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Le Christian Brenner Quartet chauffe le Café Laurent

Publié le par Guillaume Lagrée

Christian Brenner Quartet

Le Café Laurent

Paris, Ile de France, France

Samedi 26 novembre 2022, 21h

 

Christian Brenner : piano

Bruno Schorp : contrebasse

Frédéric Delestré : batterie

Sylvain Beuf : saxophone ténor

 

« I remember You ». Batteur aux balais. Ballade tranquille. Le quartet attaque sans prévenir. Son chaud et viril du sax ténor. Des réminiscences de Stan Getz dans le jeu de Sylvain Beuf mais sans copie. Batteur aux baguettes. Qu’il est bon d’écouter un saxophone sans microphone ! Ca sonne plus chaud, plus vrai. Solo de piano en douceur. Christian Brenner chatouille bien son clavier. Solo de contrebasse bien grave et souple, finement haché par le pianiste et le batteur aux baguettes.

Une composition de Jimmy Rowles dont le titre m’échappe. Une ballade. Batteur aux baguettes. Ca roule tranquille.

Le quartet repart sur un rythme un peu plus soutenu. Batteur aux balais. Ca sonne Cool Jazz. Ca percute plus. Ils sont passés au hard bop sans changer de couleur. Echanges rythmés entre sax et batterie.

Une ballade dont le titre m’échappe alors que je reconnais le thème. Batteur aux balais. Il passe aux baguettes mais ça reste tranquille. Cool Jazz, Solo de sax sans accompagnement pour finir. Grande classe.

Un autre standard dont le titre m’échappe. Batteur aux baguettes. Ca balance tranquille. Toujours aussi Cool Jazz. Solo de piano tout en finesse, perlé, ponctué par la contrebasse et la batterie. Ca attaque plus. Le sax ténor mord franchement. Beau solo de contrebasse délicatement soutenu puis le quartette repart majestueusement.

PAUSE

Ca repart tranquille. Batteur aux balais. Gros son du sax ténor. « How deep is the Ocean ».  Standard que chantait Chet Baker. Ca déroule tranquille. Solo de contrebasse en souplesse bien malaxé par le batteur aux balais et ponctué par le pianiste.

Ca repart aux balais sur un tempo plus rapide. Batteur aux balais. Très cool. « All the things You are ». La musique nous brosse dans le sens du poil. Jolis breaks de batterie aux balais. En finesse sur les tambours.

Un autre standard dont le titre m’échappe. Du Brésil. Une Bossa Nova. Le batteur reste aux balais.

Un standard du Jazz. Batteur aux balais. Dans l’esprit Cool Jazz. Bons échanges entre saxophone et batteur aux baguettes. C’est énergique. Sylvain Beuf est chaud patate. Il n’a pas besoin d’amplification pour projeter le son de son saxophone ténor.

« I fall in love too easily ». Là encore, j’entends la voix de Chet Baker derrière le son chaud du sax ténor. Batteur aux balais. C’est soyeux. Ca tient chaud au cœur et à l’âme. Solo inspiré, particulièrement inspiré du sax ténor. La rythmique joue mezzo voce pour l’accompagner dans sa lente glissade vers le final.

« Well You needn’t » (TS Monk). Retour au Be Bop. Ca attaque sec. Batteur aux baguettes. Christian Brenner ne joue pas du piano comme Thelonious Monk mais il ornemente le thème en swinguant. Bruno Schorp enchaîne toujours aussi véloce et précis avec des breaks de Frédéric Delestré aux balais.

 

M. Besim Petrela, directeur du Tirana International Jazz Festival, m’avait accueilli comme un Président en septembre dernier en Albanie. Il est de passage à Paris. Il a apprécié le décor et l’ambiance du Café Laurent, le sens du service du barman Flavien (« So Sweet » comme disent ses admiratrices américaines), l’absence de microphone et la qualité de la musique. Il reviendra.

 

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Sélection de concerts de Jazz pour décembre 2022

Publié le par Guillaume Lagrée

Samuel Blaser Trio par Juan Carlos HERNANDEZ

Samuel Blaser Trio par Juan Carlos HERNANDEZ

Lectrices exigeantes, lecteurs sélectifs, armé de partialité et de mauvaise foi, je vous propose la sélection suivante de concerts de Jazz pour le mois de décembre 2022. 

Pour une sélection plus complète sur Paris et l'Ile de France, voyez Paris Jazz Club. Pour la France et l'Europe, voyez l'agenda de Jazz Magazine

Si vous ne voulez ou ne pouvez pas sortir de chez vous, plusieurs solutions s'offrent à vous:

- Ecouter les concerts sur France Musique avec les émissions Jazz Club  et Jazz sur le Vif (pour le présent) et Les légendes du Jazz (pour le passé) et sur TSF Jazz avec Jazz Live.

- Pour l'actualité du Jazz 24h/24, écoutez sur la Toile Couleurs Jazz Radio.  Une fois sur le site Internet de la radio, cliquez au centre de l'écran sur Ecouter le live radio et le programme démarre. Mon émission Le jars jase jazz est consacrée à l'influence de la France sur le Jazz et lycée de Versailles  sous le titre générique Détours de France. La France à la lumière du Jazz. Diffusion chaque lundi à 22h et chaque vendredi à 12h (heure de Paris) . En décembre 2022, 25e épisode avec 9  diffusions: lundi 5, 12, 19 & 26 décembre à 22h; vendredi 2, 9, 16, 23 & 30 décembre à 12h. Pas de podcast. Au programme, le Jazz d'aujourd'hui avec Pierrick Pédron, Thibault Gomez, Pierre Durand & Sylvain Cathala, Matthieu Marthouret, Martial Solal, Bruno Angelini, Jim Funnell & Magic Malik.  Individus tous très favorablement connus de nos services. Cf extrait audio au dessus de cet article. 

Le  podcast de l' émission de juin 2022 en 2 parties sur France Culture,   " Une histoire particulière " consacrée à Dizzy Gillespie Président reste disponible.  Avec la participation de Guillaume Lagrée, l'Excellent auteur de ce blog

- Si vous voulez assister depuis la Toile aux concerts à New York, USA, dans Greenwich Village, pour,  les clubs Small's et Mezzrow, suivez ce lien. C'est payant certes mais toujours moins cher qu'un séjour dans la Grosse Pomme.  

Jérôme Sabbagh, saxophoniste ténor français maintes fois célébré sur ce blog, programme un concert chaque mercredi à 19h30 (heure de New York) au Bar Bayeux à New York.

Mercredi 7 décembre: Randal Despommier Quartet (Randal Despommier, Jason Yeager, Aaron Holthus, Rodrigo Recabarren)
Mercredi 14 décembre: Noah Gershwin Trio (Ben Street, Billy Hart)
Mercredi 21 décembre: Greg Tuohey Group (Isaac Wilson, Mike Harmon, JK Kim)
Mercredi 28 décembre: Marc Copland Trio (John Hebert, Mark Ferber)

En Ile de France, dans le Val d'Oise, 26e festival Jazz au fil de l'Oise jusqu'au samedi 10 décembre 2022. Programmé par Mathias Levy, violoniste célébré sur ce blog.

A Paris, festival Jazzycolors du jeudi 3 novembre au samedi 3 décembre 2022. Programme concocté par le pianiste Bojan Z. Venez découvrir le Jazz du monde entier. Cette année, l'Ukraine sera représentée. Pas la Russie. 

A Paris, à la Philarmonie, jusqu'au dimanche 11 juin 2023, exposition sur Fela Anikulapo Kuti. Rébellion Afro Beat. " La musique est l'arme du futur " (Fela Anikulapo Kuti. 1938-1997).

Jeudi 1er décembre:

- 19h30, Paris, Le New Morning: Nduduzo Makhatini, pianiste d'Afrique du Sud. Cf vidéo sous cet article. 

- 20h, Paris, Le Bal Blomet: Jeudi Jazz MagazineDaniel Zimmerman 4tet. L'homme à tête de chou. Serge Gainsbourg est au programme. Moitié légume, moitié mec.

- 20h30, Les Lilas (93), Le Triton: A sign of the mood. Christophe Monniot 4tet.

Vendredi 2 décembre:

- 20h45, Fontenay sous Bois (94), Le Comptoir: In the mood for Chet. Joce Menniel rend hommage à Chet Baker sans trompette. 

- 21h, Paris, Le Baiser Salé: Roger " Kemp " Biwandu " Bordeaux " 5tet. Funkissimo.

- 21h30, Paris, Le Sunside: Hommage à Chet Baker par le trio de Robin Mansanti. Classieux. 

Samedi 3 décembre:

- 20h30, Les Lilas (93), Le Triton: Marc Ducret & Samuel Blaser. Un duo de voyageurs. Cf photographie au dessus de cet article. 

- 21h, Paris, Le Café Laurent: le quartette de Yoann Loustalot. Classieux. Entrée libre. 

- 21h, Paris, Le Baiser Salé: Roger " Kemp " Biwandu " Bordeaux " 5tet. Funkissimo.

Dimanche 4 décembre, 17h, Bagneux (92), Maison de la Musique et de la Danse: Macha Gharibian " Joy Ascension ". 

Lundi 5 décembre, 20h, Paris, Le 38 Riv: Carte blanche à Carl Henri Morrisset. En duo. Suivez ce pianiste. 

Mercredi 7 décembre, 21h, Paris, Le Baiser Salé: le quartette de Jean-Marie Ecay. Lui, il joue de la guitare. 

Mercredi 7 & jeudi 8 décembre, 19h30 & 22h, Paris, Le Duc des Lombards: Jean-Philippe Viret trio +. 20 ans de création, cela se fête. 

Jeudi 8 décembre:

- 20h30, Les Lilas (93), Le Triton: Secrets for You. Sylvain Cathala fête sur scène les 25 ans de son groupe PRINT. 

- 20h30, Paris, Le Café Laurent: Pierre Christophe & Gilles Naturel. Un duo classieux. Entrée libre. 

- 21h30, Paris, La Scala: le trio de Paul Lay joue Bill Evans. Pianissimo.

Vendredi 9 décembre:

- 20h, Nîmes (30), Petit théâtre de la Placette:  Bernard Santacruz (contrebasse) & Michel Edelin (flûtes). Un duo libre comme l'air. 

- 20h30, Beauvais (60), Conservatoire  à rayonnement départementalSecrets for You. Sylvain Cathala fête sur scène les 25 ans de son groupe PRINT. 

- 20h30, Les Lilas (93), Le Triton: Médéric Collignon, Vincent Courtois & Claude Tchamitchian. Du vent dans les cordes. Pas mieux.

- 20h30, Paris, Le Café Laurent: Pierre de Bethmann, Yoni Zelnik & Fred Pasqua. Un trio classieux. Entrée libre.

- 21h, Paris, Le Baiser Salé: Sylvain Beuf Time Feel trio.

Vendredi 9 et samedi 10 décembre, 20h30, Paris, Le Sunset: Hommage à Stéphane Grapelli par Florin Niculescu avec , comme invités, Christian Escoudé & Marcel Loeffler. Ca va filer vite et droit. 

Samedi 10 décembre:

- 19h30, Paris, Maison de la Radio: Michel Benita 4tet " Looking at sounds " déjà célébré sur ce blog puis Orchestre National de Jazz dirigé par Frédéric Maurin. " Frame by Frame ". Création mondiale. Concert enregistré par France Musique

- 20h, Paris, Le Bal Blomet: Marc Copland 4tet.

- 20h, Paris, Le Barbizon: Jeff Boudreaux Mumbo Gumbo Brass Band. Une fanfare Nouvelle-Orléans menée par Jeff Boudreaux, batteur natif de Bâton Rouge, Louisiane, USA. Authentique. Dîner concert. 

- 20h30, Conchy-les-Pots (60), Le CaméléonSecrets for You. Sylvain Cathala fête sur scène les 25 ans de son groupe PRINT. 

- 21h, Conflans Sainte Honorine (78), Conservatoire Georges Gershwin: Christophe Marguet 4tet.

- 21h30, Paris, Le Sunside: trio Ziv Ravitz, Gilad Hekselman & Petro Klampanis. Le meilleur de New York à Paris. 

Lundi 12 décembre, 20h, Paris, Le 38 Riv: Carte blanche à Carl Henri Morrisset. En 4tet. Suivez ce pianiste. 

Mercredi 14 décembre:

- 20h30, Paris, Le Sunset: Thierry Vaton 5tet jouera son album " Bel Matjoukan " inspiré par sa Martinique natale. 

- 20h30, Paris, Le Café Laurent: duo Hetty Katte (voix) & Pierre Christophe (piano). Superfunkycalifragisexy! Entrée libre.

- 20h30, Les Lilas (93), Le Triton: Arthur H en répétition publique exceptionnelle de son nouvel album qui sortira le vendredi 17 février 2023.

Jeudi 15 décembre:

- 20h, Paris, Le Sunset: Rémi Dumoulin Quartet pour la sortie de l'album " Ligne de démarcation " avec Frédéric Chiffoleau

- 20h30, Les Lilas (93), Le Triton: Henri Texier trio invite Hermon Mehari & Emmanuel Borghi. A l'aventure! 

- 20h30, Paris, ECUJE: Andy Emler & Thomas de Pourquery. Chauve Power. Un duo qui n'est pas tiré par les cheveux. 

- 20h30, Paris, L'Epée de bois: Ciné concert " Les pionnières du cinéma ". Tom Olivier-Beuf (piano) & Isabelle Olivier (harpe) accompagnent des films muets de femmes cinéastes . 

-Jeudi 15 & vendredi 16 décembre, 20h30, Paris, le Café Laurent: Christian Brenner, Bruno Schorp & Pier Paolo Pozzi. Valeur sûre. Entrée libre.

Samedi 17 décembre, 15h, Paris, Auditorium du Musée d'Orsay: l'Orchestre National de Jazz jouera " Dracula " son spectacle pour enfants célébré sur ce blog. Enfants, emmenez vos parents pour stimuler leur imaginaire. A partir de 6 ans. 

Dimanche 18 décembre, 18h, Paris, Le Sunside: concert thématique de Jacques Vidal (contrebasse). Hommage à John Coltrane avec Eric Barret (sax ténor). Lionel Eskenazi raconte, le quartette joue John Coltrane. 

Lundi 19 décembre:

- 19h30, 21h & 22h30, Paris, Le Duc des Lombards: Simon Chivallon invite Hermon Mehari. Entrée libre. La nouvelle vague du Jazz en France. 

- 20h, Paris, Le 38 Riv: Carte blanche à Carl Henri Morrisset. En trio. Suivez ce pianiste. 

Mardi 20 décembre, 20h30, Paris, le Café Laurent: le duo Robin Mansanti & Dexter Goldberg déjà acclamé sur ce blog. Entrée libre. 

Mercredi 21 & jeudi 22 décembre, 21h30, Paris, Le Sunside: dialogue entre l'époux Larry Grenadier (contrebasse) & l'épouse Rebecca Martin (chant). Les célibataires sont les bienvenus. 

Jeudi 22 décembre, 19h30 & 21h30, Paris, Le Baiser Salé: Mario Canonge & Kann. Chanté Nwel. Pour chanter Noël en créole des Antilles françaises. 

Samedi 24 & dimanche 25 décembre, 19h & 21h30, Paris, Le Sunside: Denise King & Tony Match Trio " Christmas concert ". Du Gospel pour chanter Noël.

Mardi 27, mercredi 28 & jeudi 29 décembre, 19h & 21h30, Paris, Le Sunside: Jacky Terrasson trio. Rare en club.

Mardi 27, mercredi 28 & jeudi 29 décembre, 20h30, le Sunset: Tchavolo Schmitt trio. Jazz manouche à l'ancienne. Rare en club. 

Vendredi 30 décembre, 19h30 & 22h, Paris, le Duc des Lombards: Felipe Cabrera & Cuban Descargas. La Havane débarque à Paris.

Samedi 31 décembre, 20h & 23h, Paris, le Sunside: Sara Lazarus 5tet. Pour bien finir 2022 et bien commencer 2023, la voix de Sara Lazarus & le trio d'Alain Jean-Marie + Eric Breton au saxophone. Rien à ajouter.

La photographie du trio de Samuel Blaser est l'oeuvre du Suisse Juan Carlos Hernandez. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales

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Marc Benham écrit sa carte blanche au Petit Journal

Publié le par Guillaume Lagrée

Carte blanche à Marc Benham

Le Petit Journal Saint Michel

Paris, Ile de France, France

Mardi 22 novembre 2022, 21h

 

Marc Benham : piano

Alex Gilson : contrebasse

David Paycha : batterie

 

Batteur aux balais. Un petit blues tranquille. Un thème de Duke Ellington je suppose. Ca swingue. Le batteur est passé aux baguettes. Je bats la mesure du pied et hoche la tête. Le batteur est revenu aux balais alors que Marc attaque le piano. Bons accents toniques. Ca parle Jazz ici. " It's all right with me " (Georges Gershwin).

Une composition de Marc Benham dédiée à feu son chien. « Pablo, ce bon chien ». Un morceau qui sautille joyeusement. Batteur aux baguettes. C’était un chien joyeux et sportif manifestement. Solo de piano qui relance la machine.

Une composition pour un homme dont l’appartement est envahi par les punaises de lit. Sombre, menaçant. Morceau énerve comme l’homme qui se bat contre un ennemi invisible. Solo de piano stride modernisé. Contrebasse et batterie enchaînent. Le batteur hache menu aux baguettes. Ca monte en tension, en puissance. A la fin, il écrase les punaises.

« Smoke gets into Your eyes « , une ballade d’avant la loi Evin comme dit Marc Benham. La chanson préférée d’Eva Braun, selon une légende de musiciens. Batteur aux balais. Premier solo de contrebasse au milieu du trio. Sentimental à souhait.

« After You’ve gone ».  Un standard du jazz au tempo rapide. Batteur aux balais. Ca déroule. Je bats la mesure du pied droit. Je suis au concert avec un ami qui n’a pas mis les pieds au Petit Journal depuis 30 ans et ne connaît pas Marc Benham alors que je ne connais pas le Petit Journal mais ai maintes fois chanté la gloire de Marc Benham. Batteur aux baguettes. Ca swingue tranquille. Solo du batteur bien sec, bien nerveux aux baguettes. Bon envoi final en trio.

Une composition de Marc dénommée « Fougasse » alors qu’elle devait s’appeler « Fugace ». Un gourmand est passé par là. Un morceau nourrissant, épicé. Onctueux même et qui balance. Une fugue swing en bref.

Une valse musette de Marc Benham. " Bistrology " en hommage à Charlie Parker et à ses compositions  " Ornithology " & " Anthropology ". Marc fait tourner une boucle rythmique. Le trio démarre avec le batteur aux balais. Laisse aller, c’est une valse. Morceau bref et efficace.

« Battle hymn of the Republic ». Un classique nordiste de la Guerre de Sécession. Joué notamment par le pianiste américain Bill Carrothers dans son album « Civil War Diaries » célébré sur ce blog. Roulements de caisse claire. Marc et ses complices en font du Swing.

PAUSE

« Come rain or come shine ». Marc insiste sur le la. Qui ne sonne pas comme un la tant le piano droit du Petit Journal sonne comme une casserole. Ce piano a été manifestement martyrisé par des brutes qui l’ont frappé au lieu de le caresser, le chatouiller. Le piano, bien meuble inanimé, ne peut pas porter plainte mais sa plainte s’entend quand même tant il sonne faux. Contrebasse et batteur aux balais malaxent la pâte sonore. Marc Benham fait sonner le piano du mieux qu’il peut mais ce piano peut peu. Le batteur tapote doucement mais fermement aux baguettes. Solo de contrebasse finement ponctué par les 2 autres instruments. Alex Gilson joue bien la mélodie. Petit break de batterie bien sec comme il faut. Marc Benham vient nous chatouiller dans l’aigu pour le final. Avec un accord à la Debussy en touche finale.

Intro en piano solo. Ca roule vite. Batteur aux balais. Un standard dont le titre nous échappe à moi et à M.E. Joué vite fait bien fait. Baguettes. Ca hache menu. Influence d’Oscar Peterson sur le jeu du pianiste. Grosse vague puissante. Solo de contrebasse véloce finement ponctué par le piano. Au batteur de tripoter ses tambours aux balais.

« April in Paris ».  Batteur aux balais. Un standard tout en douceur. Les voix d’Ella Fitzgerald & de Frank Sinatra résonnent dans ma mémoire vive. La contrebasse est bien au centre de la pulsation.

Intro en piano solo. Un standard. Le piano donne ce qu’il peut et il peut peu tant il a été martyrisé. De temps en temps, avec beaucoup d’attentions, Marc Benham en sort de jolis accents. Le trio démarre avec le batteur aux balais. Ca balance tranquille. C’étaient 2 standards enchaînés : « Yesterdays » (très favorablement connu de mes services) puis « No moon at all » (inconnu de mes services).

Une composition Latin Jazz de Dizzy Gillespie. Pulsation contrebasse & batterie. Je reconnais « Tin tin deo ». Ca réchauffe le cœur et l’âme. Je me remets à hocher la tête et à battre du pied. Ca marche. Marc Benham joue main droite sur le clavier, main gauche dans les cordes. Le batteur tapote bien aux baguettes. Marc joue des percussions dans les cordes et sur le clavier du piano. Ca balance bien.

« Ham, hoax and cabbage » (Christian Mac Bride). Jambon, jarret et chou. En résumé, une choucroute. Un morceau nourrissant. Composition d’un contrebassiste vivant. Solo de contrebasse pour introduire. Soutenu virilement par le piano et la batterie. Batteur aux baguettes. Courte citation de « Singing in the rain » au piano. Solo énergique de contrebasse bien ponctué.

PAUSE

Il y eut un 3e set dans cette partie mais M.E et moi avons reçu notre dose de beauté. La chronique est donc finie. La plus belle femme de l'assistance, c'était la groupie du pianiste. Bien entendu.

 

NDLR : Alex Gilson n’est pas un parent du pianiste, compositeur, chef d’orchestre & arrangeur français de Jazz, Jef Gilson (1926 - 2012), nom de scène de Jean-François Quiévreux.

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" One Page " Haboyan - Pallaro

Publié le par Guillaume Lagrée

" One Page "

Haboyan - Pallaro

Juste une Trace. 2022

 

Didier Haboyan: saxophone alto, flûte

Claudio Pallaro : saxophone ténor

David Patrois: vibraphone

Hubert Dupont: contrebasse

Julien Charlet: batterie

 

" Le Jazz est la plus parfaite musique de chambre de notre temps ". (Jean Cocteau). Nouvelle illustration de cet adage avec l'album " One Page " de Didier Haboyan & Claudio Pallaro. Le titre de l'album est, je présume, un hommage à l'album " Page One " de Joe Henderson (Blue Note, 1963).

Le premier album de Joe Henderson mêlait subtilement le Hard Bop et le Latin Jazz. Les compères saxophonistes, Didier Haboyan & Claudio Pallaro, déjà salués sur ce blog au sein de l'orchestre Pee Bee s'en inspirent avec le morceau d'ouverture " Moving Mind " (n°1).

Le piano est ici remplacé par le vibraphone de David Patrois déjà célébré sur ce blog en studio & en concert. Le vibraphone ajoute des couleurs chatoyantes, de la légèreté à l'ensemble. Par exemple sur " Partout et nulle part " (2) bien ancré par la contrebasse & la batterie. 

L'album est entrecoupé de 4 brefs interludes qui permettent aux musiciens de changer d'ambiance, de jouer des sons plus audacieux. 

Avant de revenir à leur Jazz de chambre, élégant et flamboyant. Pas besoin de monter le volume sonore pour jouer avec intensité. Savourez le solo de contrebasse d'Hubert Dupont légèrement ponctué par le vibraphone de David Patrois. Il nous emmène " Sur le ciel " (4). 

La flûte offre un délicieux contrechant aigu à la gravité du sax ténor " En attendant Irène " (5). Cette femme est attendue avec joie et une tension entretenue par le batteur aux balais et la contrebasse. 

Bref, lectrices chambristes, lecteurs jazzistes, je vous laisse imaginer vos propres histoires au fil des 13 morceaux de l'album " Page One " des souffleurs Didier Haboyan & Claudio Pallaro. Ressentez, ne comprenez pas car, au final, " T'as rien compris " (13e et dernier morceau de l'album).

Si, comme moi, vous manquâtes le concert de sortie de l'album à Paris, au Sunside, le mercredi 9 novembre 2022, souhaitons qu'il y en ait d'autres de ce groupe afin de nous rattraper. 

 

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FORTE: l'Ile de France récompense les nouveaux talents artistiques

Publié le par Guillaume Lagrée

ANNONCE

 

 

FORTE: Fonds Régional pour les Talents Emergents

Notez l'allusion subtile au forte des musiciens, lectrices avisées, lecteurs avertis. 

Le conseil régional d'Ile de France récompense les nouveaux talents émergents avec le dispositif FORTE qui permet de les soutenir financièrement. 

L'appel à projets 2022 est ouvert jusqu'au samedi 17 décembre 2022 tant pour les jeunes artistes que pour les structures culturelles dans 4 domaines:

- Arts visuels

- Cinéma et audiovisuel

- Musique

- Arts de la scène

Dans les lauréats 2021, pour la musique, figurent Raphaël Faigenbaum (Jazz) avec Le Triton (Les Lilas, Seine-Saint-Denis) , Yessaï Karapetian (Jazz) avec Dunose Productions (Ermont, Val d'Oise), Charles Kieny (Jazz) avec l'Orchestre National de Jazz (Paris).

Les Jazzeux ont donc leur chance dans ce concours. A vous de jouer pour l'appel à projets 2022, lectrices avisées, lecteurs avertis, si vous êtes de la partie, créatifs et résidant en Ile de France. 

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Fred Nardin Trio " Live in Paris "

Publié le par Guillaume Lagrée

Fred Nardin Trio

" Live In Paris "

Jazz Family. 2022.

 

Fred Nardin: piano

Or Bareket: contrebasse

Leon Parker : batterie

Enregistré en concert à Paris, au Sunside, les 18 & 19 février 2020

 

Lectrices harmoniques, lecteurs rythmiques, en février 2020, il était encore permis d'écouter du Jazz en concert en club sans masque. En espérant que personne ne soit tombé malade lors des concerts du trio de Fred Nardin au Sunside, voici que nous en parvient la trace sonore grâce à cet enregistrement live in Paris.

Un Français au piano, un Israélien à la contrebasse, un Américain à la batterie. Ce trio est une Société des Nations. Uni dans la diversité. D'une civilité raffinée et d'une énergie inextinguible.

C'est la joie de jouer qui les réunit. Que ce soit sur des compositions de Fred Nardin comme " Don't forget the Blues " (cf extrait audio au dessus de cet article. CD2, n°5) ou de Géants du Jazz comme " Green chimneys " de TS Monk (cf vidéo sous cet article. CD1, N°1).

J'ai toujours une affection particulière pour la composition " In the skies " (CD2, n°6 & 7) qui me fait voyager très loin et très haut comme l'indique son titre.

" Parisian Melodies " (CD2, N°1) me rappelle d'agréables souvenirs de balades à Paris en bonne compagnie.

La pulsation impeccable d'Or Bareket, le jeu omnipotent de Leon Parker qui peut aussi bien couvrir tout l'espace disponible que se faire discret comme une souris, les ponctuations sensibles de Fred Nardin qui sait ménager ses silences sans en abuser, tout m'est délice.

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Minino Garay Speaking Tango. Le Bal! au New Morning

Publié le par Guillaume Lagrée

Manu Codjia par Juan Carlos HERNANDEZ

Manu Codjia par Juan Carlos HERNANDEZ

Minino Garay

Speaking Tango

Le Bal !

Le New Morning

Paris, Ile de France, France

Lundi 31 octobre 2022, 20h30

 

Minino Garay : batterie, voix, MC

Cédric Hanriot : piano

Christophe Wallemme : contrebasse

Manu Codjia : guitare électrique

Patricio Bonfiglio : bandonéon

Maria Belen Giachello : danse, chant

Sébastien Jimenez : danse

Invités :

Pablo Murgier : piano

Emile Parisien : saxophone soprano

Raynald Colom : trompette

Ne parlant pas un mot d'espagnol, je prie les hispanophones de bien vouloir me pardonner les fautes grossières de grammaire et d'orthographe dans les titres des morceaux. 

En attendant le concert, la sono diffuse du tango d’origine. Années 1930 avec violons, bandonéon et crooner. Des places assises et un grand espace libre devant la scène pour les danseurs.

Minino commence en martelant du pied et en scandant de la voix. Il présente les musiciens en rythme tout en jouant. Un couple de danseurs arrive. Sapés comme il se doit. Le tango ne se danse pas en survêtement et en baskets. Très pro. Manu Codjia ajoute l’acidité de sa guitare électrique. Ca balance terrible, évidemment.

La musique repart avec une intro en piano solo. Le couple d danseurs attend son tour. A Manu Codjia de s’exprimer. C’est toujours le même air. Les danseurs volent sur la piste puis s’en vont.

Minino Garay commente la prestation de ses musiciens : « Le plus drôle, c’est que ces 3 là sont concentrés sur la musique et pas sur Maria Belen ». En effet, la danseuse est d’une beauté rayonnante. Rassurez-vous, splendides lectrices, le danseur est un beau brun à la barbe bien taillée et à la taille bien prise dans son costume. Il est à la mesure de sa partenaire. De plus, il a été sacré champion du monde de tango en 2010. Respect.

«  Senora Dona Egualidad ». Retour de Maria Belen mais pour chanter sur scène. Arrivée de Patricio Bonfiglio au bandonéon. Une ballade. Le bandonéon ajoute un peu plus d’Argentine à cette musique. Ca balance en douceur. Je me crois sur le port de Buenos Aires. « L’homme descend du singe, le Mexicain des Aztèques, le Péruvien des Incas et l’Argentin du bateau » (adage argentin). Je bats la mesure de la jambe droite, hoche la tête et les épaules. Bref, je suis captivé.  Tous descendent mezzo voce pour accompagner le solo de contrebasse.

Chanteuse et bandonéoniste sortent de scène. Solo de piano en intro. Minino parle doucement. Puis le rythme s’installe. Retour du couple de danseurs devant la scène. Il a changé de costume. Elle a changé de robe. Tango jusqu’au bout des ongles. Cette fois elle débute derrière lui avant qu’ils ne séparent puis s’unissent. Bref, le tango, danse de séduction. Interdite par l’archevêque de Paris, le cardinal Amette, en 1914. Le Pape d'alors, Pie X (Saint pour les catholiques), ne s’est pas prononcé sur la question. En 2022, le Pape François est Argentin et le tango se danse sur la place Saint Pierre à Rome. La musique devient plus Jazz mais la danse reste bien tango. Manu Codjia vient ajouter la chaleur métallique de sa guitare.

Retour du bandonéon. Départ du couple de danseurs. Changement de pianiste avec l’arrivée de Pablo Murgier. Raynald Colon vient ensuite ajouter sa trompette.

« Encuentros ». Maria Belen, Patrico Bonfiglio et Cédric Hanriot reviennent sur scène. Contrebasse et guitare tissent leur toile. Duo entre le bandonéon (voix d’homme) et la chanteuse. C’est la grande tragédie. Minino ajoute ses percussions et sa voix.

La chanteuse sort. Le bandonéon reste. Musique plus groovy. Maria Belen revient danser avec son partenaire. Toujours sensuels et élégants.

Le standard du tango. « Volver » de Carlos Gardel, natif de Toulouse. Claude Nougaro est né dans le même quartier et il en était très fier. Minino Garay en profite pour s’offrir un solo en pleine tension avec piano, contrebasse et guitare. Ca claque.

« Che carajo ». In italiano, « Che casino ». En français, « Quel bordel ! ». Une danseuse seule. Anna Cristobal ? Grosse pulsation de la contrebasse. La guitare ajoute ses ponctuations. Le piano aussi. La tension monte et la danseuse s’en va. La musique devient plus nerveuse, plus agitée. Je hoche la tête et balance des épaules. C’est entraînant.

Retour du bandonéon. Minino a dédié cette chanson aux mecs de son quartier. « Los chicos de mi barrio ». C’est chaloupé, saccadé. Superbe dialogue en douceur entre piano et bandonéon. Ca sonne comme des souvenirs d’enfance, d’adolescence mais sans nostalgie, camarade.

Minino Garay félicite les Brésiliens. Vraiment. Pour leur nouveau président de la République, logiquement. Maria Belen remonte sur scène avec Sébastien Jimenez qui ne danse plus mais chante à son tour.  Puis elle descend et il la suit pour danser avec elle. Bref, il obéit aux désirs de Madame. Ca aussi, c’est Tango. Toujours dans cet esprit, un autre danseur prend la danseuse en mains. Un spectateur je pense. Un petit homme à casquette de gentleman farmer. Qui danse impeccablement en virevoltant.

RAPPEL

Tout le monde revient sur scène sauf le 2e pianiste car il n’y qu’un seul tabouret. Au public de danser et de battre la mesure des mains.

C’était le Bal du Speaking Tango de Minino Garay. A refaire en plein air avec cours de danse pour le public tant qu’à faire.

Patricio Bonfiglio & son Sindicato Milonguero seront en concert à Paris, au Studio de l'Ermitage, jeudi 10 novembre 2022 à 20h30.

La photographie de Manu Codjia est l'oeuvre du Tangentiel Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

 

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Marc Copland & Jean-Charles Richard reçoivent au Sunside

Publié le par Guillaume Lagrée

Marc Copland par Juan Carlos HERNANDEZ

Marc Copland par Juan Carlos HERNANDEZ

Marc Copland

&

Jean-Charles Richard 

Le Sunside

Paris, Ile de France, France

Jeudi 27 octobre 2022, 21h30

Album " L'étoffe des rêves ". Cf vidéo sous cet article.

 

Marc Copland : piano

Jean-Charles Richard : saxophones soprano & baryton

Claudia Solal : chant

 

Quelques notes de sax soprano pour commencer. Quelques notes de piano en réponse. Ils tâtonnent, se cherchent puis se trouvent vite. Marc Copland a beaucoup joué en duo avec Dave Liebman. Jean-Charles Richard est le principal disciple de Dave Liebman. Le duo Marc Copland & Jean-Charles Richard est donc parfaitement logique. Y ajouter Claudia Solal aussi puisque son père, Martial Solal, pianiste, a joué en duo avec Dave Liebman sur la recommandation de Jean-Charles Richard.

 Jean-Charles Richard n’a pas joué du Funk chez Miles Davis et cela s’entend. Ils arrivent à un standard. Tiré d’un film de Walt Disney « Blanche neige et les 7 nains ». « Un jour mon prince viendra ». « Someday my prince will come », titre d’un album de Miles Davis (1961) où figure le dernier morceau enregistré par Miles Davis avec John Coltrane, « Someday my prince will come » justement. La ballade devient acide avec une envolée du sax soprano.

Solo de piano. Une valse comme les aime Marc Copland. Silence religieux dans la salle. Pas d’applaudissement après le solo de piano.

« Calder » une composition de Jean-Charles Richard en hommage au sculpteur et peintre Alexandre Calder. Toujours au soprano. Son doux, plaintif, avec une certaine fragilité dans la musique. C’est mobile comme un mobile de Calder. " Pourquoi l' art devrait-il être statique? (...). L'étape suivante en sculpture c'est le mouvement " (Alexandre Calder). En musique, le défi, c'est au contraire l'immobilité. Vaste débat philosophique que posent aussi les musiciens ce soir. 

Un hommage au pianiste anglais John Taylor, déjà salué sur ce blog. Je n’ai pas capté le titre. Sax soprano. Démarrage en duo, toujours en douceur. Le pianiste marque un doux balancement. Ca valse tranquille. Ca berce. « Go ahead » dit Marc Copland. Jean-Charles Richard commence seul au soprano. Il monte dans l’aigu alors que le piano le rejoint dans le grave. Envolée en torsade entre piano et soprano, liés inextricablement. Ca décolle. Les deux chants se séparent et montent parallèlement. Splendide.

Claudia Solal monte sur scène pour chanter la mort d’Ophélie, thème shakespearien. « Ophelia’s death ». Piano bien grave et lent. Voix hantée de Claudia Solal. La Toussaint est proche. Le sax soprano vient ajouter sa lamentation. Cf extrait audio au-dessus de cet article.

 

PAUSE

La musique est belle et l’ambiance est douce mais je m’endors. J’espère que Jean-Charles Richard a joué du baryton dans la 2e partie.

La photographie de Marc Copland est l'oeuvre du Splendide Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

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" Le Grand Atlas du Jazz " Philippe Margotin

Publié le par Guillaume Lagrée

Ornette Coleman par Juan Carlos HERNANDEZ

Ornette Coleman par Juan Carlos HERNANDEZ

" Le Grand Atlas du Jazz "

Philippe Margotin

Le Monde & Glénat. 2022. 400 p. 39.95€

 

Lectrices méticuleuses, lecteurs exhaustifs, ce blog vous a déjà parlé de l'ouvrage " 100 ans de Jazz " de Philippe Margotin publié aux éditions Atlas en 2015. De sa réédition aux éditions Glénat en 2019. 

Voici que Glénat & Le Monde le publient de nouveau en 2022 sous le titre " Le Grand Atlas du Jazz ". 

Le prix a légèrement augmenté. De 35 à 39.95€. Des sujets ont été ajoutés comme le Jazz à Saint Germain des Près, thème toujours vendeur 60 ans après ou les Divas du Jazz. 

Je relève les mêmes qualités et les mêmes défauts à l'ouvrage. Le défaut principal étant l'absence d'article dédié à Martial Solal, évidemment. Ejsborn Svensson & les Brand New Heavies, sérieusement?

Cela reste un bon ouvrage d'initiation au Jazz , bien illustré et bien ordonné.

En illustration sonore, puisqu'il s'agit d'un Atlas, " Disorder at the Border " par Dizzy Gillespie, qui a son article dans cet Atlas. Cf extrait audio au dessus de cet article.

En illustration audiovisuelle, puisqu'il s'agit d'un ouvrage français, le Charles Mingus Sextet avec Bud Powell (piano) & Eric Dolphy (sax alto) au 1er festival international de Jazz d'Antibes-Juan-les-Pins le 13 juillet 1960. Filmé en noir et blanc par Jean-Christophe Averty pour l'ORTF. Jouant un standard du Jazz " I will remember april ". Charles Mingus a droit à son article dans cet atlas. Cf album " Mingus at Antibes ". Voir la vidéo sous cet article.

Puisque le Free Jazz a droit à un article qui mentionne Ornette Coleman mais pas Don Cherry (autre oubli fâcheux à mon goût), une photographie d'Ornette Coleman orne cet article.

Pour aller plus loin, lectrices méticuleuses, lecteurs exhaustifs, mettez en bonne place dans votre bibliothèque " Le Nouveau Dictionnaire du Jazz ", célébré sur ce blog. 

La photographie d'Ornette Coleman est l'oeuvre du Libre Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

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