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94 résultats pour “Hervé Sellin

Rentrée des leçons de Jazz d'Antoine Hervé

Publié le par Guillaume Lagrée

 

La photographie d'Antoine Hervé est l'oeuvre du Précieux Juan Carlos HERNANDEZ.

 

Antoine Hervé

 

 

 

Oyez, oyez, bonnes gens, c'est la rentrée des leçons de Jazz d'Antoine Hervé!

 

Je tâche de suivre fidèlement les leçons données à Paris. Voici le programme pour Paris, l'Ile de France et autres belles provinces du pays de France, DOM compris. Venez vous délecter du Gai Savoir du Jazz grâce à Antoine Hervé.

 

A Paris, Maison des Pratiques Artistiques Amateurs - Auditorium St Germain - 19:30

Créations à venir:

vendredi 19 novembre : John Coltrane, la quête de l'absolu - avec Rick Margitza au sax ténor

Jeudi 16 décembre : Duke Ellington, le pianiste

Vendredi 28 janvier : Charlie Parker, l'étoile filante du Be-Bop - avec Pierrick Pedron au sax alto

Lundi 14 février 2011 : Pat Metheny, guitariste sans frontière - avec Manu Codja à la guitare + groupe

Lundi 21 mars : Le Jazz manouche, Paris en fête - avec Boulou Ferré à la guitare

Lundi 11 avril : Miles Davis, les deux premiers quintettes - avec Eric le Lann trompette + groupe

 

Reprises :

 

Grenoble MC2 :

Jeudi 18 novembre : Oscar Peterson, le swing et la virtuosité

Mercredi 1er décembre : Bill Evans, le romantisme et la passion

Jeudi 13 janvier : Keith Jarrett, un improvisateur au carrefour des musiques du XXème siècle

Jeudi 3 février : Le Blues vu du côté piano

Jeudi 14 avril : Récital "I Mean You" en Hommage à Thelonious Monk - CD paru chez Plus Loin - dist Harmonia Mundi

 

 Metz, L'Arsenal

Jeudi 2 décembre : Keith Jarrett, un improvisateur au carrefour des musiques du XXème siècle

Jeudi 10 février : Wayne Shorter, le compositeur-saxophoniste extra-terrestre - avec Jean-Charles Richard au sax

Mercredi 13 avril : Louis Armstrong, L'invention du swing - avec Médéric Collignon cornet

 

Nanterre, Maison de la Musique :

Samedi 4 décembre : Thelonious Monk, l'humour et le Dandy

Jeudi 27 janvier : Antonio Carlos Jobim et la Bossa Nova - avec Rolando Faria chant

 

Brest, au Vauban :

Mardi 7 décembre 2010 :  Thelonious Monk, l'humour et le Dandy

Mardi 11 janvier 2011 : Antonio Carlos Jobim et la Bossa Nova - avec Rolando Faria chant

Mardi 8 février : Clifford Brown, l'ange de la trompette jazz - avec Eric Le Lann trompette

Mercredi 16 mars : Le Blues vu du côté piano

Mercredi 6 avril : Keith Jarrett, un improvisateur au carrefour des musiques du XXème siècle

Mardi 3 mai : Weather Report, l'avènement du Jazz-Rock - en sextet

 

Evreux - Le Cadran (27)

Vendredi 14 janvier 2011 : spectacle "Mozart, La Nuit" avec Markus Stockhausen et les frères Moutin

Vendredi 11 février : Le Blues vu du côté piano

 

Hyères - Théâtre St Denis (Var)

Samedi 11 décembre : Le Blues vu du côté piano

Vendredi 21 janvier : McCoy Tyner, tempête sur les musiques du monde - en trio avec les frères Moutin

Samedi 12 mars : Antonio Carlos Jobim et la Bossa Nova - avec Rolando Faria chant

Samedi 9 avril : Duke Ellington, le pianiste

 

La Seyne-sur-Mer - Fort Napoléon

Vendredi 17 juin : Le Big-Band

 

Lillebonne Centre Culturel Juliobona (76)

Mercredi 16 février : Louis Armstrong, L'invention du swing - avec Médéric Collignon cornet

Mardi 5 avril : Le Blues vu du côté piano

Mardi 10 mai : Le Big-Band

 

Bergerac (Dordogne) :

Jeudi 12 Mai : Oscar Peterson, le swing et la virtuosité - en trio avec les frères Moutin

 

Bordeaux - Halle Chartrons

Vendredi 18 février : Oscar Peterson, le swing et la virtuosité

Mardi 14 juin :  Bill Evans, le romantisme et la passion

 

Tarbes-Ibos (Hautes-Pyrénées)- Le Parvis :

Mardi 12 avril : Keith Jarrett, un improvisateur au carrefour des musiques du XXème siècle - en trio avec Michel Benita et Philippe Garcia

 

Suresnes - Théâtre Jean Vilar

Mardi 8 mars : Le Blues vu du côté piano

Mardi 15 mars : Louis Armstrong, L'invention du swing - avec Médéric Collignon cornet

Mardi 22 mars : Antonio Carlos Jobim et la Bossa Nova - avec Rolando Faria chant

Mardi 25 mars : Création: "Le Jazz et la Java", jazz et chanson française - avec Michel Benita et Philippe Garcia + deux chanteurs

Mardi 29 mars: Keith Jarrett, un improvisateur au carrefour des musiques du XXème siècle

 

l'Ile de La Réunion :

en Février, avril, mai et octobre 2011, une série de Leçons de Jazz et de concerts

à St Denis (Théâtre Canter), à St Paul (Leconte de Lisle), à St Leu (le Séchoir) au Tampon et au Conservatoire National de Région de St Denis

Samedi 30 avril : concert en duo de pianos avec Mahay Déra à St Gilles - Festival les Déboussolés

 

Duos avec Jean-François Zygel :

Alençon - Scène Nationale 61

Samedi 19 février : Concert en duo de pianos

Paris - Festival St Germain - Eglise St Germain

Jeudi 19 mai : Concert en duo de pianos

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L.O.V.E . Le Jazz aime le Secours Populaire

Publié le par Guillaume Lagrée

Munificentes lectrices, Généreux lecteurs, sachez que 21 Jazzmen français ont enregistré une version de L.O.V.E, standard de Bert Kaempfert immortalisé par Nat King Cole ( Cf extrait audio au dessus de cet article), arrangé par Pierre Bertrand, au profit du Secours Populaire, section de Seine-et-Marne (Ile de France, France). 

Saxophones : Stéphane Chausse, Stéphane Guillaume, Bob Mintzer, Rick Margitza, Pierre Bertrand Trompettes : Joël Chausse, Claude Egéa, Michel Feugère, Nicolas Folmer, Sylvain Gontard Trombones : Cyril Galamini, Julien Chirol, Enrico Allavena, Jules Boittin, Didier Havet Vibraphone : Franck Tortiller Clarinette basse : Joris Roelofs Flûte : Hervé Meschinet de Richemond Piano : Alfio Origlio Contrebasse : Jerome Regard Batterie : Jake Reed Mixage : Bruno Minisini Monteur vidéo : Steve Mort

Le résultat se trouve dans la vidéo sous cet article. 

Si vous êtes imposables en France, votre don au Secours Populaire est déductible est de votre impôt sur le revenu ou de votre impôt sur les sociétés, Munificentes lectrices, Généreux lecteurs. 

Sans attendre le prochain concert de Jazz pour le Secours Populaire, vos dons sont les bienvenus, Munificentes lectrices, Généreux lecteurs, tant les besoins sont importants avec la crise économique et sociale provoquée par la Covid 19.

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Les empreintes de Wayne Shorter/Wayne Shorter's footprints (1933-2023)

Publié le par Guillaume Lagrée

Lectrices raffinées, lecteurs distingués, le décès du saxophoniste et compositeur Wayne Shorter (1933-2023) vous a frappé au coeur, comme moi.

" Wayne Shorter est le compositeur le plus important du Jazz depuis la mort de Duke Ellington " (Stan Getz)

" Wayne, peu importe ce que nous faisons maintenant. Pendant les 7 ans (1964-1970) où nous avons joué ensemble, nous leur avons tous botté le Q. " (Miles Davis).

Cf l'extrait audio de " Fooptrints " (Wayne Shorter) au dessus de cet article. Album " Miles Smiles " (1967).

J'ai demandé à des musiciens de Jazz français les traces que Wayne Shorter a laissé sur leur oeuvre. 

En attendant leurs réponses, je vous renvoie, lectrices raffinées, lecteurs distingués, à deux articles sur ce blog:

- La leçon de Jazz d'Antoine Hervé consacrée à Wayne Shorter pour saisir l'importance de ce créateur dans le genre musical dénommé Jazz.

- la chronique d'un concert de Wayne Shorter en quartette au festival de Jazz de la Défense, édition 2010.

Nous avons tant de bons souvenirs de Wayne Shorter, lectrices raffinées, lecteurs distingués. Comme au sein du groupe Weather Report en concert en Allemagne en 1978 jouant " Birdland ". Joe Zawinul aux claviers. Jaco Pastorius à la basse. Cf vidéo ci-dessous.

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Jazz à la Villette à Paris (75) du 3 au 14 septembre 2014

Publié le par Guillaume Lagrée

Festival Jazz à la Villette

Paris, Ile de France, France

du mercredi 3 au dimanche 14 septembre 2014

Lectrices estivales, lecteurs festifs, pour finir l'été en beauté, rendez-vous à Paris, au festival Jazz à la Villette, du 3 au 14 septembre 2014.

Le programme est gigantesque.

Il y en a pour les petits (La Villette for Kids) et les grands, des concerts, des films et des concerts autour de l'année 1959 ( il manque "A bout de souffle " de Jean-Luc Godard, avec une musique de Martial Solal mais il y a " Shadows " de John Cassavetes avec une musique de Charles Mingus)

Voici ma sélection partiale et arbitraire que rien ne vous oblige à suivre, lectrices estivales, lecteurs festifs:

- pour la série de concerts autour de l'an 1959: samedi 6 septembre à 15h Leçon de Jazz d'Antoine Hervé sur Dave Brubeck ( " Pour que Dave Brubeck swingue, il faudrait qu'il pende au bout d'une corde " disait Art Blakey. Antoine Hervé, dont j'ai beaucoup suivi les leçons de Jazz, tentera de vous démontrer le contraire), à 17h30 Omar Sosa, pianiste cubain, jouera à sa façon " Kind of Blue " de Miles Davis. Dimanche 7 septembre à 16h30: après un hommage à " The shape of Jazz to come " d'Ornette Coleman par les Anglais de Get the Blessing (inconnus de mes services),Henri Texier (contrebasse) jouera en hommage à son Maître Charles Mingus (contrebasse), l'album " Ah Um ".

- pour la série de films autour de l'an 1959, si tout est à voir, " Shadows " de John Cassavetes sort du lot car aussi révolutionnaire qu' " A bout de souffle " de Jean-Luc Godard dans la façon de tourner, de jouer, de raconter et quelle musique de Charles Mingus et Shafi Hadi! (jeudi 11 à 20h30 et samedi 13 à 20h30 au MK2 quai de Seine)

- pour les concerts officiels, la soirée du mercredi 10 septembre offre un cruel dilemme. Soit à 20h, à la Grande Halle de la Villette, les Cubains avec Roberto Fonseca en solo puis Marc Ribot y los Cubanos Postizos, soit à 20h, à la Cité de la Musique, les Français Cascadeur & Médéric Collignon. La patrie du son ou le son de la patrie? Un choix cornélien!

- pour les concerts officieux, le programme Under the radar vous invite à découvrir le duo de l'elfe Nelson Veras (guitare sèche aux cordes de nylon) et de la fée Airelle Besson (trompette) le jeudi 11 septembre à 20h30 à la Dynamo de Banlieues Bleues. Magique, forcément magique.

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Paris Jazz Festival du 11 juin au 31 juillet 2011

Publié le par Guillaume Lagrée

antoine-herv--et-m-d-ric-collignon.jpg

 

La photographie d' Antoine Hervé et  Médéric Collignon est l'oeuvre du Subtil  Juan Carlos HERNANDEZ.

Parisiens de domicile, de voisinage ou de passage, réjouissez vous, le Paris Jazz Festival va vous réjouir chaque week end au Parc floral de Paris du samedi 11 juin au dimanche 31 juillet 2011.

Pour vous y rendre, prenez le métro ligne 1, descendez au terminus " Château de Vincennes " et marchez jusqu'au Parc floral de Paris dans le Bois de Vincennes.

Payez l'entrée du parc ( 5 €  pour les adultes, 2.50 € pour les enfants) et allez vous trouver une place assise près de la Grande Scène. Arrivez au moins 2h avant le concert avec boisson, nourriture, lecture, coussin, couverture, amis si vous voulez avoir une chance de voir les musiciens. C'est en plein air sous chapiteau. Prévoyez une tenue adaptée aux changements de météo liés à la marée. Pour le prix d'entrée du Parc, vous aurez droit au concert sur la grande scène, à un concert sur la petite scène entre 13h30 et 14h30, à des animations musicales ludiques et pédagogiques pour les enfants, à une exposition de photographie. Que demander de plus pour ce prix modique?

Deux concerts par après-midi et vous ne paierez pas de supplément pour le deuxième. Pourquoi se priver, saperlipopette?

Chaque week end est voué à un thème particulier.

En toute subjectivité, partialité et mauvaise foi, voici ma sélection. En consultant le programme, vous pourrez vous faire la vôtre et vouer la mienne aux gémonies.

Week end Jazz et Cirque les 25 et 26 juin avec des groupes inconnus de mes services mais que je compte bien découvrir dont le Surnatural Orchestra le dimanche 26 juin à 15h.

Grands Formats les 2 et 3 juillet avec pour conclure dans la Joie et la Splendeur la Multi Color Feeling Fanfare d'Eddy Louiss le dimanche 3 juillet à 16h30.

Hybridations les 9 et 10 juillet avec pour le dimanche 9 juillet à 15 le quintette de l'accordéoniste français Daniel Mille et à 16h30 le  Trilok Gurtu African Project.

Jazz et Chansons les 16 et 17 juillet avec pour le samedi 16 juillet à 15h le Magnifique spectacle du sextet d'Yves Rousseau: Léo Ferré, poète vos papiers et à 16h30 les Dodécasongs d'Isabelle Olivier et Norma Winstone.

Latin Jazz les 23 et 24 juillet avec, pour conclure, le dimanche 24 juillet à 16h30 l'Afri-Lectric Quintet du pianiste cubain Omar Sosa.

Enfin, avant de céder la place au festival Classique au vert dans le même lieu en août et septembre et pour assurer la transition, le Jazz se mettra au vert les 30 et 31 juillet avec le dimanche 31 juillet à 16h le quartet à cordes du contrebassiste Jean-Philippe Viret et à 20h45 l'Eblouissant spectacle "  Mozart la nuit " du pianiste, compositeur, chef d'orchestre Antoine Hervé avec Médéric Collignon au cornet de poche, au bugle, au chant, une maîtrise (chorale d'enfants), Louis Moutin à la batterie, Michel Benita à la contrebasse.

 


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Jean-Charles Richard sur scène en France et en Algérie en décembre 2011

Publié le par Guillaume Lagrée

Eric LOHRER Quartet
Avec Eric Lohrer (guitares), Eric Surménian (contrebasse), Patrick Goraguer (batterie), et Jean Charles Richard (saxophone soprano, bansuri)
Le 3 décembre au Théâtre de  Roanne à 20h30

    +
Diffusion sur France Musique dans "le matin des musiciens" d'Arnaud Merlin
Thème "Steve Lacy"
Le 6 décembre entre 11h et 12h30
Cette émission sera accessible à l'écoute pendant une semaine sur le site de France Musiques, et 
également 
téléchargeable. (ou pour ceux qui aiment le franglais en streaming et podcastable!)
    +

Arnault CUISINIER Quartet
Avec Arnault Cuisinier (contrebasse), Guillaume de Chassy (piano), Fabrice Moreau (batterie), et Jean Charles Richard (saxophones)
Le 8 décembre à 20h30 à l'Auditorium du CRD de Charleville Mézières
  +

Eric LOHRER Quartet
Avec Eric Lohrer (guitares), Eric Surménian (contrebasse), Patrick Goraguer (batterie), et Jean Charles Richard (saxophone soprano, bansuri)
Le 13 décembre au centre culturel La Jonquières à 20h30
88, rue de la Jonquières 75017 Paris, métro Porte de Clichy. 
    +
Diffusion sur France Musique dans "le matin des musiciens" d'Arnaud Merlin
Thème "David Liebman"
Le 27 décembre entre 11h et 12h30
Cette émission sera accessible à l'écoute pendant une semaine sur le site de France Musiques, et également téléchargeable. 
    +
Sortie du DVD "la leçon de Jazz" d'Antoine Hervé, consacrée à Wayne Shorter
Avec Antoine Hervé (piano, présentation) et Jean Charles Richard (soprano)
Ce DVD a été enregistré en public à l'Arsenal de Metz en avril 2011

+

Le souffle des Marquises Roman musical de Muriel Bloch
Avec Michaela Stapleton (saxophone soprano), Katarina Piotrowska (alto), Camille Maussion (ténor) et Morgane Carnet (baryton) et Muriel Bloch (conte)
Mise en scène : Olivier Balazuc et Mise en Musique : Jean Charles Richard
Algérie : centres culturels français d'Alger (le 1er décembre) et d'Oran (le 3.12)
Le 17 décembre à 21h à Paris au Théâtre 13
dans le cadre du festival des conteurs du 13, 30 rue du Chevaleret 75013 Paris
01 45 88 62 22 / theatre13.com

  &
Voici une vidéo de présentation de ce spectacle tout public :  http://vimeo.com/22239103

 


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Leçon de Jazz d'Antoine Hervé: Wayne Shorter

Publié le par Guillaume Lagrée

Paris. Mardi 9 février 2010. 19h30. Auditorium Saint Germain des Prés.

 

La leçon de Jazz d’Antoine Hervé.

 

Sujet :   Wayne Shorter , « le plus grand compositeur du Jazz depuis la mort de Duke Ellington » (Stan Getz)

 

 

Antoine Hervé

 

 

La photographie d'Antoine Hervé est l'oeuvre de l'Exact Juan Carlos HERNANDEZ.

 

 

Antoine Hervé : piano, narration

Jean Charles Richard : saxophone soprano, narration

 

Wayne Shorter joue des saxophones ténor et soprano. Jean Charles Richard joue des saxophones baryton et soprano.  La leçon de Jazz sur «  Wayne Shorter » a donc été entièrement jouée au soprano.

 

 

« Witch hunt » (album « Speak no evil » 1964). C est bien du Wayne Shorter; Une beauté ensorcelante et vertigineuse.

 

Wayne Shorter est né le 25 août 1933, donc après John Coltrane (1926-1967), Stan Getz ( 1927-1991), Sonny Rollins et Ornette Coleman (nés en 1930).

 

3 articulations dans sa vie musicale :

- Art Blakey et les Jazz Messengers de 1959 à 1964

- Miles Davis de 1964 à 1970

- Weather Report de 1971 à 1986

 

Dès 1959, Wayne Shorter fut le directeur artistique chez Art Blakey même si le Boss du groupe, c’était toujours Art. Chez Miles Davis il devient coauteur, compositeur, arrangeur. Chez Weather Report, il est coleader avec Jo Zawinul aux claviers. Depuis, il vole totalement librement.

 

De sa période chez Miles Davis, Wayne Shorter dit qu’il était un pilote de chasse, en danger permanent. Un jour, retrouvant Wayne, Miles lui dit : «  Wayne, nous ne jouerons peut-être plus jamais ensemble mais, pendant les 7 ans où nous l’avons fait, on leur a tous botté le cul ! ». A son départ du quintette en 1960, John Coltrane avait suggéré à Miles de prendre Wayne Shorter à sa place. Miles ne l’a pas écouté. Après 4 ans d’essais plus ou moins fructueux avec Sonny Stitt, Hank Mobley, George Coleman, Sam Rivers, Miles finit par se rendre à l’évidence. L’association entre Wayne Shorter et Miles Davis est aussi essentielle dans l’histoire du Jazz que Louis Armstrong/Earl Hines, Django Reinhardt/Stéphane Grappelli, Charlie Parker /Dizzy Gillespie. Pour Antoine Hervé, le second quintette acoustique de Miles Davis avec Wayne Shorter, Herbie Hancock, Ron Carter, Tony Williams est le plus grand groupe de l’histoire du Jazz. Nous sommes au moins deux à le dire et l’écrire. Merci Antoine.

 

Certains reprochent à Wayne Shorter d’avoir été trop influencé par John Coltrane. En fait, ils étaient amis, s’influençaient mutuellement. Par ailleurs, Wayne Shorter est une personnalité trop forte pour être sous influence. Wayne Shorter a trouvé sa voie, sortant du hard bop cher à Art Blakey, ne penchant ni vers le free, ni vers le cool jazz. Son son est très léger, très aérien mais il peut aussi jouer très puissant, très funky.

 

« Speak no evil » titre éponyme de l’album. A l’époque, l’intervalle de quarte est à la mode. Deux quartes puis des chromatismes. La magie de Wayne Shorter c’est cet art de nous perdre à partir de choses simples. A un moment donné, l’auditeur s’aperçoit qu’il a perdu ses repères, qu’il ne sait plus où il est. Et pourtant, là où vous êtes, vous êtes bien. Dans ce morceau, le crescendo va du pianissimo jusqu’au fortissimo. C’est une nouveauté.

 

« Fi Fi Fo Fum », clin d'oeil au " Hi Fi Fo Fum " de Duke Ellington. Introduction debussyste. Chez Wayne Shorter, l’introduction est très différente du thème. C’est encore une nouveauté. Evidemment, comme mélodie c’est moins facile à siffler que du Sir Paul Mac Cartney mais c’est beau. Il s’agit d’un Blues que je qualifierai de sophistiqué.

 

« Infant eyes » dédié à sa fille Miyako (la première épouse de Wayne Shorter était Japonaise. Il en est resté boudhiste). Wayne Shorter compose avec très peu de matériau. L’économie de matériau renforce la densité du thème. Jean Charles Richard a transcrit le solo de Wayne sur ce morceau, c’est-à-dire écrit sur une partition les notes qu’il entendait jouées. Il remarque que dans l’improvisation aussi, Wayne Shorter exploite un seul et même motif. « Composer, c’est improviser lentement » (Wayne Shorter). Dans la version originale, Wayne joue du saxophone ténor. Ce soir, Jean Charles Richard joue du soprano. Ce morceau contient toute la douceur du regard d’un enfant dans les yeux de son père… Cf extrait audio au dessus de cet article.

 

« Wild flower » une petite valse. Mode phrygien, très prisé de Miles Davis et Gil Evans. Intervalles nouveaux pour l’époque. Morceau mélancolique et souriant en même temps, bref du Wayne Shorter. Broderies orientalisantes au piano puis du soprano.

 

Wayne Shorter est boudhiste, amateur de sons planants, électroniques. Pour Wayne Shorter, « il n’est pas possible d’être libre de manière égoïste ». Il en dit beaucoup avec très peu. Il sait s’effacer pour réapparaître. Il écoute ce qui l’entoure. Il est très énigmatique. Pour Wayne, la musique est comme la vie, elle évolue. Wayne Shorter, pour Antoine Hervé, c’est le musicien parfait car il a les pieds dans le sol (rythme) et la tête dans le ciel (harmonie, mélodie).

 

Présentation du mode oriental, sans tension, lisse. Coltrane l’utilisait pour jouer « Summertime ». « Juju » (Shorter, 1964). Certes c’est la gamme qu’aimait Coltrane mais c’est bien du Wayne Shorter. Ca plane avec une assise rythmique implacable.

 

Jean Charles Richard explique que Coltrane et Shorter, après les drogues dures, se sont tournés vers les religions pour garder des perceptions extrasensorielles (« La religion est l’opium du peuple. Elle orne de fleurs ses chaînes » Karl Marx et Friedrich Engels, « Le manifeste du parti communiste », 1848).

 

Wayne Shorter a l’oreille très fine. Il a épousé une Brésilienne et la musique brésilienne. Il a composé et enregistré avec Milton Nascimento l’album « Native Dancer » (1974). Milton échappe aux genres musicaux brésiliens comme Wayne échappe aux styles de la musique nord américaine. Il n’est pas étonnant qu’ils se soient trouvés musicalement.

 

« Beauty and the Beast ». Antoine joue la mélodie et la chantonne. Ce morceau mélange le Funk et la Bossa Nova. Son très appuyé du piano qui doit compenser l’absence de basse et de batterie. Claude Nougaro a chanté cette musique sous le titre « Comme Piaf au masculin ».

 

Explication sur l’art de la broderie selon JS Bach. La musique avance inexorablement.

Explication sur les procédés de variation :

-         modulation

-         réarticulation

-         réitération

-         expansion (la sirène d'alarme des urgences, par exemple)

-         amplification

-         mutation

-         distorsion

-         rupture

-         dissémination, saupoudrage : ça, c’est le truc de Wayne Shorter.

 

« Supernova ». Les notes tombent comme la neige en hiver. Bel exemple de saupoudrage en effet.

 

« Ana Maria » dédié à sa deuxième épouse, une Brésilienne, décédée dans l’accident de la TWA au dessus de New York en 1996. C’est une Bossa Nova qui commence par le mode phrygien. Effectivement ça respire l’amour, la tendresse, le désir et le respect.

 

La forme circulaire est aussi affectionnée par Wayne Shorter. Exemple avec « Nefertiti » titre enregistré par Wayne Shorter dans le quintette de Miles Davis. Contrairement à l’habitude, ce sont les souffleurs qui restent stables alors que la rythmique improvise. Dans la version avec Miles,  Tony Williams réalise un festival de batterie. Attention, chef d’œuvre ! Jean Charles fait tourner le thème, forme circulaire oblige, alors qu’Antoine improvise. C’est une oeuvre digne d’une Reine d’Egypte.

 

«  Fall » une évocation lente et majestueuse de la chute. Et puis ça remonte. Ce n’est pas la chute de l’homme chassé du jardin d’Eden puisque Wayne Shorter est boudhiste. C’est plutôt celle de l’oiseau qui se laisse tomber puis remonte d’un coup d’aile. D’ailleurs, Wayne Shorter a déclaré que, s’il continue à jouer, c’est parce qu’il veut continuer de voler.

 

Wayne Shorter est un grand magicien de l’harmonie. Il cherche tous les accords avant d’en choisir un, comme TS Monk, l’autre compositeur de Jazz préféré d’Antoine Hervé. Il sait renoncer, ce qui est très boudhiste aussi.

 

« Face on the bar room floor » titre de l’époque Weather Report aux couleurs harmoniques très particulières.

 

«  The last silk hat », titre énigmatique à moins que ce ne soit une allusion à deux titres de Charles Mingus « Orange was the colour of her dress then blue silk » et «  Goodbye porkpie hat ».  Cela vient de l’album « Atlantis » (1985). Wayne écrit beaucoup. Les musiciens jouent ce qu’il écrit. Ca balance bien. Rythme chaud, souple, bien marqué et le sax qui se ballade au dessus.

 

Le morceau suivant comporte normalement un tempo marqué par la batterie tous les 4 temps. A défaut de batteur, Antoine demande au public de battre la mesure. Il accentue son jeu de piano afin que nous ne perdions pas la mesure. Ca swingue méchamment avec toujours ce souffle aigre du soprano.

 

« Footprints » (1966) joué dans les albums « Adam’s Apple » de Wayne Shorter et « Miles Smiles » de Miles Davis. C’est un morceau à vous rendre fou, qui laisse son empreinte en vous. En France, c’est un des morceaux fétiches du trompettiste Eric Le Lann qui le joue à merveille. Antoine et Jean Charles improvisent sur le thème. Ca plane pour eux et pour nous. Jean Charles Richard joue juste du sax soprano alors que Wayne Shorter peut en jouer faux, sublimement faux comme sur son album en duo avec Herbie Hancock.

 

RAPPEL

 

« Beauty and the Beast ». Après un solo de piano molto agitato, retour au thème en douceur et puis ça redémarre.

 

Belle leçon de Jazz sur un Géant discret et élégant du saxophone. Jean Charles Richard a réussi l’exploit de nous faire oublier l’absence du saxophone ténor dans cette soirée. Chapeau, l’artiste !

 

La prochaine leçon de Jazz aura lieu le mardi 16 mars 2010 à 19h30 au même endroit. Thème : le Blues au piano. Non, Antoine Hervé ne chantera pas !

 

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Sélection de concerts de Jazz à Paris pour décembre 2012

Publié le par Guillaume Lagrée

Lectrices joyeuses, lecteurs rieurs, voici ma sélection festive, choisie avec une mauvaise foi schopenhauerienne, de concerts de Jazz pour Paris, Ile de France, France en décembre 2012. Cette sélection a été effectuée en écoutant les enregistrements en trio, quartet, solo de  Martial Solal pour Vogue de 1953 à 1956 que l'on trouve à un prix modique chez les vendeurs de musique réelle ou virtuelle. Du caviar au prix des cacahuètes.
pierrick-pédron.jpg
La photographie de Pierrick Pédron est l'oeuvre du Décembriste Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

l'exposition Django Reinhardt se poursuit en décembre 2012 avec une pause entre le 24 et le 31 décembre.
le cycle l'Arménie de Tigran se terminera avec le concert du pianiste arménien Tigran Hamasyan le samedi 1er décembre à 20h. Je suis ce musicien depuis 2003 (il avait 16 ans). Je le recommande toujours aussi vivement.

Lundi 10 à 19h30: Leçon de Jazz d'Antoine Hervé (piano, enseignement) sur Duke Ellington, pianiste, compositeur et melody maker avec François Moutin (contrebasse) et Louis Moutin (batterie). Après une Leçon sur le Duke en solo, Antoine Hervé traite à nouveau le sujet en trio en attendant, espérons le, de le traiter en big band. 3 Leçons de Jazz sur Duke Ellington ne suffiront pas à épuiser le sujet de toute façon. Emmenez y conjoints, parents, enfants, amis, voisins, collègues pour qu'ils profitent du Gai Savoir d'Antoine Hervé et de ses complices.
Jeudi 15 à 21h: Gaël Horellou Quartet. Un saxophoniste alto dont je ne parle pas assez, je le reconnais.
Mercredi 19 à 21h: le guitariste éclectrique Pierre Durand en duo avec le contrebassiste Guido Zorn. Mystère, mystère.
Bar près de Bastille. Concerts à entrée libre à 19h ou 20h quasiment chaque soir. Venez découvrir les jeunes pousses du Funk, du Jazz, de la Soul, made in Paris.
La Java:
Une boîte où joua Django Reinhardt.
Vendredi 14 de 0h à l'aube: Electro Swing Club pour guincher le Jazz mêlé d'électronique.
Lundi 17 à 20h30: Jazz à la Java avec Noah Rosen et Alan Silva, pour les nostalgiques du Free Jazz.
Vendredi 28 de 0h à l'aube: Jazz Attitude Party pour guincher de nouveau entre Jazz et électro.
Samedi 1er à 20h30: Ceux qui marchent debout, Fanfare Funk Française (FFF) qui ferait danser un couvent de bénédictines.
Lundi 3 à 20h: Gian Maria Testa, poète et chanteur italien pétri de Jazz, bien différent de son aîné Paolo Conte. Meraviglioso!
Mercredi 12 à 20h30: New York Ska Jazz Ensemble. Un groupe de musiciens new yorkais qui joue les standards du Jazz à la jamaïcaine (Ska ou Reggae). Effet positif garanti.
Samedi 15 à 21h: Manuel Rocheman meets Toninho Horta. Un pianiste français, disciple de Martial Solal, à la rencontre d'un compositeur brésilien.
Mardi 18 à 20h30: Régis Gizavo, accordéoniste malgache fera escale à Paris. Embarquez vous avec lui. Vous n'oublierez pas ce voyage.
Vendredi 21 décembre à 20h: le quartet à cordes de Jean-Philippe Viret " Supplément d'âme ". Quelle plus belle façon de fêter la fin du monde?
Dimanche 2 à 20h et 22h: Jon Hendricks, légende du Jazz vocal. Est-il encore de capable de chanter, scatter comme il y a 50 ans?
Mercredi 5, jeudi 6 à 20h et 22h: Pierrick Pédron (sax alto) viendra jouer en trio son album "  Kubic's Monk " louangé sur ce blog.
Le Triton: (rue du Coq français, Les Lilas. Métro Mairie des Lilas)
Mardi 4 à 21h: Jean-Marie Machado (piano)+ Dave Liebman (saxs)+ Quatuor Asplos = " Painting notes in the air ". Prêts à vous envoler? Suivez les!
Jeudi 6 à 21h: Matthieu Donarier (saxs) + Manu Codjia (guitare) + Christophe Lavergne (batterie) + Benjamin Moussay (claviers) = " Dragoon ". Ces gars là vont cracher les feux des Dieux!
Vendredi 7 à 21h: Sylvain Rifflet
Samedi 8 à 21h: Dominique Pifarely (violon) et l'ensemble Dédales. Laissez vous perdre.
Jeudi 13 à 21h: Christophe Monniot (saxs, clarinette). " Station Mir ". L'espace est la place!
Du mercredi 19 au samedi 22 à 21h, John Greaves (chant, composition) " Verlaine, les airs " avec pour les voix Thomas de Pourquery, Jeanne Added,  Elise Caron. Amis de la poésie, prière de ne pas vous abstenir. 
Mercredi 12, jeudi 13 à 21h: Moutin Reunion Quartet avec Rick Margitza (sax ténor) et Thomas Ehnco (piano). Un classicisme de bon aloi.
Mercredi 19 à 20h30: Barbes Big Band rend hommage à Al Cohn. Il n'est pas assez souvent rendu hommage à Al Cohn. Que 19 jeunes musiciens de Jazz français le fassent en 2012 est une bonne nouvelle.
Vendredi 21, samedi 22 à 21h: Eddie Henderson (trompette), Laurent de Wilde (piano), Darryl Hall (contrebasse), Laurent Robin (batterie) = la classe, forcément la classe.
Lectrices poétiques, lecteurs rêveurs, voici de quoi vous donner une idée du spectacle " Verlaine " par John Greaves et ses amis Français. Filez aux Lilas, au Triton, le savourer avec des amis choisis. Des délices si raffinées ne sont pas destinées aux esprits grossiers.

 
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Sélection de concerts de Jazz pour avril 2012 à Paris

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Citoyennes lectrices, Citoyens lecteurs, en cette période électorale, je propose à vos suffrages les concerts de Jazz suivants pour le mois d'avril 2012 à Paris.

Tout d'abord, vous pouvez profiter des concerts consacrés à Claude Debussy à l'occasion de l'exposition " Debussy, la musique et les arts " au Musée de l'Orangerie, dans le Jardin des Tuileries. Ce n'est pas du Jazz mais cette oeuvre est une source d'inspiration inépuisable pour les musiciens de Jazz.

Théâtre de l'Athénée-Louis Jouvet

Lundi 2 avril à 20h30, le pianiste Giovanni Mirabassi en solo, en trio et avec des invités surprise jouera Adelante! son album révolutionnaire enregistré à Cuba, si tant est que Cuba ait encore quoi que ce soit de révolutionnaire en 2012. Comme disent les Cubains, la révolution cubaine a 3 réussites: la santé, l'éducation et le sport et 3 échecs: le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner.

Giovanni-Mirabassi.jpg

La photographie de Giovanni Mirabassi est l'oeuvre du Passionné Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette photographie sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Caveau des Légendes

Vendredi 20 et samedi 21 avril à 20h et 21h30 : Le trio d'Eric Le Lann (trompette) avec Gildas Boclé (contrebasse) et Nelson Veras (guitare)joue en hommage à Chet Baker. Après l'avoir écouté en février puis en mars, je vous confirme, lectrices exigeantes, lecteurs sélectifs,que ce trio mérite toujours d'être écouté en avril. Le manquer sur scène serait une faute de goût. Espérons qu'ils joueront ailleurs qu'à Paris bientôt.

La Java

Du Jazz à danser et à écouter.

Vendredi 6 avril, de 21h à  l'aube, Electro Swing Club avec DJ, musiciens, effeuilleuses. L'ambiance sera t-elle aussi hot qu'au Tweet Tweet Club?

Samedi 28 avril de minuit à l'aube, Jazz Attitude Party avec DJ, musiciens mais sans effeuilleuses. Si elles vous manquent, adressez vous à la direction de la Java.

Lundi 30 avril à 20h30, Jazz à la Java avec Wintage:Claude Barthélémy (guitare électrique), Jean Luc Ponthieux (contrebasse, basse électrique), Eric Groleau (batterie).

Le New Morning

Jeudi 26 avril à partir de 20h, soirée Funk avec Raahsan Ahmad, inconnu de mes services puis Fred Wesley&the New JB's: Fred Wesley, LE tromboniste de James Brown. We gonna make it funky right now!

Vendredi 27 avril à 20h30, le quartet du saxophoniste ténor David Sanchez, Star du Latin Jazz. Attention, ce n'est pas de la musique de danse!

Auditorium Saint Germain

Lundi 16 avril à 19h30, Leçon de Jazz d'Antoine Hervé " Antonio Carlos Jobim et la Bossa Nova " avec Antoine Hervé (piano) et Rolando Faria (chant). Emmenez y vos enfants: l'instruction par le divertissement, tel est le principe fondamental du Jazzologue Antoine Hervé.

Duc des Lombards

Dimanche 8 avril à 20h et 22h, le quartet du guitariste Jonathan Kreisberg. Très demandé comme accompagnateur, le voici enfin en leader à Paris.

Lundi 23, mardi 24 avril à 20h et 22h, Ernie Watts & The Melody Players. Un saxophoniste ténor qui a joué à la fois avec Thelonious Monk et Frank Zappa, ne cherchez pas, c'est Ernie Watts.

Mercredi 25, jeudi 26, vendredi 27, samedi 28 avril à 20h et 22h, Didier Lockwood (violon) en trio avec Diego Imbert (contrebasse) et Philippe Catherine (guitare). Une bonne occasion de réviser ses classiques.

Sunset-Sunside

Vendredi 6 et samedi 7 avril à 21h au Sunside, le trio Triphase de la batteuse Anne Pacéo.

Vendredi 6 avril à 21h30 au Sunset, l'Organ Quartet de Matthieu Marthouret pour la sortie de l'album " Upbeats " .

Samedi 7 et dimanche 8 avril à 21h30 au Sunset, le quartet du guitariste manouche Christian Escoudé joue Georges Brassens.

Dimanche 8 avril à 21h au Sunside, Kneebody featuring Ben Wendel (saxophones) and Nate Wood (drums).Direct from New York City to Paris.

Lundi 9 avril à 21h au Sunside, le Round Trip Trio (Bruno Angelini, Mauro Gargano, Julien Augier) invite Jason Palmer (trompette).

Mercredi 25 avril à 20h30 au Sunset, Raphaël Reiter Trio rend hommage à Bob Brookmeyer avec Raphaël Reiter (trombone à pistons), Noë Macary: piano, Lennart Heyndels: contrebasse.

Vendredi 27 avril à 20h30 au Sunset, le trio Gérard Marais (guitare), Emmanuel Bex (orgue Hammond), Aldo Romano (batterie) ressort sur les ondes son album " Poisson nageur ".

Lundi 30 avril à 21h au Sunset, le quartet de Sébastien Llado (trombone à coulisses, conques).

Le Triton (Les Lilas, métro Mairie des Lilas).

Samedi 14 avril à 20h30, Maria Laura Baccarini et Claudia Solal chantent " Poète, vos papiers ! ", textes de Léo Ferré, musique d'Yves Rousseau. Je me réjouis de les revoir, les réécouter, les redécouvrir. Amis de la musique, de la poésie, de la liberté, soyez y.

Samedi 21 avril à 20h30, Elise Caron&Archi Music: " Sade Songs ". Le Marquis de Sade mis en chansons. Vous êtes priés de ne pas y emmener vos enfants, lectrices prudentes, lecteurs avisés.

 

Voici un extrait du précédent spectacle " Poète, vos papiers! " d'Yves Rousseau. Jeanne Added chantait alors avec Claudia Solal. J'en parlais alors. Je suis heureux de découvrir la nouvelle version de ce spectacle et d'en parler bientôt.

 



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Mozart sort la nuit à Paris

Publié le par Guillaume Lagrée

 

 

« Mozart la nuit » par Antoine Hervé et Cie.

Paris. Théâtre du Châtelet. Lundi 14 juin 2010.21h.

 

 

Antoine Hervé

 

 

Antoine Hervé : piano

François Moutin : contrebasse

Louis Moutin : batterie

Médéric Collignon : bugle, cornet de poche, voix et bruitages

Véronique Wilmart : dispositif électronique

Maîtrise des Hauts de Seine

 

 

La photographie d'Antoine Hervé est l'oeuvre du Frétillant Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales

 

 

 

Le chœur vient se ranger par ordre de taille du plus petit au plus grand derrière les musiciens.

Aux bruitages électroniques vient répondre le piano acoustique. Le rideau se lève et dévoile une maîtrise de 120 enfants (7 à 16 ans), la maîtrise des Hauts de Seine. Les frères Moutin entrent eux aussi dans la danse. Le liant de la chorale s’oppose aux cassures du groupe de Jazz. Un air de Mozart joué par une rythmique de Jazz, c’est une petite gourmandise sucrée et délicieuse garantie sans calorie. Par un glissement élégant, la rythmique passe de Mozart au Jazz tout en gardant la grâce. Médéric, au bugle, a mis la sourdine Harmon. Mozart devient bluesy. Le chœur répond au bugle et lycée de Versailles. Une nappe de sons électroniques vient nimber l’ensemble. Duo de conjoints entre piano et électro. Les frères Moutin ramènent le Jazz dans la place. Médéric sonne davisien en diable avec la sourdine.

 

Le chœur bavarde. D’un geste Antoine le fait taire. La pulsation électronique est relayée par la rythmique. La chorale scatte. Le chant mozartien devient haché, rythmé, Jazz. Des petites lumières s’allument près des visages des chanteurs comme des briquets dans un concert de variétés. Médéric se déchaîne, trafiquant le son de son cornet de poche. Louis Moutin hache menu ses cymbales. François pose les fondations et le chœur se place par-dessus. Médéric lance quelques notes au feeling hispanique. La rythmique tourne relax, bluesy installant l’attente. Médéric accompagne la maîtrise avec ses vocalises uniques. Dans son jeu de cornet passent des réminiscences du Miles Davis de  « Sketches of Spain ». La rythmique ronronne comme un gros chat aux pattes de velours. Le chœur s’envole par-dessus. Berceuse fort élégante ma foi. Le chef de chœur fait un beau travail en coordonnant ses élèves avec ces Jazzmen. La musique est très écrite mais il demeure une part d’improvisation. Médéric joue très appliqué et impliqué. Il joue même d’une sorte de flutiau bizarre.

 

La rythmique démarre franche et virile derrière une soprane en soliste. La musique est Jazz, pas le chant, mais ça colle. Un vieux Monsieur devant moi s’enfuit discrètement. Son petit fils doit chanter dans la Maîtrise et ne l’a pas prévenu du programme. Manifestement , il ne s’est pas remis de sa surprise. Médéric vient mouiller la musique avec son cornet au son trafiqué.

 

Antoine se lève pour scatter en duo avec Louis Moutin jouant des mains sur ses tambours. Ca marche. Le public bat la mesure. C’est l’intro du  Dies Irae du Requiem de Wolfgang Amadeus Mozart ! Le chœur se lance joyeusement. Le Dies Irae groove. Médéric souffle dans son délicat instrument. Le Dies Irae dies illa s’élève du chœur tout puissant. C’est le bazar organisé. Les choristes lancent leurs partitions en l’air. Médéric se lance dans des bruitages entre souffle et aigu. Il fait même le souffle du vent d’hiver dans les sapins enneigés. Grâce à la magie de la technologie, il lance sa voix en boucle et improvise par-dessus. « Extraordinaire » dit une voisine qui découvre le phénoménal Médéric Collignon. La rythmique swingue terrible. Médéric a repris son cornet magique, à mille parfums au moins. François fouille l’aigu de sa contrebasse alors que Louis malaxe à pleines mains ses tambours. Alliance de sonorités éloignées entre la rythmique Jazz, le cornet avec effet mouillé 70’s, l’électronique de Véronique et la chorale classique. Et pourtant ça colle.

 

RAPPEL

 

Reprise d’un morceau. Dialogue électro/piano pour commencer. Puis un bon gros swing de la rythmique. Il faut vraiment aimer Mozart pour le bousculer ainsi. Cela me rappelle ce que disait Alexandre Dumas père de l’Histoire : «  Certes je viole l’Histoire mais je lui fais de beaux enfants. ». Le chœur s’envole sur une rythmique bien ancrée nimbée d’électronique ; Médéric nous fait un solo de guitare électrique avec la voix. Cet homme a mille tours dans son sac comme ce flutiau coulissant avec lequel il joue. Ca finit comme ça.

 

RAPPEL

 

Le chœur est en pleine lumière. Ca swingue tranquille et énergique. Médéric monte le son pour se faire entendre avec le chœur. Les choristes portent tous une écharpe blanche. Ils ne sont pourtant pas magistrats ou avocats.

 

Une soirée fort divertissante et surprenante.Je n'ai pas pu interroger Mozart sur cette façon de revisiter sa musique mais quelque chose me dit qu'en homme libre il aurait aimé cette liberté.

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