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RECLAME: Richard Galliano et Henri Demarquette créeront Contrastes au Théâtre du Châtelet à Paris le 15 décembre 2014

Publié le par Guillaume Lagrée

RECLAME

Richard Galliano et Henri Demarquette :

Paris, Ile de France, France,

au Théâtre du Châtelet

le lundi 15 décembre 2014 à 20h

Contrastes de Richard Galliano est une œuvre à la fois savante et populaire. Elle propose un voyage musical à l'image de l'itinéraire du compositeur : de la milonga à la valse musette en passant par la fugue ou le tango. Riche en couleurs, entre impressionnisme et harmonies jazz, Contrastes privilégie le dialogue mélodique du violoncelle avec l'accordéon, dédiant cette commande de la SACEM à son ami, Henri Demarquette. Ces deux artistes seront accompagnés par l'Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, ensemble d'excellence dirigé par le pianiste Franck Braley.

Galliano et Demarquette, dix ans à dépasser les clivages

En 2003, Richard Galliano rend hommage à son mentor et ami Astor Piazzolla. Il lance alors le projet « Piazzolla forever » et invite Henri Demarquette à rejoindre l'aventure.

Depuis, les deux artistes multiplient les collaborations à travers un duo qui réunit la voix du violoncelle et le souffle de l'accordéon. Ils explorent ensemble un panorama musical qui échappe à toute classification et traduit le désir des interprètes de dépasser les clivages, de Bach à Fauré, de Bartok à Piazzolla en passant par les chants juifs.

Lundi 15 décembre à 20h, Théâtre du Châtelet
Richard Galliano, accordéon
Henri Demarquette, violoncelle
Orchestre Royal de Chambre de Wallonie
Frank Braley, direction

J. S Bach, Concerto pour violon et hautbois (tr. pour violoncelle et accordéon)
A. Piazzolla, Le grand Tango, pour violoncelle et orchestre à cordes (tr. pour violoncelle et orchestre)
R. Galliano, Opale Concerto, pour accordéon et orchestre
L. Boccherini, Symphonie en ré mineur, « La casa del Diavolo »
R. Galliano, Contrastes, pour accordéon, violoncelle et orchestre / Création mondiale

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" Kubic's Cure " Pierrick Pédron

Publié le par Guillaume Lagrée

" Kubic's Cure "

Pierrick Pédron.

ACT Music. 2014.

Musique composée par The Cure.

Pierrick Pédron: saxophone alto

Thomas Bramerie: contrebasse

Franck Agulhon: batterie

Médéric Collignon: trompette ( 6, 9)

Thomas de Pourquery: voix (2,3 et 5)

Ghamri Boubaker: Zorna algéroise et flûte algérienne (5)

Après Monk, en gardant le même trio au mètre cube près, Pierrick Pédron passe au mauve et à la Pop Life. Joue t-il Prince, le Duke Ellington des années 80 dixitMiles Davis? Que nenni! Il joue The Cure qui enchanta son adolescence dans les années 80 du siècle précédent.

Sans claviers ni guitare, cela pourrait être austère mais cela ne l'est pas. D'abord parce qu'ils respectent la mélodie et que la Pop anglaise est fameuse pour ses mélodistes. Robert Smith en fait partie. Ensuite, grâce à la générosité du jeu des musiciens. Pierrick Pédron remplace voix et guitare. Thomas Bramerie et Franck Agulhon assurent une rythmique acoustique d'une puissance et d'une souplesse impressionnantes. Enfin, pour tout tableau, il faut un cadre pour le mettre en valeur. Il est fourni par Vincent Artaud qui assure la direction artistique de l'ensemble.

L'ambiance est plus chaude, moins dépressive que dans les chansons originales mais cette musique soigne elle aussi. De temps en temps, un invité vient mettre sa griffe: Thomas de Pourquery avec sa voix de faune notamment sur " In your house " (n°2), Médéric Collignon avec sa trompinette sur " Killing an arab " (n°6) et " Boys don't cry " (n°9). Ghamri Boubaker vient apporter le son algérien surprenant mais tout à fait approprié à " A reflection " (n°5).

Enfin, le sommet de l'album est atteint pour moi avec l'interprétation de " Lullaby " (n°8) pour laquelle Pierrick Pédron remercie le grand travail accompli par Airelle Besson qui n'y joue pas de sa trompette. Voici une Dame du temps présent qui fait oublier celles du temps jadis. Saluons la comme il se doit, bien bas.

La photographie de Pierrick Pédron est l'oeuvre du Vibrant Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Pierrick Pédron par Juan Carlos HERNANDEZ

Pierrick Pédron par Juan Carlos HERNANDEZ

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La chronique de Monsieur S: Un soir aux Nancy Jazz Pulsations

Publié le par Guillaume Lagrée

Nancy Jazz Pulsations

Nancy, Meurthe et Moselle, Lorraine, France

Salle Poirel

Vendredi 11 octobre 2014, 20h30

The Messenger Legacy suivi de André Manoukian Quartet.

Lectrices indulgentes, lecteurs généreux, je soumets à votre jugement éclairé la chronique qui va suivre. Ne pouvant suivre tous les festivals de Jazz de France (la France est le pays qui en compte le plus au monde, plus de 600 par an), après Monsieur P à Nantes dont la chronique des Rendez vous de l'Erdre reste attendue sur ce blog, voici que Monsieur S, à Nancy, est allé aux Nancy Jazz Pulsations. Monsieur S est allé à une soirée que je ne lui ai pas conseillé, écouter des musiciens que je n'ai jamais écouté. C'est sa première chronique de Jazz.

Pour commencer, un apéro Jazz avec le Lotardo trio. Amusant groupe que ce trio alsacien spécialisé dans le Jazz manouche. Interprétations toniques, vives et enjouées. Le public, plutôt jeune, est sous le charme et l'ambiance est détendue, cool (logique pour un apéro Jazz!).

1ère partie:

The Messenger Legacy, groupe composé d'anciens musiciens des Jazz Messengers d'Art Blakey qui rendent hommage à leur Boss. Orchestre de Jazz américain classique.Une seule performance mérite d'être relevée, celle du trompettiste Bryan Lynch, le seul Blanc du groupe (Note de Guillaume Lagrée: le seul Blanc du groupe hommage à Art Blakey se nomme Mr Lynch. Ca ne s'invente pas!).

2e partie:

Quartet d'André Manoukian (piano) avec Hervé Gourdikan (saxophones, doudouk), Christophe Wallemme (contrebasse, guitare basse électrique) et Pierre Alain Tocanier (batterie)

Il ne s'agit pas du tailleur mais du pianiste d'origine arménienne, de l'ancien animateur de " la Nouvelle Star " sur M6, du compagnon de Liane Foly, de la très courte tranche musical sur France Inter (7h25-7h30) " Erudit Dam Dam " consacrée à la présentation d'un style de musique, un chanteur et/ou musicien décédé.

Rythmes orientaux quasi planants, dépaysants en tout cas sur fond de Jazz classique (contrebasse et batterie). Cocktail réussi. Prestation remarquée d'Hevé Gourdikian au doudouk (flûte orientale usitée en Arménie et en Iran). Les harmonies andines du Pérou sont reléguées!

André Manoukian est un pianiste " jazzy ", assez doué, qui ne peut s'empêcher de faire des allusions et des blagues grivoises mais elles ne sont pas du tout machistes ni misogynes.

L'année prochaine j'insisterai auprès de Monsieur S pour qu'il assiste à un concert d'un musicien plus intéressant qu'André Manoukian aux Nancy Jazz Pulsations. Pour cette année, ce sera tout.

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RECLAME: Belmondo Family Sextet à Martigues (13) le 21 novembre 2014

Publié le par Guillaume Lagrée

RECLAME

Martigues, Bouches du Rhône, Provence Alpes Côte d'Azur, France




VENDREDI 21 NOVEMBRE 2014 – 20H30
MUSIQUE


Théâtre des Salins
Réservation - (0)4 42 49 02 00


BELMONDO FAMILY SEXTET
GRANDE SALLE
DUREE : 1H30 ENVIRON
TARIF : DE 18 A 8€

Mediterranean Sound marque les
retrouvailles musicales des frères Lionel (saxophone ténor) et Stéphane
Belmondo (trompette, bugle) avec leur père Yvan (saxophone baryton) et réaffirme leurs attaches
à la Provence, entre Toulon et Hyères, où ils
ont grandi et fait leurs armes musicales.

Cet album est un hommage vibrant à leur père et à
l’amour du jazz qu’il leur a transmis. il nous
plonge dans les influences du jazz moderne, du hard bop
fébrile de la Côte Est aux arrangements soignés de la
Côte Ouest.
Le répertoire, choisi par Yvan et mis en forme par Lionel,
nous propose un voyage intemporel dans l’univers
d’illustres jazzmen du siècle dernier. Pour la
première fois en sextet, les Belmondo jouent avec
Jean-Philippe Sempere (guitare), Sylvain Romano
(contrebasse) et Jean-Pierre Arnaud (batterie)



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" B 2 Bill. A modern tribute to Bill Evans " Bex/Morelli/Ladd

Publié le par Guillaume Lagrée

" B 2 Bill. A modern tribute to Bill Evans "

Bonsaï Music. 2013.

Emmanuel Bex: orgue Hammond, effets électroniques

Nico Morelli: piano, tambourin, effets électroniques

Mike Ladd: voix

Bill Evans (1929-1980), pianiste et compositeur américain, d'une famille russe (orthodoxe pas juive comme celle de Stan Getz avec qui il rata un album studio en 1964 et réussit un magnifique album en concert en 1974). Bill Evans intitula son premier album " Everybody digs Bill Evans ". Tout le monde aime Bill Evans et tout le monde le creuse. C'est-à-dire que bien de pianistes le copient au lieu de s'en inspirer. Enrico Pieranunzi, lui, avec son lyrisme italien et son toucher issu du classique, le poursuit.

Pour lui rendre hommage de façon actuelle, Emmanuel Bex, Nico Morelli et Mike Ladd ont décidé de jouer Bill Evans à leur propre douce manière (in their own sweet way pour les amateurs de standards de Jazz).

Mike Ladd y ajoute ses textes, inspirés de la vie de Bill Evans, sa voix souple et chaude (il imite même la voix de Miles Davis) , dialoguant avec la voix de Bill Evans. " Bill avait ce feu calme que j'aimais au piano " disait Miles.

Emmanuel Bex joue de l'orgue Hammond avec lequel Bill Evans n'a jamais joué contrairement à Michel Petrucciani (son duo avec Eddy Louiss demeure). A lui seul, il remplace la contrebasse et la batterie des trios evansiens tout en y ajoutant la chaleur, le son moite et funky du Hammond B3.

Nico Morelli, lui, joue d'un vrai grand piano dans un style qui vient de Bill Evans mais ne le copie pas.

Les compositions sont pour la plupart de Bill Evans, tantôt reconnaissables, tantôt méconnaissables, au cours de la même interprétation. (Peri's cope, n°1; Funkallero, n°7, Waltz for Debbie, n°14) A part celles de Bill Evans, les compositions sont dédiées à Bill Evans soit par Emmanuel Bex, soit par Nico Morelli, soit par Michel Graillier (Mickey) son meilleur disciple français ( Bill's Heart, n°6).

Cet album me touche, me surprend. Je l'ai écouté une dizaine de fois avant d'écrire cet article y découvrant sans cesse de nouvelles richesses.

Il existe même une Bill Evans Piano Academy à Paris où enseigne un des pianistes fétiches de ce blog, Bruno Angelini. C'est dire si tout le monde aime Bill Evans.

Le trio sera en concert le samedi 6 décembre 2014 avec l'association" Les Aprem' Jazz " à Quimper, Finistère, Bretagne, France, salle du Terrain Blanc Penhars à Kermoysan.

Vous pouvez voir et entendre ce trio en concert au New Morning grâce à la chaîne de télévision Mezzo vendredi 30 décembre 2016 à 4h et samedi 31 décembre 2016 à 3h14. Insomniaques ou veilleurs de nuit,profitez en.

La photographie d'Emmanuel Bex est l'oeuvre du Perfectionniste Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Emmanuel Bex par Juan Carlos Hernandez

Emmanuel Bex par Juan Carlos Hernandez

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Lorenzo Capello en concert sur Radio 3 (Rai) : le podcast de Piazza Verdi

Publié le par Guillaume Lagrée

Lectrices Hot, Lecteurs Cool si, comme moi, vous ne pouvez vous rendre en Italie pour écouter en concert le batteur et compositeur Lorenzo Capello, remerciez le service public de la radio italienne qui le diffuse en concert.

Plus précisément, sur Radio 3 de la Rai, si vous êtes pressés, allez directement à la 143e minute de l'émission

Piazza Verdi

pour l'écouter et en profiter.

Si vous aimez la langue et la musique italiennes et que vous en avez le temps, écoutez donc toute l'émission.

Espérons que des programmateurs audacieux auront l'excellente idée de faire venir prochainement Lorenzo Capello en France.

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Jimmy Cobb, tambour majeur, en concert gratuit à Paris le 7 novembre 2014

Publié le par Guillaume Lagrée

Lectrices percussionistes, lecteurs batteurs, Jimmy Cobb (1929), le grand batteur et compagnon de route de Miles Davis - dernier musicien vivant de la séance Kind of Blue (l'album le plus vendu de l'histoire du Jazz)- est en concert avec les élèves du département jazz et musiques improvisées du Conservatoire de Paris, le vendredi 7 novembre 2014 à 19h, à l'issue de sa master-class.


CONCERT
VENDREDI 7 NOVEMBRE 2014 à 19h
ENTREE LIBRE (dans la limite des places disponibles)
Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris
209, avenue Jean-Jaurès - 75019 PARIS. France.

La section rythmique Wynton Kelly (piano)/ Paul Chambers (contrebasse)/ Jimmy Cobb (batterie) fait toujours des envieux en 2014. Ceux qui ne savent pas encore pourquoi n'ont pas écouté de Jazz depuis 1959. La voici justement en 1959 derrière Miles Davis et John Coltrane. Le point fixe autour duquel tout tourne, c'est Jimmy Cobb. Silence, beauté.

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Festival Sons 9 à Paris du 11 au 18 novembre 2014

Publié le par Guillaume Lagrée

Festival Sons 9

Le festival des instruments rares en Jazz

Paris, Ile de France, France

du mardi 11 au mardi 18 novembre 2014

Au Festival Sons 9, il y a du rare et du bizarre. Avis aux aventurières du son, aux aventureux du rythme.

Outre les Master Classes pour les musiciens qui veulent progresser grâce à l'enseignement de Maîtres, voici ma sélection personnelle de concerts:

- mercredi 12 novembre à 19h30 à la Maison des pratiques artistiques amateures Saint Germain, le clarinettiste français Sylvain Kassap donnera deux concerts avec des musiciens d'Iran, de Chine, de France.

- samedi 15 novembre à 19h30 à la Maison des pratiques artistiques amateures Saint Germain, le duo Paul Hanson ( basson, électronique) & Oboman (hautbois, cor anglais, contrebasse, électrique) suivi de Enver Ismaylov (guitare tatare). Ne me demandez pas en quoi consiste la guitare tatare, je l'ignore totalement.

- dimanche 16 novembre à 16h sur la Péniche l'Anako: Régis Huby (violon solo) suivi de Karvan Trio

- mardi 18 novembre à à 21h sur la Péniche l'Improviste: duo Raymon Boni (guitare, harmonica) & Raphael Saint Rémy (hautbois, piano, haut-cuivre) suivi de Michel Edelin & Ludivine Issambourg (flûtes) avec Peter Giron (contrebasse) et John Betsch (batterie).

La photographie de Peter Giron en duo avec Christine Flowers est l'oeuvre de l'Urbain Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales. Vivre tue. Fumer accélère le processus.

Peter Giron & Christine Flowers par Juan Carlos HERNANDEZ

Peter Giron & Christine Flowers par Juan Carlos HERNANDEZ

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Tony Bennett & Count Basie " Complete recordings "

Publié le par Guillaume Lagrée

Tony Bennett & Count Basie

" Complete recordings "

Columbia & Roulette. 1958-1959.

Réédition 2013 par Masterworks.

Tony Bennett: chant

Count Basie: direction de l'orchestre

Ralph Sharon: piano, arrangements

Personnel détaillé dans l'album.

Lectrices séductrices, lecteurs tombeurs, voici une nouvelle arme fatale mise à votre disposition. Les enregistrements complets de Anthony Dominick Benedetto dit Tony Bennett (1926) avec l'orchestre de William Bill Basie dit The Count (1904-1984).

Plus précisément, il s'agit de " In person - Tony Bennett/Count Basie and His Orchestra " (Comumbia CS8104) enregistré à New York les 22 et 30 décembre 1958 et de " Basie/Bennett - Count Basie and His Orchestra Swings/Tony Bennett Sings " (Roulette SR27072) enregistré à New York les 3 et 5 janvier 1959.

Si Tony Bennett, considéré comme un chanteur de variétés, figure dans le Nouveau Dictionnaire du Jazz, c'est notamment à cause de ces deux albums.

Si l'orchestre de Basie était surnommé la Machine à Swing, il était aussi capable d'incarner le moelleux ( Smooth in english). Par exemple, les deux versions d'After Supper, sur le 2e album, l'une avec, l'autre sans Tony Bennett, donnent envie, pour un homme, de desserrer la cravate, tomber la veste et autres faits et gestes que l'ordre public et les bonnes moeurs m'interdisent de nommer ici.

La confiance entre les deux leaders est telle que le Count cède sa place au piano au pianiste de Tony Bennett à l'époque, Ralph Sharon, auteur des arrangements.

Les morceaux ne font pas partie du répertoire habituel de l'orchestre mais celui-ci sonne toujours comme celui de Count Basie puisque le Count le dirige. En club, il le faisait depuis le bar. En studio, je l'ignore.

La confiance règne. La preuve, ils étaient tellement contents du premier album qu'ils en enregistrèrent un deuxième, une semaine après. Bing: 2e chef d'oeuvre. Ces gars là ont tellement la classe qu'ils ne peuvent pas s'empêcher de réussir.

Le grand Candido Camero ajoute ses congas sur " Fascinating rhythm " de Gerswhin et " Ol' Man River " de Kern et Hammerstein sur le premier album.

Avec un tel soutien rythmique, Tony Bennett s'abandonne joyeusement à l'ivresse de la musique. Il est viril, chaud, en fusion avec l'orchestre. Je recommande à ce sujet la sublime version de " Lullaby of broadway " sur le 1er album.

Les deux albums réunis nous donnent plus de 74mn de bonheur et de sensualité. Sans exclure l'humour comme ce " Poor litlle rich girl " , 2e album, à qui Tony et le Count apprennent la vie. Cf extrait audio au dessus de cet article.

Ceux qui, comme moi, aiment les crooners Ritals, compareront ces enregistrements avec ceux de Frank " The Voice " Sinatra avec le même orchestre. Il manque certes le contact avec le public qu'offre " Live at the Sand's " (Frank Sinatra avec l'orchestre de Count Basie dirigé par Quincy Jones en concert au Sand's à Las Vegas en 1966. Limousine avec chauffeur!) mais, ces albums studios de Tony Bennett, supportent aisément la comparaison avec ceux d'Ol Blue Eyes avec le Count (album studio de 1962).

A 88 ans, le charme de Tony Bennett fonctionne toujours auprès des Dames. Sa dernière victime en date, Lady Gaga, avec qui il chante en duo, superbement, les standards du Jazz.

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