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Blue Giant. Volume 8. Le manga Jazz de Shinchi Ishizuka

Publié le par Guillaume Lagrée

Blue Giant

Le manga Jazz de Shinichi Ishizuka. Volume 8.

Glénat Manga. 2019.

Lectrices manga, lecteurs Jazz, vous avez déjà dévoré les volumes 1, 2, 3 , 4, 5, 6 & 7 de Blue Giant. Tenor saxophone: Myamoto Dai où Shinichi Ishizuka nous raconte comment un jeune provincial japonais devient le plus grand Jazzman au monde.

Nous voici au 8e volume de ses aventures. Il y en a 10. Faites comme le héros de ce manga. Tenez bon! Ne lâchez rien! Sauf sur scène bien sûr.

Le trio Jass continue son chemin. Toujours pas de place pour les dames et demoiselles dans les aventures de ces messieurs. Ils sont trop concentrés sur la musique. Résultat: cela se ressent dans leur jeu. Ils manquent de vécu. Du moins, c'est ce qu'a reproché le programmateur du So Blue, LE club de Jazz à Tokyo au pianiste du trio dans le volume 7

Yukinori, le pianiste, cherche à dépasser ses limites. A franchir les portes de la technique pour entrer dans le domaine du Désir pur. A jouer en pilote automatique comme le font si bien les héros du saxophoniste Myamoto Dai, Sonny Rollins et Lee Konitz. C'est notre héros qui l'aidera à passer de la démonstration à l'expression lors d'un concert mémorable du trio.

Quant au batteur, Tamada, il est comme Ringo Starr chez les Beatles. Le copain de tous mais le plus limité techniquement. Conscient de ses lacunes, il a voulu renoncer mais est resté à la demande des autres membres du trio. Il travaille dur avec professeur et méthodes pour être capable de sortir des soli qui arrachent les spectateurs de leurs sièges, comme ceux d'Art Blakey

De plus, ils rencontrent d'autres musiciens de Jazz japonais, plus vieux, désabusés voire complètement paumés. Leur exemple ne les décourage pas. Ils poursuivent leur chemin vers l'excellence. 

L'auteur, Shinichi Ishizuka, tient toujours son pari. Transcrire le rythme d'une ville, Tokyo, d'une musique, le Jazz, de vies, celles des membres du trio Jass, en dessins. En noir et blanc, parfois interrompu par la couleur.

De nouveau, chaque chapitre porte le titre d'un standard de Jazz, en accord avec l'épisode raconté.

Le 57e se nomme " But not for me ". Cf vidéo ci-dessous pour l'interprétation de Chet Baker (trompette & chant).

Le 61e est intitulé " Now's the time " (Charlie Parker). Cf extrait audio au dessus de cet article. 

Ce manga compte 10 volumes. Le 9e paraîtra en France en janvier 2020. " Patience, patience dans l'azur. Chaque atome de silence est la promesse d'un fruit mûr ". (Paul Valéry). 

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Blue Giant. Volume 7. Le manga Jazz de Shinchi Ishizuka

Publié le par Guillaume Lagrée

Herbie Hancock par Juan Carlos HERNANDEZ

Herbie Hancock par Juan Carlos HERNANDEZ

Blue Giant

Le manga Jazz de Shinichi Ishizuka. Volume 7.

Glénat Manga. 2019.

Lectrices Jazz, lecteurs manga, vous avez déjà dévoré les volumes 1, 2, 3 , 4, 5 & 6 de Blue Giant. Tenor saxophone: Myamoto Dai où Shinichi Ishizuka nous raconte comment un jeune provincial japonais devient le plus grand Jazzman au monde.

Nous voici au 7e volume de ses aventures. Le trio est constitué: saxophone ténor, piano, batterie. Pas de bassiste. Il se nomme Jass en hommage aux racines de cette musique. Le premier concert a accueilli 5 personnes. Parmi les 5, un guitariste nippon réputé, M Kawakita qui fait le boeuf avec eux sur scène et en écrit du bien sur Twitter. Ca leur amène du monde. Le buzz positif commence à marcher.

Nos jeunes gens deviennent ambitieux. Le pianiste du groupe veut faire jouer ce trio d'amateurs, de moins de 20 ans, au So Blue, le plus grand club de Jazz de Tokyo, là où passent toutes les vieilles gloires américaines, payées à prix d'or devant un public nombreux et aisé. Ce club est manifestement inspiré du Blue Note à Tokyo. Pour Paris, le New Morning serait un type de club proche mais le New Morning n'est pas réservé au Jazz. 

Ils arrivent à même à convaincre le programmateur du So Blue de venir les écouter. Sauf que ça ne passe pas. Des trois musiciens du trio, notre héros au son si personnel, son copain batteur débutant et le jeune pianiste sûr de lui, un des trois lui déplaît fortement. Vous saurez lequel en lisant le volume 7 de Blue Giant, lectrices Jazz, lecteurs manga. 

En plus de son rythme habituel qui suggère la pulsation de la musique par le dessin, des quelques pages couleur qui viennent briser le noir et blanc, Shinichi Ishizuka nous réserve une belle surprise avec une interview exclusive de deux Géants du Jazz, Herbie Hancock & Wayne Shorter. Ils nous racontent leur enfance, leur jeunesse, comment ils sont devenus musiciens de Jazz, la différence entre ce métier et celui de musicien classique ou de rock. Wayne Shorter, passionné de science fiction, écrivait des bandes dessinées avant de devenir musicien. Le dialogue est riche et détendu avec Shinichi Ishizuka, auteur du manga Blue Giant

De nouveau, chaque chapitre porte le titre d'un standard du Jazz.

Ainsi le chapitre 51 s'intitule " The Sidewinder ", titre album de Lee Morgan. Cf vidéo sous cet article. 

Le chapitre 53 est dénommé " Un poco loco " (Bud Powell). Cf extrait audio au dessus de cet article. 

La photographie d'Herbie Hancock est l'oeuvre du Sidérant Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales

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Blue Giant. Volume 6. Le manga Jazz de Shinichi Ishizuka

Publié le par Guillaume Lagrée

 

Blue Giant

Le manga Jazz de Shinichi Ishizuka. Volume 6.

Glénat Manga. 2019.

Lectrices manga, lecteurs Jazz, vous avez déjà parcouru les volumes 1, 2, 3 , 4 & 5 de Blue Giant. Tenor saxophone: Myamoto Dai où Shinichi Ishizuka nous raconte comment un jeune provincial japonais devient le plus grand Jazzman au monde.

Notre héros est monté à Tokyo, a créé un trio avec deux garçons de son âge (18 ans), un pianiste découvert sur place qui se prend pour un cador et un ami de province, son colocataire, qui fait de son mieux pour devenir batteur. 

Il s'agit maintenant pour eux de travailler, de répéter, de jouer leur premier concert et d'y amener du monde parce que s'il n'y a personne, le patron du club n'en organisera pas de deuxième.

Myamoto Dai, notre héros saxophoniste, la joue à l'ancienne. Il imprime des tracts et les distribue dans tout Tokyo, répète, gagne sa vie avec des petits boulots. Bref, pas de place pour les dames et demoiselles dans cet épisode. 

Le concert se monte et un musicien expérimenté, guitariste, y vient, reste sidéré par le saxophoniste et joue avec eux. 

Tout est en noir et blanc sauf 2 pages couleur pour surprendre le lecteur. L'action se déroule au rythme du manga, de la grande ville, du Jazz. C'est nerveux, rapide, haché. 

Au fil des pages, lectrices manga, lecteurs Jazz, vous découvrirez des aspects de la vie quotidienne à Tokyo au XXIe siècle, des musiciens, des morceaux, des albums, des aspects techniques de la musique.  Le trio est soudé. Le batteur est un pote. Même s'il n'est pas au niveau technique des deux autres, ils refusent de s'en séparer à la demande d'un patron de club. Tout comme Eddy Louiss & René Thomas refusèrent que Roy Haynes remplace Bernard Lubat malgré les demandes de Stan Getz.

Pour guider notre écoute, chaque chapitre porte le titre d'un standard de Jazz.

Le 41e se nomme " Never let me go ". Cf vidéo sous cet article avec la superbe version de ce standard par Andy Bey (chant).

Le 45e est intitulé " Maiden Voyage " titre album d'Herbie Hancock. Cf extrait audio au dessus de cet article. 

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Vitto Meireilles " Da Hora "

Publié le par Guillaume Lagrée

Vitto Meireilles

" Da Hora "

Album sorti le 13 septembre 2019

Extrait de l'album diffusé dans mon émission Le Jars jase Jazz de janvier 2020 sur Couleurs Jazz Radio le vendredi et le dimanche à 1h du matin et 18h (heure de Paris). No podcast.

En concert à Paris, en France, au New Morning mercredi 25 mars 2020 à 20h30

Bienvenue au 48e abonné de ce blog. Que les Dieux et les Muses le protègent!

 

Lectrices Bossa, lecteurs Nova, si vous pleurez encore la disparition de Joao Gilberto, séchez vos larmes. La descendance est assurée avec Vitto Meirelles. Vois suave, guitare acoustique légère, tout en finesse. " Tudo era leve " (6). Cf extrait audio au dessus de cet article. 

Ses souvenirs de Jao Gilberto sont chantés dans " Esse Ano " (9). Les deux reprises qui concluent l'album sont " Tu te laisses aller " (14) de Charles Aznavour et " Aguas de marco " (15) composé par Antonio Carlos Jobim, que Joao Gilberto joua et chanta avec Stan Getz (très belle version française par Georges Moustaki: " Les eaux de mars ". Pour la version italienne, cf. Mina " La pioggia di marzo "). 

La douceur de la musique n'empêche pas la virulence du propos. Manifestement, Vitto Meireilles, citoyen brésilien, est dans l'opposition à l'actuel gouvernement de son pays. Cela s'entend dans " Pais do BBB " (13).

Héritier de l'anthropophagisme, mouvement culturel brésilien des années 1920 qui visait à l'assimilation et au mélange des cultures africaines, américaines et européennes qui constituent l'identité brésilienne, Vitto Meirelles chante en français " Le cannibale " (4) qui peut être comprise comme une chanson d'amour ou une chanson politique. 

Bref, lectrices Bossa, lecteurs Nova, dévorez  sur le champ  l'album " Da Hora " de Vitto Meirelles et gravez sur vos tablettes de marbre votre rendez-vous à Paris, au New Morning, mercredi 25 mars 2020 à 20h30 pour le grand concert français de cet auteur, compositeur et interprète brésilien. 

Si Paris vous ennuie ou que vous êtes d'un naturel impatient, voici d'autres concerts en France de Vitto Meireilles, lectrices Bossa, lecteurs Nova.

Dimanche 13 octobre 2019 au festival Nancy Jazz Pulsations à Nancy (54)

Mardi 15 octobre 2019 avec Calypso Rose au théâtre municipal de Béthune (62)

Vendredi 25 octobre 2019 avec Calypso Rose à La Nouvelle Vague à Saint-Malo (35)

Samedi 2 novembre 2019 avec Calypso Rose à L'Usine à Istres (13)

Vendredi 24 janvier 2020 au Cercle à Bischeim (67).

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Bloom " Dièse 1 " sonne au Duc des Lombards

Publié le par Guillaume Lagrée

Bloom

Concert de sortie de l'album " Dièse 1 "

Paris, Le Duc des Lombards

Vendredi 4 octobre 2019, 21h30

Bloom est composé de

Méline Tobiana: chant

Léa Castro: chant

Laurence Ilous: chant

Martin Guimbellot: contrebasse

Nils Wekstein: percussions

Invités

Octavio Angarita: violoncelle 

Antoine Delprat: violon 

Stéphane Moutot: saxophone ténor

Edouard Monnin: piano 

Pas de piano. Juste la pulsation de la contrebasse et de la batterie pour porter les voix de ces Dames. Ca balance tranquille. Vues du public, Léa Castro est au centre, Laurence Ilous à droite et Méline Tobiana à gauche. Les voix montent, descendent, se croisent et se mêlent.

Le batteur est passé aux percus à mains nues. Ca sonne latino mais elles chantent toujours en anglais. C'est joyeux, léger, sensuel avec plein de " Baby, baby, baby ". Chanson écrite par Laurence Ilous pour un gars qui l'a quitté peu après. Elle a trouvé mieux depuis. Tout va bien.

" Shape of my heart " (Sting). De la Pop anglaise écrite par un bassiste et chanteur fan de Jazz. Belle chanson. Belle version. Il y a comme une évocation des chants de Noël. La saison préférée de Sting, c'est l'hiver. Le froid, le calme, les jours qui s'allongent annonçant le printemps. 

Edouard Monin (piano) monte sur scène. Une chanson écrite par Méline, inspirée par le désert du Neguev en Israël. Un air rêveur, lointain comme une vision dans le désert. Chant doux, planant. Le piano ajoute sa parure romantique à l'ensemble. 

Une chanson pour la Sécurité Routière de Léa Castro. " Drinkin or drivin ". Le pianiste a quitté la scène. Chanson funky et sexy. Ces Dames ont trop bu d'alcool. Mieux vaut prendre un taxi ou marcher. Joli trio de scat. Un peu scoubidou. Les chanteuses s'effaçent pour un dialogue contrebasse/batterie aux baguettes. Le taxi c'est plus cher mais plus sûr. Elles prennent le taxi.

Une chanson joyeuse. Ca sautille, vocalise. Une chanson d'amour. Solo de percussions poussé par la contrebasse. Et les scats. Puis le chant reprend. 

Stéphane Moutot (sax ténor) est invité sur scène. Une chanson d'Abbey Lincoln (1930-2010), " Throw it away ". Cf extrait audio au dessus de l'article. C'est vrai qu'elle est belle cette chanson. Les voix s'élèvent, fusent. Le son du sax vient ajouter une autre couche de beauté, plus virile aux voix de ces Dames. Belle montée finale entre voix et saxophone, poussée fermement et souplement par la rythmique.

Démarrage contrebasse & tambourin. Ca swingue bien. C'est brésilien. Ca s'entend au rythme et au portugais. C'est tout de suite plus chaud, plus souple.

Un hommage à Aretha Franklin. " I won't be long ". Ca sonne plus Soul. 

" Dièse 1 " . Le titre album écrit par Laurence Ilous. Chanson sur les sons. Pas de paroles mais des interjections, des souffles, des onomatopées, des battements de mains en résonance avec la contrebasse.

Arrivée sur scène d'Antoine Delprat (violon), arrangeur de l'album et de Octavio Angarita (violoncelle). Une chanson douce. Jeu en pizzicato du trio de cordes. Violon et violoncelle passent à l'archet. Le batteur ponctue légèrement. Les voix glissent en douceur sur le tapis tissé par les cordes.

Une chanson en portugais du Cap Vert. Ca groove entre contrebasse et percussions. Solo de percus ponctué par les palmas des chanteuses.

" Girls, don't cry for Louie ". Grosse pulsation de la contrebasse. Batteur aux balais. Une chanson sur un séducteur qu'il faut laisser tomber. Peut-être même s'agit-il d'un proxénète. Enfin un type infréquentable pour des Dames de cette qualité.

RAPPEL

Un classique du Gospel. " This little light of mine, I'm gonna let it shine ". Ca élève l'âme et réjouit le coeur.

La vidéo ci-dessous présente une chanson qui figure sur l'album " Dièse 1 " mais n'a pas été interprétée durant ce concert, " Crazy " (Ornette). 

Bloom est à retrouver en concert gratuit à Paris, au Baiser Salé, mardi 15 octobre à 22h, dans le cadre du festival Jazz sur Seine

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Le Tropical Jazz Trio chauffe le Bal Blomet

Publié le par Guillaume Lagrée

Tropical Jazz Trio

Jeudi Jazz Magazine

Bal Blomet, Paris

Jeudi 3 octobre 2019, 20h30

Le Tropical Jazz Trio est composé de

Alain Jean-Marie: piano

Patrice Caratini: contrebasse

Roger Raspail: Ka, djembé, congas, percussions

 

Lectrices d'ici, lecteurs d'ailleurs, je vous ai déjà chanté les louanges du Tropical Jazz trio pour son album éponyme. Il est temps de le savourer sur scène, au Bal Blomet, héritier d"une salle constitutive de l'histoire de la musique antillaise, le Bal Colonial dit Bal Nègre

Ils commencent par le premier morceau de l'album, " Morena's Rêverie " composé par Alain Jean-Marie pour sa compagne, la chanteuse Morena Fattorini. Elle est décrite le matin au petit déjeuner, lorsqu'elle n'est pas encore tout à fait éveillée. Ca balance dès les premières notes. Pulsation de la  contrebasse, chaleur des tambours, rythme chaloupé et nostalgique du piano. Tout est impeccable. Roger Raspail utilise aussi des lanières de cuir pour tapoter ses tambours. C'est tout de suite plus chaud quand il joue à mains nues. 

Un air de Jazz créolisé. La basse tient la pulsation, le pianiste mène le bal, bal Blomet bien sûr et les percussions lui répondent. Premier solo de contrebasse. Piano et percussions ponctuent de manière saccadée. Au tour de Roger Raspail de se lancer. Les tambours chantent sous ses mains. Le public est concentré. Il n'applaudit pas les soli. 

Alain Jean- Marie lance un air afro cubain. " Le rythme afro cubain est comme la joie de l'homme qui a découvert le feu " (Michel Leiris). Il s'agit de " Manteca " de Dizzy Gillespie (1917-1993), morceau fondateur de la Salsa. Michel Leiris, Serge Gainsbourg & Michel Legrand étaient au concert du grand orchestre de Dizzy Gillespie avec Chano Pozo (congas) à Paris, salle Pleyel, en février 1948 et en restèrent marqués à vie. Il est étonnant 'd'écouter " Manteca " sans cuivres mais ça swingue toujours autant. 

Alain Jean-Marie explique le morceau suivant pour les profanes comme moi. Il s'agit d'un boléro antillais. Un morceau dangereux pour les musiciens car, pendant qu'ils jouent, les danseurs peuvent emballer leurs copines. Ce soir, nous ne perdrons pas nos petites amies. Elles sont attachées à leurs sièges conclue Alain Jean-Marie. Effectivement, c'est langoureux et sensuel à souhait. Ca balance souplement. Le Bal Blomet de 2019 n'est pas celui de 1929. Le public ne danse plus. Il reste assis sagement à écouter la musique. 

Une composition de Roger Raspail. " Dandé ". Je ne garantis pas l'orthographe car il s'agit d'un fruit de Guadeloupe dont le noyau est particulièrement dur. Un homme à la tête dandé a la tête dure. Contrebasse sous l'archet pour l'intro. Le trio glisse doucement. Ca démarre. Ca balance toujours. Musique à écouter ou à danser selon ses envies. 

Un petit air nostalgique, élégant. Le balancement est plus doux, plus lent. 

Un air particulièrement dansant et roulant. C'est le " Senor Blues " d'Horace Silver (1928-2014). Cf extrait audio au dessus de l'article. Horace Silver était un citoyen des Etats-Unis d'Amérique né d'un père portugais du Cap Vert et d'une mère métisse irlandaise et noire. Toutes ces racines se retrouvent dans sa musique. Quel doux balancement transatlantique entre Cap Vert et Caraïbes! Roger joue de la main gauche sur un tambour et d'une baguette tenue main droite sur une cymbale. Ca pulse de plus en plus. 

" Pytang Pytang Bang " une composition de Roger Raspail qui résume une figure rythmique classique de la musique antillaise. Gros solo de contrebasse en pizzicato pour commencer. Ca vibre, se dilate dans l'espace. Patrice Caratini commence à poser l'air. Bondissant, dansant, saccadé. Percussions et piano entrent dans la danse. Ca, c'est caribéen, sapristi! Roger Raspail chante en créole tout en malaxant ses tambours. Fausse fin et ça repart joyeusement. 

Un air ancien de Patrice Caratini, " CaraSamba " renouvelé sous le titre " SambaCara " explique Alain Jean-Marie. Rien à ajouter, précise Patrice Caratini. Rythme brésilien. Roger Raspail tapote doucement un tambourin. Le contrebassiste et compositeur mène le bal. Ca danse tranquille.

" Fleurette africaine " (Duke Ellington), morceau diffusé dans mon émission d'octobre 2019, le vendredi et le dimanche à 1h du matin et 18h (heure de Paris) sur Couleurs Jazz Radio. Thème du mois: L'Afrique, c'est chic! L'Afrique rêvée et vécue par les Jazzmen. Introduction très africaine grâce aux percussions. La quintessence de la ballade. Version un peu tourmentée mais respectueuse. L'envoûtement fonctionne. Dieux, que c'est beau!

Intro en contrebasse solo. Les  notes vibrent, s'étirent. Piano et percussions entrent dans la danse. Ca balance tranquille. Un classique de la chanson française. " Le temps des cerises ". Une chanson d'amour devenue, par association d'idée, un chant révolutionnaire. L'air est reconnaissable au piano. Roger Raspail y ajoute les couleurs chatoyantes de ses tambours. Tour de magie sonore entre piano et chimes. 

Une deuxième composition d'Horace Silver. Un nouvel hommage à son père après son album culte " Song for my father " (sous-titré en portugais " Cantiga para meu pai "), le titre album " Cape Verdean Blues ". Morceau particulièrement dynamique. Un Blues joyeux, rapide. Nom de Zeus, ça balance! 

RAPPEL

Une nouvelle composition d'Horace Silver . Dédiée à la baronne Pannonica de Koenigswarter (1913-1988), née Rotschild, mécène du Jazz chez qui Charlie Parker et Thelonious Monk vécurent et moururent: " Nica's dream ". Ca balance toujours. Du Hard Bop avec l'accent créole des Antilles françaises. beau solo de Gwo Ka au milieu de ce classique.

Cela fait plus de 40 ans qu'Alain Jean-Marie, Patrice Caratini & Roger Raspail jouent ensemble dans différents contextes musicaux. Enfin, ils se sont réunis en studio pour créer le Tropical Jazz Trio. Les retrouver sur scène est une joie pour le corps et l'âme. Madame M-H m'accompagnait. Après une journée de travail particulièrement difficile, la musique de cette association de bienfaiteurs lui a nettoyé la tête, chassant les ondes négatives de la journée. Grâces en soient rendues au Tropical Jazz Trio ! Que les Dieux et les Muses les protègent! Que les programmateurs les programment de part et d'autre de l'Atlantique, des Antilles à l'Hexagone, du Cap Vert à New York, USA. 

Le Tropical Jazz Trio est à retrouver en concert gratuit à Paris, au Sunside, mardi 15 octobre de 20h à 21h, dans le cadre du festival Jazz sur Seine

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Sonny Troupé Reflets denses au Sunside

Publié le par Guillaume Lagrée

Sonny Troupé

" Reflets denses "

Le Sunside, Paris

Samedi 28 septembre 2019, 21h30

Sonny Troupé: Gwo Ka, batterie, voix

Olivier Juste: tambour Ka, voix, chacha

Jonathan Jurion: piano, voix

Mike Arnoogum: guitare basse électrique, voix

Thomas Koenig: saxophone ténor, flûte traversière

Raphaël Philibert: saxophone alto

Invitée

Florence Naprix: chant (en concert à Paris, au Bal Blomet, vendredi 22 novembre 2019 à 20h30).

 

Un percussionniste s'échauffe alors que le concert n'est pas encore commencé, que le public n'est pas encore installé et que de la musique de fond est encore diffusée. 

Ca a commencé comme ça. Le grave du piano entre en résonance avec la peau du tambour. Basse et batterie entrent dans la danse. Ca monte en spirale. Les sax viennent ajouter leurs couleurs cuivrées. Ca balance franchement. Duo batterie & sax ténor. Echange subtil et percutant entre piano et batterie. Dialogue en rondeur entre basse jouée par un Mauricien et percussions. Le pianiste vient ajouter de la tension. Batteur aux balais. Ca chauffe en douceur. Ca monte entre percussions et batterie. Ce n'est plus un morceau. C'est une suite. 25 mn. Sans attendre, le pianiste enchaîne. Ca tourne en souplesse mais toujours viril et chaud. C'était l'interlude pour conclure cette suite créole nommée " Equation ". Elle est résolue. Cf extrait audio au dessus de cet article. 

Le groupe attaque bien funky. Avec la rythmique en tête. Rap en créole. Les saxs reprennent. Ca balance bien.  Ne parlant pas un mot de créole, je ne comprends rien de ce qui est chanté mais cela semble joyeux. Cela s'appelle ' Ensemble ". A nous de chanter en créole. Bien menés, les ignorants comme moi apprennent vite. Florence Naprix, chanteuse, monte sur scène pour nous guider. Sonny Troupé la remercie à la fin: " Florence, tu peux retourner regarder ton concert ". 

" Une fin ". Le sax ténor passe à la flûte traversière. Une ballade. Duo piano & flûte. Basse et batterie enchaînent. Avec le piano et la flûte, ça sonne comme l'adieu au cow boy solitaire dans un western spaghetti. Genre Clint Eastwood dans " Per un pugno di dollari". Le sax alto vient allumer la flamme du Jazz. Olivier Juste profite du morceau assis dans le public.

Duo de percussions entre Sonny Troupé et Olivier Juste. Plus qu'un duo, un dialogue. A mains nues mais sans combat malgré la vivacité des propos. Voix off en créole qui chante en boucle. Une transe vocale qui répond à celle des percussionnistes. Les sons se croisent, se mêlent, se chevauchent, s'accouplent. Ce ne sont pas des percussions comme on les subit, mal jouées, dans les jardins publics à Paris. Ils ajoutent leurs chants à leurs tambours. Voyage direct pour les Caraïbes avec un excellent bilan carbone: ni avion, ni bateau à moteur ne sont nécessaires. 

PAUSE

" Reflets denses " mérite toute mon attention et je suis trop fatigué pour en profiter. Ma chronique cesse donc ici.

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Blue Giant. Volume 5. Le manga Jazz de Shinichi Ishizuka

Publié le par Guillaume Lagrée

Blue Giant. Volume 5.

Le manga Jazz de Shinichi Ishizuka

Glénat Manga. 2019.

Lectrices intensives, lecteurs extensifs, vous avez déjà parcouru les volumes 1, 2, 3 & 4 de Blue Giant. Tenor saxophone: Myamoto Dai où Shinichi Ishizuka nous raconte comme un jeune provincial japonais devient le plus grand Jazzman au monde.

Notre héros a 18 ans. Au lieu d'aller en fac, il est monté à Tokyo pour devenir musicien professionnel. Il est fauché comme les blés, s'incruste chez un pote, ne trouve pas d'endroit où répéter, accumule les petits boulots pour survivre honnêtement. Bref, c'est la galère mais il reste digne. Avec les filles, il n'a toujours pas le truc mais il est tellement concentré sur l'objectif qu'il n'a pas le temps.

Miracle: au hasard de ses déambulations dans la mégalopole nippone (quasiment 14 000 000 d'habitants soit l'équivalent de l'Ile de France), il rencontre une patronne de club de Jazz qui lui permet de répéter à un prix d'ami et un pianiste de son âge, Yukinori, grand, beau gosse, sûr de lui et de son génie. Les deux font la paire, vont créer un groupe. Il leur faut trouver un contrebassiste et un batteur. Pour le batteur, ce sera le colocataire et ami de Myamoto Dai qui ne sait pas jouer mais a un désir fou d'apprendre et de progresser. Le bassiste n'est pas encore trouvé dans cet épisode.

Le rythme du manga est scandé par la pression de la grande ville, toujours pressée, stressée, éclairée, éveillée. 

De nouveau, chaque chapitre porte un titre de standard du Jazz ce qui permet au lecteur curieux d'aller les chercher et les écouter. Je vous en livre deux dans cet article.

Chapitre 36 " Time was " joué par John Coltrane, Dieu de notre héros, en extrait audio au dessus de cet article.

Chapitre 37: " So What " de Miles Davis de nouveau avec John Coltrane en vidéo sous cet article.

 

Il reste encore 5 épisodes de Blue Giant pour savoir si le jeune Myamoto Dai, saxophone ténor, deviendra le plus grand Jazzman du monde. Affaire à suivre, lectrices intensives, lecteurs extensifs. 

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Blue Giant. Volume 4 . Le manga Jazz de Shinichi Ishizuka

Publié le par Guillaume Lagrée

Blue Giant . Volume 4

Le manga Jazz de Shinichi Ishizuka

Glénat Manga. 2018.

Lectrices vénérées, lecteurs vénérables, je vous ai déjà parlé les volumes 1, 2 & 3 de Blue Giant, manga consacré à l'apprentissage du dur métier de jazzman par un apprenti saxophoniste nippon, Myamoto Dai. 

Cette série comprendra 10 volumes au total. Voici le quatrième. Notre héros mûrit. Apparemment, il est toujours puceau. Pas de fille dans cet épisode. Par contre, il franchit le pas, décide de quitter le foyer familial où il vit avec père et soeur pour aller à Tokyo devenir musicien professionnel. Acte de rupture fort: quitter sa famille, sa ville, ses amis de lycée, refuser le système japonais des concours d'entrée dans les universités.

Notre héros reste positif: c'est un fils et frère attentionné, un ami dévoué, un disciple fidèle de son Maître saxophoniste mais il a une ligne directrice et ne la lâche pas.

Un manga se lit de droite à gauche. La première page d'un livre occidental est ici la dernière et réciproquement. Attention aussi à l'ordre des cases.

L'auteur, Shinichi Ishizuka, connaît la musique. Son récit est vivant, dynamique. Les cases s'enchaînent à grande vitesse. Il n'y pas de violence mais il y a de l'action et du sentiment. La somme phénoménale de travail que représente l'accès au statut de musicien professionnel respecté et payé pour cela est bien décrite.

Chaque chapitre porte le titre d'un standard.

Le 25e se nomme Cherokee. Cf vidéo sous cet article pour la fameuse version de ce standard à l'origine du Be Bop (Charlie Parker le transforma sous le titre Ko Ko) par le quintette de Clifford Brown (trompette) et Max Roach (batterie). Harold Land est au sax ténor.

Le 26e se nomme Don't explain. Cf extrait audio au dessus de cet article pour la version chantée par Abbey Lincoln avec Kenny Dorham (trompette) et Sonny Rollins (sax ténor).

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Sélection de concerts de Jazz pour octobre 2019 sur France et sur Suisse

Publié le par Guillaume Lagrée

Jean-Philippe Viret & Edouard Ferlet par Juan Carlos HERNANDEZ

Jean-Philippe Viret & Edouard Ferlet par Juan Carlos HERNANDEZ

Splendides lectrices, Superbes lecteurs, c'est armé de mauvais goût et de mauvaise foi que je vous propose la sélection suivante de concerts de Jazz pour octobre 2019 sur France et sur Suisse.

Pour une sélection exhaustive sur l'Ile de France, voyez Paris Jazz Club. Pour la France et l'Europe, voyez Citizen Jazz et Jazz Magazine

Si vous ne pouvez assister aux concerts, écoutez les sur France Musique avec les émissions Jazz Club (pour le présent) et Les légendes du Jazz (pour le passé) et sur TSF Jazz avec Jazz Live

Pour l'actualité du Jazz, écoutez sur la Toile Couleurs Jazz Radio où l'auteur de ce blog sévit dans une émission mensuelle intitulée, notez l'originalité, " Le Jars jase Jazz ". Diffusion le vendredi et le dimanche à 1h du matin et 18h (heure de Paris). Pas de podcast. Audible dans le monde entier avec une connexion à l'Internet. Après Le Jazz, flèche de l'arc caraïbe en juin, juillet et août, les émissions de septembre, octobre et novembre 2019 sont consacrées à L'Afrique, c'est chic! L'Afrique rêvée et vécue par les Jazzmen. Deuxième partie en octobre 2019.

Si vous voulez assister depuis la Toile aux concerts à New York, USA, dans Greenwich Village, pour les clubs Small's et Mezzrow, suivez ce lien. C'est payant certes mais toujours moins cher qu'un séjour dans la Grosse Pomme.

L'exposition " Music Migrations. Paris-Londres. 1962-1989 " est visible et audible au Palais de la Porte Dorée, à Paris, jusqu'au dimanche 5 janvier 2020. Visite vivement recommandée.

Festival Jazz entre les deux tours à La Rochelle (17) du mercredi 2 au samedi 5 octobre avec Jacky Terrasson, Fred Pallem et l'orchestre du Sacre du Tympan et Fabien Ruiz , le chorégraphe de " The Artist ", pour un stage de claquettes. 

Le festival Jazz sur Seine fera swinguer Paris et l'Ile de France du vendredi 11 au samedi 26 octobre 2019: 25 salles, 180 concerts, 450 artistes. Mardi 15 octobre, une vingtaine de concerts en entrée libre à Paris, dans le quartier des Halles. A savourer sur pièces et sur place. 

Le festival Nancy Jazz Pulsations  vous fera passer par la Lorraine, avec ou sans sabots, du mercredi 9 au samedi 19 octobre 2019. Dans le riche programme, des artistes déjà couronnés sur ce blog: le film " Amazing Grace " sur Aretha Franklin, Jean Luc Ponty qui joue ses années Atlantic, un quintet All Stars avec Marc Copland, Drew Gress, Joey Baron, Dave Liebman & Randy Brecker, Omar Sosa, Michel Edelin

Le festival Jazz Contreband vous fera bouger sur France et sur Suisse, dans le Genevois, du mardi 1er au mardi 29 octobre 2019. 2 pays, 28 lieux, 70 concerts.  Au nombre des artistes très favorablement connus de nos services figurent David Patrois, Ari Hoenig, Eric Séva, Louis Sclavis, Melanie De Biasio

Le festival Grands Formats vous permettra d'apprécier une cinquantaine de concerts de grands orchestres de Jazz  partout en France du jeudi 10 octobre au samedi 30 novembre 2019. 

Le festival Jamm'in Juan au Palais des Congrès d'Antibes-Juan-les-Pins (06) du mercredi 23 au samedi 26 octobre 2019 permet aux jeunes talents du Jazz de rencontrer les professionnels de la profession. Au programme notamment, Bloom et Cécile Andrée déjà célébrées sur ce blog. Les concerts sont ouverts au public. 

Mercredi 2 octobre, 20h30, Paris, Studio de l'Ermitage: le trio de Jean-Philippe Viret, maintes fois célébré sur ce blog fête ses 20 ans. On n'a pas tous les jours 20 ans. Venez le fêter avec eux. Cf photographie au dessus de cet article.

Jeudi 3 octobre, 20h30, Paris, Bal Blomet: le Tropical Jazz Trio dont l'album homonyme est porté aux nues sur ce blog. Cf extrait audio au dessus de l'article. 

Vendredi 4 octobre, 19h30 & 21h30, Paris, Duc des Lombards: le trio vocal féminin Bloom dont l'album " Dièse 1 " est célébré sur ce blog. 

Vendredi 4 et samedi 5 octobre, 20h, Paris, concert privé sur réservation: Dan Tepfer (piano) jouera ses Bach Inventions, ses nouvelles variations sur l'oeuvre de Johann Sebastian Bach. Son interprétation des Variations Goldberg a fait date. 

Dimanche 6 octobre, 17h, Paris, Paul et Rimbaud: Jean de Aguiar, guitariste acoustique célébré sur ce blog. Entrée libre. Jazz et salon de thé, délicieux programme pour un dimanche après-midi de pluie à Paris. 

Mercredi 9 & jeudi 10 octobre, 19h30 & 21h30, Paris, Le Duc des Lombards: Tom Harrell Quartet. Un must pour mélomanes plusieurs fois acclamé sur ce blog. Cf vidéo sous cet article. 

Jeudi 10 octobre, 19h30, Paris, Jazz Club Etoile: le Jazz de chambre de Mathias Lévy, violoniste déjà applaudi sur ce blog. Entrée libre.

Du vendredi 11 au samedi 26 octobre, voyez la riche programmation du festival Jazz sur Seine, splendides lectrices, superbes lecteurs:  25 salles, 180 concerts, 450 artistes. Mardi 15 octobre, une vingtaine de concerts en entrée libre à Paris, dans le quartier des Halles avec au Sunside, le Tropical Jazz Trio à 20h et la Suite Andamane de Leila Olivesi à 21h, au Sunset, Hugo Lippi à 20h, au Baiser Salé, Bloom Dièse 1 à 22h, à la Guinness Tavern, Magic Malik à 22h. A savourer sur pièces et sur place.

Samedi 12 octobre:

- 20h30, Paris, Le New Morning: The Sun Ra Arkestra Marshall Allen's 95th Birthday Celebration Tour. Nul besoin de substances illicites et nocives pour décoller de cette planète. Space is the place!

- 21h, Auvers sur Oise (95), Auvers Jazz: PJ5, le quintette du guitariste Paul Jarret, déjà célébré sur ce blog. 

Dimanche 13 octobre, 17h, Paris, concert privé sur réservation: Francesco Bearzatti (sax ténor, clarinette) en trio avec Thierry Eliez (piano) & Médéric Collignon (trompinette, voix). Les fous alliés!

Lundi 14 octobre, 20h, Paris, Péniche Le Marcounet: le trio de Frédéric Borey (sax ténor) maintes fois acclamé sur ce blog. 

Jeudi 24 octobre, 14h, Palais des congrès, Antibes-Juan-les-Pin (06), festival Jammin' Juan avec Dame Cécile Andrée, chanteuse célébrée sur ce blog. 

Vendredi 25 & samedi 26 octobre, 21h30, Le Sunside, Paris: Michele Hendricks Quintet. Une vraie chanteuse de Jazz! Pour la sortie de son nouvel album " Another Side ". 

Mardi 29 octobre, 21h, Paris, Le Sunside: le quartet de Frank Amsallem (piano)

Mercredi 30 octobre, 21h, Paris, Le Sunside: le duo Dan Tepfer & Leon Parker déjà acclamé sur ce blog. 

Jeudi 31 octobre, 21h30, Paris, Le Sunside: le quartet de Ben Sidran avec Rick Margitza. New York joue à domicile à Paris. 

 

La photographie de Jean-Philippe Viret (contrebasse) & Edouard Ferlet (piano) est l'oeuvre de l'Irrépressible Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales. 

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