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628 résultats pour “Jean Cocteau

Le Biguine Reflections Trio enchante le Sunside

Publié le par Guillaume Lagrée

Biguine Reflections Trio par Hélène POISSON

Biguine Reflections Trio par Hélène POISSON

Biguine Reflections Trio

Le Sunside

Paris. Ile de France. France

Samedi 25 mai 2019. 21h30

Le trio Biguine Reflections est composé de

Alain Jean-Marie: piano

Eric Vinceno: guitare basse électrique

Jean-Claude Montredon: batterie

Un morceau du trio Biguine Reflections sera diffusé dans mon émission Le Jars jase Jazz sur Couleurs Jazz Radio les vendredi 5, 12, 19 & 26 juillet à 1h et 19h, les samedi 6, 13, 20 & 27 juillet à 1h, les dimanche 7, 14, 21 & 28 juillet à 18h (heure de Paris). Emission consacrée au Jazz, flèche de l'arc caraïbe. 2e partie: la Caraïbe francophone.

Le trio commence sans dire un mot. Ca balance tout de suite. Un jazz mêlé de biguine et réciproquement dont ces hommes ont le secret. La batterie jouée aux baguettes sonne comme des percussions jouées à mains nues. La rondeur de la basse. Les éclairs du piano. Tout nous emporte dans une vague chaude. Bien qu'enfermés dans un club parisien, l'air et la lumière entrent avec la musique. C'était " Sérénade ", biguine composée par Alain Jean-Marie. 

" 22 Mazouk " (Alain Jean-Marie) inspiré par une mazurka, musique venue de Pologne qui a fait souche aux Antilles. 22 mai 1848: insurrection des esclaves de Martinique pour obtenir immédiatement l'abolition de l'esclavage. Un air joyeux, de fête. Le batteur travaille essentiellement les tambours. 1,2,3 font la mazurka, la valse et le jazz. La musique est faite pour danser, à son origine et cet esprit demeure dans l'interprétation du trio. Toutefois, comme il s'agit de Réflexions sur la Biguine, cette musique s'écoute assis. De toute façon, la disposition de la salle ne permet pas de danser et il faut être capable de suivre en dansant des musiciens de ce calibre . 

Une biguine de Robert Mavounzy (1917-1974) avec qui Alain Jean-Marie joua. Un grand classique dont je reconnais l'air à force de l'avoir entendu joué par ce trio. Ca fait toujours balancer de la tête aux pieds. Le trio joue très soudé. Pas de solo jusqu'ici. Je crois avoir compris " Kai fé ": qu'a t-elle fait pour te mettre dans cet état?

" Doudou pas pléré " d'Albert Lirvat (1916-2007) avec qui Alain Jean-Marie a aussi joué. Cf extrait audio au dessus de cet article. Du créole compréhensible même pour les non initiés. Ca balance toujours mais plus calmement. Musique consolante comme son titre l'indique. Jeff Boudreaux, batteur natif de Bâton Rouge en Louisiane, est venu écouter ses amis et voisins Antillais. 

Une biguine des années 1940 arrangée par Jean-Claude Montredon. Ca repart plus énergique, toujours groupé. Musique de danse, savante et populaire en même temps. De la musique populaire ils tirent une musique savante mais sans rien lui faire perdre de sa verve originelle. C'est la magie du Biguine Reflections Jazz trio. Premier solo de batterie " Ta ta tac ". Ca roule sous les baguettes. Frappe, sèche. Marches militaires métissées de rythmes venus d'Afrique. 

" Jean-Claude " (Alain Jean-Marie). Il est aisé de deviner à quel musicien du trio ce morceau est dédié. Un morceau savant mais toujours dansant. Avec des arrêts-départs. 

" Drive " (Eric Vinceno). Ce n'est pas le drive des golfeurs, ni la dérive des bateaux. C'est le drive créole, la dérive quand vous vous laissez aller sans savoir où vous arriverez. Groupe soudé autour du bassiste. Ca part à la dérive mais sous contrôle. Premier solo de basse. Logique vu que c'est lui le compositeur de ce morceau. Ca pince bien dans le ventre. Piano et batterie jouent mezzo voce.

Intro en piano solo. Le calme avant de lâcher les chevaux. Un morceau que j'adore. Ca chaloupe. Basse et batterie ajoutent leur pulsation. Nom de Zeus, ça respire! Un petit pont franchi et la musique reprend son cours. Un air entêtant vous saisit corps et âme. Ca roule, gîte doucement. Une musique de mer par temps calme. Un break de batterie et quelques notes de piano pour finir. C'était " Haïti " d'Alain Jean-Marie.

" Papa moin cou ". Une épouse demande à son mari de cesser de la frapper. Les statistiques sont formelles. Il y a plus de violences conjugales,en proportion de la population, aux Antilles que dans l'Hexagone. Une biguine endiablée. Sacrée pulsation. Le piano s'envole au dessus de l'ancrage fourni par la basse et la batterie.

Un petit air final funky, entraînant pour présenter de nouveau les musiciens.

PAUSE

La musique est magnifique mais je suis trop enrhumé pour savourer un 2e set. Le trio Biguine Reflections existe depuis plus de 25 ans. Les mêmes musiciens, la même musique et ils sont toujours aussi intéressants. " Les bons mûrissent, les mauvais pourrissent " (Victor Hugo). Alain Jean-Marie, Eric Vinceno et Jean-Claude Montredon sont dans les bons, les très bons même. Plaise aux Dieux et aux Muses qu'ils nous réjouissent encore longtemps!

Le portrait du Biguine Reflections Trio a été réalisé pendant le concert. Il est l'oeuvre de gente et noble Dame Hélène POISSON. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

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Yves Rousseau en concert à Perpignan et Malakoff cette fin de semaine

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Christophe-Marguet.jpg

La photographie de Christophe Marguet est l'oeuvre du Percutant Juan Carlos HERNANDEZ.

Retrouvez Yves Rousseau avec le programme autour de Léo Ferré et de son recueil 

"Poète... vos papiers!" en sextet
(avec Maria Laura Baccarini et Claudia Solal, voix - Christophe Marguet, batterie, Jean-Marc Larché, saxophones, Régis Huby, violon et Yves Rousseau, contrebasse, compositions et arrangements)
le vendredi 7 octobre 2011 à 20h30 au Théâtre Municipal de Perpignan (66) dans le cadre de "Jazzèbre"
Place de la République - 66000 Perpignan - 04 68 66 33 54


et 
avec son quartet 
"Sarsara" 
(Christophe Marguet, batterie, Jean-Marc Larché, saxophones, Régis Huby, violon et Yves Rousseau, contrebasse, compositions et arrangements)
au Théâtre 71 de Malakoff (92)
le dimanche 9 octobre 2011 à 16h30

Théâtre 71 | 3 Place du 11 Novembre, 92240 Malakoff, France | Téléphone 01 55 48 91 00 | billetterie@theatre71.com

Ci-dessous, un extrait du précédent spectacle " Poète vos papiers! ". Depuis, Maria Laura Baccarini a remplacé Jeanne Added dans le groupe.

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Nouvelle création de Jean Marie Machado en concert les 13 et 15 mars au Perreux sur Marne et à Rezé

Publié le par Guillaume Lagrée

 


LAGRIMA LATINA
CREATION // CONCERTS  
De son enfance à Tanger et Casablanca, bercée par les sonorités de nombreuses langues, Machado a hérité d'une affinité particulière pour les métissages.
Sa nouvelle création nous emporte, à fleur de vie, là où naissent les larmes latines, entre saudade et alegria.
Avec l'orchestre Danzas et de magifiques voix de femmes de Sardaigne, de France et du Portugal.


13.03 CdbM - Le Perreux sur Marne (94)
15.03 L'Arc - Rezé (44)

Jean-Marie MACHADO piano, compositions, arrangements,
Simonetta SORO, Claudia SOLAL & Sofia RIBEIRO voix,
Didier ITHURSARRY accordéon,
Jean-Charles RICHARD saxophones,

Joce MIENNIEL flûte,
François THUILLIER tuba,
Claus STOTTER trompette,
Cécile GRENIER violon alto, 
Stracho TEMELKOVSKI percussions orientales,
Antonio PLACER, livret poétique
Francine VIDAL, oeil extérieur
Guillaume TESSON, création lumière
Nicolas BAILLARD et Mohn PINCEMIN, son
Une coproduction CdbM du Perreux sur Marne, scène publique conventionnée, Carré Magique de Lannion, pôle national des arts du cirque en Bretagne, l'Estran                                         de Guidel, scène de territoire pour le jazz et les musiques improvisées, Cantabile, cie conventionnée par le Drac Ile de France et soutenue par la région                                         Ile de France, le Conseil général du Val de Marne, la Spedidam, la Sacem et l'Adami.
CONTACT ET INFOS  

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Concerts de Michel Edelin, flûtiste, en juin et juillet 2013

Publié le par Guillaume Lagrée

 

COMMUNIQUE

“ FLUTE FEVER ” 
Ludivine Issambourg, Sylvaine Hélary, Michel Edelin , Peter Giron, John Betsch.

Peter Giron
La photographie de Peter Giron est l'oeuvre de l'Emouvant Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Vendredi 14 juin à 20H45. “ Musiques au Comptoir ” 01 48 75 76 52  Halle Roublot. 94120 FONTENAY SOUS BOIS. Création.

Vendredi 5 juillet à 20H30. Chapiteau du Moulin de la Roque. Le Vallon. 83740 LA CADIÈRE D’AZUR
06 81 82 57 57

FUTURA EXPERIENCE”

Samedi 20 juillet. Festival FARNIENTE. SAINT NAZAIRE, Loire Atlantique, Pays de la Loire, France .Participation de Michel Edelin au Futura Experience # V. 
Avec J
ean-François Pauvros- Sophia Domancich- Razul Siddik- Claude Bernard- Christian Lété - Dominique Lemerle - Alexandra Grimal - Jean-Marc Foussat ... 
Michel Edelin en concert avec Jean Jacques Avenel (contrebasse) et John Betsch (batterie) en 2008. Rien à ajouter.

 
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L'Evidence de Jean-Philippe Scali en sextet au Sunside

Publié le par Guillaume Lagrée

 

 

Jean-Philippe Scali Sextet

Paris. Le Sunside.

Samedi 14 septembre 2013. 21h30.

 

Jean-Philippe Scali : saxophones alto, baryton, soprano, composition, direction

Julien Alour : trompette, bugle

Jerry Edwards : trombone

Adrien Chicot : piano, Fender Rhodes

Simon Taillieu : contrebasse

Manu Franchi : batterie

 

18 mois après l'album " Evidence ", 16 mois après un premier concert, me voici de retour au Sunside pour un concert du sextet de Jean-Philippe Scali.

Groove bien présent dès le départ. Le leader est  à l’alto. Ca balance pas mal pour des Blancs français qui ont beaucoup écouté les Noirs américains. Solo acide de Jean-Philippe Scali conforté par la rythmique qui ronronne tranquillement. Solo de trompette à la Freddie Hubbard. Ce n’est pas « Red Clay » tout de même. Le tromboniste enchaîne. Ca brille et ça pète. C’était « The John’s Touch » un hommage à John Scofield et John Ellis.

 

« Korean folk song », morceau écrit suite à un voyage en Corée. En Corée du Sud je suppose car le Jazz musique démocratique est incompatible avec le Juche et la Corée du Nord. Honnêtement, je n’entends pas de touche coréenne dans ce morceau. Ca sonne toujours jazz soul des 60’s ce qui est bien agréable. Bon final groupé.

 

Adrien Chicot est passé au piano. Jean-Philippe Scali au baryton. Piano et contrebasse entretiennent le mystère derrière le son grave du leader. Le batteur fait rouler ses maillets sur les tambours pour que cela sonne encore plus mystérieux. Effet garanti. Le sax baryton fait un très beau son de corne de brume, de navire qui s’en va la nuit, dans la brume, vers le Nord. La trompette vient ajouter de l’éclat à ce chant d’adieu. Le trombone en remet une couche. Nous voilà englués dans le désespoir et l’abandon. Ca crie de partout et pourtant le navire s’en va. C’était un arrangement sur « Through Vouch » de Bill Frisell.

 

« Maria Teresa » hommage du compositeur à sa grand-mère. Sax soprano. Joli solo pour commencer. Ca sent le Sud, le citron, le soleil et le sel. Solo que le pianiste reprend avec des notes joyeuses. La grand-mère de Jean-Philippe Scali était une femme très positive et cela s’entend. Le groupe part sur une mélodie dansante, nostalgique et joyeuse à la fois. Maria Teresa era una donna per bene come dicono gli italiani. Le groupe est chaud, joue de mieux en mieux émotionnellement. Retour au solo de soprano sautillant au dessus de la rythmique. Le piano court comme un ruisseau.

 

« Little Liza Jane » un traditionnel tel qu’arrangé par Nicholas Payton. Nina Simone chantait magnifiquement cette chanson. Jean-Philippe Scali a un excellent contact avec le public, siat le chauffer, le mettre dans sa poche. Il est revenu au sax alto. Solo hard bop en diable. Le trompettiste attaque plus vite, plus haut, plus fort. Breaks de batterie. Ca casse du bois.

 

PAUSE

 

Il est à 23h20 à la reprise. Monsieur H a quitté la salle car même s’il a apprécié le premier set il lui faut rentrer de nuit sous la pluie en scooter. Rassurez vous, il est bien rentré chez lui.

 

Le groupe repart avec l’ « Autoportrait d’un chat sauvage » composition de Jean-Philippe Scali en hommage à Dick Rivers et « Goodbye Pork pie hat » de Charles Mingus.

 

Ca pulse bien fuky tout de suite. Sextet soudé. Julien Alour joue tranquille mais envoie toujours. Il s’échauffe et frappe plus fort. Nette influence de Mingus dans le jeu des cuivres. Le leader au sax baryton. 

 

Premier solo de contrebasse du concert. Pour lancer une composition de Charles Mingus, cela s’impose. Très gros son. C’est ce qu’il faut. Jean-Philippe Scali a repris le sax alto. Le groupe part sur « Goodbye Porkpie hat » magnifique thème écrit par Charles Mingus en mémoire de Lester Young et de son chapeau fétiche. Adrien Chicot mord le piano à pleines dents. Ils jouent la mélodie plus fort que l’original. Le feu de la passion les brûle.

 

« Fables of Faubus » (Charles Mingus). Le leader est au baryton. Ca pète pas mal. Orvell Faubus, gouverneur de l’Arkansas dans les années 1950, interidsait aux enfants noirs de se rendre dans les écoles blanches. Le président Einsenhower envoya l’armée américaine pour escorter ces enfants dans ces écoles. Parmi les enfants blancs de l’Arkansas à l’époque, il y avait un certain William Jefferson Clinton qui devint le premier président « noir » des Etats-Unis d’Amérique (lire son hommage à Sonny Rollins). Beau solo de saxophone baryton, sans accompagnement, grave, chuintant. Il va le chercher loin celui là.

 

« Jenny’s Day » composé pour la sœur aînée de Jean-Philippe Scali, lors de son anniversaire, le 4 mai 2013. Adrien Chicot est revenu au Fender Rhodes. La rythmique scintille de mille feux. A force de le réclamer , Jenny Scali a eu son morceau. Elle a bien fait d’insister. C’est charmant.

 

Il est 0h20, le groupe est chaud bouillant, prêt à nous faire battre la mesure dans nos mains mais, pour moi, le marchand de sable est passé. Il est temps de rentrer retrouver ma bien aimée. 

 

La musique de Jean-Philippe Scali devrait être remboursée par la Sécurité Sociale pour ses effets dynamisants et revitalisants sans risque d’addiction ni d’effet secondaire. Si vous le voyez passer en concert près de chez vous, courez y en bonne et joyeuse compagnie, délicieuses lectrices, charmants lecteurs.

 

 

 

 

 

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Jean de Aguiar & Joana Martinez en Accord Parfait à Paris

Publié le par Guillaume Lagrée

Jean de Aguiar

&

Joana Martinez

L’Accord Parfait

Paris, Ile de France, France

Dimanche 30 avril 2023, 20h

Journée Internationale du Jazz

 

Jean de Aguiar : guitare acoustique, composition

Joana Martinez : contrebasse

 

Pour commencer, une sarabande du 17e siècle suivie de « Rio de Oro », une valse composée par Jean de Aguiar. Intro en solo de guitare. Grande mélancolie et élégance avec un rythme dansant. Jean de Aguiar est un guitariste classique, d’ascendance portugaise. Cela s’entend. Il arrive au thème, la contrebasse ajoute sa gravité, son ancrage. Il s’y ajoute un feeling Jazz. Ca commence à swinguer un peu plus. Courte citation de « My favorite things » standard du Jazz immortalisé par John Coltrane. La contrebasse tient le cap tandis que la guitare tire des bords.

« Creole Blues » (Sidney Bechet). Joana Martinez prend son archet. Elle aussi vient du classique. Elle maîtrise. Elle étire le son dans le grave. Ca vibre. La guitare vient ajouter une autre touche de métal. En effet, ils arrivent à un Blues bien grave, à pas lents. La guitare sonne tout à fait Blues mais revisité au filtre de Jean de Aguiar. La tension est là. Ca marche. J’ondule sur place, pris dans le rythme.

« Niamey » tiré d’un album d’inspiration africaine de Jean de Aguiar, pas encore sorti. Solo de guitare en intro. Ca évoque bien la solitude du désert. La contrebasse s’ajoute à petits pas. Fausse fin. La guitare repart seule en douceur.

« Terra Umbra » extrait de l’album « Acoustica » de Jean de Aguiar, célébré sur ce blog. Joana reprend à l’archet. L’archet prolonge le son dans le grave alors que la guitare bondit souplement. En toute subjectivité, c’est mon morceau préféré de l’album. Un pur bijou sonore. Ca sonne aussi bien qu'une Bossa Nova de Vinicius de Moraes et Antonio Carlos Jobim jouée par Joao Gilberto. La contrebasse accélère souplement sous les doigts de fée de Joana Martinez. Il manque un Claude Nougaro ou un Pierre Barouh pour mettre des paroles françaises sur cette musique. Cf extrait audio au dessus de cet article.

« Consolaçao » (Baden Powell). Le guitariste brésilien, pas le père du scoutisme même si les parents du guitariste étaient fans du scoutisme d’où le nom de leur fils. Ca bouge bien. Une samba qui console comme son titre l’indique. Courte citation de « Berimbau » autre chanson de Baden Powell & Vinicius de Moraes que Claude Nougaro chantait en français sous le titre « Bidonville ».

Une composition d’Arvo Part, Estonien minimaliste. La contrebassiste joue le bourdon à l’archet en continu. La guitare distille des notes. Ce n’est pas joyeux. Ca sent la neige, la glace, la brume, la Mer Baltique. Une musique pour boire de l’aquavit et manger du hareng saur. En silence. « For Alina » dédié à la fille du compositeur.

Une valse légère, gracieuse. Un morceau que Jean de Aguiar avoue ne pas connaître mais, comme les 2 musiciens savent lire une partition, ça le fait. Ca attaque plus Bluesy sur le final.

« Last night when we were young », un standard du Jazz joué notamment par Kenny Burrell (guitare) avec le grand orchestre de Gil Evans sur l’album « Guitar forms » (1965). Une ballade. Tendre et sentimentale à souhait. Solo de guitare.

Enchaînement de la contrebasse sur les « Fables of Faubus » de Charles Mingus que Jean de Aguiar joue sur son album « Acoustica », célébré sur ce blog. Musque colérique, prophétique. Evidemment la version de Mingus est inaccessible car elle exprime un message politique. Elle date de 1959 et se moque d’Orvell Faubus, gouverneur de l’Arkansas qui envoyait la Garde nationale de l’Etat empêcher les enfants noirs d’accéder à des écoles de Blancs. A la demande, notamment de Louis Armstrong, le président Eisenhower fit intervenir l’US Army qui accompagna les enfants à l’école. Parmi les enfants blancs de l'Arkansas qui assistaient aux événements, un dénommé William Jefferson Clinton (1946) devenu président des Etats Unis d’Amérique sous le nom de Bill Clinton (1992-2000). CBS a interdit à Charles Mingus d’enregistrer les paroles qu’il avait écrit sur cette musique. Il enregistra la version chantée sous un autre titre pour un label indépendant pour échapper à la censure. Je bats la mesure avec la jambe gauche. Bon signe. La contrebassiste prend la main, bien secondée par le guitariste. La pulsation se sent bien dans le ventre. 

« L’hymne à l’amour » (Edith Piaf). Intro en solo de guitare. La contrebasse ajoute son pas tranquille au thème.

RAPPEL

« Terra Umbra ». Plusieurs spectateurs sont d’accord avec moi pour demande que ce thème soit rejoué. Du miel pour les oreilles. Nous nous régalons de nouveau.

Le duo Jean de Aguiar & Joana Martinez fonctionne parfaitement. S’y ajoute parfois un vibraphoniste, formule en trio que je n’ai jamais entendu. Un percussionniste peut aussi s’ajouter à ce duo. Rien de plus. Cf vidéo sois cet article.

Jean de Aguiar est l'auteur, arrangeur et interprète des génériques de début et de fin de mon émission Le Jars Jazz diffusée chaque lundi à 22h & chaque vendredi à 12h (heure de Paris) sur Couleurs Jazz Radio.

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Alain Jean-Marie Victorieux en trio au Café Laurent

Publié le par Guillaume Lagrée

Alain Jean-Marie Trio

Café Laurent

Paris, Ile de France, France

Vendredi 8 octobre 2021. 21h

 

Alain Jean-Marie: piano

Gilles Naturel: contrebasse

Arnaud Lechantre: batterie

Alain commence par un air qui swingue. Batteur aux baguettes. Bonne syncope. Un standard dont le titre m'échappe. Ca tourne bien. Je fermes les yeux pour savourer la musique. Solo de contrebasse véloce ponctué par le batteur aux baguettes et le pianiste qui plaque des accords de ci de là.

Un air plus sombre. Batteur aux balais. Rythme assez rapide. Alain Jean-Marie creuse dans le grave. " On green dolphin street ", un standard inusable. La main gauche s'allège alors que la main droite reste grave. Ca swingue de plus en plus. Le batteur passe aux baguettes. Premier break de batterie. Tranquille sans forcer.

Solo de piano en intro. La contrebasse reprend la vibration. Batteur aux balais. " Someday my prince will come " ( " Un jour mon prince viendra ", la chanson du film de Walt Disney " Blanche Neige et les 7 Nains ". Le dernier morceau enregistré par Miles Davis avec John Coltrane. Album " Someday my prince will come " . 1961). Joué avec relâchement et désir. Une partie du public écoute religieusement. Une autre bavarde à voix haute. Il faut savoir en faire abstraction notamment durant le solo de contrebasse.

" Night in Tunisia " (Dizzy Gillespie). Batteur aux baguettes. Soirée de révision des classiques avec le Maitre Alain Jean-Marie, qui vient de recevoir une Victoire d'honneur aux Victoires du Jazz 2021. Ca balance comme il faut. Dialogue entre contrebasse et batterie ponctué par le piano. Ca swingue terrible.

Un petit air latino. " Summertime " transformé par le Guadeloupéen Alain Jean-Marie.. Batteur aux baguettes. Sur ce tempo, ça swingue différemment, plus joyeusement.

Intro en piano solo. Ca ressemble à une biguine. Batteur aux balais. Nous voguons sous les alizés sur la mer des Caraïbes. Maillet main droite sur les tambours, balai main gauche sur les cymbales. J'imagine une belle fille danser, faisant tourner sa jupe, guidée par un homme en symbiose avec elle.

" What is this thing called love? ". Un standard. Batteur aux balais. Ca balance en souplesse. Solo de contrebasse chauffé doucement par le batteur aux balais. Le pianiste joue le thème par intermittences et fulgurances. Break de batterie aux balais.

Alain Jean-Marie enchaîne sans attendre la fin des applaudissements. Là, c'est clairement une biguine. Le précédent thème latino était plutôt afro-cubain. Ca sautille. Une dame assise devant la scène danse sur son fauteuil. Le thème est joyeux mais toujours avec cette pointe de nostalgie propre à Alain Jean-Marie. Le serveur danse franchement. Heureusement, sa bouteille de champagne est vide. Pas de risque pour les voisins. Batteur aux baguettes. Le pianiste garde la main. Cette musique, c'est chez lui. Contrebassiste et batteur accompagnent seulement.

PAUSE

Le trio repart sur un standard dont le titre m'échappe mais pas l'air. Batteur aux balais. Tempo veloce. Batteur aux baguettes. Ca swingue d'entrée. La pause n'a pas refroidi les musiciens. Retour aux balais pour chauffer le solo de contrebasse. La petite dame brune assise devant la scène ne s'est pas refroidie non plus. Elle bouge des pieds, des jambes, de la tête, des cheveux qu'elle porte fort longs d'ailleurs. Elle finit par se joindre à la fête pour chanter des paroles en français sur l'air de Misty d'Erroll Garner. Sans microphone. Il n'y en a pas sur la scène du Café Laurent. Question de principe. Son chant et son jeu sont expressifs et bien en rythme. Respect. J'avoue ne pas connaître cette version française de Misty. Après avoir assuré sur scène, la dame revient s'asseoir sur son fauteuil, juste devant, pour apprécier la musique. Solo bien chaud et doux de la contrebasse. La dame remonte sur scène chanter sa chanson d'amour avec passion. Elle monte bien sa voix soutenue par la rythmique. Nous chantons tous avec elle la phrase finale " C'est un grand amour ".

Un air brésilien. " Mas que Nada " (Jorge Ben). La reprise de Sergio Mendes est plus célèbre que la version originale de Jorge Ben. Batteur aux baguettes. La dame qui bavardait à voix haute au 1er set danse au 2e. C'est plus sympathique. La chanteuse chante depuis son fauteuil. Bonne ambiance. Le Caribéen Alain Jean-Marie nous emmène au Brésil

Le batteur reste aux baguettes. Un air swinguant en diable. Du hard bop des années 60 je pense. Le titre m'échappe. 

Changement d'ambiance avec une ballade. Batteur aux balais. Le trio est langoureux et voluptueux à souhait avec une pointe de nostalgie. Le titre m'échappe de nouveau.

" All the things You are " . Une des 7 chansons qu'il suffit de connaître pour devenir musicien de Jazz selon Lee Konitz (1927-2020). Batteur aux balais. C'est joué avec science et fraîcheur, alliage rare et irrésistible à mes oreilles. Le batteur passe aux baguettes. Ca swingue plus tout en restant sur le thème. Dialogue entre la vibration de la contrebasse et la ponctuation de la batterie.

Le trio enchaîne tout de suite. Très professionnel. Batteur aux baguettes. Un standard. " I remember April ". En octobre, il est toujours temps de se souvenir d'avril. Solo du batteur aux baguettes sur les tambours. Bondissant sans forcer.

Un Blues qui swingue. Le titre m'échappe. Arnaud Lechantre reste aux baguettes. Ca balance sérieux entre main gauche et main droite. Nom de Zeus, ça balance!

Alain Jean-Marie commence un air qui sonne caribéen. Batteur aux baguettes. Le rythme du balancement change. Arnaud Le Chantre crée la vague, Gilles Naturel le courant et Alain Jean-Marie pilote le voilier qui vogue dessus. 

Un classique du Be Bop pour finir en gaieté ce beau concert.

La vidéo ci-dessous, a été enregistrée en concert à Paris, au Sunside, le 22 août 2018, avec Alain Jean-Marie (piano), Lukmil Perez (contrebasse) & Felipe Cabrera (batterie). A consommer sans modération.

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Jean de Aguiar flotte dans l'espace Ararat

Publié le par Guillaume Lagrée

Jean de Aguiar

Paris, Espace Ararat

Dimanche 18 novembre 2018, 18h30

 

Jean de Aguiar: guitare acoustique, compositions

Marc Buronfosse : contrebasse

Gérard Hababou: batterie, percussions

Marc Buronfosse creuse doucement son sillon. Gérard Hababou produit des bruitages puis la mélodie s'installe. C'est une ballade. La clarté du jeu de guitariste classique s'entend chez Jean de Aguiar. Insensiblement, le trio est passé à une sorte de Blues. La contrebasse marque puissamment le tempo. Le batteur est aux balais. 

Solo de contrebasse pour commencer. Bonne vibration. Il installe le thème que les percussions reprennent subtilement. La guitare enchaîne ponctuant l'ostinato de la contrebasse. Un petit air oriental dans cette mélodie là. Jean de Aguiar conçoit ses compositions comme un carnet de voyage, concept porté au sommet par Duke Ellington.

C'était " Inner Sanctum " puis " Madiba ", le prénom xhosa de Nelson Mandela (cf extrait audio en tête de cet article).

" Terra Umbra " (cf vidéo sous cet article). Solo de Gérard Hababou, à mains nues, sur une jarre de terre. La guitare démarre, lance des traits énergiques et doux. La contrebasse vient ajouter sa pulsation. Cela m'évoque un paysage aux courbes douces comme une femme, les collines de Toscane ou de Bourgogne. 

" Ellipses ", un morceau inspiré par les ellipses des étoiles. Musique planante en tout cas. Tiens, un son arabisant. Marc Buronfosse nous pince au cœur. Fin en decrescendo de la guitare accompagnée par les maillets sur les cymbales. Subtil. 

L'archet étire les sons de la contrebasse. Percussions sur une jarre. Musique d'inspiration médiévale. Elle se déploie en majesté. Après tout, nous sommes dans une crypte d'église. C'est le lieu et le moment. Le guitariste joue une ligne continue, vibration par dessus laquelle il brode sa superbe dentelle porté par la rythmique. 

" Fables of Faubus " (Charles Mingus). Marc Buronfosse a la lourde tâche de succéder à Charles Mingus à la contrebasse. Il l'assume. Le caractère sarcastique du morceau est allégé par la guitare mais la contrebasse est dense à souhait. Le batteur ponctue subtilement aux balais. L'énergie vitale de cette musique est bien là. 

Premier solo introductif du guitariste. Il cherche une mélodie et en trouve plusieurs en route. " Tonk, tonk " fait la contrebasse qui installe sa pulsation. Coups de maillets sur les percussions pour installer encore plus de mystère. Un morceau mystérieux en effet. " Amundsen " en hommage à l'explorateur norvégien des pôles, Roald Amundsen (1872-1928). 

" Vientos alisios ". Un morceau hommage aux alizés, vents qui permirent aux Portugais de la Renaissance d'être les premiers Européens à voguer vers d'autres continents et à en revenir. La contrebasse donne l'impulsion. Ca tangue joyeusement sous le vent. Enchaînement sur un petit air caribéen qui sent bon le soleil et le vent doux. 

Il est temps d'aller dîner. Sur mon conseil, Mme A (une autre que l'habituelle) a découvert Jean de Aguiar et apprécié cette musique parfaite pour finir en douceur et en beauté un dimanche. 

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Jean-Charles Richard sur scène en France et en Algérie en décembre 2011

Publié le par Guillaume Lagrée

Eric LOHRER Quartet
Avec Eric Lohrer (guitares), Eric Surménian (contrebasse), Patrick Goraguer (batterie), et Jean Charles Richard (saxophone soprano, bansuri)
Le 3 décembre au Théâtre de  Roanne à 20h30

    +
Diffusion sur France Musique dans "le matin des musiciens" d'Arnaud Merlin
Thème "Steve Lacy"
Le 6 décembre entre 11h et 12h30
Cette émission sera accessible à l'écoute pendant une semaine sur le site de France Musiques, et 
également 
téléchargeable. (ou pour ceux qui aiment le franglais en streaming et podcastable!)
    +

Arnault CUISINIER Quartet
Avec Arnault Cuisinier (contrebasse), Guillaume de Chassy (piano), Fabrice Moreau (batterie), et Jean Charles Richard (saxophones)
Le 8 décembre à 20h30 à l'Auditorium du CRD de Charleville Mézières
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Eric LOHRER Quartet
Avec Eric Lohrer (guitares), Eric Surménian (contrebasse), Patrick Goraguer (batterie), et Jean Charles Richard (saxophone soprano, bansuri)
Le 13 décembre au centre culturel La Jonquières à 20h30
88, rue de la Jonquières 75017 Paris, métro Porte de Clichy. 
    +
Diffusion sur France Musique dans "le matin des musiciens" d'Arnaud Merlin
Thème "David Liebman"
Le 27 décembre entre 11h et 12h30
Cette émission sera accessible à l'écoute pendant une semaine sur le site de France Musiques, et également téléchargeable. 
    +
Sortie du DVD "la leçon de Jazz" d'Antoine Hervé, consacrée à Wayne Shorter
Avec Antoine Hervé (piano, présentation) et Jean Charles Richard (soprano)
Ce DVD a été enregistré en public à l'Arsenal de Metz en avril 2011

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Le souffle des Marquises Roman musical de Muriel Bloch
Avec Michaela Stapleton (saxophone soprano), Katarina Piotrowska (alto), Camille Maussion (ténor) et Morgane Carnet (baryton) et Muriel Bloch (conte)
Mise en scène : Olivier Balazuc et Mise en Musique : Jean Charles Richard
Algérie : centres culturels français d'Alger (le 1er décembre) et d'Oran (le 3.12)
Le 17 décembre à 21h à Paris au Théâtre 13
dans le cadre du festival des conteurs du 13, 30 rue du Chevaleret 75013 Paris
01 45 88 62 22 / theatre13.com

  &
Voici une vidéo de présentation de ce spectacle tout public :  http://vimeo.com/22239103

 


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Alain Jean-Marie Quintette vintage au Sunside

Publié le par Guillaume Lagrée

Alain Jean-Marie Quintet

Le Sunside

Paris, Ile de France, France

Samedi 17 juillet 2021, 21h

Alain Jean-Marie: piano, direction

Fabien Marcoz: contrebasse

Stéphane Chandelier: batterie

Dmitri Baevsky: saxophone alto

Fabien Mary: trompette

" Circus ". Un thème des Jazz Messengers. Ca pulse tout de suite. C'est bien le style des Jazz Messengers. du Hard Bop. Le trompettiste russe Valery Ponomarev (1943) a joué au sein des Jazz Messengers dans les années 70. Cette fois, c'est un saxophoniste russe qui s'y colle, Dmitri Baevsky. Premier solo de sax alto. Cet homme a beaucoup écouté Julian Canonball Adderley . C'est tranchant, ça swingue. Ca sonne plus américain que russe. Dmitri Baevsky est arrivé à New York à 19 ans après avoir grandi et étudié à Saint Petersbourg. Les souffleurs jouent en costume cravate comme dans les années 50. Le trompettiste, lui, a écouté Lee Morgan. Bref, ils connaissent leurs classiques. Ils font revivre la musique créée dans les années 1950. Je bats la mesure du pied droit. Bonne attaque de la trompette. Court solo de piano. Breaks de batterie. Ce n'est pas Art Blakey et cela s'entend. Stéphane Chandelier fait de son mieux. 

Un classique du Be Bop introduit par le piano. Le quintette enchaîne. Un thème de TS Monk je pense. Alain Jean-Marie mène la rythmique de main de Maître. Les souffleurs se taisent. Ca balance bien. La trompette ajoute son mordant. Au sax alto d'ajouter une tranche d'acidité. Tout en fluidité. Solo de contrebasse boisé comme un vieux whisky. Je reconnais au piano le thème d'In walked Bud , l'hommage de Thelonious Monk à son collègue pianiste Bud Powell mais je peux me tromper.

Retour au Hard Bop. Un thème plus rapide. Si ce n'est pas un thème des Jazz Messengers, c'est dans l'esprit. Le trompettiste bourdonne joyeusement. Le sax virevolte à son tour. Breaks de batterie aux baguettes pour relancer la machine. 

When love is new, une composition de Cedar Walton (1934-2013), pianiste américain qui fut le patron de Dmitri Baevsky et le successeur de Bobby Timmons chez les Jazz Messengers. Batteur aux balais. Tempo relax de la contrebasse. Trompette et sax moelleux à souhait. C'est une ballade. C'est l'amour nouveau. Alain Jean-Marie mène tranquillement la rythmique mais toujours avec un sens prononcé du rythme. Le sax alto est excellent mais il sonne moins Russe à mes oreilles que Stanislas Gayetsky dit Stan Getz

Retour au Hard Bop. Le quintette joue groupé. Le sax alto décolle propulsé par la rythmique. Alain Jean-Marie pilote la rythmique de main ferme. Syncope toujours surprenante et toujours à la bonne place.

Un autre classique du Hard Bop. Serait-ce le " Senor Blues " du pianiste Horace Silver (1928-2014)? C'est l'indicatif de ce quintette. Alain Jean-Marie en profite pour présenter de nouveau les musiciens au public, y compris le pianiste mais en oubliant le batteur, Stéphane Chandelier, ce qui vexe ma voisine de gauche.

PAUSE

Alain Jean-Marie sera de retour en concert au Sunside, à Paris, en France, samedi 28 août 2021  à 21h30 avec le " Tropical Jazz Trio ", mon groupe culte de l'an 2019. Sauf cas de force majeure, j'y serai.

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