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628 résultats pour “Jean Cocteau

Django Reinhardt " Swing de Paris " (le coffret de l'exposition)

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Django Reinhardt

" Swing de Paris "

Un voyage musical en 5 CD. Le coffret de l'exposition.

Cité de la Musique. Le Chant du Monde. 2012.

 

Nuages

 

La photographie des Nuages est l'oeuvre du Romantique Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

 

Adorables lectrices, délicieux lecteurs, je vous ai déjà parlé de l'exposition "  Django Reinhardt. Swing de Paris " qui a lieu à Paris, à la Cité de la Musique jusqu'au mercredi 23 janvier 2013.

Quel souvenir en conserver que vous y ayez été ou non? La compilation de l'oeuvre de Django réalisée par le commissaire de l'exposition, Vincent Bessières.

Bien entendu, les puristes et intégristes du Guitariste Gitan Génial s'offriront son Intégrale en 20 volumes chez Frémeaux et Associés.

Pour ceux qui, comme moi, souhaitent seulement avoir une sélection réalisée avec goût et soin du meilleur de l'oeuvre du premier Guitar Hero (le seul reconnaissable immédiatement à l'acoustique comme à l'électrique, à mes oreilles), celle réalisée pour l'exposition s'impose.

Les cinq CD recouvrent les épisodes de la vie de Django Reinhardt (1910-1953).

CD1:

I L'enfance tzigane (1910-1924) ; II Paris musette (1924-1928) ; III De la java au jazz (1928-1933)

CD 2:

IV Jazz Hot (1934-1939)

CD 3:

V Nuages: Swing sous l'Occupation (1940-1944)

CD 4:

Vi Rêves d'Amérique (1944-1950)

CD 5

VII Nuits de Saint-Germain-des-Prés (1951-1953)

Le choix est avec fait avec goût et soin disais-je. D'abord, par le choix des morceaux. Aucun essentiel n'y manque et il y a des raretés qui satisferont l'amateur le plus raffiné et le plus blasé. Le son est propre mais pas lissé. Le livret est superbe: photographies et texte de présentation en français et en anglais. Rien ne manque: dates et lieux d'enregistrement, noms et prénoms des musiciens avec leurs instruments, identité des compositeurs.

A l'évidence, le style de Django s'est affiné dès qu'il s'est mis au Jazz et à la chanson française de qualité (grand merci à Jean Sablon). Il n'a cessé d'évoluer, passant de l'accordéon au violon (avec Stéphane Grappelli surtout, avec Michel Warlop aussi), de la petite formation au big band (soliste invité par Duke Ellington dans son orchestre. Quel autre musicien français peut en dire autant?), de la guitare acoustique à la guitare électrique (il a compris le be bop et le cool jazz sans problème et serait certainement allé plus loin encore si la Mort ne l'avait pas fauché en plein renouvau créatif), des pavés des fortifs aux clubs de Saint-Germain-des-Prés avec pour dernier pianiste Martial Solal qui en parle encore avec émotion 60 ans après. 

J'ai déjà offert 5 exemplaires de cette compilation dont un pour moi. Je n'ai pas d'intérêt dans l'affaire mais je vous la recommande vivement.

Les films où Django Reinhardt apparaît se comptent sur les doigts valides de sa main gauche. Voici le plus fameux. Avec Stéphane Grappelli (violon) et le quintet du Hot Club de France (le premier groupe de Jazz sans piano, tambour ni trompette), ils jouent pour la BBC en 1939 " J'attendrai " célèbre chanson d'amour française sortie en 1938. A cette époque, les Jazzmen improvisaient sur les tubes de leur époque pas sur ceux de 70 ans avant eux.

 

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La Fête de l'Humanité, version Jazz, du 13 au 15 septembre 2013 à la Courneuve (93)

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Lectrices libérales, lecteurs libertaires, si comme Pierre Desproges,  vous considérez que  " l'Humanité est au Parti communiste ce que l'oeil est à la vue, son organe central ", vous ne vous priverez pas de vous rendre à l'édition 2013 de la  Fête de l'Humanité du vendredi 13 au dimanche 15 septembre 2013 au parc départemental Georges Valbon, à la Courneuve, Seine Saint Denis, Ile de France, France.

Pour y semer paisiblement le trouble et la confusion, vous demanderez poliment au rayon librairie " Le livre noir du communisme. Crimes, terreur, répression " (Collection Bouquins, Editions Robert Laffont, Paris, 2000, 930 p) ainsi que, plus court et plus drôle mais plus difficile à trouver dans le commerce capitaliste, " Le communisme est-il soluble dans l'alcool? " d'Antoine et Philippe Meyer (Editions Le Seuil, collections Points, Paris, 1979. Chaque histoire drôle racontée dans le livre valait plusieurs années de camp de travail pour qui était surpris à la raconter derrière le Rideau de fer avant 1989). Puis, en amateur de Jazz avisé, vous demanderez des nouvelles de la santé d'Eddie Rosner, le Jazzman du Goulag.

Après avoir testé l'esprit de tolérance des camarades, vous pourrez vous rendre tranquillement au stand Jazz Hum'Ah! qui ouvrira le vendredi 13 septembre 2013 à 18h30. 

Au programme:

Vendredi 13 septembre à 20h30: le quintette d'Alain Jean-Marie (piano) avec Samuel Hubert (contrebasse), Anne Pacéo (batterie), Guillaume Naturel (sax ténor) et Airelle Besson (trompette).   

Samedi 14 septembre à 13h: le duo Elise Caron (chant)/Edward Perraud (batterie, percussions, électronique).

Samedi 14 septembre à 19h: Looking for Parker avec Manu Codjia (guitare électrique), Christophe Marguet (batterie) et Géraldine Laurent (saxophone alto).

Samedi 14 septembre à 21h: le sextet Laïka (hommage à la plus célèbre chienne de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques?) avec Anne Pacéo (batterie), Airelle Besson (trompette), Pierre-Alain Goualch (piano), Laïka (voix), Eric Maria Couturier (violoncelle) et Chris Thomas (contrebasse).

Dimanche 15 septembre à 15h: Macha Gharibian (piano, chant) en quintette. 

Dimanche 15 septembre à 17h: Dominique Fillon (piano) en quintette. Il s'agit bien du frère de François Fillon, Premier ministre de la République française de 2007 à 2012 ce qui montre l'esprit de tolérance des camarades que vous aurez testé avant le concert, lectrices libérales, lecteurs libertaires.

Dimanche 15 septembre à 19h: Trio Sam Sunset.

Par ailleurs, vous pourrez danser en toute liberté au Bal des Amis par la Compagnie Bernard Lubat le samedi 14 septembre 2013 à partir de 21h.

 

Le Jazz peut être compatible avec le communisme mais pas longtemps. Pour preuve, voici un extrait du film sur " Eddie Rosner, le Jazzman du Goulag ". En 1940, Eddie Rosner, ayant échappé à la Wermacht en fuyant la Pologne vers l'Est, fut chargé par le Premier secrétaire du parti communiste de Biélorussie, un de ses fans, de créer un orchestre de Jazz pour soutenir le moral de l'Armée Rouge. C'est ainsi que les soldats biélorusses découvrirent " Saint Louis Blues ". A la même époque, en application du pacte germano-soviétique et des consignes de l'Internationale Commmuniste, Maurice Thorez, secrétaire général du Parti communiste français de 1930 à 1964, avait déserté l'armée française dès le 2 octobre 1939 et s'était caché à Moscou en attendant la fin d'une guerre contre le nazisme et le fascisme à laquelle il ne participa jamais. Rien à ajouter.

 

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Magic Malik " Tranz Denied "

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Magic Malik

" Tranz Denied "

Bee Jazz. 2013

 

Magic Malik: chant, flûte, sanza et claviers

DJ Oil: laptop et électronique

Olivier Nouno: laptop et électronique

Hubert Motteau: batterie

Denis Guivarc'h: saxophone (n°4)

Frauke Aulbert: chant (n°6)

Jessica Buresi: chant (n°3)

 

Magic Malik

 

La photographie de Magic Malik est l'oeuvre de l'Aérien Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

 

Lectrices progressistes, lecteurs révolutionnaires, vous savez à quel point ce blog est un pilier de la réaction, un suppôt du conservatisme. C'est pourquoi j'ai mis autant de temps à me procurer et écouter le dernier album de Magic Malik " Tranz Denied ". Il s'agit tout de même du seul musicien qui m'ait fait quitter un concert avant la fin du premier morceau. Trop long, trop lourd.

Toutefois, insatiablement curieux comme un jeune éléphant, j'ai fini par écouter cette Transe déniée. Grand bien m'en a pris. Je savais déjà que Magic Malik était un formidable flûtiste pour l'avoir écouté en duo d'oiseaux de haut vol avec son aîné Michel Edelin dans les défunts 7 Lézards. Je reconnais qu'il sait aussi utiliser l'électronique avec goût. Comme chanteur, il se débrouille même si c'est à la flûte qu'il chante le mieux avec ou sans trafic de sons. 

L'album " Tranz Denied " est comme un recueil de nouvelles, chaque morceau racontant une histoire bien particulière. La preuve, c'est que " Tranz Denied " n'est pas un titre de l'album mais le titre de l'album, un programme, une ligne directrice.

Sans avoir jamais mis les pieds au marché de Montreuil sous Bois (Seine Saint Denis, Ile de France, France), j'en ai saisi les couleurs, les odeurs, la multiculturalité avec " Montreuil Market " qui ouvre l'album.J'ai pensé au marché de primeurs mais il s'agit peut-être du marché aux puces de Montreuil réputé chez les amateurs de fringues et de vinyls. Il existe une importante communauté musulmane à Montreuil, réputée pour être la deuxième ville maiienne au monde. En toute logique, l'album enchaîne avec un appel à la prière et  " Dark Stone " qui fait irrésistiblement songer à la pierre noire, pas l'Azabache d'Irving Acao, mais la Kaaba à la Mecque.L'usage de la sanza donne une couleur africaine à la musique.

Pour les morceaux 3 et 4, " E.Z. Com " et " Zivanoul " je n'ai pas trouvé de code mais la voix de Jessica Buresi pour le premier et le sax de Denis Guivarch' pour le second ajoutent leurs pierres à l'édifice.  

Vient ensuite le hit de l'album " Shibuya Memories ", souvenir d'un quertier très animé de Tokyo, de manifestations de jeunes contre les forces de l'ordre, porté par un air irrésistiblement entraînant et un Magic Malik chantant en japonais et flûtant joyeusement. Un morceau entre futilité et engagement. " North " (n°6) n'a rien à voir avec le " Nord " de Louis Ferdinand Céline mais évoque un nord scandinave, ethéré, blanc, électronique. Pour se réchauffer, rien de tel que de croquer ensuite dans le " Chunky delice " (n°7) qui ferait une excellente musique publicitaire pour un chocolat qui croustille. A moins que vous ne vous en serviez pour faire danser les militants, lectrices progressistes, lecteurs révolutionnaires. Il y a en plus un morceau surprise pour finir, non indiqué sur l'album mais je n'en dirai mot pour vous laisser le plaisir de le découvrir.

Pour écouter, danser, voyager, militer, rêvasser, " Tranz Denied " de Magic Malik s'impose.

Magic Malik sera en concert à Rennes (35) dans le cadre du festival Jazz à l'Etage le jeudi 27 mars 2014 à 20h, à Puteaux (92) pour le festival Chorus le vendredi 28 mars 2014 à 19h, à Saint Jean de Vedas (34) le vendredi 11 avril 2014 à 20h. 

" Shibuya Memories " (n°5) . Rien à ajouter.

 

 


 

 

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Benjamin Moussay a Quarte blanche au Triton avec Bruno Chevillon & Daniel Humair

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Quarte Blanche à Benjamin Moussay

Les Lilas, Seine-Saint-Denis, Ile de France, France.

Le Triton.

Samedi 20 octobre 2013. 19h30.

 

Benjamin Moussay: piano

Bruno Chevillon: contrebasse

Daniel Humair: batterie

 

Daniel Humair

La photographie de Daniel Humair est l'oeuvre du Genevois Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

 

C'est le premier concert de ce trio. Une découverte pour eux comme pour nous. Pour ceux qui l'ignorent encore, Bruno Chevillon et Daniel Humair jouent ensemble depuis un certain temps. A écouter par exemple leur concert enregistré au Centre culturel suisse à Paris en juin 2001 avec Marc Ducret (guitare électrique) et Ellery Eskelin (sax ténor), " Liberté surveillée ".

Cela se passe dans la salle 2 du Triton, inaugurée le dimanche 22 septembre 2013. 3 rangées de fauteuils en bas, 4 en haut. En haut, mieux vaut avoir les jambes courtes. D'en haut, c'est haut. Vue plongeante sur la scène comme à l'opéra. Curieusement, vu de la salle, le piano est à gauche, la contrebasse à droite et la batterie au centre. Habituellement, la contrebasse est au centre pour faire le lien entre les deux autres et éviter que la batterie ne prenne trop de place. Physiquement et musicalement, Daniel Humair prend de la place. 

Au premier morceau, la contrebasse est d'ailleurs éclipsée par le volume sonore de la batterie. Au deuxième morceau, Bruno Chevillon trouve ses marques et s'impose. Ce soir, ce n'est pas soirée disco chez Boris. Avec des musiciens de cette carrure, la pulsation est intérieure. Ceux qui aiment les suivent. Si l'obscurité qui règne en haut de la salle 2 du Triton est propice à l'écoute, elle est hostile à la prise de notes. Cette chronique sera donc brève car mes notes sont illisibles. 

Sachez simplement que Benjamin Moussay qui admire et respecte ses aînés a revisité leur répertoire. Celui des trios Henri Texier/Daniel Humair/François Jeanneau,  Joachim Kühn/Jean-François Jenny Clarke/ Daniel Humair. Il y a ajouté aussi ses compositions. L'interaction cosmicomique (cf Italo Calvino) était permanente entre les musiciens. Daniel Humair a eu des soucis techniques avec son tabouret. Si le pianiste peut jouer debout, selon Michel Berger, le batteur ne le peut point ou alors il se remet aux marches militaires ce qui n'est pas du tout l'esprit du jeu de Daniel Humair. Humair a même improvisé une chanson sur son tabouret où descendu rimait avec cul. Bruno Chevillon a un énorme son. Benjamin Moussay a visité son piano en long, en large et en travers.

Le concert s'est fait d'une traite se terminant par un Blues en rappel ce qui permit à  Daniel Humair de jouer au chanteur de Blues et me permit, musicalement, de boucler ma semaine après le concert de Larry Garner le mercredi précédent au Duc des Lombards.

Un seul regret pour ce concert. Un interdit religieux a confiné Daniel Humair aux baguettes durant toute la soirée. Certes, il les manie avec plus de fantaisie et de virtuosité qu'un cuisinier impérial chinois mais, puisqu'il est aussi peintre (exposition à la galerie Doria à Paris jusqu'au mardi 29 octobre 2013), il eût été agréable de l'entendre aussi aux balais notamment sur les ballades qui parsemèrent ce concert.

Il y a plus inconfortable que la salle 2 du Triton et l'acoustique y est impeccable. Le concert de 19h30 à 21h le samedi soir permet d'entamer en beauté la soirée. Espérons que ce concert ne restera pas unique et que d'autres mélomanes pourront profiter de ce trio sur des scènes françaises et européennes.

 

Le dernier épisode de la Quarte Blanche de Benjamin Moussay au Triton aura lieu le samedi 7 décembre 2013 dans la salle 1 à 21h. Benjamin Moussay sera accompagné de ses complices depuis 9 ans, Arnault Cuisinier à la contrebasse et Eric Echampard à la batterie.

 

Les voici en concert à Nevers, Nièvre, Bourgogne, France le vendredi 17 février 2012 dans le cadre de la saison D'Jazz Nevers. Rien à ajouter.

 

 

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Orchestre National de Jazz " Europa Paris "

Publié le par Guillaume Lagrée

 

 

Orchestre National de Jazz

dirigé par Olivier Benoit

" Europa Paris "

ONJAZZ RECORDS. 2014.

 

Olivier Benoit: direction artistique, composition, guitare

Bruno Chevillon: conseiller artistique, contrebasse, basse

Jean Dousteyssier: clarinettes

Alexandra Grimal: saxophones ténor et soprano

Hugues Mayot: saxophone alto

Fidel Fourneyron: trombone, tuba

Fabrice Martinez: trompette, bugle

Theo Ceccaldi: violon, alto

Sophie Agnel: piano

Paul Brousseau: claviers

Eric Echampard: batterie

CD1: Paris I, Paris II. 54'08

CD2: Paris III, Paris IV, Paris V, Paris VI. 38'44

Concerts 2014:

Vendredi 1er août à la Vague de Jazz aux Sables d'Olonne (85)

Mercredi 13 août au festival du Monastier au Monastier sur Gazeille (43)

Samedi 4 octobre au festival Jazz à la Tour aux Herbiers (85)

Vendredi 14 novembre au D'Jazz Nevers Festival à Nevers (58)

Vendredi 28 novembre à la Halle aux Grains à Blois (41)

 

 

005 27.07.2008 Christine Flowers and Peter Giron Paris by J

 

 

La photographie de Peter Giron (contrebasse) et Christine Flowers (chant) a été prise à Paris par le Nocturne Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Lectrices exploratrices, lecteurs voyageurs, même sans y vivre, vous êtes forcément allés " dedans Paris, ville jolie, un jour passant mélancolie, je pris alliance nouvelle avec la plus gaie demoiselle qui soit d'ici en Italie " (Clément Marot).

C'est un portrait de cette ville que nous livre le guitariste Olivier Benoît, directeur de l'Orchestre National de Jazz, de 2014 à 2017. Il renoue avec une tradition. Non seulement, le Jazz est né en ville, à La Nouvelle Orléans, à Chicago, à  New York mais en plus les big bands imitent les bruits de la ville depuis leur création ( la jungle de Duke Ellington est urbaine) mais enfin Duke Ellington écrivit des portraits musicaux de ville.

Ici, les cuivres savent très bien imiter les embouteillages et les klaxons. La musique restitue les flux, les heures de la ville, ses agitations, ses calmes. Parfois elle m'enchante, parfois elle m'énerve, tout comme Paris en fait. Dans cette masse sonore en mouvement, je ne distinguerai pas un morceau en particulier. L'histoire est bien racontée, libre à chaque auditeur de se faire son film. Le début (Paris I) comme la fin (Paris VI) sont clairement marqués. J'avoue être enchanté par Paris VI qui conclut ce voyage. Si, parfois, comme moi, cette musique vous agace, ne perdez pas le fil, poursuivez le trajet jusqu'à ce morceau final.

La cohésion de l'orchestre est remarquable. Uni dans la diversité, selon la devise de l'Union européenne, il produit un vrai son d'ensemble. Après Paris, le voyage musical en Europe se poursuivra avec des albums consacrés à Berlin, Rome, Londres.

En conclusion, j'emprunterai quelques phrases d'une chronique de Paul Morand , " Paris cafard ", datée de 1937:

" Je sortis. Il était trois heures du matin. Il n'y avait rien, ni ciel, ni fenêtres, ni vent, ni chat. Absolument rien.

La pluie finissait de tomber, ajoutant à la profondeur du vide.

Je pris le boulevard Malesherbes, la rue Royale. Le marin factionnaire avait été relevé de sa garde et la guérite bâillait. Une épidémie mystérieuse, une épidémie qui aurait mangé jusqu'à ses morts avait nettoyé les chaussées et les trottoirs.

Je traversai la place de la Concorde, dont les statues assises droites sur leurs sièges de pierre, me regardaient sans tendresse, coupai par les Champs-Elysées, gagnai le Cours-la-Reine sans voir une âme ou un corps. Paris était à prendre et personne n'en voulait. "

Ce sont justement les statues de la place de la Concorde photographiées de nuit qui ornent cet album, bel objet pictural et musical.

Avant que l'ONJ dirigé par Olivier Benoît ne nous raconte Berlin (prochain album), laissons le nous raconter Paris.

 

 

 

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" Tribute to Kenny Wheeler " concert de soutien à Doreen Wheeler au New Morning, à Paris, le 8 décembre 2014

Publié le par Guillaume Lagrée

Concert exceptionnel
TRIBUTE à Kenny WHEELER
et concert de soutien à Doreen Wheeler

au NEW MORNING le lundi 8 Décembre 2014 à 20h30,

7 & 9, Rue
des Petites Ecuries

75010 Paris

France

33 (0)1 45 23 51 41

-newmorning@orange.fr



Acheter un billet : (
tickets à retirer uniquement sur place, le soir du concert
à partir de 19h, il est conseillé d' arriver
tôt pour avoir une place assise)


´Rares sont les musiciens que l'on peut reconnaître
à peine la première note jouée, Kenny était de ceux
là... ´
Kenny Wheeler , le trompettiste-bugliste et compositeur
anglo-canadien est parti rejoindre les étoiles les plus
intenses le 18
septembre dernier... Aussi humble qu'il était
grand, il fait partie des artistes qui sont capables au
travers de leur œuvre, de changer la perception que nous
avons du monde, et de nous laisser des traces intérieures
indélébiles... Sa musique m'a totalement bouleversé
à la seconde ou je l' ai entendue et j'ai su que
plus rien ne serait comme avant dans ma recherche musicale.
Avoir pu côtoyer l' incroyable musicien qu'il
était, ainsi que l'homme si généreux et profond, fut
un réel privilège... Un hommage partagé me semblait
indispensable.
Il y a absolument tout dans la musique de Kenny, le lyrisme,
la liberté. Ces magnifiques mélodies et harmonies si
personnelles ont influencés des kyrielles de musiciens et
compositeurs de par le monde... Il nous laisse toute son
humanité au travers de ses enregistrements et ses
compositions.

Au-delà du Tribute , j'ai souhaité que cette soirée
soit également un concert de soutien pour sa
femme, Doreen Wheeler, qui a besoin de notre
aide, faisant face à de graves problèmes de santé.
L' intégralité de la recette de cette soirée lui
sera reversée via le compte international dédié
"Friends of Kenny Wheeler".

Nous vous invitons à venir nous rejoindre pour cette
soirée exceptionnelle, marquée par la présence de
merveilleux musiciens hexagonaux et internationaux ,
certains longtemps compagnons de route de Kenny, ou
d'autres qu'il a directement inspiré, et qui ont
tous acceptés de venir lui rendre Hommage à leur façon...
l'occasion de redécouvrir la poésie de la musique de
Kenny Wheeler, alliant comme il aimait le faire les petites
formes en Duo, jusqu'au Big Band ...


Thierry Peala

Musiciens :

Norma Winstone /voix
Thierry Peala /voix
Henri Texier /Cb
Riccardo del Fra /Cb
Michel Benita /Cb
Matyas Szandaï /Cb
Frédéric Chiffoleau /Cb
Aldo Romano /Bat
Louis Moutin /Bat
Steve Argüelles / Bat
Christophe Marguet /Bat
Olivier Legoas /Bat
Franck Tortillier /Vibra
Bruno Angelini /Pia
Edouard Ferlet /Pia
Francesco Bearzatti /Sax Ténor-Clar
Sebastien Texier /Sax Alto
Amy Gamlen / Sax Alto-Soprano
Thomas Savy / Sax Ténor
Jean-Philippe Scali / Sax Baryton
Geoffroy Tamisier. /Trp
Yoann Loustalot. /Trp
Thomas Mayade /Trp
Airelle Besson /Trp
Alexis Bourguignon /Trp
Georgui Kornasov /Trmb 1
Damien Verherve /Trmb 2
Adélaide Songeons /Trmb 3
Olivier Llugany /Trmb basse
Federico Casagrande /Guit
Carine Bonnefoy / Dir Big
Band

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Caratini Jazz Ensemble " Body and Soul " Live at the Paris Jazz Festival

Publié le par Guillaume Lagrée

" Body and Soul "

Caratini Jazz Ensemble

Concert enregistré au Paris Jazz Festival, à Paris, Ile de France, France, le 28 juillet 2013.

Album Caramusic (auto production) distribué par l'Autre distribution.

Patrice Caratini: contrebasse, direction, composition sauf " Body and Soul " (n°15 et 20) de Johny Green.

Le Caratini Jazz Ensemble compte 17 musiciens, chef compris, dont Alain Jean-Marie (piano). Personnel détaillé dans l'album.

Ca commence avec le son de la contrebasse, celle de Patrice Caratini, assise du Jazz et de la chanson en France depuis les années 70. C'est le premier morceau " Isabelle " et tout de suite nous savons que nous allons écouter une belle histoire.

Non pas celle d'un standard " Body and Soul " dont la version magistrale fut enregistrée par Coleman Hawkins (sax ténor) en 1939 mais celle d'un film méconnu au même titre. Body and Soul est un fim d'Oscar Micheaux, cinéaste noir américain, tellement audacieux pour son époque (1924) qu'il dérange encore. Si ce film muet fut le premier rôle du chanteur, acteur et militant Paul Robeson, il passa inaperçu lors de sa création. Un film tourné par un Noir avec des Noirs aux USA en 1924 avait peu de chance d'être diffusé. De plus, ce n'est pas un film simpliste. Les opprimés n'y sont pas des anges puisque Paul Robeson joue le rôle d'un faux pasteur, séducteur, manipulateur, escroc pas aussi dangereux que Robert Mitchum dans " La nuit du chasseur " de Charles Laughton mais pas loin.

A un film muet, il faut une musique. Wycliffe Gordon, membre de la confrérie Marsalis, en créa une en 2000 pour le New York Film Festival, interprétée par l'orchestre Jazz at Lincoln Center de Wynton Marsalis. Problème: ce film montre des Noirs buvant, trichant, mentant, escroquant, se traitant de " niggers ". Trop choquant pour l'intelligentsia africaine-américaine qui enterra le film et sa musique. Les staliniens existent aussi en Amérique du Nord.

Patrice Caratini n'est ni Noir ni Américain mais il possède une connaissance encyclopédique des musiques populaires du XX° siècle, est un leader né comme disent les Américains. Il a composé une musique sans parole mais sous format de chansons (20 morceaux en 52'32) où les ambiances, les climats s'enchaînent entre Jazz, Blues, Soul, Biguine. L'adjonction de 3 percussionnistes à l'orchestre lui donne un son plus noir.

L'oeuvre fut créée à la demande du Paris Jazz Festival qui fait swinguer chaque mois de juillet les arbres et les fleurs du Parc floral de Paris situé à Vincennes, comme son nom l'indique (métro Château de Vincennes: terminus de la ligne 1). Il s'agit d'un ciné concert où l'orchestre joue en accompagnement du film, sans trucage ni doublage. La Nature s'est mise en harmonie avec la musique puisque le concert a fini par un orage accompagnant la fin désastreuse de l'héroïne du film qui meurt seule, ruinée par l'escroc déguisé en pasteur qui a abusé de sa naïveté.

Au total, l'oeuvre dure 1h20, le temps du film mais comme il s'agit ici d'un objet musical qui a sa propre logique narrative, seules 52'32 ont été conservées. A l'auditrice attentive, à l'auditeur concentré de se faire son propre film en écoutant cette musique qui est très parlante. Ainsi " Atlanta " (n°16) évoque irrésistiblement le vieux Sud, la ville natale de James Brown.

C'est une musique savante et populaire qui peut se danser et s'écouter, chez soi ou en concert, avec ou sans le film d'Oscar Micheaux.

La création de Patrice Caratini revivifie un film injustement oublié, pionnier du cinéma noir américain. Merci à lui.

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Patrice Caratini " Short Songs "

Publié le par Guillaume Lagrée

" Short Songs "

Patrice Caratini

Caramusic. (auto production) L'autre distribution.

Album sorti le 25 mars 2015

Patrice Caratini: contrebasse

Hildegarde Wanzlawe: chant

Rémi Sciuto: saxophones alto et baryton

Patrice Caratini fait le métier depuis plus de 40 ans. Derrière sa contrebasse, en chef ou accompagnateur, en grande ou petite formation, dans le Jazz et dans la variété. C'est dire s'il connaît la chanson. Un jour, il y a 6 ans, il a décidé de tout revisiter. Des berceuses de son enfance à la Pop anglo saxonne en passant par l'opérette, la bossa nova, les chants militants, Serge Gainsbourg, Mireille et j'en oublie.

Il a choisi de faire ce voyage en bonne compagnie. Juste le souffle de Rémi Sciutto et la voix d'Hildegarde Wanzlawe. Un format court pour la durée des morceaux comme pour le groupe qui les joue. D'où le titre générique " Short songs ".

Après des années d'expérimentation scénique, avoir testé ces chansons auprès de différents publics, sur différents publics, ils en ont retenu 19 pour les enregistrer en studio.

Il y a des grands classiques comme " Black bird " de Sir Paul Mac Cartney (n°2), " Aguas de Março " d'Antonio Carlos Jobim (n°2), du classique comme " Au bord de l'eau " (n°3) de Sully Prudhomme (premier prix Nobel de littérature en 1901. Un Français bien oublié depuis) et Gabriel Fauré (moins oublié) et " None but the lonely heart "(n°10) qui serait de Goethe et Tchaikovksy (Tchaikovsky je l'admets mais Goethe écrivant une chanson en anglais, j'ai du mal à le croire), du comique léger comme " L'herbe tendre " de Serge Gainsbourg (n°11), " La plus ceci, la plus cela " (n°13) de Jean Nohain et Mireille et " Les haricots " de Francis Lopez (n°19) qui permit à Bourvil de devenir une vedette. Il y a aussi un chant militant , " La complainte du partisan " (n°9) d'Anna Marly et Emmanuel d'Astier de la Vigerie et une chanson sensuelle la " valse à la gomme " de Louis et Patrice Caratini (n°18).

Bref, lectrices avisées, lecteurs attentifs, vous l'aurez compris, le seul thème de cet album de chansons, c'est la chanson justement, la diversité de sentiments qu'elle exprime, de sensations qu'elle procure à ses auditeurs.

Le trio parvient à ses fins par l'économie de moyens et la justesse en toute chose.

Hildegarde Wanzlawe peut être tour à tour charmeuse - " petit homme , c'est l'heure de faire dodo " (n°8), " valse à la gomme " (n°18) , poignante - " complainte du partisan " (n°9) -, émouvante " a case of you " (n°6), " J'attendrai " (n°16), moqueuse - " l'herbe tendre " (n°11), " la plus ceci, la plus cela " (n°13).

Pas une note n'est à enlever ou à ajouter à la musique. Patrice Caratini mène la barque et tient le cap tandis que Rémi Sciuto fait souffler le vent dans les voiles pour la sirène Hildegarde Wanzlawe.

Cet album est un inventaire à la Prévert de la chanson. D'ailleurs, ils jouent et chantent " L'inventaire " de Prévert et Kosma (n°15).

C'est un album pour tout âge: pour faire découvrir les vieilles chansons aux jeunes, les nouvelles aux anciens, vous faire redécouvrir les chansons que vous croyez connaître et vous donner envie d'en écouter d'autres.

Ca tombe bien. L'album n'est qu'une sélection du répertoire de ce trio.

Pour en écouter plus encore, il faut aller les voir sur scène en concert à Paris, Ile de France, France:

- au Sunside, le jeudi 9 avril 2015 à 20h30.

- à l'Instinct Théâtre, du jeudi 16 avril au jeudi 18 juin 2015, chaque jeudi à 19h.

Maintenant que ce trio a sorti son album, il est grand temps qu'il tourne aussi en France, en Angleterre, au Brésil, aux Etats-Unis d'Amérique, bref partout où on connaît la chanson. Aux programmateurs, professionnels et amateurs, de les faire venir.

Voici ce que donne sur scène " La complainte du partisan " d'Anna Marly et Emmanuel d'Astier de la Vigerie. Une chanson toujours d'actualité. Rien à ajouter.

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Leila Olivesi Quintet Utopia au Duc des Lombards

Publié le par Guillaume Lagrée

Utopia

Leila Olivesi Quintet

Paris, Le Duc des Lombards

Vendredi 8 mai 2015, 21h30

Leila Olivesi: piano, compositions, direction

Yoni Zelnik: contrebasse

Donald Kontomanou: batterie

Manu Codjia: guitare électrique

Alex Terrier: saxophone alto

Me voici au 2e concert de lancement de l'album Utopia de Leila Olivesi. Heureusement, je ne suis pas le seul à en profiter. La salle est comble. L'originalité, la personnalité et la beauté peuvent donc payer. C'est rassurant.

L'album est inspiré par l'univers de Cyrano de Bergerac, auteur français cosmicomique, homosexuel et libertin du XVII° siècle. Il piquait aussi bien de la plume que de l'épée car il était mousquetaire et redoutable bretteur. En garde donc pour " Le monde de Cyrano ".

Cette version est plus nerveuse que celle de l'album. Leila Olivesi dirige l'ensemble de main de maîtresse. Je sens mieux la pulsation que sur l'album. Par contre, du fond de la salle, il me semble que Manu Codjia joue mais je ne l'entends pas.

" Paris Genova " dédié à un Gênois de Paris, ami de Leila Olivesi, Rocco. Je n'ai pas vu ses frères au concert. Gênes, la ville d'origine du Bleu de Gênes (d'où les Blue Jeans, autre symbole de l'Amérique avec le Jazz). Une ballade. La guitare se fait enfin entendre et ajoute du piquant à la sauce. Leila chantonne.

Intro aux tambours. Le tempo s'étire en souplesse sous les mains du batteur. Le groupe enchaîne poussé par le batteur. Solo tranchant comme sait le faire Manu Codjia. Ce guitariste a un son qui lui est propre. C'est la marque des Grands.

" Symphonic circle ". Au public d'imaginer l'orchestre à cordes. C'est vrai que ce morceau manifeste un sens de l'espace propre aux orchestres symphoniques. Ca marche. C'est mon morceau préféré depuis le début du concert. Légère séance d'hypnose entre piano et saxo. Envoûtant. La rythmique pulse doucement mais fermement. Alex Terrier me semble plus intéressant que David Binney le saxophoniste de l'album. J'aime débiner David Binney. Désolé.

" Sunland " chanson racontant un voyage imaginaire sur le soleil, comme l'écrivit Cyrano de Bergerac, l'individu, pas le héros d'Edmond Rostand. Leila Olivesi chante avec une voix aérienne, mystérieuse, portée par la rythmique et ponctuée par la guitare.

Le public est un peu décevant mais les musiciens ont envie de jouer.

Nous avons donc droit à un

RAPPEL

Un morceau qui n'est pas extrait de l'album Utopia. " View from Moscow " du guitariste américain Kurt Rosenwikel qui jouait jeudi 7 mai au Duc des Lombards. Etonnant, non? S'agissant d'une composition de guitariste, le guitariste a droit à un beau solo. Manu Codjia ne joue pas les guitar heroes. Il raconte une histoire. Devant moi, Franck Amsallem, pianiste, savoure. Alex Terrier enchaîne avec un solo serpentin de saxophone. A part le contrebassiste qui tient la baraque, chaque musicien prend son solo. Final impeccable.

Le quintet Utopia de Leila Olivesi sera en concert le dimanche 24 mai 2015 de 15h à 16h30, à Paris, place Saint Germain, dans le cadre d'un programme " Jazz au féminin " du festival Jazz à Saint Germain des Prés. Concert gratuit.

Lors de ce concert, j'ai aussi appris que le Bal Nègre, haut lieu des musiques noires américaines et antillaises du Paris de l'entre-deux-guerres, va bientôt ressusciter dans le même lieu, au 33 rue Blomet, 75015 Paris, France. Ceci est une autre histoire que je vous raconterai bientôt, lecteurs distinguées, lecteurs raffinés.

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Sélection de concerts de Jazz à Paris et au Mont Saint Michel pour août 2015

Publié le par Guillaume Lagrée

Lectrices festives, lecteurs d'estive, voici ma sélection de concerts de Jazz, éminemment personnelle et discutable, pour le mois d'août 2015.

Pour un agenda exhaustif des concerts, voyez Citizenjazz où j'ai sévi de 1998 à 2007.

Le mois commence avec la fin du Cosmo Jazz Festival à Chamonix Mont Blanc (74)

A Paris

Au Sunset-Sunside

Fin de l'American Jazz Festiv'Halles

Festival Pianissimo pour les déménageurs et amateurs de piano.

Mardi 4, mercredi 5 et jeudi 6 août, le trio Kurt Rosenwikel/Nasheet Waits/Eric Revis: la crème new yorkaise (guitare/contrebasse/batterie).

Vendredi 7 août à 21h le Quintet Utopia de la pianiste Leila Olivesi, bien connue des fidèles lecteurs de ce blog.

Samedi 8 août à 21h, Dan Tepfer en trio, pianiste bien connu des lecteurs assidus de ce blog.

Jeudi 13, vendredi 14 et samedi 15 août à 21h, le quartet de Giovanni Mirabassi, pianiste italien de Paris. Epoux, pères, cachez vos épouses et vos filles! Giovanni Mirabassi est en ville.

Mardi 18 et mercredi 19 août à 21h: le quartet composé de Wayne Escoffery, Ugonna Ogekwo, Daryl Hall et Ricky Peterson, la fine fleur new yorkaise.

Mercredi 26 août à 21h: Alain Jean-Marie, Bebop trio. Révisez vos classiques avec un Maître du piano.

Vendredi 28 et samedi 29 août à 21h: René Urtreger Trio. La rentrée approche. Continuez à réviser vos classiques avec un Maître du piano.

Au Duc des Lombards

Festival Go South, festival des musiques épicées

Mercredi 4 août à 19h30 et 21h30 le quartet d'Irving Acao. Chaud, Acao!

Jeudi 6, vendredi 7 août à 19h30 et 21h30: David Sanchez " Bamboula! ".

Lundi 17, mardi 18 et mercredi 19 août à 19h30 et 21h30: un Power quartet composé de Bireli Lagrène (guitare), Antonio Farao (piano), Eddie Gomez (contrebasse) et Lennie White (batterie). Chaud devant!

Mardi 25 et mercredi 26 août à 19h30 et 21h30: carte blanche à Cheikh Tidiane Seck (batterie). L'Afrique, c'est chic.

L'été, le Jazz s'épanouit le long des rivages. Après le Léman, la Méditerranée et l'Atlantique en juillet, rendez-vous en août sur les côtes de la Manche, en Normandie, dans la baie du Mont Saint Michel, avec le festival Jazz en Baie du mercredi 5 au dimanche 16 août 2015. Parmi les nombreux films et concerts au programme, je vous recommande le projet " My Chet, My Song " de Riccardo del Fra (contrebasse) en hommage à Chet Baker le dimanche 9 août à 18h30.

Eddy Louiss est mort le 30 juin 2015. Sa Multicolor Feeling Fanfare, mêlant musiciens professionnels et amateurs, pouvant compter jusqu'à 70 musiciens, n'enchantera plus nos étés. Au Paris Jazz Festival, en 2011, j'étais au concert dont est extrait la vidéo suivante. Ce n'est pas moi qui ai filmé. Assez parlé. Dansons maintenant!

La photographie de Daryl Hall est l'oeuvre du Phénoménal Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Daryl Hall par Juan Carlos HERNANDEZ

Daryl Hall par Juan Carlos HERNANDEZ

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