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Festival Sons neufs à Paris du 1er au 10 novembre 2011

Publié le par Guillaume Lagrée

 


 

Festival Sons neufs

 

Du mardi 1er au jeudi 10 novembre 2011 à Paris : Auditorium Saint Germain, Hôtel Lutetia, Studio de L’Ermitage, Bateau Daphné

 

Jean Philippe Viret

 

La photographie de Jean-Philippe Viret est l'oeuvre de l'Impeccable Juan Carlos HERNANDEZL'utilisation de cette photographie sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de poursuites judiciaires au civil et au pénal.

 

Cette année, pour la 3ème édition, Sons Neufs vous propose 7 soirées événements au coeur de Paris, réunissant 36 artistes parmi lesquels le clarinettiste Louis Sclavis, le batteur Barry Altschul, qui a joué notamment avec Chick CoreaPaul Bley,Anthony BraxtonDave Holland… le violoniste Dominique Pifarély, les pianistes Ronnie Lynn Patterson et Manuel Rocheman, le joueur de doudouk Didier Malherbe, l’un des fondateurs de Hadouk trio ; la chanteuse Claudia Solal, le contrebassiste Jean-Philippe Viret, l’harmoniciste Olivier Ker Ourio, le flûtiste Michel Edelin, le tromboniste et joueur de coquillages Sébastien Llado et bien d’autres…

 

 

 

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Emmanuel Bex Open Gate Trio recrée Bela Bartok à l'Alhambra

Publié le par Guillaume Lagrée

 

 

 

 

 

Emmanuel Bex Open Gate Trio

L’Alhambra

Paris. Lundi 17 octobre 2011. 20h.

 

Emmanuel-Bex.jpg

La photographie d'Emmanuel Bex est l'oeuvre du Citoyen Juan Carlos HERNANDEZ.

 

Emmanuel Bex : orgue Hammond, composition, direction

Francesco Bearzatti : saxophone ténor, clarinette

Simon Goubert : batterie

Solistes de l’orchestre des pays de Savoie en première partie dirigé par Franck Tortiller.

Chœur d’une centaine de chanteurs en deuxième partie

 

Vénérées lectrices, vénérables lecteurs, je dois vous avertir que cette chronique sera tronquée. En effet, mes notes sont illisibles à de nombreux passages, faute de lumière à la place où j’écrivais. Ce sont les risques du direct comme disent les présentateurs à la télévision.

 

Concert de sortie de l’album «  Open Door Trio feat. Bela Bartok ». Ca commence en trio avec la clarinette. Le Mikrokosmos de Bela Bartok adapté pour trio de Jazz. L’allégresse se mêle de tristesse.

 

Francesco passe au sax ténor. Intro tout en douceur. Le son du ténor se détache dans une clarté lunaire au sein de la masse sombre de l’orgue et de la batterie. Le batteur est aux balais. C’est du velours. Ca sonne comme un standard mais ce n’en est pas un, pas un standard du Jazz disons car Mikrokosmos fait partie des exercices obligatoires pour les pianistes alpinistes des hauts sommets de la musique.

 

Francesco démonte son sax ténor pour souffler dans un morceau et non plus dans l’instrument complet. Cela donne un son inouï. Dialogue avec le batteur. Bex s’est mis debout à un angle de la scène pour écouter. Francesco Berzatti reprend son sax ténor. Il est décidément loin devant tant de clones américains dont on nous rabat les oreilles. Bex réapparaît à l’orgue tout en douceur. Les balais froissent les peaux des tambours. C’étaient les Danses roumaines du Hongrois Bela Bartok.

 

Arrivée des solistes de l’orchestre des pays de Savoie. Pour avoir l’orchestre tout entier sur scène, il fallait être en Savoie, à Chambéry, le samedi 15 octobre pour le concert de création de cet album. Ils sont là pour interpréter un concerto en trois mouvements écrit par Emmanuel Bex : allegro, adagio, presto voire prestissimo. Je reconnais un titre de l’album même si ça sonne plus chaud en concert, évidemment. C’est joyeux certes mais avec une vivacité angoissée. Les cordes sont dirigées par les mains expertes de Franck Tortiller, ancien directeur de l’Orchestre National de Jazz. Deux violons, un alto, une contrebasse, ça ne fait pas l’effet d’un orchestre mais ça donne une couleur particulière à l’ensemble.

 

(…)

 

Séance de bruitages dignes d’un film d’angoisse. Ca craque, grince, vibre. Tiens, maintenant, en fond de scène, il y a des guirlandes de Noël qui clignotent. Mi octobre, c’est un peu tôt tout de même. Ce sont les dégâts de la réclame sur l’Art.

 

BIS

 

Une sorte de musique de film qui clôt l’album. Cela me rappelle « Communications 72 » de Michel Legrand, avec orchestre à cordes, Eddy Louiss à l’orgue Hammond et Stan Getz en soliste au saxophone ténor. Pour autant Francesco Bearzatti, au sax ténor, ne me rappelle pas Stan Getz d’abord parce que « The Sound » est inimitable ensuite parce que Francesco Bearzatti a assez de personnalité pour sonner comme… Francesco Bearzatti. En tout cas, ce morceau constitue un  très bel envoi final sur scène comme sur l’album

 

ENTRACTE

 

Les solistes de l’orchestre des pays de Savoie sont partis. Une chorale d’une centaine de chanteurs les a remplacé. Ils interprètent avec le trio le « Requiem en couleurs » composé par Emmanuel Bex. J’avais écouté des extraits de ce Requiem dans cette même salle avec le même trio il y a environ deux ans. Le voici maintenant au complet.

 

Francesco Bearzatti est parti. Vus du public, Simon Goubert est à gauche de la scène, Emmanuel Bex à droite et le chef de chœur au milieu.

 

Le chant commence en français. Ce n’est donc pas un Requiem écrit dans la langue officielle du Saint Siège, in latinam linguam. Il faudrait trouver une église où jouer cette œuvre, avec de grandes et belles orgues. Pour cela, il faudrait un prêtre et un évêque ouverts d’esprit. Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière ! (Michel Audiard).

 

Francesco revient sur scène avec son sax ténor. C’est le « Liberare Domine ». Le chant libérateur de la chorale s’élève porté par le swing impérieux du trio. Il existe bien une église Saint John Coltrane à San Francisco où le rite est célébré au son de la musique de JC. Pourquoi pas jouer et chanter ce Requiem dans une église de Normandie ou d’ailleurs ? La résurrection est proche vu l’énergie dégagée par cette musique.

 

Retour à la tristesse avec le « Requiem aeternam ». Duo de l’orgue avec une soliste, soprano de son état. Son chant me crispe les tympans. Ce passage est pas glop à mon goût.

 

(…)

 

Des spectateurs impies, hérétiques voire relapses quittent la salle avant le « Sanctus » final. La Grâce ne les a pas touchés. Ca décolle vers les cieux. Normal pour un « Hosanna in excelsis ». Tant pis pour ceux qui l’ont manqué. L’Enfer et ses bruits discordants les attendent.

 

RAPPEL

 

Une chanson pour faire participer le public. En effet, curieusement, le Requiem ne donne pas au public l’envie de battre des mains, taper des pieds et chanter en chœur même si celui-ci comporte des passages très entraînants. « Si demain, pour un rien, tu te sens fâché, pour le cœur, pour le pied, essaie de chanter ». C’est un bon programme. Il ne sera pas proposé aux électeurs français en 2012 mais je vote pour quand même. Le trio démarre, le chœur enchaîne, ça swingue terrible et le public les rejoint.

 

Au final, malgré des temps faibles, les temps forts de cette musique sont si enthousiasmants qu’ils font passer l’ensemble. Qui, en France, est assez gonflé pour ajouter à un trio de Jazz de très haut niveau, un orchestre à cordes puis une chorale ? Improviser sur du Bela Bartok, composer un Requiem? Emmanuel Bex. Qu’Apollon et les muses veillent sur lui et ses complices !

 

Vous pouvez voir et écouter ce programme en concert au New Morning grâce à la chaîne de télévision Mezzo lundi 2 janvier 2017 à 2.54. Insomniaques ou veilleurs de nuit, profitez en.

 

 

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Le trio du guitariste Jack Wilkins subjugue le Sunset

Publié le par Guillaume Lagrée

Jack Wilkins Trio

Paris. Le Sunside

Samedi 15 octobre 2011. 20h.

Jack Wilkins: guitare électrique

Yves Torchinsky: contrebasse

François Laizeau: batterie

Jeu classique style 60's. Superbement bien fait. Ces gars là se connaissent. Ce trio fonctionne au huitième de tour. Ca roule comme une américaine sur la Highway 49. Tout confort. François Laizeau est un batteur de big band. Même en trio, ça s'entend. C'est puissant. C'était " Like someone in love " dont le titre m'avait échappé.

Comme c'est l'automne et que je suis à Paris, je vais jouer " Les feuilles mortes " (" Autumn leaves " pour les Américains) annonce Jack Wilkins. Très jolie intro en solo de guitare. Il y a des accents espagnols dans ce jeu de guitare. La musique tombe doucement, en flânant comme les feuilles mortes, justement. Tout à coup, ça accélère en restant léger, gracieux, en brodant autour de la mélodie. La batterie brille de mille feux, la contrebasse marque souplement le tempo, la guitare règne, souveraine. Ils sont très soudés, très à l'écoute l'un de l'autre comme le remarque mon voisin Monsieur P venu spécialement de Nantes pour ce concert et qui ne regrette pas le déplacement. 

" In walked Bud " ( TS Monk). Intro à la contrebasse. L'air de Monk est superbement joué. Jolis coups de cymbales pour souligner. Des petites notes de guitare viennent se glisser dessus. Les balais malaxent les tambours. Ca swingue et c'est bon. De tout façon, si ça ne swingue pas, cela ne veut rien dire, n'est ce pas? Le batteur a repris les baguettes et cela se sent dans le ventre. Les tambours vibrent. 

"What are you doing the rest of your life? " (Michel Legrand). Un autre air français, en hommage à Paris. Magnifique ballade que joua Bill Evans. Cette fois, ils démarrent à trois. Les tambours crissent sous les balais. Jack Wilikins distille des notes dans l'aigu comme des gouttes d'alcool fort tombant d'un alambic. Un dernier coup de maillets pour l'envoi final.

" For Baden " hommage de Jack Wilikins au guitariste brésilien Baden Powell (son père était un fan du scoutisme). Yves Torchinsky a pris l'archet. La guitare de Jack Wilikins évoque celle de Baden Powell. Yves Torchinsky est à la taille de sa contrebasse. Pas si fréquent chez les contrebassistes. Il revient au pizzicato et ça démarre joyeusement, vivement. Ca sent le soleil, la plage, la mer. A Paris, en ce début d'octobre ensoleillé, cela fait du bien. Le batteur fait un effet de maracas avec les balais. Il faut dire qu'il a ajouté un tambourin à sa batterie ainsi qu'un tambour à terre. Il a une très forte pulsation avec le pied sur la grosse caisse. Ce gaillard a dû jouer du Funk.

" That's good " dit Jack Wilkins. " That's brilliant " répond un spectateur. " Emily ", une ballade. Intro à la guitare, splendide. Il installe le tempo de la ballade. Quand contrebasse et batterie le rejoignent, personne n'applaudit. Nous écoutons attentivement et nous régalons de ces grandes délices auditives.

Intro à la guitare. Ca sonne bluesy. La contrebasse puis la batterie s'ajoutent doucement. Les tambours roulent sous les maillets. C'est bien un Blues. Je ne le connais pas. Ca devient même funky. Les baguettes martèlent le rythme. Puis ça devient plus souple. Retour à un standard du Jazz dont le titre m'échappe. Tout se calme pour un solo de contrebasse grave, profond, bluesy quoi. Break de batterie. Seul, François Laizeau lâche les chevaux. Ca pulse fort. Le trio repart funky, très 70's. C'est bon, ça! C'était " Billie's Bounce ".

Le trio enchaîne trois compositions d'Antonio Carlos Jobim. " Zingaro " basé sur l'étude n°6 de Frédéric Chopin. " Portrait in black and white " puis un morceau dont le titre m'a échappé car du portugais dit par un New Yorkais, c'est difficile à capter pour un Français. Intro tout en grâce, en légèreté de la guitare. Contrebasse et batterie aux balais la rejoignent. Changement de mélodie. C'est le portrait en noir et blanc maintenant. Ca balance tranquillement. Nous nous sentons sur un voilier au soleil, par temps calme, en baie de Rio. C'est seulement le deuxième concert de ce trio. Le premier a eu lieu la veille. Etonnant. Je jurerais que ce sont de vieux amis qui jouent ensemble depuis vingt ans sans jamais se lasser. 

" Tico Tico ". Un morceau si bon qu'ils l'ont nommé deux fois annonce Jack Wilkins. Même Charlie Parker l'a joué. Beaucoup l'ont massacré. C'est un classique de la Salsa. La batterie sonne comme des percussions grâce à son tambourin et son tambour. La contrebasse pulse au milieu. La guitare vole joyeusement sur la mélodie. Mademoiselle F danse sur place. Mademoiselle A écoute attentivement. Monsieur P bat la mesure. C'est la joie par la musique. Deuxième concert vraiment? Il semble qu'ils jouaient déjà ensemble dans une vie précédente.

RAPPEL

Un standard du Bebop. Vif, sec, précis. Ah, ce qu'on se régale, nom de Zeus! Braks de batterie avec une pulsation quasi africaine. Epatant pour un Français, Blanc de surcroît.

Un deuxième groupe doit jouer ce soir sur la scène du Sunside. Les musiciens s'excusent auprès des spectateurs de ne pouvoir jouer plus longtemps. Nous aurions bien passé la nuit entière avec eux. 

En discutant après le concert avec François Laizeau, j'ai appris qu'il ne connaissait pas Jack Wilkins, que c'était vraiment leur deuxième concert ensemble mais que leurs conceptions du son, de la musique étaient si proches que cela collait du feu de Dieu entre eux trois. Jack Wilkins est injustement considéré comme un guitariste mainstream, resté collé aux années 50 voire 60. Grave erreur! Même sur des standards, il aime le soutien hors grille que lui fournissent Yves Torchinsky et François Laizeau. En fait, un soliste de Jazz peut tomber dans deux défauts. Soit il joue sans plus se soucier de ses accompagnateurs que de la couleur des murs du club. C'est le cas, à mon avis, de  Sonny Rollins depuis plusieurs années. Immense soliste, très mal accompagné. 50 ans avec Bob Cranshaw (contrebasse puis basse électrique), c'est trop! Soit il est trop à l'écoute, perd le fil de son discours et erre d'un musicien à l'autre. Là, je ne vois pas d'exemple. Jack Wilkins est le soliste idéal parce qu'il est aux aguets, à l'écoute, en interaction permanente avec ses musiciens tout en gardant la clarté, la lisibilité, la vigueur de son discours propre.

Puisse ce trio nous enchanter longtemps encore dans les clubs et les festivals de Jazz!

Comme il vient de naître, je ne puis vous en proposer d'exemple sonore et/ou visuel, lectrices impatientes, lecteurs bouillants.

En attendant que vous profitiez à votre tour de ce miel pour les oreilles, voici Jack Wilkins jouant son morceau " For Baden " en duo avec un autre guitariste américain Jimmy Bruno. Régalez vous. Jack Wilkins ouvre le bal, à gauche sur votre écran.

 

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" Move is " peala angelini bearzatti

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Move is


peala angelini bearzatti

 

 

Rethink : art Records 

 

Sortie française le mardi 15 novembre 2011.

Distribution Egea

 

thierry péala : voix

bruno angelini : piano

francesco bearzatti : saxophone ténor, clarinette

 

Concerts de sortie :

Dimanche 27 novembre 2011. Maison centrale des artistes, Kiev, Ukraine.

Mardi 29 novembre 2011. Lvov, Ukraine.

Vendredi 9 décembre 2011, Festival Jazz au Fil de l’Oise, Butry sur Oise, France.

Mercredi 18 janvier 2012, Le New Morning, Paris, France.

 

Thierry Péala et Bruno Angelini forment un duo complice et créatif depuis plus de douze ans. Leur troisième album après « Inner traces : a Kenny Wheeler songbook » (2000) et « New Edge » (2007) fête leur rencontre avec le prodigieux saxophoniste et clarinettiste italien Francesco Bearzatti.

 Bruno Angelini

De leur passion commune pour le cinéma qu’il soit français, italien, suédois, américain est né le projet « Move is » que j’ai déjà pu apprécier en concert.

 

« La photographie, c’est la vérité. Le cinéma, c’est la vérité vingt-quatre fois par seconde » Jean Luc Godard. Phrase fausse. Il existe des photos truquées. Certains films trichent. Ce n’est pas le cas de cette musique. Pianiste et clarinettiste composent et jouent, Thierry Péala chante, scatte, siffle, parle en anglais, en français, en italien.

 

Ils n’interprètent pas des musiques de film. Ce serait du déjà vu. Ils créent des musiques, des chansons inspirées par les sentiments, les sensations que leur ont procuré ces films. Si vous connaissez ces films, ils vous les feront revoir. Si vous ne les connaissez pas, ils vous les feront découvrir.

 

La fragilité de Jean Seberg (n°1), l’agitation de Vittorio Gassman, le Fanfaron (n°2), l’angoisse d’Alfred Hitchcock (n°3), la folie de David Lynch (n°4), voici ce qui passe en vous dès les quatre premiers morceaux. Il y en a douze en tout, comme les mois, les apôtres et les pieds d’un alexandrin. C’est dire si cette musique est bien mesurée. Pourtant, à tout moment, elle sort du cadre, du champ, vous plaque et vous déborde comme disent les rugbymen.

 

De quoi faut-il s’émerveiller le plus ? De la fraîcheur de Thierry Péala ? De la maîtrise de Bruno Angelini photographié ici par l'Honorable Juan Carlos HERNANDEZ ? De l’expressivité de Francesco Bearzatti ? De l’enivrant mélange des trois ? Des surprises que chaque écoute vous réserve ? Fermez les yeux, ouvrez les oreilles, c’est du grand cinéma.

 

Move is se meut et nous émeut. Grand merci, Messieurs !

 

Pour les italianistes, voici une très belle recension de cet album.

 

Vous trouverez ci-dessous un extrait de concert donné par ce trio à Paris, au Duc des Lombards, le 12 février 2010 alors que leur répertoire était en formation. Le voici désormais présenté sous une forme achevée dans cet album. Pour les développements futurs de cette musique, prière d'aller écouter ce trio en concert.

 

 

 

 


 
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Que tournent les moulins de votre imagination avec le BSC News

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Emmanuel-Bex.jpg

La photographie d' Emmanuel Bex est l'oeuvre de l'Epatant Juan Carlos HERNANDEZ.

Vibrantes lectrices, vivants lecteurs, faites tourner les moulins de votre imagination avec le numéro d'octobre du magazine BSC News.

Pour la musique, vous trouverez la rubrique Jazz Club de votre serviteur, le classique par Damien Luce, la pop par Eddie Williamson. Vous y trouverez surtout un panorama hors concours, hors prix des lectures de rentrée par une dizaine de chroniqueurs aux plumes affutées et aux mots aiguisés.

Adonnnez vous à ce vice impuni, la lecture. De plus, c'est gratuit. C'est dire si nous sommes prêts à tout pour vous plaire.

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Palmarès des Victoires du Jazz 2011

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Superbes lectrices, magnifiques lecteurs, le palmarès pour 2011 des Victoires du Jazz a été proclamé.

Y figurent plusieurs artistes chroniqués sur ce blog. Je ne fais pourtant pas partie du jury des Victoires du Jazz.

Tigran Hamasyan

 

Notamment le pianiste  Tigran photographié ici par le Surprenant  Juan Carlos HERNANDEZ.

Son album "  A Fable " est le meilleur album international de production française pour 2011. Vous le saviez depuis le 22 février 2011 au moins, date de publication de la chronique de cet album sur ce blog.

Quant à la meilleure formation instrumentale de l'année, il s'agit du trio du contrebassiste Jean-Philippe Viret dont je ne cesse de proclamer les louanges sur ce blog depuis sa création en 2009.

Si vous n'avez pas eu encore la chance de l'écouter sur scène, écoutez d'abord son dernier album " Pour ".

La révélation instrumentale de l'année est la batteuse Anne Pacéo pour sa formation en trio, Triphase.

N'a pas été récompensée, la pianiste Sophia Domancich pour son troublant album " Snakes and ladders ". Dommage.

Pour découvrir le palmarès complet des Victoires du Jazz incluant des artistes qui ne figurent pas sur ce blog, vous pourrez regarder France 3 le samedi 12 novembre 2011 à partir de minuit ou écouter FIP le dimanche 13 novembre 2011 de 20h30 à 23h.

L'émission a été réalisée sous forme de documentaire avec les musiciens à Nice, pépinière du Jazz français, fin septembre.

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Le trio de Nelson Veras fait décoller le Sunset

Publié le par Guillaume Lagrée

Nelson Veras Trio.

Paris. Le Sunset.

Mardi 11 octobre 2011.21h

 

Nelson Veras : guitare électro acoustique

Thomas Morgan : contrebasse

Stéphane Galland : batterie

 

Concert de sortie de l’album « Rouge sur Blanc ».

 

Intro à la batterie. Ca tapote sec, vif. Petites pincées de cordes de guitare. Ils commencent par un morceau rapide. Ca sonne comme une version épurée, dégraissée du Funk. La contrebasse installe une bonne pulsation au centre. Nelson, tranquille, déroule ses phrases magiques. Contrebasse et batterie pétrissent, la guitare fait lever la musique. Ca accélère avec des tas de figures rythmiques sidérantes. Pour danser là-dessus, il faut s’accrocher. Mieux vaut écouter, ne pas même essayer de suivre, juste se laisser emporter.

 

Introduction à la guitare. Le trio démarre tout en douceur, en finesse. Ils retiennent la mélodie, la distillent, la lancent, la rattrapent. C’est complexe et limpide, diaboliquement précis et puissamment émouvant. Bref, tout ce que j’espère de la musique est là. Long silence de recueillement avant que nous n’osions applaudir. C’était « Inner Urge » (Joe Henderson) suivi de « Glass » (Nelson Veras).

 

« La nuit, un truc comme ça ». C’est ainsi que Nelson Veras présente sa composition. Je ne garantis pas la véracité du titre. Introduction en guitare solo. Nelson joue l’âme même de la nuit. Une nuit douce, étoilée, à la campagne. Un peu de vent à la cime des arbres. Et pourtant, ce n’est pas mièvre. La contrebasse donne des points de repère alors que la batterie nous perd rythmiquement, la guitare mélodiquement, pour notre plus grand bonheur. Cette musique impose le silence, l’écoute.

 

Intro par un solo de batterie. Ca chante doucement. Un son étouffé. La contrebasse vient ajouter sa pulsation. Nelson vient broder des fils d’or, d’argent, de soie enlaçant la musique dans un foulard léger, mordoré. L’air vibre de son ultras. C’est impressionnant un crack qui ne frime pas, n’étale pas, ne démontre pas. Simplement, il est au dessus et nous y emmène. Il est aidé par un rythmique fine, ultra précise. C’est du très haut niveau, la classe internationale comme disent les sportifs. Belles et savantes claques du batteur. Ca tripote ferme. Nelson place quelques traits de guitare.

 

PAUSE

 

Ce concert est un pur délice mais Mademoiselle F et moi sommes fatigués par le dîner mondain de la veille. Nous partons donc émerveillés par le trio de Nelson Veras qui mérite une reconnaissance bien au-delà des frontières de la France.

 

Voici un extrait de concert de ce trio dans le même club le 23 mars 2010. Depuis, c'est encore mieux. A vérifier sur pièces et sur place lors du prochain concert du trio de Nelson Veras.

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Yves Rousseau en concert à Perpignan et Malakoff cette fin de semaine

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Christophe-Marguet.jpg

La photographie de Christophe Marguet est l'oeuvre du Percutant Juan Carlos HERNANDEZ.

Retrouvez Yves Rousseau avec le programme autour de Léo Ferré et de son recueil 

"Poète... vos papiers!" en sextet
(avec Maria Laura Baccarini et Claudia Solal, voix - Christophe Marguet, batterie, Jean-Marc Larché, saxophones, Régis Huby, violon et Yves Rousseau, contrebasse, compositions et arrangements)
le vendredi 7 octobre 2011 à 20h30 au Théâtre Municipal de Perpignan (66) dans le cadre de "Jazzèbre"
Place de la République - 66000 Perpignan - 04 68 66 33 54


et 
avec son quartet 
"Sarsara" 
(Christophe Marguet, batterie, Jean-Marc Larché, saxophones, Régis Huby, violon et Yves Rousseau, contrebasse, compositions et arrangements)
au Théâtre 71 de Malakoff (92)
le dimanche 9 octobre 2011 à 16h30

Théâtre 71 | 3 Place du 11 Novembre, 92240 Malakoff, France | Téléphone 01 55 48 91 00 | billetterie@theatre71.com

Ci-dessous, un extrait du précédent spectacle " Poète vos papiers! ". Depuis, Maria Laura Baccarini a remplacé Jeanne Added dans le groupe.

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Festival Jazz au fil de l'Oise du 4 novembre au 9 décembre 2011

Publié le par Guillaume Lagrée


Après les festivals de l'été, voici le temps des festivals de l'automne. Logique. Puisque le Jazz est né le long d'un fleuve, le Mississipi, il vit chaque automne le long d'un fleuve français entre Ile de France et Picardie, l'Oise.

Il s'agit du festival Jazz au fil de l'Oise, du vendredi 4 novembre au vendredi 9 décembre, soutenu par le Conseil général du Val d'Oise et la communauté d'agglomération de Cergy Pontoise.

Giovanni-Mirabassi.jpg

 

La photographie de Giovanni Mirabassi est l'oeuvre de l'Inévitable Juan Carlos HERNANDEZ.

Parmi la multitude de concerts proposés, voici ma sélection aussi subjective et arbitraire qu'une cote boursière:

- samedi 12 novembre à Ermont, la chanteuse, pianiste, compositrice américaine Patricia Barber.Pas si classique que ça...

- vendredi 18 novembre à Méry sur Oise,  Tigran en piano solo. Si vous ne le connaissez pas encore, il est grand temps que vous lisiez ce blog!

- samedi 19 novembre à Auvers sur Oise, Giovanni Mirabassi en piano solo.

- dimanche 20 novembre à Neuville sur Oise, la saxophoniste Alexandra Grimal en duo avec le guitariste  Nelson Veras. Un dialogue d'oiseaux de haut vol.

- jeudi 8 décembre à l'apostrophe, théatre de Louvrais, François Méchali (contrebasse) en duo avec Ramon Lopez (batterie). 

- vendredi 9 décembre à Butry sur Oise, le trio Move is de Thierry Péala (chant) avec Bruno Angelini (piano) et Francesco Bearzatti (saxophone ténor, clarinette). Merveilles auditives à venir.

 
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Sélection de concerts de Jazz pour octobre 2011 à Paris

Publié le par Guillaume Lagrée

Respectables lectrices, vénérables lecteurs, c'est avec l'aplomb d'une agence de notation que je vous recommande les concerts suivants pour le mois d'octobre 2011 à Paris.

Tour Eiffel

 

La photographie de la Tour Eiffel est l'oeuvre de l'indémodable Juan Carlos HERNANDEZ.

Au Duc des Lombards:

les mercredi 26, jeudi 27, vendredi 28 et samedi 29 octobre 2011 à 20h et 22h, Roy Haynes, né en 1925, le batteur préféré de Charlie Parker et  Stan Getz, sera sur scène pour nous donner une leçon de jeunesse en quartet.

Au Sunside:

- samedi 15 octobre à 20h, le guitariste américain Jacky Wilkins accompagné des Français Yves Torchinsky (contrebasse) et François Laizeau (batterie). Un artiste trop rare à Paris.

-  Samedi 22 octobre à 21h, le quintette du trompettiste Jeremy Pelt avec l'excellent pianiste  Dany Grissett.

- Jeudi 27 octobre à 21h30, Bruno Schorp " Colors " et  Olivier Calmel " Cordes croisées ".

Au Sunset:

lundi 10 et mardi 11 octobre à 21h, le guitariste brésilien Nelson Veras en trio avec Thomas Morgan (contrebasse) et Stéphane Galland (batterie) viendra présenter son nouvel album " Rouge sur blanc ". Attention, génie de sortie! Ne le manquez pas avant qu'il ne rentre dans sa boite.

Au New Morning:

- Jeudi 6 octobre à 21h, le guitariste Pat Martino au talent injustement méconnu sera sur scène en trio.

- Mardi 11 octobre à 20h30, le batteur Billy Cobham, véritable Who's who du Groove à lui seul, sera sur scène en quartet avec l'excellent guitariste français Jean-Marie Ecay.

 

A l'Alhambra:

- lundi 17 octobre à 20h, l'Open Gate Trio de l'organiste Emmanuel Bex vous ouvrira les portes de Bela Bartok en compagnie de l'Orchestre des Pays de Savoie dirigé par Franck Tortiller et d'une chorale d'une centaine de chanteurs.

 

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