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Dan Tepfer et ses Variations sur les Variations Goldberg réjouissent La Gaîté Lyrique (Paris)

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Variations

Sur les Variations Goldberg

De Jean Sébastien Bach

Par Dan Tepfer

 

Paris

La Gaîté Lyrique

Mardi 27 novembre 2012. 20h.

 

Dan Tepfer : piano

 

Lectrices baroques, lecteurs classiques, je vous ai déjà entretenu de l’album «  Variations on Goldberg Variations » de Dan Tepfer, d’un précédent concert au Sunside, des propos de Dan Tepfer expliquant son projet de relecture de l’Ancien Testament de la Musique, les Variations Goldberg de Jean Sébastien Bach (Johann Sebastian Bach pour les puristes germanistes). N’étant pas du genre à lésiner pour défendre une musique lorsque je l’apprécie vraiment, voici que j’assiste au premier concert parisien où Dan Tepfer joue dans son intégralité les Variations Goldberg entrecoupées de ses propres Variations sur ces Variations. Celles de Bach sont écrites sur des partitions depuis l’an 1738, celles de Dan Tepfer sont à écouter ici et maintenant en concert ou par tout moyen légal de diffusion de la musique enregistrée. Face à un tel Océan de notes (Oceano Notes ! comme disait Victor Hugo au sortir de la première de la Symphonie fantastique de Berlioz), le chroniqueur se trouve fort dépourvu alors même que la bise n’est pas venue. Je vous livrerai donc quelques impressions glanées au fil du concert.

 

Le concert était annoncé pour 20h, les portes de la salle devant ouvrir à 19h30. Il était inutile de se presser, les portes ayant ouvert à 19h55, le concert commençant à 20h40. C’est assez agaçant pour l’honnête travailleur qui doit se lever tôt le lendemain matin. C'est le prix à payer par amour de l'Art.

 

Derrière moi, un Monsieur qui n’est pas un spécialiste, dit-il, affirme qu’il n’a pas entendu les Variations sur les Variations Goldberg. C’est-à-dire qu’il n’a pas fait la différence, à l’oreille, entre les interprétations et les improvisations dans l’album de Dan Tepfer. Sa voisine, à l’oreille plus attentive et à l’esprit plus affuté, lui explique qu’il y a bien des variations sur les Variations, que chaque morceau est dupliqué, l’interprétation étant suivie de l’improvisation mais que Dan Tepfer tout en jouant jazz, moderne, respecte l’architecture de la composition originelle. Bref, elle a compris. J’ajoute que le Monsieur, qui n’est spécialiste ni de Jazz ni de Bach, a deux grands souvenirs de concerts de Jazz : Wayne Shorter et Avishai Cohen. Pour le premier, je suis d’accord. Pour le second, je ne peux juger puisque je n’ai jamais eu envie d’aller l’écouter en concert.

 

Le concert commence avec un morceau de Dan dont je n’ai plus le titre. Ensuite, il explique son projet au public et demande que le bruit de ventilation derrière lui cesse. Malheureusement, sa demande est restée sans suite et ce ronronnement permanent a perturbé notre confort d’écoute même si, au bout d’un certain temps, pris par la musique, nous avons pu en faire abstraction. En fait, je n’ai pas assisté à un tel récital de piano depuis Piotr Anderszewski à l’Opéra de Lyon en 2000 jouant les Variations Diabelli de Beethoven (ces Variations ont été filmées par Bruno Monsaingeon. Le DVD se trouve dans le commerce). Il était venu, s’était assis, avait joué d’une traite sans partition et avait triomphé. Sauf que lors d’un récital, l’artiste récite, il n’invente rien même s’il crée.

Avec Dan Tepfer jouant en solo les Variations Goldberg et ses Variations sur les Variations Goldberg, nous avons deux artistes et deux concerts en même temps. Le tout sans partition. Celui appliqué, droit, presque raide qui interprète. Celui plus délié, déhanché, en mouvement, qui improvise. Pour le même prix, avec le même homme et le même instrument. Un dédoublement de personnalité toujours au service de la beauté et de l’émotion. Il est possible de préférer l’un ou l’autre aspect de cette musique, interprétation ou improvisation mais il faut reconnaître que les deux sont inséparables, se nourrissent, nous nourrissent mutuellement. Le public ne s’y est pas trompé. Une écoute attentive et concentrée tout du long. Pas une seule toux pendant 1h30 de concert ! « Une salle de concert est un lieu où des gens qui ne se connaissent pas se retrouvent pour tousser » (Alphonse Allais). A 22h, vint le premier standard de Jazz « Everytime we say goodbye » traité dans le même esprit que Bach. Je gage que Chet Baker aurait aimé cette version lui qui chantait si bien cette chanson. Il finit avec Bach, relève ses mains. Un silence de reconnaissance interrompu par un tonnerre d’applaudissements mérité. Après une telle prestation, il n’y a plus rien à ajouter.

 

Si, une nouvelle composition pour indiquer une nouvelle direction, « 547 ». Le Monsieur non connaisseur dit « Bravo ! ». Il a compris la différence entre interprétation et improvisation comme tout le monde dans la salle grâce à Dan Tepfer. Merci à Dan Tepfer et à Jean-Sébastien Bach pour avoir illuminé notre soirée. " Dieu doit beaucoup à Bach " (Nietzsche). Dan Tepfer et nous aussi.

Lectrices baroques, lecteurs classiques, si vous n'avez pu assister à ce concert ou si vous souhaitez le revivre, sachez que vous pouvez l'écouter sur TSFJazz. Pour comparer, voici comment Dan Tepfer jouait cette musique pour France Culture.

 

 

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Jérôme Sabbagh " Plugged In " à la Péniche Anako (Paris) le vendredi 7 décembre à 20h3O

Publié le par Guillaume Lagrée

 

 




JEROME SABBAGH

"Plugged In" à la Péniche Anako - vendredi 7 décembre





Chers amis,

Après un concert récent dans le cadre du festival Tourcoing Jazz, je présente mon dernier disque "Plugged In"  paru sur Bee Jazz (qui a obtenu choc de Jazz Magazine, Must de TSF et 4 étoiles DownBeat) pour un concert exceptionnel le vendredi 7 décembre à la 
Péniche Anako (bassin de la Villette, face au 61 quai de la Seine, Paris 19ème, métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès).

Nous faisons un unique concert à Paris, avec le groupe du disque au complet (3 membres du groupe sur 4 habitant à New York).

Ce concert sera enregistré par Radio-France pour une diffusion dans "Jazz Club" sur France Musique.

 
Jerome Sabbagh Quartet featuring Jozef Dumoulin 
Plugged In
Péniche Anako - Paris

Vendredi 7 décembre à 20h30

Jerome Sabbagh: saxophone et compositions
Jozef Dumoulin: fender rhodes et compositions
Patrice Blanchard: basse
Rudy Royston: batterie

2 sets à 20h30 (deuxième set à 22h environ). 
Ouverture des portes à 20h.
Prix des places: 20 euros en espèces (tarif unique, place valable pour les deux sets)
Attention, la péniche Anako n'accepte pas les cartes bancaires.

Il est fortement conseillé de réserver en envoyant un email à jerome@jeromesabbagh.com
 
Nous serons aussi au Music Village de Bruxelles le 6 décembre (avec Nick Thys et Dré Pallemaerts) et à l'AMR à Genève les 8 et 9 décembre pour une masterclass et un concert.
 
 
La presse au sujet de "Plugged In":
 
""Plugged In" est un album qui séduit véritablement l'auditeur. Un des meilleurs disques de l'année 2012."
- All About Jazz

"Les claviers de Jozef Dumoulin donnent à la musique de Sabbagh un son réellement électrique. Un son onirique et profond. […] Outre la capacité du saxophoniste et du claviériste de court-circuiter toute phrase préfabriquée dans leurs improvisations, "Plugged In" retient l'attention pour ses compositions […]  Oui, ce nouveau groupe a un son. Puisse "Plugged In" donner lieu à d'autres prises"
- Jazz Magazine (choc)

"L'énergie qui transparait dans les morceaux up donne aux ballades un poids supplémentaire, and les musiciens font leur l'intégralité d'un répertoire varié."
- DownBeat (4 étoiles)

"Dans "Plugged In", Jérôme Sabbagh explore des styles différents mais les transcende tous dans une conception personnelle de plus en plus affirmée de disque en disque. Le travail de Jozef Dumoulin qui doit autant à la tradition hard-bop qu'à Joe Zawinul, contribue considérablement à la réussite du projet. Un des disques de jazz les plus riches de cette année."
- The Big City

"Sabbagh et Dumoulin sont différents mais complémentaires. Le saxophoniste a un son qui force l'attention, que les compositions demandent beaucoup d'énergie ou quelque-chose de plus contemplatif. […] A l'écoute de ce disque, il est difficile de croire qu'on n'a pas affaire a un groupe qui joue ensemble depuis de nombreuses années."
- JazzTimes
 


vendredi 7 décembre
 

 

 

 

Pour vous donner une idée de ce que donne ce quartet sur scène, vives lectrices, vivants lecteurs, le voici jouant à domicile à Brooklyn, NYC, USA. Je ne serai pas à Paris le vendredi 7 décembre au soir. Je compte sur vous pour me raconter vos impressions de ce concert.

 
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COPINAGE: Eoth et Mermonte, deux groupes de Fusion fabriqués en Bretagne

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Lectrices maritimes, lecteurs marins, vous avez certainement remarqué que ce blog, marqué par un fort tropisme parisien, s'ouvre parfois à des expériences musicales nées en Bretagne, ma terre natale.

Voici donc que je viens vous parler de deux groupes nés et vivant en Bretagne.

 EOTH, groupe de Jazz Fusion, marqué par le son des années 60-70, mené par Antoine Tharreau, pianiste de formation, collectionneur de claviers électriques vintage dont il sort des sons étourdissants, enivrants, stupéfiants, en toute légalité, accompagné de fidèles complices. Eoth comme l'anagramme de Theo et comme, in english, Eye on the horizon. EOTH sera en concert à Clisson, Loire Atlantique, Pays de la Loire, France, le samedi 22 décembre 2012 au Centre Culturel des Cordeliers. Ouverture des portes à 19h. PAF: 5 euros.

MERMONTE, groupe de pop music claire, élégante, simple d'apparence mais pas simpliste, fraîche et vivifiante comme l'air du bord de mer en Bretagne. Un groupe mixte où les filles ne sont pas là pour se dandiner, chantonner et faire joli. Elles savent le faire mais, heureusement, elles ne s'y limitent pas. La Mer monte, ce groupe aussi. Le voici en concert à Rennes, au Jardin Moderne. Et hop!

 

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" Jazz Ô Corps " à l'université Paris-Descartes le mercredi 5 décembre 2012 à 18h30 avec Sophia Domancich, Simon Goubert et des danseurs

Publié le par Guillaume Lagrée

 

 
L'Université de PARIS-DESCARTES et ART&MUSES présentent

Jazz Ô Corps

Mercredi 5 décembre 2012 à 18h30

Amphi Binet 45 rue des Saints-Pères 75006 Paris

Centre Universitaire des Saints-Pères

Entrée libre

M° et parking Saint Germain des Prés

 

 

Rapprochement entre danse contemporaine et jazz contemporainJazz Ô Corps est né du désir de la chorégraphe Florence Guérin de mettre en mouvement l’album You don’t know what love is du célèbre duo de la pianiste Sophia Domancich et du batteur Simon Goubert, tous deux lauréats du prix Django Reinhardt.

Véritable interaction entre danse et musique, cette création met en scène danseurs-étudiants de l’Université Paris-Descartes et virtuoses du jazz contemporain dans un spectacle inédit libérant corps et âmes sur des musiques écrites et improvisées.

L'Université Paris-Descartes, lieu d'élaboration et de transmission des savoirs, ouvre ses portes au public pour à l'occasion de ce spectable exceptionnel gratuit.

Les Artistes en scène

Sophia Domancich, piano
Simon Goubert, batterie
Florence Guérin, chorégraphie
Sabrina Borelli, Magali Brument, Anaïs Imbert, Sandra Laurin, Déhiti Akato, Théo Allerat, Etienne Favre, Pierre Hubelé, Samy Khediri-Perroud, 
étudiants danseurs de l’Université Paris-Descartes

 

Production et Communication

Jazz Ô Corps est un spectacle initié et produit par

Nadia HATRI, Chargée de Mission Culturelle à l’Université PARIS-DESCARTES
☎ 01 42 86 46 81
nadia.hatri@parisdescartes.fr

Sylvie JACQUEMIN, Chargée de projets culturels, production et communication à Art&Muses
☎ 06 89 90 10 98
sylvie.jacquemin@artetmuses.com

 


Site web                                                                    Site web
                                                                  

 

 

Divines lectrices, célestes lecteurs, si vous n'avez pas encore eu la chance d'écouter sur scène le couple créatif Sophia Domancich (piano)+Simon Goubert(batterie), le voici augmenté de Jean-Jacques Avenel(contrebasse). Domancich+Avenel+Goubertt = DAG, un trio qui pique, coupe, tranche sans haine et sans crainte. Retrouver ce duo en compagnie de jeunes danseurs, dans un spectacle à entrée libre à Paris, c'est cadeau.

 

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Maxime Fougères Trio " Guitar Reflections " à l'Improviste

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Maxime Fougères Trio

Paris. Péniche l’Improviste

Jeudi 22 novembre 2012. 21h

 

Maxime Fougères : guitare électrique

Yoni Zelnik : contrebasse

Antoine Paganotti : batterie

 

 

Premier set en trio. Deuxième set en quartet avec un invité mystère. Toutes les compositions sont l’œuvre d’Edward Kennedy « Duke » Ellington (« Maestro E.K » comme disait le pianiste et compositeur John Lewis).

 

Je retrouve tout de suite la classe, l’élégance du trio qui me charme tant sur l’album " Guitar Reflections ". Le Duke peut être fier de ces petits gars qui font vivre sa musique trente huit ans après sa mort. Le batteur est aux balais. Ca tourne mais ni court ni en rond. Il y tant de Jazzmen actuels qui composent sans en avoir le talent qu’il est bon d’entendre des musiciens piocher dans l’œuvre du plus grand compositeur du Jazz. Ils l’arrangent sans piano, ni cuivres et c’est bon.

 

Toujours aux balais. Ca vite plus vite. Ca reste léger, aérien. Ce ne sont pas les standards ellingtoniens. Je ne reconnais pas les titres mais le sceau du Duc sur cette musique. Yoni Zelnik est impeccable au centre, distribuant le jeu alors que les deux attaquants de pointe, guitariste et batteur, font merveille. C’est du miel pour les oreilles. Ca swingue et ça tient chaud au cœur et à l’âme. Bref, c’est du Jazz. Classique mais pas vieux jeu. Ils ont joué « Who knows ? » puis « Kinda Dukish ». 

 

« All too soon ». Le batteur reste aux balais. Une ballade tranquille. Ca masse, délasse, prélasse mais ne lasse pas. La péniche l’Improviste reste à quai (de l’Oise) mais nous partons en croisière en douceur, en léger balancement. Premier solo de contrebasse chaud, grave. Massage plus en profondeur. La musique est chaude, souple, ondoyante, jamais rude ou rêche. 

 

Un morceau plus rapide. Leçon de balais ce soir. Ca pulse, vibre. Puis retour au calme. Morceau avec des phases calmes et agitées. D’ailleurs, dehors, l’eau coule plus vite.

 

Une nouvelle ballade langoureuse. Le genre de musique qui s’écoute allongé, en belle et bonne compagnie. « La musique de Duke Ellington est si érotique qu’elle en devient mystique » (Boris Vian). Son effet aphrodisiaque a été démontré scientifiquement si souvent qu’il est inutile d’y revenir. Chorus très bien construit de la guitare. Ca progresse lentement et sûrement vers une apogée paisible. C’était « Reflections in D » ( « Réflexions en Ré » en version française).

 

« Montevideo » (une ville chère aux amoureux de la poésie française car y naquirent Lautréamont et Jules Supervielle). Morceau qui swingue terrible avec un latin tinge comme aimait dire Jelly Roll Morton. Rassurez vous, lectrices inquiètes, lecteurs anxieux, le batteur est toujours aux balais et l’ambiance toujours aussi bonne. C’est comme l’Atlantique Sud, plein de surprises, entre chaleur et vigueur. Solo chaud et facétieux du contrebassiste bien relancée par ses complices. 

 

Première intro en solo de guitare. C’est dire si le leader ne tire pas la couverture à lui. Tout en douceur et en finesse. En même temps, il y a le sens de l’espace. Maxime Fougères arrive même à imposer le silence aux bavards du bar au fond de la salle. C’est dire la beauté de cette musique. Ca redémarre. Le batteur passe aux baguettes pour un morceau plus tonique. Ca swingue tellement que je bats la mesure des deux pieds, n’importe comment mais content. Après un beau solo de contrebasse, le premier solo de batterie bien sec, net, précis. A part Roy Haynes, je suis par principe opposé au solo de batterie. Celui là n’est pas démonstratif et ne dure pas trop longtemps donc ça va.

 

PAUSE

 

Solides lectrices, fermes lecteurs, je dois vous avouer que je tiens une toute petite forme ce soir. Si petite que je suis parti à la pause bien qu’il ne fût que 22h. Je ne vous parlerai donc de la deuxième partie. Si l’un d’entre vous y a assisté, qu’il n’hésite pas à ajouter ses impressions en commentaire de cet article. L'invité mystère était, comme sur l'album, le saxophoniste ténor Julien Pontvianne. En tout cas, en concert comme sur l’album, je recommande vivement l’opus ellingtonien du trio de Maxime Fougères à tous les amateurs d’ordre et de beauté, de luxe, de calme et de volupté.

 

Pour finir, une vidéo de ce trio pour voguer vers " Montevideo ". Bon voyage.

 

 

 

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RIP Pete Sims " La Roca " (1938-2012)

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Pete La Roca

 

 

La photographie de Pete Sims " La Roca " est l'oeuvre du Résistant  Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Lectrices percussives, lecteurs percutants, je vous ai déjà parlé du batteur Pete Sims dit La Roca ( Pete La Roca, ça faisait mieux pour jouer du Latin Jazz) comme leader de son groupe en concert au Duc des Lombards et comme troisième homme du trio de Sonny Rollins en 1959, Henry Grimes (contrebasse) étant le deuxième.

Voici qu'il nous quitte,  le 20 novembre 2012, parti jammer avec Tony Williams, Elvin Jones, Kenny Clarke, Max Roach, Art Blakey. Pete Sims avait la tête dure. Il n'avait pas choisi son pseudonyme pour rien. Déçu de ne pas gagner sa vie avec la musique, il reprit des études de droit, devint avocat spécialiste du droit d'auteur et fit condamner Blue Note pour avoir réédité son album " Basra " sous le titre de " Bliss " et l'avoir attribué au pianiste Chick Corea. Le show busines, comme tois les business, n'aime pas les gêneurs. Pete Sims La Roca ne jouait pas assez, n'était pas assez reconnu. Il était l'étape entre le jeu d'Elvin Jones et celui de Tony Williams, un des Pères de la batterie de Jazz moderne. Trop peu de musiciens et d'auditeurs le savaient.

Dans la discothèque de l'amateur de Jazz raffiné, il doit y avoir " Basra " et " Turkish women at the bath " de Pete La Roca comme il doit y avoir le pianoless trio de Sonny Rollins avec Pete La Roca. Quand vous entendez un musicien ou un mélomane dire que le batteur est une brute qui pense et joue avec ses pieds, faites le taire en lui faisant écouer Pete Sims La Roca.

Juan Carlos Hernandez, photographe exclusif de ce blog, l'a bien connu. Il m'avait écrit que Pete avait apprécié mon article sur son concert et regretté de ne pas en avoir eu plus de ce genre dans sa carrière. Ca l'aurait aidé à se défendre. J'avoue que je suis fier d'un tel compliment. Je vous renvoie à l'article de mon fidèle complice Juan Carlos Hernandez pour en savoir plus sur ce Géant méconnu du Jazz.

Trêve de bavardage. Place à la musique. 1964. Jim Hall (guitare électrique), Steve Swallow (contrebasse), Pete La Roca (batterie): " I am getting sentimental over You ".

 


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Premier festival CineJazz Paris du 20 au 30 novembre 2012

Publié le par Guillaume Lagrée

 

 

 

Lectrices audio, lecteurs visuels, honte sur moi! Je n'avais pas repéré le premier festival  CineJazz Paris qui se tient à Paris, comme son nom l'indique, du mardi 20 au vendredi 30 novembre 2012.

Au programme, des courts et des longs métrages, des concerts, des conférences, pour adultes, pour enfants sur les liens entre Jazz et Cinéma depuis le premier film parlant " Le chanteur de Jazz " (avec un Blanc grimé en Noir. Dans les années 1920, à Hollywood, un Noir ne pouvait pas être la vedette d'un film) jusqu'à 2012.

Dans les films à voir ou revoir, " Autour de minuit " de Bertrand Tavernier inspiré de la relation entre Bud Powell et Francis Paudras avec François Cluzet, Dexter Gordon (sax ténor et acteur), Herbie Hancock (piano) et Eric Le Lann (trompette).

Bon festival.

 

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Moody's mood for France

Publié le par Guillaume Lagrée

 

" Le taux de change, c'est le bulletin de vote de l'étranger " (Paul Morand).

Citoyennes lectrices, citoyennes lecteurs, il est temps de réagir à la marchandisation permanente du Jazz. Le mot Jazz sert aujourd'hui à vendre des services bancaires, un véhicule automobile terrestre et à prénommer la fille d'un dossiste français et d'une Miss France. Swing est le titre d'une revue d'annonces pour adultes. Quant au mot Moody, il est usurpé par une agence de notation qui vient de priver la France d'un A. La France sans A cela devient la Frnce, c'est imprononçable et cela n'a pas de sens. Georges Perec a fait disparaître le e. Puisque Moody's a fait disparaître le A, Patrick Besson a traité le sujet à la manière de  avec La disparition du A par Georges Pérec.

James Moody

 

La photographie de James Moody est l'oeuvre du Brûlant Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

 

Face à cette usurpation, il convient de rappeler qu'il n'il y a qu'un seul Moody, James de son prénom (1925-2010), magnifique saxophoniste et flûtiste  qui aimait tellement jouer avec Dizzy Gillespie, qu'il jouait encore dans l'orchestre de Dizzy après la mort de celui-ci.

Voici le seul et l'unique James Moody jouant, à la flûte, au sein de groupe de Dizzy Gillespie, sa composition " Mmm Hmm ". Merci à la BBC d'avoir conservé ce délice pour nous. Régalez vous avec Monsieur James Moody.

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L'ensemble de Christian Scott en verve au Duc des Lombards

Publié le par Guillaume Lagrée

 

 

 

The Christian Scott Ensemble

Paris. Le Duc des Lombards.

Samedi 17 novembre 2012. 20h.

 

Christian Scott : trompette, cornet, composition, direction

Matthew Stevens : guitare électrique

Lucques Curtis : contrebasse

Corey Fonville  : batterie

Lawrence Fields : piano

Braxton Cook : saxophone alto

 

Christian Scott solo Duc Nov 2012-1 (1) 

 

 

Le portrait de Christian Scott a été réalisé lors du concert par la Généreuse Hélène POISSON. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Christian Scott joue avec des instruments qu’il a lui-même dessinés, aux pavillons coudés, comme la trompette de Dizzy Gillespie. Ca commence toute de suite très énergique, très rapide. D’un bloc, ils font face au public. Le pianiste ne joue pas : il serait inaudible. La rythmique pousse avec une énergie rock et une liberté jazz. Je suis assis à côté du batteur et j’en profite mais il ne me casse pas les oreilles. Le leader reprend la main et tout se calme. Enfin, ça repart vite et fort. J’entends quelques vagues notes de piano en fond sonore. C’est véloce, impressionnant mais pas touchant. En tout cas, le leader a le feu sacré à la Dizzy. Solo beaucoup plus tranquille du sax alto alors que la rythmique pousse toujours. Sur scène, le leader porte un pectoral en or autour du cou. Une sorte de code secret manifestement. Christian parle à son batteur, l’encourage mais il ne joue pas tourné vers lui comme le faisait Miles Davis. Au guitariste de s’exprimer maintenant toujours porté par une rythmique de feu. Quand le groupe joue à bloc, le piano disparaît. Il faudrait un clavier électrique. Beau sentiment d’urgence vitale dans cette musique, digne du Be Bop. C’était une nouvelle composition « Jihad Joe ». 

 

« The eraser ». « Peu importe si vous êtes bourrés, si vous criez, dites des injures, nous voulons avoir du bon temps, prenez du bon temps » lance en défi au sage public du Duc des Lombards, Christian Scott. Le son du piano sonne trafiqué. Ces gaillards nous font passer un funky good time. C’est chaud et c’est bon. La rythmique tourne en boucle. Les cuivres décollent et nous avec. Le moteur est puissant, les ailes larges. Ca plane haut. Même aux balais, le batteur sonne énergiquement. Soit il n’a jamais écouté Denzil Best, soit il a délibérément rejeté ce style de batterie. Très bonne vibration dans le ventre. Le piano relance et le batteur repart aux baguettes. Il martèle fermement. Sax alto tout léger à l’opposé. Le contrebassiste et le guitariste sont Blancs (le bassiste est Porto Ricain) mais l’ensemble sonne Noir, indubitablement Noir ! Belle chevauchée. Avec la sourdine Harmon, Christian Scott sonne plus proche de Dizzy Gillespie que de Miles Davis, chose rare chez les jeunes trompettistes. Quant aux origines de cette musique, j’indique comme piste aux lectrices curieuses, aux lecteurs fureteurs, « Max Roach and Dizzy Gillespie. Paris 1989» (concert duo de Dizzy Gillespie, trompette et Max Roach, batterie au festival Banlieues Bleues en 1989) et les expérimentations fusionnelles de Donald Byrd.

 

Le leader présente ses musiciens en racontant leurs histoires communes de façon très vivante et très amusante. Ca aussi, ça me rappelle Dizzy Gillespie. Il présente ensuite un morceau dédié à sa fiancée dont il est très amoureux et qu’il épousera dans quelques mois à la Nouvelle Orléans. « Isadora » une ballade évidemment. Le batteur est aux balais. Christian Scott joue sans sourdine mais tout en douceur. Avec ce volume sonore, le piano s’entend clairement. Il sonne bizarrement comme s’il était trafiqué. Est-ce voulu ou non ? Pat Martino dit de Matthew Stevens qu’il est le meilleur de sa génération. Ca, c’est un compliment ! Au saxophone alto, le plus jeune musicien du groupe, Braxton Cook, 21 ans, n’est là que depuis deux mois. Tranchant et tendre à la fois, il joue comme s’il avait vingt ans de plus. Bref, il a du vécu. Quand il a rencontré sa fiancée pour la première fois, Christian a dû sortir de l’immeuble, reprendre ses esprits pendant 5-10mn pour pouvoir revenir lui dire simplement « Bonjour ». Manifestement, elle lui fait toujours autant d’effet. Pourvu que ça dure !

 

Un morceau tiré de son expérience avec la police de La Nouvelle Orléans, Louisiane à 3h du matin. Une voiture le suit sans phare. Il se dit qu’il va être attaqué mais il a un revolver dans la boite à gants. Les phares s’allument et il reconnaît une voiture de police. Il s’arrête, ouvre la vitre, en bon citoyen et se retrouve avec l’arme du flic pointée sur l’arrière de son crâne. Le flic lui demande de descendre, baisser son pantalon et son caleçon et de se coucher face contre terre. Christian refuse. Le flic s’énerve, dit qu’il est le patron. Christian lui répond que non, que c’est lui le patron puisqu’il paie des impôts qui paient le salaire du flic. Là, le flic lui dit qu’il va le tuer. Pour refus d’obéissance, pour le plaisir, pour l’acte gratuit, par sadisme, par racisme, bref, pour toutes les mauvaises raisons que vous pouvez imaginer, lectrices et lecteurs civiques. Puis, un lieutenant, donc un officier de police, est arrivé. Il y avait un problème : trois voitures de police autour d’un jeune homme noir, seul et personne n’avait appelé le poste de commandement par la radio de bord. Christian Scott a reçu l’autorisation de rentrer chez lui (sic) et, pour évacuer sa colère, plutôt que de tuer un flic blanc de La Nouvelle Orléans et donc de descendre aussi bas que lui, il a écrit « Klux Klux Police Department » (KKPD) dédié à tous les flics racistes du monde. A entendre ce genre d’histoire, je me dis qu’il fait bon vivre en France. Les histoires à la Chester Himes existent donc encore aux Etats-Unis d’Amérique. Ils jouent un Blues de révolte car le Blues n’est pas une musique misérabiliste comme le laissent croire certains clichés. La trompette barrit, rugit de colère poussée par la rythmique.

 

RAPPEL

 

Un spectateur réclame un morceau « Danziger ». Est-ce un hommage à l'excellent cartoonist américain Jeff Danziger? Il obtient gain de cause. C’est une ballade, enfin comparativement au morceau précédent. Quoique ça monte en puissance. Le pianiste sait jouer le Blue. Il le démontre en solo. Si le batteur jouait moins fort, nous profiterions plus du piano. Ces musiciens ne sont pas du genre à jouer « less is more ». Le saxophoniste maîtrise son instrument comme rarement à son âge. A part Lee Konitz qui, à 21 ans, participait aux séances « Birth of the Cool » de Miles Davis, donnant naissance à un style. Au tour du leader de jouer et d’ajouter de l’émotion, de la vérité. La rythmique se déchaîne, le batteur me rend sourd mais ça passera. Après ça, plus besoin de rappel. Tout est dit.

 

Monsieur P, venu spécialement de Nantes pour ce concert, estime qu’il faut virer le batteur. Je ne serai pas si catégorique mais je reconnais qu’il y a un déséquilibre dans le groupe, au détriment du piano. Le batteur le couvre car il joue trop fort. Avec les cuivres ou la guitare, pas de problème car ils peuvent lutter mais pas le piano. Soit le pianiste passe au clavier électrique soit le batteur se met à jouer en l’écoutant. A défaut, ce déséquilibre durera ce qui est dommageable pour un groupe énergique, stimulant, tonifiant avec un leader doté d’une énorme personnalité, d'une conscience artistique, politique, sociale de ce qu'il joue. Cette musique est ancrée dans la tradition du Blues, du Jazz, de la Soul, du Funk et elle sonne neuve, personnelle, vivante, vibrante. Un arbre ne pousse pas sans racines. Cet arbre-ci poussera haut et dru, je le parie. Ce qui est sûr, c'est que ces gaillards vont de l'avant.

 

Voici l'ensemble de Christian Scott en concert à Rotterdam, Pays Bas, le dimanche 11 novembre 2012. Ils jouent " Jihad Joe ". Cela vous donnera une idée de l'avancement des idées musicales de ce groupe, lectrices précises, lecteurs rigoureux. 

 

 

 

 

 

 

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Sélection de concerts de Jazz à Paris pour décembre 2012

Publié le par Guillaume Lagrée

Lectrices joyeuses, lecteurs rieurs, voici ma sélection festive, choisie avec une mauvaise foi schopenhauerienne, de concerts de Jazz pour Paris, Ile de France, France en décembre 2012. Cette sélection a été effectuée en écoutant les enregistrements en trio, quartet, solo de  Martial Solal pour Vogue de 1953 à 1956 que l'on trouve à un prix modique chez les vendeurs de musique réelle ou virtuelle. Du caviar au prix des cacahuètes.
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La photographie de Pierrick Pédron est l'oeuvre du Décembriste Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

l'exposition Django Reinhardt se poursuit en décembre 2012 avec une pause entre le 24 et le 31 décembre.
le cycle l'Arménie de Tigran se terminera avec le concert du pianiste arménien Tigran Hamasyan le samedi 1er décembre à 20h. Je suis ce musicien depuis 2003 (il avait 16 ans). Je le recommande toujours aussi vivement.

Lundi 10 à 19h30: Leçon de Jazz d'Antoine Hervé (piano, enseignement) sur Duke Ellington, pianiste, compositeur et melody maker avec François Moutin (contrebasse) et Louis Moutin (batterie). Après une Leçon sur le Duke en solo, Antoine Hervé traite à nouveau le sujet en trio en attendant, espérons le, de le traiter en big band. 3 Leçons de Jazz sur Duke Ellington ne suffiront pas à épuiser le sujet de toute façon. Emmenez y conjoints, parents, enfants, amis, voisins, collègues pour qu'ils profitent du Gai Savoir d'Antoine Hervé et de ses complices.
Jeudi 15 à 21h: Gaël Horellou Quartet. Un saxophoniste alto dont je ne parle pas assez, je le reconnais.
Mercredi 19 à 21h: le guitariste éclectrique Pierre Durand en duo avec le contrebassiste Guido Zorn. Mystère, mystère.
Bar près de Bastille. Concerts à entrée libre à 19h ou 20h quasiment chaque soir. Venez découvrir les jeunes pousses du Funk, du Jazz, de la Soul, made in Paris.
La Java:
Une boîte où joua Django Reinhardt.
Vendredi 14 de 0h à l'aube: Electro Swing Club pour guincher le Jazz mêlé d'électronique.
Lundi 17 à 20h30: Jazz à la Java avec Noah Rosen et Alan Silva, pour les nostalgiques du Free Jazz.
Vendredi 28 de 0h à l'aube: Jazz Attitude Party pour guincher de nouveau entre Jazz et électro.
Samedi 1er à 20h30: Ceux qui marchent debout, Fanfare Funk Française (FFF) qui ferait danser un couvent de bénédictines.
Lundi 3 à 20h: Gian Maria Testa, poète et chanteur italien pétri de Jazz, bien différent de son aîné Paolo Conte. Meraviglioso!
Mercredi 12 à 20h30: New York Ska Jazz Ensemble. Un groupe de musiciens new yorkais qui joue les standards du Jazz à la jamaïcaine (Ska ou Reggae). Effet positif garanti.
Samedi 15 à 21h: Manuel Rocheman meets Toninho Horta. Un pianiste français, disciple de Martial Solal, à la rencontre d'un compositeur brésilien.
Mardi 18 à 20h30: Régis Gizavo, accordéoniste malgache fera escale à Paris. Embarquez vous avec lui. Vous n'oublierez pas ce voyage.
Vendredi 21 décembre à 20h: le quartet à cordes de Jean-Philippe Viret " Supplément d'âme ". Quelle plus belle façon de fêter la fin du monde?
Dimanche 2 à 20h et 22h: Jon Hendricks, légende du Jazz vocal. Est-il encore de capable de chanter, scatter comme il y a 50 ans?
Mercredi 5, jeudi 6 à 20h et 22h: Pierrick Pédron (sax alto) viendra jouer en trio son album "  Kubic's Monk " louangé sur ce blog.
Le Triton: (rue du Coq français, Les Lilas. Métro Mairie des Lilas)
Mardi 4 à 21h: Jean-Marie Machado (piano)+ Dave Liebman (saxs)+ Quatuor Asplos = " Painting notes in the air ". Prêts à vous envoler? Suivez les!
Jeudi 6 à 21h: Matthieu Donarier (saxs) + Manu Codjia (guitare) + Christophe Lavergne (batterie) + Benjamin Moussay (claviers) = " Dragoon ". Ces gars là vont cracher les feux des Dieux!
Vendredi 7 à 21h: Sylvain Rifflet
Samedi 8 à 21h: Dominique Pifarely (violon) et l'ensemble Dédales. Laissez vous perdre.
Jeudi 13 à 21h: Christophe Monniot (saxs, clarinette). " Station Mir ". L'espace est la place!
Du mercredi 19 au samedi 22 à 21h, John Greaves (chant, composition) " Verlaine, les airs " avec pour les voix Thomas de Pourquery, Jeanne Added,  Elise Caron. Amis de la poésie, prière de ne pas vous abstenir. 
Mercredi 12, jeudi 13 à 21h: Moutin Reunion Quartet avec Rick Margitza (sax ténor) et Thomas Ehnco (piano). Un classicisme de bon aloi.
Mercredi 19 à 20h30: Barbes Big Band rend hommage à Al Cohn. Il n'est pas assez souvent rendu hommage à Al Cohn. Que 19 jeunes musiciens de Jazz français le fassent en 2012 est une bonne nouvelle.
Vendredi 21, samedi 22 à 21h: Eddie Henderson (trompette), Laurent de Wilde (piano), Darryl Hall (contrebasse), Laurent Robin (batterie) = la classe, forcément la classe.
Lectrices poétiques, lecteurs rêveurs, voici de quoi vous donner une idée du spectacle " Verlaine " par John Greaves et ses amis Français. Filez aux Lilas, au Triton, le savourer avec des amis choisis. Des délices si raffinées ne sont pas destinées aux esprits grossiers.

 
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