Deborah Tanguy trio ristretto au Café Laurent

Publié le par Guillaume Lagrée

Deborah Tanguy Trio

Le Café Laurent

Paris, Ile de France, France

Vendredi 4 août 2023, 19h45

 

Deborah Tanguy : chant

Christian Brenner : piano

Jean-Pierre Rebillard : contrebasse

 

Début en duo piano-contrebasse. Un standard selon l’esprit du Café Laurent. « How deep is the Ocean ».

Deborah Tanguy monte sur scène. Voix grave et chaude. « The boy next door ». Normalement, c’est « The girl next door » mais c’est une femme qui chante. Un standard peu chanté de nos jours. Dialogue charmant piano-contrebasse. Scat en fusion avec la rythmique.

« Sugar ». Ca swingue un peu plus. Scat bien grave, fluide. Solo de contrebasse finement ponctué par le piano. La voix reprend, parfaitement en rythme.

« Angel face ». Une ballade. Une composition d’Hank Jones chantée par Abbey Lincoln. La musique avance à pas lents et légers. Articulation, envolée, placement rythmique, chaleur, Deborah Tanguy a tout dans la voix. Retour au duo instrumental. Contrebasse majestueuse. Perles du piano. « The power of love » chante Deborah pour finir.

Duo contrebasse-voix. Une sorte de Blues. Ca swingue. Le piano arrive. Duo bluesy piano-contrebasse. Ca swingue tranquille. Scat chaud, grave. Deborah lance la contrebasse qui enchaîne. Elle lance des petits cris pour provoquer le contrebassiste. « Fine and mellow » un classique de Billie Holiday, traité de façon originale, plus rapide.

« Close your eyes ». Je ne connais pas. Ca swingue bien. Scat tout en souplesse qui monte, descend, ondule avec la musique. Solo de contrebasse finement ponctué par le piano.

« Day dream ». Une ballade. Classique du genre. Tout en douceur. Avec gravité et suavité dans la voix. Comme un rêve éveillé. Comme son titre l’indique. Chet Baker chantait aussi ce thème.

Un air qui swingue. Solo rafraîchissant au piano. Un standard « Yesterdays ». Cf extrait audio au dessus de cet article.

A la demande du barman, Flavien, personnage clef du Café Laurent, avec le directeur musical, Christian Brenner, une chanson française. « Les feuilles mortes » chantée en français (« Autumn leaves » pour les anglophones). Contrebasse à l’archet pour sonner plus romantique. Retour au slap pour le duo piano-contrebasse. Le shaker du barman n’est pas en rythme avec la musique alors que c’est lui qui a demandé la chanson. Manque de répétition. "  Le batteur est un barman de sons " (Jean Cocteau).

« Long ago and far away ». Chet Baker la chantait. Ca nous emmène loin. Dame D. découvre le Jazz vocal et le Café Laurent. Elle apprécie.

PAUSE

Un standard en duo piano & contrebasse pour commencer le deuxième set comme le premier.

« Beautiful love » chante Deborah Tanguy. Solo rafraîchissant du piano. La voix est toujours bien en place, en fusion avec les instruments, un des instruments du trio.

Piano et contrebasse. Una bossa nova. Chantée en portugais. Très romantique avec un doux balancement. Il y a de la saudade là-dedans.

« I am old fashioned ». Solo bondissant de contrebasse. Le piano s’ajoute. Une version swing du thème. Solo cristallin du piano dans l’aigu.

« Body and Soul », standard des standards. Une des 7 chansons qu’il faut connaître par cœur pour être musicien de jazz disait Lee Konitz. Ballade superbe comme toujours. Piano et contrebasse forment un écrin à la voix chaude et grave de Deborah Tanguy.

Changement de contrebassiste avec l’arrivée de Stéphane ? . Pour jouer « All Blues » (Miles Davis). La fameuse ligne de basse de Mr P.C (Paul Chambers). La voix de Deborah Tanguy remplace les cuivres. Personne ne remplace Jimmy Cobb à la batterie.

Retour de Jean-Pierre Rebillard à la contrebasse. « What is this thing called love ? ». Ca swingue toujours. Voix toujours en phase avec les instruments.

Un swing brillant demande Deborah Tanguy en claquant des doigts pour lancer le morceau. Effectivement, les musiciens swinguent avec éclat. Beau dialogue entre la voix en scat et la contrebasse. Je ne connais pas ce thème. « Our love is orange coloured sky ».

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