusés par France Musique

 

Première partie : trio de Romain Pilon

Romain Pilon : guitare électrique

Yoni Zelnik : contrebasse

Fred Pasqua : batterie

Démarrage en douceur. Batteur aux balais. Tout en souplesse, en rondeur. Court solo de contrebasse. Le batteur malaxe. Son mélodieux de la guitare. Solo de contrebasse grave, profond, finement soutenu par les tapotis de la batterie et les frottements de la guitare. Le trio repart. Plus puissant mais toujours maîtrisé. Romain Pilon accélère sans en avoir l’air. Ca chauffe d’un feu plus vif mais sans nous brûler.

Le trio repart sur un tempo plus rapide, léger, avec le batteur aux baguettes. C’est à la fois méditatif et énergique, deux qualités rarement cumulées. Basse et batterie chauffent. La guitare lance des flammes au-dessus des braises. Retour à un tempo plus doux sans rien perdre de la pulsation.

C’était deux compositions de Romain Pilon dont les titres sont illisibles sur mes notes.

« Hope » écrit par Romain Pilon pendant la période du Covid pour garder espoir. Batterie aux maillets. Une ballade. Ca sonne grave mais pas confiné. C’est plutôt ouvert sur un paysage de collines douces comme la maison d’une fidèle abonnée de ce blog en Bourgogne. Passage aux baguettes plus énergique. L’énergie de l’espoir est bien présente dans cette musique. La guitare se fait plus cinglante, la rythmique plus énergique. Ca chauffe et éclaire comme la flamme de l’espoir. Retour au calme et à la paix pour conclure.

Batteur aux balais. Une ballade. A pas lents. Après l’espoir, la nostalgie. « Lament » une composition de Jay Jay Johnson à qui ce blog le Jars Jase Jazz rend hommage par son acronyme (JJJ). Cf vidéo sous cet article.

Une composition de Romain Pilon pour son chien Cookie qui va toujours dans le sens contraire de celui qui lui est indiqué. « This way Cookie ». Batteur aux balais. Un morceau joyeux, énergique. Comme un petit chien qui court dans tous les sens sauf celui qu’on lui demande. L’énergie finit par se canaliser. La rythmique joue imperturbable pendant que Romain Pilon présente de nouveau les musiciens et remercie organisateurs et public.

 

 

Deuxième partie : quartette d’Airelle Besson

ALBUM " Try! "  d'Airelle Besson

Airelle Besson : piano, claviers

Lynn Cassiers : chant

Benjamin Moussay : piano, claviers

Fabrice Moreau : batterie

 

Eclairage fantomatique. Solo de trompette en intro. Dans la lignée de Tom Harrell.

Benjamin Moussay aux claviers avec des bruitages dont il a le secret. Batteur en douceur aux balais. Puis plus énergique aux baguettes. La trompette s’ajoute. Tranchante. Morceau court et énergique en trio.

Solo de piano méditatif. La voix de Lynn Cassiers s’ajoute en anglais. Pulsation du batteur aux baguettes. 3 notes de trompette pour conclure.

C’était une composition d’Airelle Besson en 3 parties pour commencer. " The sound of your voice " Part I, II,III.

« The painter and the boxer ». Miles Davis était trompettiste, peintre et boxeur mais il ne s’agit pas d’un hommage au Sorcier, au Prince des Ténèbres. Fabrice Moreau sautille et frappe comme un boxeur. Benjamin Moussay pèse sur le piano dans les graves. La musique devient plus douce, plus rêveuse, passant du boxeur au peintre. Enfin, il se passe quelque chose qui me gratte l’âme ! Belles envolées communes entre voix et trompette. Claviers et batterie telluriques. Ying & Yang fusionnent dans ce quartette paritaire.

Solo de trompette en intro. Curieusement, Airelle Besson n’utilise pas d’effet, elle. Benjamin Moussay sort une grosse ligne de basse de ses claviers. Solo de batterie en douceur aux baguettes. Les cymbales vibrent, les tambours chantent. « Uranus &Pluton », improvisation de l’Espace de Fabrice Moreau comme dit Airelle Besson.

« Après la neige ». Retour au piano, léger, aigu, cristallin. Solo de piano qui tourne en boucle. Tout se calme pour un solo de trompette. Passage au clavier électrique pour un son plus mystérieux. Le batteur ajoute sa pulsation aux balais. Là, ça bouge, ondule. Il se passe quelque chose à mes oreilles. Ce n’est plus statique. Cf extrait audio au dessus de cet article.

La suite de mes notes est illisible même pour moi. Décidément, j’ai préféré la première partie de ce concert. Mon écriture en témoigne.

La photographie de Fabrice Moreau est l'oeuvre du Magique Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

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