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Sélection de concerts de Jazz à Paris et en Ile de France pour septembre 2018

Publié le par Guillaume Lagrée

Lectrices raffinées, lecteurs distingués, c'est la rentrée. Les journaux l'écrivent et les commerçants la vendent. Pour fêter cela, voici ma sélection inique et arbitraire de concerts de Jazz pour septembre 2018 à Paris et en Ile de France.

Pour un choix plus complet, voyez l'agenda de Paris Jazz Club. Pour un agenda français et européen, voyez Jazz Magazine

3 festivals pour passer en finesse de l'été à l'automne.

A Paris, pour rentrer en beauté, le festival Jazz à la Villette aura lieu du jeudi 30 août au dimanche 9 septembre avec Jazzoo samedi 1er septembre (concerts pour petits et grands à 11h et 16h), Christian Scott mardi 4 septembre , Rhoda Scott vendredi 7 septembre et Henri Texier Sand Quintet dimanche 9 septembre.

A Cerny (91), du mercredi 19 au dimanche 23 septembre, festival Au Sud du Nord avec le quatuor Supplément d'âme mercredi 19 à 21h à l'église, le quartet de Daniel Zimmerman samedi 22 à 21h salle Delaporte. Deux groupes célébrés sur ce blog.

A Montreuil sous Bois (93), festival Jazz Métis du vendredi 28 septembre au dimanche 9 octobre avec le duo Nicolas Genest (trompette) & Yvan Robilliard (piano) vendredi 28 septembre à 20h30.

Sélection dans les clubs.

Mardi 4, mercredi 5 et jeudi 6 septembre, à partir de 19h30, à Paris, au Sunside, les Trophées du Sunside. Entrée libre. Chaque soir 3 groupes jouent en public. Dans le public figure un jury dont les membres changent chaque année. J'en fis partie en 2012. Découvrez les jeunes pousses du Jazz français.

Mercredi 5, 12, 19 et 26 septembre à 19h,à Paris, au Baiser Salé: Michel Zenino (contrebasse) & Mario Canonge (piano) nous font réviser les classiques du Jazz. Un apéritif musical de qualité.

Jeudi 6 et vendredi 7 septembre à 19h30 et 21h30, à Paris, au Duc des Lombards, Florian Pellissier Quintet, groupe louangé sur ce blog.

Vendredi 7 septembre:

- 18h, à Paris, sur la péniche le Marcounet: Hommage à Miles Davis par le quartet de François Bernat, groupe chanté sur ce blog. 

- 21h, à Paris, au Sunside le quartet de Pierrick Pédron, groupe acclamé sur ce blog.

- 21h, à Paris, au 38 Riv, Shauli Einav rend hommage à Lucky Thompson (1924-2005), saxophoniste ténor et soprano, oublié déjà de son vivant (il est mort dans un foyer pour sans-abri à Seattle) et pas encore assez réhabilité. 

Samedi 8 septembre à 21h30, à Paris, au Sunside le quartet de Pierrick Pédron, groupe acclamé sur ce blog.

Mercredi 12 septembre:

- 19h30 et 21h30, à Paris, au Duc des Lombards, Kenny Werner (piano) & Grégoire Maret (harmonica). A comparer avec le duo Martial Solal & Toots Thielemans.

- 21h30, à Paris, au Baiser Salé, Rick Margitza Quartet, groupe acclamé sur ce blog.

Jeudi 13 septembre:

- 20h30, Paris, au Studio de l'Ermitage, le quartet de Bruno Angelini, pianiste maintes fois porté aux nues sur ce blog. Cf photographie sous cet article.

- 20h30, Les Lilas (93), Le Triton, Benjamin Moussay (piano) invite Michel Portal et Kevan Chemirani (percussions). 

Vendredi 14 septembre:

- 20h et 22h, à Boulogne-Billancourt (92), au Nubia, le quintet de Leila Olivesi, pianiste, compositrice et directrice musicale maintes fois applaudie sur ce blog. Cf extrait audio sous cet article.

- 21h30, à Paris, au Sunside, le trio de Dexter Goldberg (piano). Le fils de Michel Goldberg (saxophone) est en train de se faire un prénom. 

Samedi 15 septembre:

- 21h, à Paris, au Sunset: un trio de guitares électriques avec Richard Bonnet, Claude Barthélémy et Pierre Durand

- 21h30, à Paris, au Baiser Salé, Max Cilla " Jazz racine des Mornes " quintet. L'air pur des montagnes de la Martinique souffle sur Paris. 

Jeudi 20 septembre:

- 19h, Paris, au Baiser Salé, Sylvain Beuf Organ trio. 

- 20h30, Les Lilas (93), Le Triton, Louis Sclavis Quartet " Characters on a wall ", un hommage musical à Ernest Pignon-Ernest (1942), un des pères du Street Art. 

Vendredi 21 septembre, 20h, Paris, concert privé sur réservation, Dan Tepfer, pianiste maintes fois loué sur ce blog, seul sur scène. Libre participation aux frais.

Samedi 22 septembre:

- 20h30, Paris, Maison de la Radio, studio 104, nouvelle saison de Jazz sur le Vif sur France Musique. The Recyclers suivi de Michel Portal.

- 20h30, Paris, Bal Blomet, Daniel Humair Modern Art Trio, groupe déjà glorifié sur ce blog. Chaque composition est un hommage à un peintre, sachant que Daniel Humair se sert des balais pour jouer et des pinceaux pour peindre. 

Dimanche 23 septembre, 19h30 & 21h30, Paris, le Duc des Lombards, Omer Avital & Yonathan Avichai. 

Lundi 24 septembre, 20h, Paris, Le Pan Piper: Lionel Suarez solo puis Trio Gardel. Accordez, accordez donc, l'aumône à l'accord, à l'accordéon (Serge Gainsbourg). 

Mercredi 26 septembre, 20h, Paris, Le Sunset, Jean de Aguiar quartet. Un guitariste classique se met au Jazz. Un émerveillement. Cf vidéo sous cet article. 

Jeudi 27 septembre:

- 20h, Paris, La Petite Halle, Sonny Troupé Quartet + 2 " Reflets denses ". Les tambours de Guadeloupe vous feront danser lectrices raffinées, lecteurs distingués. 

- 20h et 22h, Boulogne-Billancourt (92), Nubia: Nico Morelli trio. Piano forte. 

Vendredi 28 septembre, 20h30, Les Lilas (93), Le Triton: Henri Texier Sand Trio invite Bruno Ruder (piano). 

Samedi 29 septembre, 20h, Paris, concert privé sur réservation, Succi-Culpo Ensemble (saxophone & clarinette basse, trombone, contrebasse, piano). Libre participation aux frais.

La photographie de Bruno Angelini est l'œuvre de l'Imperturbable Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette œuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Bruno Angelini par Juan Carlos HERNANDEZ

Bruno Angelini par Juan Carlos HERNANDEZ

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François Bernat Quartet rend hommage à Miles Davis au 38 Riv

Publié le par Guillaume Lagrée

François Bernat Quartet

Paris. Le 38 Riv

Samedi 18 août 2018. 21h.

 

Le François Bernat Quartet est composé de

François Bernat: contrebasse

Antonino Pino: guitare électrique

Baptiste Castets: batterie

Frédéric Borey: saxophone ténor

Vénérées lectrices, vénérables lecteurs, ce blog vous a déjà signalé l'album hommage à Miles Davis du quartet de François Bernat avec, en invité, Yoann Loustalot (trompette & bugle).

Voici qu'enfin je vais écouter ce quartet sur scène, à Paris, au 38 Riv (38 rue de Rivoli, 75004 Paris, France). Dans une cave médiévale en pierres apparentes. Aucun problème d'insonorisation. De toute façon, ça joue en douceur. Le répertoire choisi est celui de la période acoustique de Miles Davis (1945-1967). Afin d'être certain de jouer sans copier, le quartet ne compte pas de trompettiste et le piano est remplacé par une guitare électrique. 

Pour commencer, " Miles Ahead ", titre album (1957), en grand orchestre, dirigé par Gil Evans. A ne pas confondre avec " Miles Ahead " (2015) le film biographique de Don Cheadle. Il m'a suffi de donner mon avis sur la bande annonce à l'attachée de presse pour ne pas être invité à la projection du film. 

" Milestones ". Pas plus que sur l'album, je ne reconnais ce thème iconique de Miles Davis. C'est dire s'ils le jouent de manière originale. En fait, non. Ils reprennent simplement un morceau éponyme joué avec Charlie Parker en 1947. J'ignorais l'existence de cette version. Ca swingue avec fraîcheur. La salle est archi comble. Il y a des spectateurs debout contre les murs. 

Une ballade. Son velouté du ténor. La guitare égrène les notes. Batteur aux balais. La contrebasse marche doucement. Tout comme il faut. Bon massage cérébral. Le batteur est repassé aux baguettes et pousse un peu plus fermement. " Circle " du second quintet, le meilleur petit groupe de l'histoire du Jazz selon le pianiste, compositeur, chef d'orchestre et pédagogue Antoine Hervé (avis que je partage). Tiré de l'album " Miles Smiles " (1966)

" But not for me ". Une chanson d'amour triste sur un air gai, tel est le principe de ce standard. " Ils écrivent des chansons d'amour Mais pas pour moi. Avec des étoiles heureuses au dessus Mais pas pour moi ". Batteur aux balais. Belle intensité du sax ténor. Le guitariste revient avec le batteur aux baguettes. Joli dialogue contrebasse/batterie aux baguettes: souple, bondissant à souhait. 

Solo de contrebasse pour commencer. Chaud, grave comme il sied. Le batteur enchaîne aux baguettes. La guitare me donne l'illusion du piano. Le titre m'échappe mais je reconnais cet air. " Joshua " annonce François Bernat. Remixé par le DJ Nujabes sous le titre " Samurai Champloo ". 

PAUSE

Je profite de la pause pour renseigner sur les clubs de Jazz parisiens une touriste espagnole, Teresa. Le son de Frédéric Borey (sax ténor) lui plaît beaucoup. Rassurez vous, lectrices vénérées, lecteurs vénérables, le compagnon de Teresa a assisté à notre entretien. Le patron du club présente le lieu avec humour. " Ne dites pas que ce club est trop petit. C'est vous qui êtes trop grands ". Heureusement qu'il est interdit de fumer dans les clubs de Jazz en 2018. 

Ca repart, format cool Jazz avec " Boplicity " tiré du premier album culte de Miles Davis, " Birth of the Cool ". 

L'époque Hard Bop avec " Swing Spring ". C'est rapide, technique, viril, bref Hard Bop. Le sax ténor envoie du bois. Tic tac rapide du solo de contrebasse. 

Solo de guitare pour commencer. Une ballade semble t-il. En effet, le batteur est aux balais. Son velouté du ténor. C'est bien une ballade. Bon feeling du sax. Belle densité émotionnelle. " Ouais, le saxo " s'exclame un spectateur admiratif. " Blue in Green " que je n'ai pas reconnu, tiré d'un autre album culte de Miles Davis, un des plus vendus de l'histoire du Jazz, " Kind of Blue " (1959). Si vous n'aimez pas cet album, laissez tomber le Jazz. Cette musique n'est pas pour vous. 

" Eighty-One " du second quintette. Tiré de l'album " E.S.P " (Extra Sensorial Perceptions), 1965. Le mouvement en spirale propre au second quintette. Un air apparemment simple et qui vous fait perdre tous vos repères. Beau solo du guitariste, inspiré lui aussi.

Un air connu dont le titre m'échappe encore. Cool Jazz. Fluide, léger, vif. Ma voisine de devant bat la mesure de la tête, du buste, des bras, des jambes tout en sirotant sa flûte de champagne. Bref, elle est ravie. " Deception " tiré de " Birth of the Cool ".  

Le concert finit avec du Be Bop. " Tadd's Delight ", écrit par le magnifique pianiste Tadd Dameron (1917-1965). Premier solo de batterie aux baguettes. Sans forcer. Ca roule.

Voilà, c'est fini. Les prochains concerts en hommage à Miles Davis du quartet de François Bernat sont les suivants:

- Samedi 25 août 2018 à Goussainville (95) au festival Jazz au Village.

- Vendredi 7 septembre 2018 à 18h, à Paris, sur la Péniche le Marcounet

- Mardi 11 décembre 2018 à 20h, à Paris, sur la Péniche le Marcounet. Concert de sortie d'album.

- Lundi 17 juin 2019 à 20h30, au théâtre de Fontenay-le-Fleury (78).

La photographie de Frédéric Borey est l'œuvre de l'Indéchiffrable Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette œuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Frédéric Borey par Juan Carlos HERNANDEZ

Frédéric Borey par Juan Carlos HERNANDEZ

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Black Art Jazz Collective en session au Sunside

Publié le par Guillaume Lagrée

Black Art Jazz Collective

Paris. Le Sunside

Mercredi 15 août 2018. 21h

Black Art Jazz Collective est composé de:

Wayne Escoffery: saxophone ténor

Jeremy Pelt: trompette

James Burton: trombone

Danny Grissett: piano

Vicente Archer: contrebasse

Jonathan Blake: batterie

 

La rythmique attaque tout de suite. Quasiment rock. Les cuivres brillent. Ma voisine de droite bat la mesure de sa jambe droite contre ma jambe gauche. C'est dire si l'ambiance est sensuelle ce soir! Solo de trompette classe mais qui ne fait pas oublier Donald Byrd et Freddie Hubbard. Exposé classique: thème/solo/thème. Leurs sons pourraient s'entrelacer plus à mon goût mais c'est le premier morceau du concert. Un déluge de notes dégringole du sax ténor. Au tour du trombone. Là, il y a du feeling, des notes placées à bon escient. Le pianiste prend la main. Danny Grissett swingue comme il respire. Sans effort apparent. Derrière lui, ça pulse (contrebasse) et ça pousse (batterie). " Miller Time " de Jonathan Blake en hommage au pianiste Mulgrew Miller (1955-2013). 

" Salvador de Bahia " (cf vidéo sous cet article). La rythmique lance une vague bien chaude. Les souffleurs surfent dessus tranquillement. Ca swingue mais ça ne sonne pas brésilien pour un sou. C'est leur vision de cette ville. La rythmique tourne mais pas en rond. La musique rebondit en souplesse. Les cymbales scintillent, la contrebasse vibre de tout son corps et le piano s'embrase doucement. Belle montée en flèche.

Une composition de Jeremy Pelt pour sa fille, la dernière de ses 3 enfants, âgée de deux ans, " Awuraa Amma " (cf extrait audio sous cet article).Une ballade. Batteur aux balais. Ici, Jeremy Pelt joue de toute son âme. L'amour d'un père pour sa fille s'entend. Au tour de Wayne Escoffery qui est plus émouvant qu'avant mais joue toujours trop de notes à mon goût. La rythmique est toujours fluide. 

Le sextet attaque sur un tempo plus rapide. Décidément, le tromboniste a ma préférence dans la ligne de front. C'est celui qui joue le moins de notes mais ce sont les mieux choisies. La rythmique, seule, est la plus convaincante à mes oreilles. Quelle pulsation, nom de Zeus! C'était " The Spin Doctor " de Jeremy Pelt.

Jeremy Pelt a écrit le morceau suivant dans un avion, après avoir vu, quelques rangées devant lui, une femme d'une beauté renversante. Sait-elle que ce morceau existe? 

Ca repart fort avec un solo de batterie aux baguettes. Les cuivres pétaradent joyeusement. Solo de trombone bien funky. Ca rugit, Rythmique en acier trempé, souple, ferme, brillante. Quel charmant chatouilleur d'ivoire que ce pianiste!

PAUSE

Mes élégantes voisines sont parties. Ma voisine et sa voisine, ambassadrice du Nigéria en France. Ce concert est très bien fréquenté.

" Are You ready? " . Les souffleurs attaquent. La rythmique les rejoint et propulse plus fort encore. Ca balance bien. Solo de trombone toujours équilibré et efficace. La rythmique ralentit le jeu. Danny Grissett distille des perles de rosée au bout de ses doigts. C'est frais. La contrebasse est en place et le batteur ponctue légèrement aux baguettes.

La musique est toujours de qualité mais un coup de fatigue me frappe. Il y a école le lendemain. Pour moi, le concert du Black Art Jazz Collective cesse donc ici et maintenant.

La photographie de Jeremy Pelt est l'œuvre de l'Inimitable Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette œuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales

Jeremy Pelt par Juan Carlos HERNANDEZ

Jeremy Pelt par Juan Carlos HERNANDEZ

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International Song Writing Competition. Concours 2018. Lauréats 2017.

Publié le par Guillaume Lagrée

Lectrices compositrices, lecteurs auteurs, il vous reste jusqu'au mercredi 19 septembre 2018 pour vous inscrire à l'édition 2018 de l'International Song Writing Competition.

30$ pour vous inscrire. 25 000$ offerts au vainqueur du Grand Prix.

Le Jazz fait partie des catégories du concours. Parmi les jurés, au titre des musiciens, Tom Waits (chant), Lonnie Liston Smith (claviers), Kenny Garrett (saxophone alto), Danilo Perez (piano), Peter Erskine (batterie), Ted Nash (saxophone ténor).

Le Grand Prix 2017 a été attribué à la chanson " Crawl outta love " d'Illenium (feat. Anika Wells). 

Pour le Jazz, le 1er prix revient à Hiroe Sekine (Japon) pour " Nippon Barre ", une pianiste qui mélange Jazz et musique japonaise, le 2e à Hayley Lam (USA) pour " The unknown bell ", morceau en grand orchestre fortement influencé par Gil Evans, le 3e à Mads Mathias (Danemark) pour " I am all ears ", un crooner qui swingue avec humour. Mads Mathias compose et joue du saxophone. Mon préféré des 3. Cf sa version du " Life on Mars " de David Bowie en vidéo sous cet article.

Voici mes coups de cœur parmi les artistes récompensés.

Le n°1 pour le R&B/Hip Hop D.T (Strictly D.T), un Aborigène Australien qui rappe avec un vrai groupe qui groove derrière, sans oublier sa culture d'origine, et un texte positif " Love not lust ". 

Le n°3 pour la catégorie Comedy/Novelty , Drennon Davis " No personality ", un texte à prendre au 2nd degré (au 1er degré, c'est misogyne), une musique imbibée de Prince jusqu'à la moelle avec une citation de Kiss pour finir. 

Dans la catégorie World Music, mon ordre de préférence est à l'inverse de celui du jury que voici:

1. Omar Sosa (Cuba) & Seckou Keita (Sénégal) pour " Fatiliku ". Cf extrait audio sous cet article.

2. Daby Touré (France) pour " Batuli ". Un Français né en Mauritanie de parents Sénégalais. Africain et funky.

3. Gawurra (Australie) pour " Wunybul ". Un Aborigène avec une voix à fendre Uluru (l'Ayer's Rock)

Si vous n'aimez pas les chansons, vous pouvez concourir dans la catégorie Instrumental mais dans une durée de chanson.

A vous de jouer pour le concours 2018, lectrices compositrices, lecteurs auteurs.

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