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Guillaume Séguron " Nouvelles réponses des archives "

Publié le par Guillaume Lagrée

Guillaume Séguron

« Nouvelles réponses des archives »

Rude Awakening.  2012

            Album publié avec le soutien de la région Languedoc Roussillon.

 

Guillaume Séguron: contrebasse

 

Lectrices républicaines, lecteurs espagnols, voici un album qui va vous réconcilier. Alors que les Archives nationales viennent d’ouvrir un nouveau site à Pierrefitte sur Seine (93), le contrebassiste Guillaume Séguron s’est lancé à cœur éperdu dans un projet mémoriel sur la trace des Républicains espagnols exilés en Languedoc-Roussillon. Ces hommes et ces femmes qui virent la République espagnole en 1939 puis la République française en 1940 s’écrouler sous les coups du nazisme, du fascisme, du franquisme (sans oublier les coups fourrés du communisme. Lire «  Spanish Cockpit. Rapport sur les conflits sociaux et politiques en Espagne. 1936-1937 » par Franz Borkenau, Autrichien, ancien du Komintern) et qui n’abandonnèrent jamais la lutte pour la liberté.

 

Avant que ces hommes ne meurent, la région Languedoc-Roussillon a enregistré leur parole, en catalan, langue parlée dans cette région dans le département des Pyrénées Orientales (euphémisme républicain pour désigner la Catalogne française) et, de l’autre côté des Pyrénées, en Catalogne. Au hasard des rencontres, Guillaume Séguron s’est trouvé appelé à illustrer leurs voix. Il l’a fait au plus épuré, seul avec sa contrebasse, les compositions étant essentiellement siennes, illustrant les voix par un propos toujours clair et juste. Pas d’effets spéciaux électroniques ou électriques. Un homme, une voix, un instrument. Cela n’en sonne que plus vrai, plus juste.

 

Si le livret de l’album explique le projet, il n’en révèle pas tous les secrets. Ne parlant pas le catalan, je ne comprends rien de ce qui se dit là. Juste quelques bribes, quelques mots qui me rappellent la langue française. Si je n’en comprends pas le sens précis, j’en saisis l’esprit par la rudesse, la fermeté, la chaleur du ton des voix. Des hommes bâtis comme les Pyrénées qu’ils durent franchir en classe réfugiés. Certes, ça manque de femmes alors que les femmes jouèrent un rôle important dans la Guerre d’Espagne. La Pasionaria ne s’est pas réfugiée en France mais en Union Soviétique.

 

Par l’instrumentation, cet album évoque « Amir » d’Henri Texier mais par l’ambiance, le propos politique et critique, il m’évoque plutôt « A colloquial dream », morceau qui figure sur l’album « Tijuana Moods » de Charles Mingus qui évoque l’errance d’un homme dans la nuit à New York. « Notre vie est un voyage dans l’hiver et dans la nuit. Nous cherchons notre passage dans le ciel où rien ne luit » chantaient les Gardes Suisses. Ces Républicains espagnols, même en exil, savaient quel était le chemin à suivre, que la mort pouvait être au rendez-vous, contre les légions franquistes puis contre les SS, la Wermacht, la Gestapo mais peu importait puisqu’ils avaient des principes et qu’ils ne transigeaient pas dessus. D’ailleurs, l’Histoire leur a donné raison.

 

« L’engagement fut militaire. Pour être efficace. Et il le fut. La poésie, elle, n’était pas « engagée » » (René Char, poète et chef de réseau dans la Résistance française). Cette musique est à écouter comme un rêve éveillé, nuit et jour, pour sortir de la nuit.

 

Je ne sais pas si cette musique est destinée à être jouée sur scène.

Voici en tout cas ce que donne Guillaume Séguron seul sur scène. Etonnant, non?

 

        
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Le trio Angelini/Gargano/Moreau de retour à l'Improviste

Publié le par Guillaume Lagrée

Trio Angelini/Gargano/Moreau

Paris. Péniche L'Improviste.

Vendredi 18 janvier 2013. 21h30.

 

Bruno Angelini 

 

La photographie de Bruno Angelini est l'oeuvre de l'Incoercible Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Bruno Angelini: piano

Mauro Gargano: contrebasse

Fabrice Moreau: batterie

Concert diffusé dans le Jazz Club d'Yvan Amar sur France Musique. A écouter ou réécouter sur Internet jusqu'au dimanche 17 février 2013.

Intrépides lectrices, vaillants lecteurs, je vous ai déjà parlé de l'album " So now? " du trio formé par Bruno Angelini, Mauro Gargano et Fabrice Moreau ainsi que d'un précédent concert à l'Improviste de ce trio. L'y voici de retour et moi aussi en compagnie de Monsieur L, ami lyonnais de passage à Paris. Ils commencent à 21h35, marque de respect pour le public fort appréciable. Ce soir, il neige à Paris. Cela se voit derrière le hublot embué de la Péniche l'Improviste. 

" Ida Lupino " (Carla Bley). Ida Lupino (1918-1995) fut la première femme à devenir réalisatrice à Hollywood. Une très forte personnalité comme Carla Bley. Une mélodie douce, chantante, élégante. Bref du Carla Bley. Une musique parfaitement adaptée à l'ambiance feutrée de Paris sous la neige. Attention, ça swingue. Ca tient chaud même. La péniche reste à quai mais nous partons en voyage. Comme le dit Bruno Angelini, " ce n'est pas mon trio ". C'est comme la Sainte Trinité ou l'huile pour moteur d'automobile, trois en un.

Bruno commence seul, installe l'ambiance, dansante et nostalgique. La contrebasse ronronne. Le batteur hache menu aux balais avec des percussions en plus. Ca marche. Je hoche la tête, pris par la musique. Ca balance gravement et suavement. Si c'était un tableau, ce serait une marine d'Eugène Boudin. C'était " L"indispensable liberté " (Bruno Angelini).

" Immersion " (Bruno Angelini). Une première mondiale pour ce concert. La péniche va t-elle se transformer en sous-marin? Effectivement, le trio donne l'impression de descendre par palier sans nous étouffer. Puis ils nagent en profondeur. Il y a toutes sortes de bêtes en dessous, pas toutes sympathiques, mais toutes intriguantes, impressionnantes, diverses. Le concert est diffusé dans le Jazz Club d'Yvan Amar sur France Musique. Pour ceux qui veulent plonger comme pour ceux qui veulent repartir en immersion, il suffit de surfer sur le Net jusqu'à l'émission. Ce même soir, à Lausanne (Suisse), au club Chorus, Dan Tepfer (piano) joue en trio avec Stéphane Kerecki (contrebasse) et Anne Pacéo (batterie). Je ne peux pas être partout. Ca devient plus agité, plus tumultueux. Ils se bagarrent avec un requin, au moins. Le trio est si soudé qu'il n'y a pas de solo à proprement parler. C'est une conversation permanente, vibrante, riche à trois dont nous profitons. 

" The two lonely people " (Bill Evans). Fameuse ballade. Solo du contrebassiste soutenu par ses complices. Ca masse agréablement le cerveau. Un silence de dégustation avant d'applaudir.

" Nefertiti " (Wayne Shorter). Pour la première fois du concert, Fabrice Moreau entame le débat. La pulsation du pied sur la grosse caisse, des frottements sur un tambour, des vibrations de cymbale. Tout est sous contrôle au service de l'émotion. C'est une composition de Wayne Shorter pour le dernier quintet acoustique de Miles Davis, son meilleur groupe selon Antoine Hervé et moi. Cette mélodie étrange et familière à la fois, c'est bien du Wayne Shorter.

PAUSE

" Round midnight " (Thelonious Monk). Duo piano/contrebasse pour commencer. Le batteur faufile ses balais derrière. Ils arrivent au thème joué en souplesse, en étirement. Tout à l'opposé de Monk donc. Très élégante façon de rafraîchir un vieux morceau.

Un morceau à l'italienne, lyrique, vif. C'est beau comme la Méditerranée un soir d'été. A Paris, un soir d"hiver enneigé, cela fait du bien. Ca décolle. Le trio fait du kite surf au dessus des flots. C'était " Caroline " dédié par Bruno Angelini à son épouse préférée. Une belle illustration d'un vieux principe: la monogamie, c'est varier les gammes avec un(e) partenaire. Rien à voir avec le projet "  Caroline " de la contrebassiste Sarah Murcia.

" Echoes " (Steve Swallow). Le piano avance à pas lents. L'archet de la contrebasse lui fait écho. Il y a 20 ans, étudiant à Rennes, j'écoutais le Jazz Club d'Yvan Amar pour savoir ce qui se passait à Paris. Maintenant, j'y suis. La musique berce. Parti comme je suis, je ferai certainement de beaux rêves cette nuit. Un long silence avant que nous n'osions applaudir.

Un morceau que j'aime particulièrement dont le titre m'échappe. Est-ce de Chick Corea? Un certain feeling latino m'y fait penser. Pas du tout puisqu'il s'agit d' un morceau de Bruno Angelini dédié à son fils, " Adrien danse ". 

Puisque Bruno Angelini a joué pour son épouse et son fils, Mauro Gargano joue pour sa grand-mère, née en 1903. " Before 1903 ". Ce morceau est précédé d'un " Prélude ". Mauro commence seul à l'archet. C'est le Prélude. Ca vibre, ponctué par des pincements en haut du manche, ce que ne ferait pas un contrebassiste classique. Bruno Angelini arrive tout doucement. Mauro Gargano lâche l'archet pour en venir aux mains avec son instrument, en douceur évidemment. Le dialogue s'élargit puisque Fabrice Moreau vient ajouter son grain de batterie. Une vibration s'élève, fragile, mais qui ne lâche pas. Ca s'anime, s'agite. Le paysage devient raide, escarpé, montagneux. Voire même caillouteux et glissant. Comme la descente de Saorge vers la Roya dans les Alpes Maritimes. C'est beau mais il faut regarder où vous mettez les pieds. 

" Astrogange "? ( Mauro Gargano). Un morceau vif, joyeux fait pour réveiller en fin de concert. Ca sautille librement.

RAPPEL

" Vert " (Fabrice Moreau). A comparer avec celle jouée par le trio de Jean-Philippe Viret. Ce soir, c'est noir et blanc dehors, vert dedans. La neige protège l'herbe avant le printemps.

Monsieur L et moi sommes restés jusqu'au bout, ravis par cette musique. Pour vivre ou revivre ces impressions, le concert est audible sur Internet dans l'émission Jazz Club d'Yvan Amar sur France Musique jusqu'au dimanche 17 février 2013.

Quant à le voir, ce trio est rare sur scène. Le voici lors d'un précédent concert à l'Improviste. Profitez en, intrépides lectrices, vaillants lecteurs.

 

 

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RECLAME: Activités d'Arts et Muses en janvier 2013 à Paris, Auvers sur Oise et Argenteuil (95)

Publié le par Guillaume Lagrée

 

 

 

 

Eduardo Lopes

 

 

 

20 janvier 2013 à 20h30 à PARIS - CONCERT JAM

Musicas do Brasil - Entrée Libre

Jazz Club Autour de Midi Minuit,

11 rue Lepic 75018

avec Eduardo LOPES, guitare, flûte, chant

Pascal SALMON, piano

Edmundo CARNEIRO, percussions

Venez fêtez le Brésil avec les élèves du Maître Eduardo LOPES

A 20h30 concert des élèves de la Masterclass d'Eduardo LOPES,

Suivi d'une grande jam brésiliennevous pourrez chanter, jouer de votre instrument préféré, accompagné de musiciens exceptionnels,

Nous vous attendons nombreux pour faire la fête !

 

 

Pierrick Pedron

 

 

 

 

 

 

26 janvier 2013 à 21h à AUVERS-SUR-OISE

Concert de PIERRICK PEDRON TRIO

Organisé par Auvers'Jazz à la Maison de l'Ile

Pierrick Pedron, sax alto

Thomas Bramerie, contrebasse

Franck Agulhon, batterie

Tarif exceptionnel de 8€ réservé aux adhérents ART&MUSES

Renseignements et réservations : Auvers'Jazz tél. 06 48 17 66 89 et 01 34 48 00 10 - info@auversjazz.com

INFOS AUVERS'JAZZ

 

Michele Hendricks

 

 

Nouvelle Formule à La Cave à ARGENTEUIL :

Atelier Jazz Vocal & ApéroJam

Atelier dirigé par Michele Hendricks

accompagné au piano par Laurent Katz de 15h à 18h

suivi d'un ApéroJam de 18h30 à 20h30

les dimanches 24 mars, 14 avril et 9 juin 2013

Inscriptions ouvertes !

Venez développer et enrichir votre talent en jazz vocal : techniques d'improvisation vocale, travail du rythme, harmonie, phrasé, interprétation et expression scénique.

Participez et invitez vos amis à la JAM que Laurent KATZ accompagnera au piano, dans ce nouveau lieu dédié à la gastronomie et à la culture : LA CAVE.

Inscriptions dès maintenant Informations et bulletin d'inscription ICI

 

PROCHAINEMENT TOUTES LES INFOS SUR JAZZECOLE EN 2013

ET LES ARTISTES SOUTENUS PAR ART&MUSES

 

 

 

REJOIGNEZ-NOUS SUR FACEBOOK

 

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Juan Carlos Hernandez verse ses gains pour aider à soigner le tromboniste Julian Priester

Publié le par Guillaume Lagrée

Généreuses lectrices, munificents lecteurs, le tromboniste Julian Priester, né en 1935, a besoin de 10 000$ pour se soigner puisqu'il n'existe toujours pas de Sécurité sociale aux Etats-Unis d'Amérique même pour un musicien qui a plus de 50 ans de carrière professionnelle dont 35 d'enseignement à la Cornell University. Il jouait notamment dans les sessions Africa Brass (1961) de John Coltrane qui illustrent cet article.

Pour l'aider à recouvrer cette somme, mon associé photographe genevois Juan Carlos Hernandez verse les gains tirés des ventes de ses photographies, jusqu'au vendredi 25 janvier 2013, pour cette noble cause.

La situation de Julian Priester est décrite ici

Les tarifs de Juan Carlos HERNANDEZ se trouvent .

 

Julian Priester a accompagné les plus grands Jazzmen. Il fit notamment partie du groupe Mwandishi d'Herbie Hancock au début des années 1970. Voici ce que cela donnait en concert en 1972. " Sleeping Giant " va vous réveiller, généreuses lectrices, munificents lecteurs.

 

 

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Communiqué: Projet " Cityscape " à Pont à Mousson (54) le 15 janvier 2013

Publié le par Guillaume Lagrée

COMMUNIQUE

Cher(e)s ami(e)s,

En juillet de cette année, le projet "Cityscape" sur lequel ma petite équipe & moi travaillons maintenant depuis quelques années, devait être donné sur la scène du « Wolfi Jazz », festival de Wolfisheim (67), mais a été annulé quelques minutes avant de monter sur scène pour cause d’un orage violent.
Ce coup dur a révélé la grande qualité humaine de cette aventure. Tous les nombreux acteurs de ce projet ont choisi de me suivre de nouveau pour cette nouvelle tentative, dans un contexte pourtant beaucoup plus artisanal, sur la scène de
l'Espace Montrichard de PONT-À-MOUSSON, Meurthe-et-Moselle, Lorraine, Francece mardi 15 janvier 2013, à 20h30.

Antoine Banville
La photographie d'Antoine Banville est l'oeuvre du Percutant Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Ce projet, c’est d’abord un rêve…
Celui de faire vivre un chef d'œuvre composé par Claus Ogerman, comme un soliste classique interprète une œuvre du patrimoine... et de par là même, rendre un très humble hommage à Michael Brecker, avec sans doute l'une des plus belles partitions que l'on ait pu lui donner à habiter.
Et comment le compositeur et arrangeur que je suis peut-il résister à l’envie d’ajouter une petite suite de son cru, lorsqu’il a la chance d’avoir un tel orchestre sous la main.

Ce projet, c’est aussi une grande aventure humaine…
Celle d’un orchestre symphonique d’une cinquantaine de musiciens,
de six incontournables complices  - Jean-Charles Richard (direction), Frédéric Favarel (guitare), Paul-Christian Staïcu (piano), Marc Buronfosse (contrebasse), Antoine Banville (batterie) & Sebastian Quezada (percussions)
 

… et de précieuses personnes à l’inestimable soutien - 
Jean-Jacques Goron & Ann Daboville (Fondation BNP Paribas), Jean-François Bescond (Rico), Thierry Cornolti (Cornolti Prod), François Lubrano & François Nowak (Spedidam)...

Je vous propose des places détaxées à 8€ à quiconque donnera son nom et adresse e-mail à   thierry@cornolti-production.com


 

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Colin Vallon Trio " Ailleurs "

Publié le par Guillaume Lagrée

 

 

Colin Vallon Trio

« Ailleurs »

Hat Hut  2006

 

Colin Vallon

 

 

La photographie de Colin Vallon est l'oeuvre du Suisse  Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

 


Colin Vallon : piano, piano préparé

Pat Moret : contrebasse

Samuel Rohrer : batterie

12 morceaux. 56’45.

Lectrices des montagnes lecteurs des vallées, je rendrai aujourd'hui hommage à la Suisse. D'abord, en raison de décès de Claude Nobs, fondateur et infatigable directeur du Montreux Jazz Festival. Ensuite pour vous présenter un album, " Aileurs ", d'un label suisse, Hat Hut, d'un groupe suisse, le trio de Colin Vallon, pianiste photographié par mon honorable associé suisse, Juan Carlos Hernandez. Hop Suisse!

Voici un album qui porte bien son titre. « Ailleurs » n’est pas le titre d’un morceau mais celui de l’œuvre. Aucun autre ne saurait mieux le définir. Apparemment, il s’agit d’un trio classique en Jazz, format piano/contrebasse/batterie. Apparemment seulement.

 

 D’abord, parce que Colin Vallon joue aussi du piano préparé. Ensuite, parce que le trio ne joue qu’un seul standard, un gospel, « Swing low, sweet charriot » (n°3) dans une version bien éloignée de celle que chantent les supporters du XV de la Rose pour soutenir leur équipe. Aussi par la variété des thèmes, des climats joués. Il y a des compositions collectives, du leader, des interludes, du Brel, un chant folklorique bulgare, de la Pop Music. Enfin, s’il existe encore des trios de Jazz qui se contentent du sempiternel déroulement thème/soli/thème, le trio de Collin Vallon ne joue pas dans cet esprit. Il existe entre ces trois musiciens un échange permanent d’émotions, de vibrations qui évite à tout prix les clichés du genre.

 

La musique est bien ailleurs au point de dérouter le chroniqueur qui ne sait la saisir, la caractériser. Dans cette petite heure de musique, l’auditeur ne cesse d’être dérouté, surpris, pour finir par se retrouver dans ce qui est, à l’évidence, une chanson d’amour « Elle » (n°12). Mais, même là, le doute demeure : amour heureux ou brisé ? 

 

Si vous voulez être rassurés, n’écoutez pas cette musique. Si vous êtes prêts à l’aventure, partez sur les traces du « Paradis perdu » (n°1), en voyage à « Babylone » (n°2) sans bus, plongez avec « Le sous-marin » (n°6) et, le voyage fini, vous vous direz « Quand même » (n°11), c’était rudement bien. Alors, vous voudrez y repartir derechef.

Lectrices des montagnes, lecteurs des vallées, puisque je n'ai pas d'extrait de cet album à vous proposer sur deezer, voici comment ce trio joue en concert un morceau figurant sur l'album " Ailleurs ", " Zombie " des Cranberries ( les Canneberges en français). L'énergie du morceau original est toujours là. Bon voyage.



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RECLAME: La Sacem au MIDEM à Cannes (06) du 26 au 29 janvier 2013

Publié le par Guillaume Lagrée

 


La Sacem au Midem 2013

Les samedi 26, dimanche 27, lundi 28 et mardi 29 janvier 2013

à Cannes, Alpes Maritimes, Provence Alpes Côte d'Azur, France.

  

 

 

Dimanche 27 janvier

  

17h45 - Point presse

Palais des Festivals Midem Academy / Niveau 01

Laurent Petitgirard, président du Conseil d'administration et Jean-Noël Tronc, Directeur général, livreront les premières estimations de résultats pour 2012.

 

Giovanni-Mirabassi.jpg

 

 

La photographie de Giovanni Mirabassi est l'oeuvre du Brillant Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

 

20h30 - Concert Sacem - Scène Jazz

Espace Miramar : Dominique Fillon quartet / Giovanni Mirabassi trio

Dominique Fillon est bien le frère de François Fillon, Premier ministre de la République française de 2007 à 2012. Il y a des municipalités qui refusent de l'engager en raison de son nom. Pas Cannes, bien sûr.

  

Lundi 28 janvier

  

17h15 > 18h15 - Visionary Monday

Auditorium Debussy / Niveau 01

How the Music industry manages innovation?

 

Jean-Noël Tronc échangera sur ce thème avec Robert Ashcroft, CEO, PRS for Music (UK), Rolf Budde, President, Budde Music (Germany)Mark Hoppus, Musician & Record Producer, Blink-182 (USA)Johan Lagerlöf, CEO, X5 Music (Sweden) et Steve Rennie, Manager of Incubus, Host & Founder, Renman Music and Business (USA)

 

 

  • Retrouvez la SACEM sur son stand : L05.1 - Hall Lérins.

 

  

Et toujours ... French Vip 2013 

  

Les 3 éditeurs sélectionnés par la Csdem cette année : IPANEMA - Philippe Hébrard / UPTON PARK - Julien Banes / YOTANKA - Clarisse Arnoux

Une opération initiée par la Sacem en janvier 2011 avec le Midem, le Bureau Export et la Csdem, destinée à accompagner et valoriser, lors de grands rendez-vous musicaux (salons, festivals) le travail de jeunes éditeurs indépendants.

 

Il y a toujours eu du Jazz et de la chanson française au Marché International de l'Edition Musicale (MIDEM) à Cannes. Par exemple, en 1981, avec Ahmad Jamal (piano) jouant avec Gary Burton (vibraphone) " Les feuilles mortes " (musique de Vladimir Kosma, paroles de Jacques Prévert).

 

 

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Django Reinhardt " Swing de Paris " (le coffret de l'exposition)

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Django Reinhardt

" Swing de Paris "

Un voyage musical en 5 CD. Le coffret de l'exposition.

Cité de la Musique. Le Chant du Monde. 2012.

 

Nuages

 

La photographie des Nuages est l'oeuvre du Romantique Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

 

Adorables lectrices, délicieux lecteurs, je vous ai déjà parlé de l'exposition "  Django Reinhardt. Swing de Paris " qui a lieu à Paris, à la Cité de la Musique jusqu'au mercredi 23 janvier 2013.

Quel souvenir en conserver que vous y ayez été ou non? La compilation de l'oeuvre de Django réalisée par le commissaire de l'exposition, Vincent Bessières.

Bien entendu, les puristes et intégristes du Guitariste Gitan Génial s'offriront son Intégrale en 20 volumes chez Frémeaux et Associés.

Pour ceux qui, comme moi, souhaitent seulement avoir une sélection réalisée avec goût et soin du meilleur de l'oeuvre du premier Guitar Hero (le seul reconnaissable immédiatement à l'acoustique comme à l'électrique, à mes oreilles), celle réalisée pour l'exposition s'impose.

Les cinq CD recouvrent les épisodes de la vie de Django Reinhardt (1910-1953).

CD1:

I L'enfance tzigane (1910-1924) ; II Paris musette (1924-1928) ; III De la java au jazz (1928-1933)

CD 2:

IV Jazz Hot (1934-1939)

CD 3:

V Nuages: Swing sous l'Occupation (1940-1944)

CD 4:

Vi Rêves d'Amérique (1944-1950)

CD 5

VII Nuits de Saint-Germain-des-Prés (1951-1953)

Le choix est avec fait avec goût et soin disais-je. D'abord, par le choix des morceaux. Aucun essentiel n'y manque et il y a des raretés qui satisferont l'amateur le plus raffiné et le plus blasé. Le son est propre mais pas lissé. Le livret est superbe: photographies et texte de présentation en français et en anglais. Rien ne manque: dates et lieux d'enregistrement, noms et prénoms des musiciens avec leurs instruments, identité des compositeurs.

A l'évidence, le style de Django s'est affiné dès qu'il s'est mis au Jazz et à la chanson française de qualité (grand merci à Jean Sablon). Il n'a cessé d'évoluer, passant de l'accordéon au violon (avec Stéphane Grappelli surtout, avec Michel Warlop aussi), de la petite formation au big band (soliste invité par Duke Ellington dans son orchestre. Quel autre musicien français peut en dire autant?), de la guitare acoustique à la guitare électrique (il a compris le be bop et le cool jazz sans problème et serait certainement allé plus loin encore si la Mort ne l'avait pas fauché en plein renouvau créatif), des pavés des fortifs aux clubs de Saint-Germain-des-Prés avec pour dernier pianiste Martial Solal qui en parle encore avec émotion 60 ans après. 

J'ai déjà offert 5 exemplaires de cette compilation dont un pour moi. Je n'ai pas d'intérêt dans l'affaire mais je vous la recommande vivement.

Les films où Django Reinhardt apparaît se comptent sur les doigts valides de sa main gauche. Voici le plus fameux. Avec Stéphane Grappelli (violon) et le quintet du Hot Club de France (le premier groupe de Jazz sans piano, tambour ni trompette), ils jouent pour la BBC en 1939 " J'attendrai " célèbre chanson d'amour française sortie en 1938. A cette époque, les Jazzmen improvisaient sur les tubes de leur époque pas sur ceux de 70 ans avant eux.

 

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Elise Caron chante pour les petites oreilles en janvier et février 2013 à Clamart (92) et au Havre (76)

Publié le par Guillaume Lagrée




" CHANSONS POUR LES PETITES OREILLES "

Elise CARON
voix
Christine CHAZELLE
piano
Michel MUSSEAU
piano-jouet, scie musicale


Elise-Caron.jpg

 

La photographie d'Elise Caron est l'oeuvre du Précieux Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

au Théâtre Jean Arp à Clamart, Hauts de Seine, Ile de France, France
les lundi 14 et mardi 15 janvier 2013 à 10h et 14h15
le mercredi 16 janvier à 15h.

au Volcan - Scène Nationale du Havre, Seine Maritime, Haute Normandie, France
le mardi 5 février 2013 à 10h et 14h30
le mercredi 6 février à 15h30
le jeudi 7 et le vendredi 8 février à 10h et 14h30.

 

Estimables lectrices, respectables lecteurs, que vous soyez enfants, parents ou grands-parents, il faut absolument que vous savouriez les " Chansons pour les petites oreilles " d'Elise Caron. Mère et grand-mère, elle sait de quoi elle parle et elle ne prend pas pour les enfants pour des idiots ou des adultes en miniature. Elle les considère à part entière et ses chansons pour les petites oreilles les font grandir. Rêvons avec " La belle au bois dormi ". 

 


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Où écouter Jean-Charles Richard en janvier 2013?

Publié le par Guillaume Lagrée

 

 

Respectables lectrices, vénérables lecteurs, la multiplicité des talents du souffleur Jean-Charles Richard s'exprime sur diverses scènes, dans différents spectacles en France en janvier 2013. Vous avez demandé le programme. Le voici.

 

Jean-Marie MACHADO "Danzas" / André MINVIELLE "La fête à Boby"

Jean-Marie Machado (piano-compositions-arrangements), André Minvielle (voix-textes) François Merville (Batterie), Jean-Marc Quillet (percussions-claviers), Gueorgui Kornazov (trombone), François Thuillier (tuba), Joce Mienniel (flûtes), Didier Ithurssary (accordéon), Jean Charles Richard (saxophones)

Le mardi 8 Janvier à Niort à 20h30

Théâtre Le Moulin du Roc, 9 boulevard Main 79000 NIORT (tel : 05 49 77 32 30)

 

+

 

Jean-Marie MACHADO "Les âmes papillons" 

Jean-Marie Machado (piano-compositions-arrangements), Jean Philippe Viret (contrebasse), Stéphane Guillaume (flûtes), Nicolas Larmignat (batterie) et Jean Charles Richard (saxophone soprano)

Le vendredi 11 janvier à Périgueux à 20h30

Théâtre l'Odyssée , Esplanade Robert Badinter 24000 Périgueux (tel : 05 53 53 18 71)

 

+

 

Stéphane GUILLAUME Quintet et orchestre Symphonique "Cityscape"

Stéphane Guillaume (sax, compositions), Paul-Christian Staicu (arrangements), Marc Buronfosse (contrebasse), Antoine Banville (batterie), Sébastian Quezada (perc), orchestre symphonique lorrain direction Jean Charles RICHARD

Le  mardi 15 janvier à 20h30 à Pont à Mousson

 

 

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