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Festival Jazzycolors à Paris du 4 au 29 novembre 2014

Publié le par Guillaume Lagrée

Jazzycolors

Festival international de Jazz

Paris, Ile de France, France

du mardi 4 au samedi 29 novembre 2014

Lectrices cosmopolites, lecteurs internationalistes, retrouvez vous à Paris dans les centres culturels étrangers (Paris est la capitale qui en compte le plus au monde) pour découvrir un Jazz inconnu, bigarré, coloré du mardi 4 au samedi 29 novembre 2014 avec le 12e festival Jazzycolors.

Le parrain de ce festival depuis 2008 est le pianiste Yougoslave, Français d'adoption, Bojan Z. Il jouera le concert d'ouverture du festival le mardi 4 novembre à 21h au Carreau du Temple en duo avec le trompettiste Norvégien Nils Petter Molvaer.

Je ne peux vous recommander que deux concerts, ceux de musiciens figurant sur ce blog:

- jeudi 6 novembre à 20h, le Belge Nicolas Kummert au Centre Wallonie Bruxelles.

- samedi 22 novembre à 20h les Français de l'Orchestre National de Jazz joueront leur portrait de Berlin " Europa Berlin " au Carreau du Temple.

Quant aux autres artistes, allez les découvrir, faites le tour du monde du Jazz en restant à Paris grâce au festival Jazzycolors, lectrices cosmopolites, lecteurs internationalistes.

La photographie de Bojan Z est l'oeuvre de l'Internationaliste Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Bojan Z par Juan Carlos HERNANDEZ

Bojan Z par Juan Carlos HERNANDEZ

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Paolo Conte " Snob "

Publié le par Guillaume Lagrée

Paolo Conte

" Snob "

Platinum.Universal. 2014.

Paolo Conte: parole e musica, canto, voce, kazoo, pianoforte

Musiciens et choristes détaillés dans l'album

Lectrices raffinées, lecteurs distingués, réjouissez vous, la classe est de retour. Paolo Conte sort un nouvel album, " Snob ". Né en 1937, l'Avvocato ignore superbement le Rock'n roll et tous les bruits métalliques et électriques qui s'ensuivirent. Le Jazz, la Salsa, la Samba, le Tango, continuent de l'inspirer. Profitons en.

Comment résister au charme âcre de la femme au parfum de café? (" Donna dal profumo di caffè " n°2). Le titre est déjà une invitation au voyage. Quant à la chanson, elle tourne en boucle chez moi.

L'homme descend du singe. L'Argentin descend du bateau dit un proverbe argentin. Beaucoup d'Italiens vinrent y chercher fortune. Il leur rend hommage avec " Argentina " (n°3) et " Fandango " (n°6).

Paolo Conte est trop intelligent pour ne pas pratiquer l'art de l'auto dérision. Même pour la moquerie, on n'est jamais si bien servi que par soi même. " Tropical " (N°5) et " Maracas " (n°10) le prouvent. Tout comme le titre album " Snob " (n°4).

A son age, 78 ans le 6 janvier 2015, Paolo Conte conclut en rendant hommage à la jeunesse, à la beauté, à la grâce: " Ballerina " (n°15).

L'orchestre est excellent. Il swingue avec grâce, au service du chanteur, sans jamais se faire oublier.

Paolo Conte se bonifie en vieillissant et sa musique est à consommer sans modération.

Le mot de la fin revient à Pierre Desproges:

" Paolo Conte chante. Esthétiquement, c'est beau. Moralement, comme toute insulte à la médiocrité, c'est une bonne action."

Paolo Conte e il suo gruppo saranno in concerto nelle città seguenti:

Giovedi 30 e venerdi 31 ottobre 2014 a Bologna, Italia, nel Teatro Europa

Martedi 11 novembre 2014 a Barcelona, Spagna, nel Auditori

Giovedi 20 novembre 2014 a Parma, Italia, nel Teatro Regio

Giovedi 27, venerdi 28, sabato 29 novembre 2014 à Milano, Italia, nel Conservatorio Verdi

Giovedi 4, venerdi 5 e sabato 6 dicembre 2014 a Roma, Italia, nel Teatro Sistina

Lunedi 26 e martedi 27 di gennaio 2015 a Parigi, Francia, nel Grand Rex

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Matthieu Marthouret Bounce Trio " Small Streams... Big Rivers "

Publié le par Guillaume Lagrée

Matthieu Marthouret Bounce Trio

" Small Streams... Big Rivers "

KLaser. Wee See Music. 2014.

Matthieu Marthouret: orgue et claviers

Toine Thys: saxophone ténor

Gautier Garrigue: batterie

Lectrices fidèles, lecteurs attentifs, vous avez noté que j'écris depuis plusieurs années sur Matthieu Marthouret. J'apprécie l'homme autant que le musicien.

C'est pourquoi je suis gêné avec ce nouvel album " Small streams... Big Rivers ".

Comme l'éminent chroniqueur de Jazz Magazine, je trouve que les morceaux sont agréables mais se suivent sans s'assembler. Il y a une succession de styles, de pièces mais sans que l'ensemble ne fasse un costume bien taillé.

Bien sûr, je ne boude pas mon plaisir à l'écoute de " This guy is in love with You " de Burt Bacarach (n°1) ou de " Visions " de Stevie Wonder (n°8) mais je garde un goût d'inachevé à la fin de l'album après plusieurs écoutes. Je trouve que ce trio commence à manquer d'une guitare électrique pour lui ajouter plus de vie, d"énergie.

Je sais aussi que ces musiciens peuvent donner plus et mieux, notamment en concert.

En contrepoint à mon propos, voici ceux de l'éminent chroniqueur Bruce Lindsay de All about Jazz qui aime beaucoup cet album.

La photographie de Matthieu Marthouret est l'oeuvre du Débrouillard Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Assez écrit. Je vous laisse juger par vous mêmes, lectrices fidèles, lecteurs attentifs, avec un extrait audio de l'album et une vidéo du Bounce Trio de Matthieu Marthouret.

Voici les prochains concerts du Bounce Trio:

Mercredi 1er avril: Paris, France, Les Disquaires avec pour invité le guitariste italien Federico Casagrande

Jeudi 11 juin - Bruxelles, Belgique, Bravo

Vendredi 12 juin - Thionville, France, Wine Note Jazz-Club

Samedi 13 juin - Liège, Belgique, Aquilone

Matthieu Marthouret par Juan Carlos HERNANDEZ

Matthieu Marthouret par Juan Carlos HERNANDEZ

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Festival Jazz au fil de l'Oise (95) du 7 novembre au 14 décembre 2014

Publié le par Guillaume Lagrée

Jazz au fil de l'Oise

Val d'Oise, Ile de France, France

du vendredi 7 novembre au dimanche 14 décembre 2014

Lectrices fluviales, lecteurs oisifs, retrouvez vous au fil de l'Oise pour le festival Jazz au fil de l'Oise du vendredi 7 novembre au dimanche 14 décembre 2014.

Le programme est immense, disséminé dans tout le long du département du Val d'Oise, pour les rats des villes comme pour les rats des champs.

Voici ma sélection ignominieusement arbitraire et partiale de concerts pendant ce festival:

- Samedi 8 novembre à 20h30 à Ermont: Thomas Savy Bleu Archipel 2 suivi du duo Michel Portal & Bojan Z

- Jeudi 13 novembre à 19h30 à Pontoise: Aaron Goldberg Trio suivi du Sound Prints Quintet avec Joe Lovano et Dave Douglas.

- Samedi 15 novembre à 20h30 à Auvers sur Oise: Daniel Mille interprète Piazzolla

- Dimanche 16 novembre à 17h à Marines: Emmanuel Bex et le forum des écoles de musique en VO (création) suivi de B2Bill avec Emmanuel Bex, Nico Morelli et Mike Ladd. Enfants, emmenez vos parents! Cela les libérera de leurs inhibitions.

- Mercredi 19 novembre à 20h30 à Cergy: Slime Sextet suivi de Tigran Hamasyan Shadow Theater.

- Dimanche 16 novembre à 16h à Valmondois: Christophe Marguet et Frédéric Pierrot autour de " L'intranquillté " de Fernando Pessoa puis à 18h l'Est Duo de François Salque & Vincent Peirani.

- Samedi 13 décembre à 20h à Pontoise: le trio de Pierre de Bethmann

La photographie d'Emmanuel Bex est l'oeuvre du Prestigieux Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Emmanuel Bex par Juan Carlos HERNANDEZ

Emmanuel Bex par Juan Carlos HERNANDEZ

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Blue Note Xperia Lounge Festival à Paris du 18 au 23 novembre 2014

Publié le par Guillaume Lagrée

Blue Note Xperia Lounge Festival

Paris, Ile de France, France

Du mardi 18 au dimanche 23 novembre 2014

Lectrices groovy, lecteurs funky, le label Blue Note, the finest in Jazz since 1939, fête ses 75 ans en 2014.

A Paris, cela se jouera au Blue Note Xperia Lounge Festival, du mardi 18 au dimanche 23 novembre 2014.

Au programme, notamment, deux concerts de Robert Glasper:

- mercredi 19 à la Gaîté Lyrique, Robert Glasper Experiment

- jeudi 20 à la Gaîté Lyrique, duo de pianistes avec Jason Moran et des invités

Si vous préférez découvrir les jeunes talents Blue Note, ils joueront à la Tour Montparnasse le jeudi 20 novembre de 18 à 20h.

Samedi 22 novembre, la rue des Lombards, dans le 1er arrondissement (métro, RER, bus, Châtelet) ouvrira ses 3 clubs à Blue Note, un billet pour un concert vous ouvrant les portes des 3 clubs: le Duc des Lombards, le Baiser Salé, le Sunset, chaque concert rendant hommage à un Géant du label fondé par deux Juifs allemands ayant échappé aux nazis, Alfred Lion et Francis Wolff. Contrairement à Eddie Rosner, ils avaient pris le bon chemin pour l'exil.

Dimanche 23 novembre, à l'Olympia, Marcus Miller.

La photographie de Robert Glasper est l'oeuvre du Funkallero Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Robert Glasper par Juan Carlos Hernandez

Robert Glasper par Juan Carlos Hernandez

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Samuel Blaser Trio passe en contrebande au Sud des Alpes

Publié le par Guillaume Lagrée

Samuel Blaser Trio

Festival Jazz Contreband

Le Sud des Alpes, Genève, Suisse

Samedi 18 octobre 2014. 21h30.

Samuel Blaser: trombone

Peter Bruun: batterie

Marc Ducret: guitare électrique

Pour nous faire attendre, de la Soul Music des années 60: Wilson Pickett, James Brown, Aretha Frankin, Otis Redding. C'est toujours bon. Plus qu'un club de Jazz, c'est une vraie petite salle de concert. Le bar est dans un coin pour ne pas gêner la musique. C'est la première fois qu'avant un concert de Jazz je vois une spectatrice, une jeune femme asiatique, tricoter. Il fallait venir à Genève pour la trouver. Il y a des sièges face à la scène pour ceux qui veulent vraiment écouter et des tabourets au fond de la salle pour ceux qui veulent écouter en bavardant sans gêner. Bien que nous soyons en Suisse, à Genève, le concert commence avec 20mn de retard sur l'horaire indiqué. Tout fout le camp décidément!

Solo de trombone avec une sourdine wah wah. Ce n'est pas Joe " Tricky Sam " Nanton mais c'est bien normal puisque Samuel Blaser est un Blanc suisse du XXI° siècle et non pas un Noir américain du XX° siècle. Ca grogne et ça swingue en tout cas. Batteur aux balais. L'éclairage de la scène est trop fort pour cette musique intimiste. 3 climats se mélangent. Ducret slappe sa guitare comme une basse. Ca monte doucement en puissance. Le morceau s'étire comme une suite orchestrale avec différents mouvements. Cela devient tempêtueux. Le match se joue en un set gagnant. N'y aura t-il qu'un seul morceau? La chaleur sort de la batterie jouée à mains nues et du trombone grognant alors que le froid sort des éclats métalliques de la guitare électrique. Cela n'évoque ni paysage ni sentiment plutôt de la peinture abstraite, du genre tachiste. 20mn pour " L'ombra di Verdi " (Marc Ducret). C'était l'ombre de Verdi, pas sa lumière.

Le batteur passe aux maillets. Le tromboniste reprend la sourdine wah wah. A l'ancienne, en acoustique. Guitare et trombone se répondent, la batterie faisant la médiation entre les deux protagonistes. Des phrases très courtes se heurtent, s'enchevêtrent. Avec sa sourdine, le trombone barrit comme un éléphant de mer. Marc Ducret peut produire un son d'oud sur une guitare électrique. C'est exotique. Fin nette.

Un morceau d'Igor Stravinsky écrit pour 2 trompettes transposé pour un trombone et une guitare électrique.Je suppose qu'il s'agit de la Fanfare pour un nouveau théâtre (1964). Une sorte de marche militaire. Ca attaque. Cela devient même impérieux. Igor Stravinsky mérite t-il un tel traitement? Assurément puisqu'il fut un iconoclaste avant de devenir une icône. Le trio maîtrise son volume sonore jouant puissamment sans jouer fort. avec des instruments pourtant bruyants de nature. Solo de batterie très chantant sur les tambours. Comme dans un concert de musique classique, le public n'applaudit pas le solo. Il faut dire que c'est du Stravinsky, sapristi!

" Blaserer " un jeu de mots sur le nom du leader et compositeur, je présume. Divers bruitages du batteur forment la bande son d'un film d'horreur transylvanien. Le trombone avec la sourdine fait la voix des fantômes. La guitare avec ses cris étouffés fait le chant lointain des lutins. Jolie fin tout en douceur.

Le public a réclamé et obtenu un rappel. Comme je n'en voulais pas, ma chronique s'arrête là.

La photographie du trio de Samuel Blaser a été prise au Sud des Alpes à Genève, Suisse, le samedi 18 octobre 2014 par l'Ombrageux Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Samuel Blaser Trio par Juan Carlos Hernandez

Samuel Blaser Trio par Juan Carlos Hernandez

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Marc Benham est passé par Annecy

Publié le par Guillaume Lagrée

Scène Nationale de Bonlieu & Jazz Club d'Annecy

Annecy, Haute-Savoie, Rhône Alpes, France

Mercredi 15 octobre 2014. 19h30.

 

Marc Benham: piano

Ce concert était donné en pré-inauguration de la Scène nationale de Bonlieu à Annecy qui ouvre de nouveau après 4 ans de travaux. En coopération avec le Jazz Club d'Annecy, Marc Benham a donc quitté Paris (75) pour Annecy (74). Avant le concert et pendant la pause, les heureux invités de ce concert gratuit ont pu bénéficier d'une visite guidée des scènes, des loges, des coulisses. Fort intéressant mais venons en à la musique.

" Doxy " (Sonny Rollins). Influence de Martial Solal dans le jeu construit, charpenté et pourtant vagabond. Jeu en questions réponses avec des réponses efficaces note Ma Dame F. Ca marche. Je bats la mesure du pied. Le petit piano (1/4 de queue) sonne puissamment. Fausse puis vraie fin.

" Herbst " (Marc Benham). Un morceau plus fluide, liquide. Normal, le lac d'Annecy est en face de la scène nationale de Bonlieu. Une chanson de saison puisque cela signifie " " Automne " en allemand. Cela vient de Claude Debussy et du romantisme. Il y ajoute du muscle. Il y a des retours comme le reflux des vagues. Cf extrait audio au dessus de cet article. 

Cette composition est un hommage à un ami assureur qui lui a vendu une excellente complémentaire santé (sic). Morceau viril, scintillant qui franchit les obstacles. Un souvenir du stride mais revisité. Ca avance bien chaloupé. L'assureur peut prendre la musique comme jingle publicitaire. Ca marchera. Cf vidéo sous cet article.

Un morceau rapide suivi d'une ballade. C'est l'alternance démocratique selon Marc Benham. Ne serait-ce pas Everything happens to me que chantait si bien Chet Baker?

Il repart en vitesse. Il tourne autour du pot. Qu'il trouve sa mélodie, sapristi! Le morceau est fini avant qu'il ne l'ait trouvée. Ma Dame F n'aime pas non plus ce morceau là.

" Whisper not " (Benny Golson) joué en hommage au jour anniversaire de Friedrich Nietzsche et Didier Deschamps, le 15 octobre. Ecoutez la version du compositeur au sein des Jazz Messengers d'Art Blakey. C'est joué comme il faut, viril et tendre à la fois.

Une ballade connue de chez connue. " Somewhere over the rainbow ". Très joliment joué: chatoyant, coloré, tendre.

" Carolina Shout " de James P. Johnson dit " La Brute ". Un standard des années 1920. Il faut des doigts d'acier pour jouer ce morceau. Marc Benham les a.

PAUSE

Une ballade. C'est solidement bâti et il y a de l'émotion. Bref, tout ce qu'il faut pour du bon piano. " Just friends ". Joué de manière sautillante. Les notes s'enchaînent en pluie rythmée. De nouveau, Marc Benham visite le stride. Jolie pirouette finale.

" Portrait en blanc et noir " (Antonio Carlos Jobim). Les lectrices lusophones, les lecteurs lusophiles rétabliront d'eux mêmes le titre original de ce morceau brésilien dont il existe une très belle version en duo par Martial Solal et Eric Le Lann enregistrée en concert au festival de Jazz de Vannes en 1999. Ballade nostalgique comme un vieux film en noire et blancs sur nos amours perdues. Marc Benham fut pianiste de croisière sur des paquebots. Cela s'entend. Il sait donner le vague à l'âme.

Il attaque dur tout de suite. Un standard. De Thelonious Sphere Monk. Même s'il en arrondit les angles, cela reste rêche comme du Monk. Il le traite façon boogie woogie, très rapide. Ca le fait.

Une chanson française. " Tous les cris, les SOS " (Daniel Balavoine). La mélodie est reconnaissable et fort joliment traitée, embellie, enrichie tout en gardant l'émotion originale.

" Bistrology " l'hommage au musette de Marc Benham. Effectivement, cela sonne comme l'accordéon du riche avec des effets de soufflet. Très chouette.

Un morceau qui a fait de Marc Benham un demi dieu vivant au Japon. " Super Mario Land " musique bien connue des joueurs sur écran. Un délice ludique et comique. Le public rit. Marc explique en même temps ce qu'il joue, ralentit le tempo pour le jouer bluesy puis le réaccélère en stride.

" Gojon " composition de Larry Coryell en hommage à son ami du Jazz Club d'Annecy, Jean François Gojon. Marc Benham a photographié la partition sur son téléphone et nous la joue.

RAPPEL

" Pour que vous partiez sur une bonne impression " nous dit l'artiste.

C'est une de ces vieilles chansons nord américaines que joue si bien Bill Carrothers, " Battle hymn of the Republic ". Dans mon souvenir, cela fait quelque chose comme " Glory, Glory, Alleluia(bis). And the people are marching home ". Marc Benham le fait très bien.

Il a fallu que je sois à Annecy pour écouter en concert Marc Benham que j'ai connu à Paris. Cela valait le voyage.

Voici, extraite de ce concert , " Beau Blaise ", une composition de Marc Benham jouée par l'auteur. 

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Adrien Chicot " All In "

Publié le par Guillaume Lagrée

" All In "

Adrien Chicot

Adrien Chicot: piano, compositions (sauf 6 et 8)

Sylvain Romano: contrebasse

Jean-Pierre Arnaud: batterie

Gaya Music. Abeille Musique.

Sortie le jeudi 23 octobre 2014

En concert à Paris, Ile de France, France:

- vendredi 28 novembre au Studio de l'Ermitage pour la soirée du Gaya Music Special Orchestra consacrée aux artistes du label Gaya Music.

- mercredi 17 décembre 2014 au Sunside en trio pour le lancement de l'album " All In ".

Adrien Chicot, c'est pas du chiqué. Après plusieurs années passées à accompagner la fine fleur du Jazz français dont l'excellent Jean-Philippe Scali, le voici à 37 ans, créant son premier album avec ses propres compositions. Il a pris le temps de réfléchir avant d'agir et il a bien fait.

Format classique: le trio piano/contrebasse/batterie

Musique classique aussi. Adrien Chicot aime tellement les standards que ses compositions y ressemblent.

Nihil novi sub sole direz vous, lectrices latinistes, lecteurs lettrés, mais de la musique qui swingue, qui chante, qui touche, où les instruments sonnent comme des voix humaines, ne serait-ce pas du Jazz, genre musical auquel est consacré ce blog?

D'ailleurs, le seul standard de cet album n'en est pas un. " Duke Ellington's sound of love " (n°6) de Charles Mingus est un hommage d'un créateur à son Maitre. Baigné de cette musique, il est logique qu'Adrien Chicot paie son tribut à son tour.

Ca sonne comme un bon vieux Blue Note des années 50-60 et pourtant c'est d'aujourd'hui ( " Present " n°8) sans être de la copie.

Bref, cet album a sa place dans votre discothèque lectrices latinistes, lecteurs lettrées. Adrien Chicot met tout dedans . " All in " (n°3). Rien ne tombe à côté. Promis, juré, craché!

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